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Critique de Arakasi


Nous voici à présent bien avancés sur le sentier du Rayon et la Tour Sombre se dessine presque à l'horizon ! Mais un contretemps attend Roland et ses amis, ainsi que l'impatient lecteur : alors que nos pistoleros traversent les terres verdoyantes de la Calla, les habitants du coin font appel à leur aide. Depuis plusieurs générations, les mystérieux « loups » de Tonnefoudre s'abattent sur leurs villages et enlèvent la moitié de leurs enfants. Quand les petits sont retrouvés quelques temps plus tard, c'est à l'état d'idiots décérébrés et voués à une mort rapide et atrocement douloureuse. le prochain rapt va avoir lieu dans deux semaines et, cette fois-ci, les nombreux parents de la Calla ont bien l'intention de se battre pour sauver leur progéniture.

le ka-tet de Roland accepte de les secourir, d'autant plus qu'une autre aventure encore plus dangereuse les attend à la Calla… Car, sous la garde du Père Callahan, prêtre au passé terrible et énigmatique, est dissimulée l'une des boules de cristal du magicien et pas n'importe laquelle : la noire, la plus puissante et la plus maléfique de toutes ! Grâce à son pouvoir, Roland et ses amis pourront voyager non seulement à travers le temps et l'espace, mais aussi de monde en monde. Mais à quel prix exorbitant, ce dangereux pouvoir ? Car les cristaux du magicien poursuivent leurs propres desseins et ceux-ci ne sont jamais, au grand jamais, ceux des malheureux qui prétendent les utiliser.

Très bon opus à nouveau, malgré un côté un peu « tome de transition ». Comme pour le volume précédent, Stephen King se permet beaucoup de libertés narratives et accumule les histoires dans l'histoire – le « vaadash » newyorkais, le récit de la vie du Père Callahan, etc… – complexifiant la trame de son roman, sans pour autant perdre son lecteur dans ses circonvolutions. Un vrai petit exploit en soit ! Bien que nous les accompagnions maintenant depuis cinq tomes, les personnages continuent à nous surprendre, notamment Susannah dont la schizophrénie latente se réveille au moment le moins importun. L'évolution du petit Jack et de son lien père/fils avec Roland est également très émouvante – lien à double tranchant puisque, malgré toute la tendresse qu'il éprouve pour l'enfant, Roland ne cesse de le tirer impitoyablement vers l'âge adulte, piétinant au passage sa sensibilité et son innocence. le tome se clôt encore une fois par un cliffhanger qui promet un volume 6 particulièrement éprouvant pour les nerfs.
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