La part des ténèbres

Lorsque j'ai vu cet épisode de la série Evil, où l'amante de Ben le Magnifique (désolé j'ai oublié son prénom), raconte que sa jumelle absorbée avant la naissance, prend possession de son bras et qu'elle est particulièrement jalouse et belliqueuse, cela m'a rappelé quelque chose, mais je ne savais plus quoi.

???

C'est en lisant le premier chapitre de la Part des Ténèbres, avec cet oeil, ses ongles et ces deux dents, que je suis encore plus dubitative… Mais où avais-je donc, bien pu connaître cette histoire de jumeau absorbé in utéro??? Soeurs de sang de Brian de Palma? Faux-semblants de Cronenberg? Non non non.

Je fais donc mes petites recherches et ah voilà !! Ce livre de Stephen King a été adapté en film, mais je n'ai pas pu le regarder en entier, tant la mise en scène et le jeu des acteurs me filaient des boutons. Pourtant j'aime beaucoup George Romero, mais on ne peut pas être bon partout. Et Michael Rooker ne pouvait pas sauver le film à lui tout seul.
Ou alors, c'était l'histoire que je trouvais naze. Parce que pour être honnête et au risque de me faire lyncher, je n'ai pas aimé tous les romans de Stephen King. J'en ai adoré certains à la limite de la dévotion suprême. Et d'autres… Bah vachement moins.
Où se classe La Part des Ténèbres ?
Désolé mais, dans « vachement moins ».
On ne peut pas lui ôter le génie d'écriture c'est juste que l'histoire ne m'a pas plu. C'était au fond une bonne idée, cet écrivain qui jongle entre son pseudo et sa véritable identité jusqu'à la dissociation, ou carrément la réincarnation du mal en tant que symbole, La part des ténèbres en chacun de nous, que l'un avait tenté d'enterrer avec pierre tombale et tout et tout... Mais peut-être ai-je lu trop tardivement ce récit, dont le thème a été maintes fois abordé depuis, idéal pour surfer entre l'épouvante et la psychologie. Ou peut-être fallait-il le lire lors d'une époque bien précise avec le contexte qui s'y suivait, à savoir lorsque Stephen King a dû se séparer de Richard Bachman… Peut-être également que je savais trop de l'histoire et que cela m'a privé de beaucoup de surprises… Quoi qu'il en soit, La Part des Ténèbres ne sera pas dans mon top 10 du roi de l'horreur. Mais je ne voudrais pas priver ceux qui ne connaissent pas, faîtes-vous votre propre opinion, c'est toujours mieux !!

Bon appétit bien sûr !
Enfin un Stephen King qui m'a donné envie de vomir. Les adeptes m'avaient poussée à lire ses premiers romans après ma déception Les carnets noirs. Et bien j'ai été servi.
Enfin j'ai eu de l'horreur. Tout commence par un enterrement fictif et se transforme en une cascade de meurtres des plus sanglants en passant par une opération loin d'être bénigne.
Avec La part des Ténèbres, Stephen King explore la partie sombre en chaque personne. Il s'attaque aux écrivains qui écrivent sous pseudonyme pour aller aux bouts de leur délire. Mais aussi le Héros Thad loin d'être mes héros habituels est allé très loin dans sa part d'ombre et va perdre la main.
Dès les premières pages, Mr King nous met mal à l'aise. Des scènes bien détaillées avec des scènes plus profondes sur la psychologie des personnages. L'ambiance Stephen King est particulière. On prend son temps. On laisse du mystère. On suggère des possibilités pour un explosif à la fin. Et bien cela part dans tous les sens.
Mais malheureusement, là où je reconnais le coté King, c'est qu'il prend son temps. Et je me suis retrouvée avec des passages soporifiques. Histoire de ne pas trainer en longueur, je me faisais des lectures plus punchy pour garder un rythme de croisière.
Il joue avec le réalisme en mettant un zest de fantastique. On y croit à son histoire, loin d'être abracadabrantes. Je me souviens de Carrie et franchement il utilise des faits scientifiques pour créer son univers bien à lui.
Alors, quoi dire. Je lirais de temps en temps un King mais je regarderais sur ses anciens écrits pour le moment. Je ne dirais pas que je suis une grande fan mais c'est sympa à lire. On reconnait le génie.

Pour ceux qui connaissent bien l'oeuvre de Stephen King et savent qu'il a écrit sous un autre nom, on peut aisément supposer que ce thriller a été écrit pour s'exorciser et se défaire du pseudonyme de "Richard Backman".

S'agissant d'une relecture (espacée de 20 ans), j'avais gardé une meilleure opinion de ce roman. Hélas, ce livre sera à classer pour moi parmi les ratés de mon auteur préféré.

J'ai pourtant apprécié le début de l'enquête. Une série de meurtres inexpliqués et dépassant tout entendement et logique. de bonne augure pour la suite. Et puis, d'un coup, au milieu du livre, ca s'enlise. Commencent alors des explications longues, très longues sur le lien entre "George Stark" et son double. J'avais l'impression que King voulait nous faire passer un message mais qu'il n'y arrivait pas...

Pour ceux qui souhaitent découvrir le maitre de l'épouvante, je ne recommande pas ce livre.

Je ne suis pas un grand fan de Stephen King ; ni de son style ni des histoires qu'il nous raconte à travers ses romans. Ceux que j'ai lu ne m'ont à proprement parlé jamais réellement déplu mais je les range dans cette catégorie des livres « vite lus, vite oubliés ». « La Part des ténèbres » vient s'ajouter à cette liste. Il faut dire que celui-ci est du Stephen King pur jus ; un véritable concentré de ses thèmes de prédilections. Une histoire de spectre, un combat contre le mal absolu, un héros écrivain (ancien alcoolique) habitant dans le Maine, importance de l'enfance,... Nul doute que les fans ne seront pas dépaysés et à moins que ces derniers ne craignent les redites d'un roman à l'autre, ils ne seront pas déçus non plus.


Pour ma part, ce roman me laisse une impression mitigée. Pas de déplaisir à lire « La part des Ténèbres »... mais pas de plaisir non plus. Trop d'invraisemblances et une intrigue qui devient poussive et prévisible. Si je reconnais à Stephen King un style rythmé, il peine cependant à insuffler dans son roman ce qu'il faut de suspens et d'horreur.


Roman anecdotique mais intéressant pour sa mise en abyme et ses éléments autobiographiques notamment avec le jeu Beaumont/Stark et King/Bachman.

Schizophrénie ? Jumeau maléfique ? Personnage fictif devenu réel ? Fan cinglé ? Ce roman flirte avec l'horreur, l'irrationnel et la folie ! Et chacun d'entre nous peut se sentir concerné... Qui n'a jamais joué à être quelqu'un d'autre ? Qui n'a jamais inventé de personnage plus vrai que nature ? Qui n'a jamais craint que son imagination dépasse l'entendement ?

Comme d'habitude avec Stephen King, on a droit à plusieurs scènes bien gores de violence sanglante. le ton est d'ailleurs donné dès le départ, avec l'épisode du « jumeau absorbé » (beurk). Toute la suite ne sera qu'hécatombe autour du pauvre (?) Thad Beaumont. Entre deux l'auteur nous fait partager son art du portrait (un flic par-ci, une prostituée par-là), même si certains semblent inutilement longs. L'enquête réalisée par le shérif vire rapidement au co-scénario : celui-ci jouant cartes sur table avec son suspect, tous deux finissent par chercher ensemble une explication plausible aux étranges événements. le texte est riche en références littéraires, et les scènes avec les moineaux ne vont pas sans rappeler le film d'Hitchcock, « Les oiseaux ». Dommage que, une fois encore, le récit manque trop souvent de concision.

Mais c'est bien la thématique du double maléfique qui hante les pages de ce livre, que Stephen King dédicace très clairement à son propre pseudo « feu Richard Bachman ». Cette thématique induit une réflexion sous-jacente sur le processus de création littéraire : pourquoi l'inspiration vient-elle mieux quand Beaumont écrit sous le nom de Stark? le manque de confiance dans son talent? le refus d'assumer la teneur de ses propos? Est-ce à dire qu'un écrivain sous pseudo ne s'assume pas en tant que tel?
L'autre aspect intéressant du roman, c'est le mystère de la gémellité. Plus le récit avance, plus l'empathie entre Beaumont et Stark devient flagrante. Empathie dont les jumeaux de l'écrivain sont le miroir : le petit William se retrouve avec le même hématome que sa soeur Wendy alors que lui n'est pas tombé... La fusion entre des jumeaux fascine depuis toujours et Stephen King sait en jouer. Beaumont finit d'ailleurs par avouer une certaine admiration pour son double qui a, selon lui, des qualités dont il est dépourvu.

La fin, si elle a un côté filmique très prononcé, est relativement sans surprise. On sent que l'auteur (tout comme le lecteur) avait envisagé plusieurs issues possibles, mais celle choisie ne m'a pas semblé la plus cohérente.
Un livre à la thématique pertinente mais qui ne fait pas partie de mes préférés de Stephen King.

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Part des Ténèbres?

"Ce livre fait partie des 50 livres reçus grâce à un concours Pocket et comme j'ai apprécié mes dernières lectures de Stephen King, j'avais envie de découvrir l'une de ses oeuvres moins récente."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...


"Thad Beaumont décide d'arrêter d'écrire des romans policiers sous pseudonyme et de se consacrer à ses oeuvres plus sérieuses sous son vrai nom. Pour clôturer cette partie de sa vie, il organise un simulacre d'enterrement pour son double, George Stark. Tout le monde trouve cela amusant jusqu'à ce que les meurtres se multiplient et que le principal suspect soit Stark lui-même!"

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?


"L'idée est vraiment originale, et tordue bien sûr, mais on n'en attend pas moins de Stephen King. En revanche, il y a une constante entre lui et moi, ce sont les longueurs. J'ai d'abord eu un peu de mal au départ, le temps que tout cela démarre. Ensuite, vient le premier meurtre, les soupçons qui se tournent vers Thad Beaumont, l'enquête, les meurtres suivants et on ne s'ennuie pas une seconde. Puis tout ralentit de nouveau jusqu'au dénouement. du coup, j'ai adoré certains passages mais je dois dire que le rythme m'a donné le temps de me lasser de l'histoire avant d'avoir tourné les dernières pages."

Et comment cela s'est-il fini?


"La fin est telle qu'on l'attend, noire à souhait. Mais je garderai finalement un souvenir mitigé de cette lecture et c'est le Stephen King qui m'aura le moins séduit de ceux que j'ai lu jusqu'ici. "

Lien : http://booksaremywonderland...

"La Part des Ténèbres" ("The Dark Half") de Stephen King est un roman qui se plonge dans les thèmes de l'alter ego et de la dualité de la nature humaine, en explorant la relation complexe entre un écrivain et son pseudonyme. le concept, où un écrivain doit faire face à la manifestation physique de son pseudonyme, George Stark, est à la fois original et captivant. King utilise cette prémisse pour examiner les aspects sombres de la psyché humaine, ainsi que les conséquences des choix créatifs d'un écrivain.

Le roman brille par sa construction narrative et l'ambiance tendue qu'il réussit à créer. La manière dont King tisse le suspense et entretient une atmosphère de malaise tout au long de l'histoire est remarquable. Les descriptions détaillées ajoutent à la sensation oppressante, plongeant le lecteur dans une expérience immersive.

Cependant, certains aspects du roman peuvent ne pas plaire à tous les lecteurs. Par exemple, le rythme peut sembler inégal à certains moments, avec des passages qui s'étirent peut-être plus que nécessaire. de plus, bien que les personnages principaux soient bien développés, certains personnages secondaires peuvent sembler moins nuancés.

En dépit de ces éléments, "La Part des Ténèbres" reste une oeuvre intrigante qui démontre la capacité de Stephen King à explorer des thèmes profonds tout en offrant une histoire captivante. le livre est une réflexion fascinante sur la nature de l'identité et de la création artistique, rendue unique par la touche horrifique caractéristique de King.

J'ai trouvé un S. King au fond d'un carton et je je me suis dit pourquoi pas.

J'en suis à la moitié et 2 remarques principales:

- la traduction n'aide pas et asceptise beaucoup l'ensemble. Des néologismes ratés (orduroïde... enfoirure... Qué?) et des expressions barbapapatesques ("y'a un méchant homme ici! Un homme très méchant"... voilà je flippe). S.King y perd tout son charme, lui qui a une écriture si sympa à lire en anglais.
- sans doute liée à la première... mazette que c'est long. Autant les petites digressions passent bien en générale, là c'est juste chiants ces petits souvenirs illustratifs...

Pas spécialement déçu, je prend juste ce livre pour une adaptation ratée en français comme il peut en exister d'autres.
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un roman auquel je n'ai pas trop accroché même si j'ai bien aimé l'intrigue et les personnages cependant même si dans l'ensemble ça reste un bon roman mais ce n'est pas parmi mes King préférés.

Un roman sympa, qui se lit rapidement, le suspens y est accrocheur et le rythme s'accélère au fil du roman. La dernière partie, qui signe le dénouement, est passionnante, impossible de décrocher. Un bon Stephen King, même si pas le meilleur.