AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Michèle Pressé (Traducteur)Serge Quadruppani (Traducteur)
EAN : 9782277300465
95 pages
J'ai lu (30/11/-1)
3.58/5   180 notes
Résumé :
Danger ! ILS sont arrivés !
ILS sont là. ILS : les ennemis !
FBI, CIA. Le complot des ombres.
Tous ceux qui ont bourré les téléphones de cristaux de radium pour altérer
le cerveau humain !
Et qui ont-ils pris pour cible ? Un écrivain, Reg Thorpe, et son éditeur. L'un et l'autre
un peu perturbés, il faut le dire.
Reg par ses succès littéraires, Henry pur son penchant pour la bouteille.
N'empêche ! Henry l'avoue ... >Voir plus
Que lire après La ballade de la balle élastique - L'homme qui refusait de serrer la mainVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
3,58

sur 180 notes
5
6 avis
4
5 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
2 avis
En m'attaquant à ce petit recueil, je ne pensais pas qu'il s'agissait d'une relecture. Dès que j'ai vu le mot « fornit » je me suis souvenu que j'avais déjà lu ce livre et les détails de la novella « la ballade de la balle élastique » me sont revenus en mémoire. Finalement, cette relecture s'est avérée très plaisante.

Si le second récit, la nouvelle « L'homme qui refusait de serrer la main », est très efficace et se lit avec plaisir, il faut bien admettre qu'il est un brin attendu. le vrai morceau de bravoure du recueil c'est la novella « la ballade de la balle élastique ». En voyant la note moyenne récoltée sur Babelio, je ne peux m'empêcher de penser que ce récit est très sous-estimé. Ce court roman est selon moi un petit bijou, bien plus riche qu'il n'y parait.
Narrativement c'est un modèle d'efficacité. La construction sous forme de récit enchâssé fonctionne très bien et permet un jeu de connivence avec le lecteur. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le personnage qui va conter l'histoire fait cette déclaration : « C'est le récit, pas le récitant, qui raconte ». Un peu comme si l'auteur se plaçait sur le même plan, plus passif qu'actif, que le lecteur. de toute façon, l'écriture et l'inspiration sont des thèmes centraux de la novella. En personnifiant l'inspiration à travers les Fornits, ces espèces de petits lutins vivant dans les machines à écrire, King évoque le processus de création littéraire comme échappant presque à l'auteur, un peu comme une force, une énergie externe qui s'impose à lui et qu'il ne contrôle pas vraiment. On peut vraiment voir dans les Fornits une sorte d'allégorie de l'inspiration. Comme l'inspiration, les Fornits doivent être nourris, comme l'inspiration, les Fornits peuvent être affectés par des éléments extérieurs.
Au-delà de toutes ces thématiques liées à l'écriture au monde des livres (ce n'est pas un hasard non plus si l'autre personnage principal est éditeur), King aborde une fois encore ses autres thèmes de prédilection ; l'alcoolisme, la folie…

Je suis certaine qu'en creusant certains aspects de cette novella on pourrait encore trouver plein de choses intéressantes. En tout cas, lors de cette relecture j'y ai trouvé bien plus de choses que la 1ère fois, j'étais sans doute un peu jeune pour appréhender la profondeur de ce texte. de plus, King livre ici un récit diablement efficace qui joue avec son lecteur, l'emmène dans le monde de l'écriture et se clôt de façon malicieuse sur une sorte de « et si c'était vrai ? ». Vraiment, je trouve que « la ballade de la balle élastique » mériterait d'être réévalué à la hausse.
Commenter  J’apprécie          272
Deux nouvelles très sympathiques dans lesquelles Stephen King plonge dans les angoisses et névroses humaines.
Le premier protagoniste ne peut écrire que grâce à son Fornit qui vit dans sa machine à écrire. Il fuit tout équipement fonctionnant à l'électricité, persuadé que cette pieuvre géante (le maillage de câbles électriques) est en train de l'étouffer.
Le second se croit maudit : tout contact avec un être humain causera la mort de celui-ci.
Délires, hallucinations et cauchemars sont au programme de ces quelques pages, hélas trop brèves.
Une lecture très agréable toutefois.
Commenter  J’apprécie          140
Ni le genre, ni le style, particulièrement plat, de l'auteur, ni les personnages, si peu étoffés, ne me paraissent dignes d'intérêt dans ces deux courtes nouvelles proposées par le maître incontesté du fantastique, j'ai nommé Stéphen King.

L'intérêt principal de ces deux nouvelles, à mon sens, du moins, réside dans la très juste appréhension que fait l'auteur des mécanismes psychiques de l'âme humaine. Sachant jouer avec le flou en mêlant à la réalité des espaces incertains (le trou noir de l'alcoolique ou le rêve, par exemple), Stephen King se prémuni ainsi de toute critique d'illumination et, du même coup, génère pour son lecteur (à condition qu'il soit adepte du genre !) un suspense intéressant : la métaphore de la pieuvre géante pour décrire le réseau électrique urbain m'aura saisie de par sa justesse.
L'auteur porte un regard très pertinent, qu'on pourrait interpréter comme une certaine critique de la société de consommation, voire comme une mise en garde contre les dangers de la science, sur notre cadre de vie.

Mais les personnages, si peu consistants, les intigues, trop abracadabrantes, les atmosphères, clichées du crépuscule et autres donneuses de frissons, m'auront pourtant laissée de marbre...
Commenter  J’apprécie          92
La couverture est assez énigmatique, tout comme les titres des deux nouvelles. le résumé est assez étrange et je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Après quelques pages lu de la première nouvelle, on comprend rapidement qui est l'espèce de créature présente sur la couverture et le fond, les touches avec les lettres, prennent tout leur sens. Il s'agit donc d'un recueil de nouvelles écrit par Stephen King. On retrouve deux nouvelles assez étrange, entre l'histoire d'un éditeur et celui d'un homme mystérieux qui refuse de toucher les autres.


J'ai toujours eu du mal avec les recueils de nouvelles de Stephen King, j'ai toujours eu du mal à entrer correctement dans l'histoire et je suis assez réticente à lire un nouveau recueils, j'en ai quelques uns qui m'attendent d'ailleurs ! Mais c'est une grande surprise pour celui-ci. Il est assez court et se lit rapidement et facilement !

La Ballade de la Balle élastique : C'est la nouvelle la plus longue de ce court livre et c'est celle que j'ai préféré. On entre bien dans l'histoire, il y a une sorte de mise en abîme. On retrouve un petit groupe d'adultes qui se sont réunit pour une soirée. Un éditeur est présent et va donc raconter une histoire qui l'a énormément marqué. On ne sais donc pas réellement ce qui va se passer et le récit fait des retours dans le passé, revient dans le présent etc mais c'est vraiment bien définit et on comprend facilement à quel moment nous nous trouvons. On apprend donc l'histoire d'un écrivain qui possède des "fornit" dans sa machine à écrire. On se retrouve donc dans une nouvelle totalement imaginaire, mais qui cache un thème plus sérieux. En effet, par ce récit, on voit l'évolution de la folie sur les personnes, mais également comment cela peut influencer les autres ! La façon dont King écrit cette histoire est vraiment prenante et on peut se laisser aller au jeu à notre tour. C'est donc un thème peu courant, en tout cas dans mes lectures, et j'ai énormément aimé la façon dont l'auteur l'a abordé !

L'Homme qui refusait de serrer la main : La seconde et donc dernière nouvelle de ce recueil. Au début de la lecture, on apprend beaucoup sur une autre culture, celle dont le mystérieux personnage provient. C'est donc un plus que j'ai vraiment apprécié dans ma lecture. le début reste pourtant assez lent et on ne sais à nouveau pas ce qui va se passer. Il y a de nombreuses longueurs pour une taille assez courte et ça devient vite lassant, tout comme la partie de Poker, que j'ai trouvé ennuyeuse et si on ne s'y connait pas, c'est doublement ennuyeux ! Surtout qu'il n'y a aucun vrai intérêt à ce moment là. Il y a également des passages que je n'ai pas compris et j'avais fortement envie de sauter certains passages ! C'est donc une bonne idée, qui est mal exploitée à mon avis et je trouve cela vraiment dommage...

Pour conclure, ce recueil me donne envie de redonner une chance aux recueils de nouvelles de Stephen King. J'ai passé un bon moment durant cette lecture et j'ai totalement adoré la première nouvelle ! C'est donc un livre que je conseille !
Lien : http://xx-gloomystory-xx.sky..
Commenter  J’apprécie          40
Recueil de deux nouvelles : La ballade de la balle élastique et L'homme qui refusait de serrer la main. Deux histoires plutôt complexes et personnages un peu fallots. le premier récit parle d'un écrivain et de son éditeur qui sombrent dans la folie.
Stephen King nous entraîne dans le psychisme de l'humain, et ce n'est pas dénué d'intérêt. Quelques métaphores, histoire de ne pas tout servir sur un plateau...
J'ai passé un bon moment, inutile de le nier. C'est le cerveau de l'auteur qu'on finit par décortiquer, en fait.
Commenter  J’apprécie          90

Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Ses yeux étaient suffisamment fous pour me mettre
extrêmement mal à l'aise. Ils ne recelaient plus la moindre
lueur de bon sens et Brower me rappelait ces psychotiques
traumatisés par les batailles que j'avais vu évacuer sur des
brancards loin des lignes de front: écorces d'hommes
gémissant et poussant des cris inarticulés, leurs effrayants
yeux vides semblables à des nids-de-poule sur les chemins
de l'enfer.(l homme qui refusait..)
Commenter  J’apprécie          30
L'éditeur essaie de définir le "subconscient irrationnel" : Vous pouvez être agité par deux pensées contradictoires. Marcher sous une échelle n'est pas dangereux, et ne pas marcher sous une échelle n'est pas dangereux non plus. Mais une fois que vous avez dépassé l' échelle, vous vous réunifiez.
Commenter  J’apprécie          30
-Seigneur! Que lui avez-vous dit? demanda l'agent.
-J'ai essayé de la rassurer, expliqua l'éditeur. Vous m'imaginez, à peine rentré d'un déjeuner arrosé de cinq Martini, parlant à cette femme terrifiée qui m'appelait de la cabine téléphonique d'un drugstore d'Omaha et essayant de la persuader que tout allait bien, qu'il ne fallait pas s'inquiéter si son mari croyait que les téléphones étaient bourrés de cristaux de radium et s'imaginait qu'une bande d'individus anonymes lui envoyait des girls-scoutes androïdes pour lui faire la peau, qu'elle ne devait pas s'inquiéter que son mari ait à ce point déconnecté son talent de son activité intellectuelle qu'il croyait qu'un elfe avait élu domicile dans sa machine à écrire.

Je crains de ne pas avoir été très convaincant.
Commenter  J’apprécie          00
Je faisais face — ou essayais de faire face au sentiment envahissant qu'éditer des nouvelles qui échoueraient entre les mains de patients nerveux dans l'antichambre du dentiste, de ménagères à l'heure du déjeuner, et, de temps à autre, de quelque étudiant mort d'ennui n'était pas vraiment une tâche exaltante.
Commenter  J’apprécie          10
... les fautes d'orthographe d'un homme ou d'une femme sont son empreinte digitale littéraire.
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Stephen King (199) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stephen King
HOLLY - STEPHEN KING
autres livres classés : nouvellesVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (648) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1714 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *}