La petite fille qui aimait Tom Gordon

300 pages, une petite fille perdue, une forêt.
Stephen King excelle dans l'art d'écrire sur les enfants, de se mettre dans leur tête, et cette fois-ci, cela se vérifie encore !
Le personnage de Trisha, 9 ans est totalement crédible. On est en empathie absolue avec sa vulnérabilité et sa force de caractère qui l'a pousse à survivre dans cette forêt en se nourrissant de faînes, baies de gaulthéries et têtes de violon, souffrant de la faim, d'épuisement jusqu'à ses hallucinations qui la font converser avec le joueur de base-ball Tom Gordon ou percevoir la Chose, une sorte de divinité sylvestre qui la suit et la menace.
Dans cette forêt, toutes les choses anodines se muent en danger potentiel, du bruissement de feuilles à une branche qui craque …

Le talent de conteur de Stephen King rend cette lecture à la fois fluide et plaisante. Mais les terreurs de Trisha sont restées les siennes, l'angoisse ne m'a pas happée comme elle peut le faire à la lecture d'autres romans du maître, je n'ai pas vécu cette histoire comme si c'était la mienne. Peut-être parce qu'on sent très vite vers où tend l'intrigue et son dénouement.

Lu dans le cadre de l'US book challenge du groupe Facebook du même nom ( livre 1 : lire un roman de Stephen King ) https://www.facebook.com/groups/294204934564565/

C'est sur les conseils d'une amie babeliote que j'ai ouvert ce roman de Stephen King. Stephen King est sans aucun doute un nom incontournable de la littérature contemporaine. le "mauvais genre" est sa tasse de thé il y réussit fort bien mais voilà je ne suis pas une fan loin sans faut.
La petite fille qui aimait Tom Gordon, publié en 1999, s'adresse à un lectorat adolescent. L'héroïne , Trisha, a 9 ans, est grande pour son âge et se révèle être une gamine à l'imagination débordante, fan de baseball et surtout de l'équipe des Red Sox , déjà fort avertie de la flore et de la faune pour une petite citadine comme elle. Une ballade , sa mère et son frère se disputent comme toujours, une envie de "faire pipi" à l'abri des regards et la mauvaise décision quant au chemin à suivre pour rejoindre le chemin de grande randonnée... Et "le monde a des dents et, quand l'envie le prend de mordre, il ne s'en prive pas. "
ce roman se lit vite et bien, l'écriture est fluide et accessible, sauf les références au baseball mais je suis résignée c''est trop tard pour moi! Les jours se suivent et Trisha survit faisant preuve de détermination, d'endurance, d'obstination , d'initiative. Chapeau bas Trisha!.
Ceci dit , je suis restée en dehors de cette histoire, je n'ai pas cru à l'éventualité de cette aventure hors du commun. Trop de tout, trop de connaissances acquises par bonheur , une force physique et mentale d'une puissance inouïe chez une gamine de 9 ans terrienne et non extraterrestre. Je sais mon côté cartésien me joue des tours et m'a empêché de plonger dans ce monde onirique et quasi fantastique. Contente d'avoir fait l'effort d'ouvrir un roman de S King, convaincue une fois encore que l'univers de cet auteur ne me correspond pas et ce n'est pas faute d'avoir essayé . C'est la vie !

Saturée par l'ennui lié à mon immobilisation forcée sur le canapé, j'espérais beaucoup de ce roman et de l'aura de son auteur. Est-ce la raison de ma déception ? Certainement, quand on projette beaucoup sur un livre, on a quand même bien souvent tendance à ne pas être satisfait... Commençons par l'intrigue : Trisha, neuf ans, part en randonnée dans les Appalaches avec sa mère et son frère aîné. Ces deux derniers ne cessent de se disputer et ne se rendent pas compte que Trisha s'est arrêtée pour une envie pressante. La petite fille aspirant au calme s'écarte du chemin pour souffler un peu et sans s'en rendre compte, s'éloigne plus que prévu. Comme une mauvaise décision n'arrive jamais seule, elle a l'idée de couper en prenant un raccourci pour rejoindre sa famille. Or ce raccourci n'en est pas un, elle tourne le dos à la piste et s'enfonce dans la forêt. Elle va y passer plusieurs nuits et y survivre difficilement. D'autant qu'elle retrouve de nombreux cadavres d'animaux décapités et d'immenses griffures le long des troncs d'arbres. La Bête qui hante les lieux attache ses pas à ceux de Trisha... La petite fille qui aimait Tom Gordon est avant tout un roman sur la survie en milieu hostile or tout – et en commençant par la couverture nous laisse à penser qu'il s'agît d'un récit fantastique. Première déception, même s'il persiste dans l'histoire un léger doute sur l'identité du monstre. Mon deuxième grief porte sur l'ampleur des passages descriptifs. Adulte, j'ai eu du mal – notamment sur la description des matchs de base-ball – alors, je n'ose imaginer des adolescents de 13 ou 14 ans s'attendant à un récit équivalent à Ça !! Bref, je trouve que de la part de l'éditeur, il y a un peu « tromperie sur la marchandise ». Dommage car présenté autrement, sans fausser les attentes du lecteur, le récit pourrait être apprécié à sa juste valeur. Alors c'est sûr, sans sa jolie couverture délicieusement inquiétante, le roman serait moins bien vendu ! C'est ennuyeux car de plus en plus souvent la lectrice, acheteuse compulsive de livres que je suis, a souvent tendance à - trop - se laisser tenter par des couvertures et résumés très prometteurs et se retrouve « fort dépourvue » le livre refermé, ne retrouvant pas dans le roman ce qu'elle avait espéré.

Trisha McFarland, neuf ans, part avec sa mère et son frère faire une randonnée sur la piste des Appalaches. Elle dévie du trajet pour soulager une envie pressante tandis que sa mère et son frère continuent leur chemin tout en se disputant. Elle pense les rattraper en avançant et rejoindre le sentier de randonnée que de revenir sur ces pas. Première erreur d'une série qui la fera dévier de plus en plus de son but.

Dans ce roman, nous suivons Trisha perdue dans la forêt du Nord-Est des Etats-Unis. Au lieu de rester sur place et d'attendre les secours, elle avance, en pensant à sa famille et s'accrochant à son idole Tom Gordon, un joueur de base-ball des Red Sox qui lui permet d'avance pas après pas. Par conséquent, il y a très peu de dialogue, l'histoire est lente et pourtant S. King a réussi à me prendre dans ces filets. J'ai lu cette histoire, j'ai suivi Trisha en me demandant comment va-t-elle survivre, à quoi va-t-elle se raccrocher, comment une fille de la ville va survivre dans ce monde qu'elle connaît si peu. Une histoire sur la survie, le courage, desservie par une écriture fluide et agréable.

Et voilà, mon premier Stephen King ! çà faisait longtemps que je voulais en lire un et c'est fait. J'ai eu peine à franchir la 100ème page mais ensuite tout le suspense de l'histoire était là et j'avais hâte de connaître la fin, ce livre m'a donc bien tenu en haleine. Dire qu'au début ce n'était qu'une histoire de petite fille perdu dans une forêt !
Je suis tombée sur ce livre car on me l'a donné dans un lot de livres. "La petite fille qui aimait Tom Gordon" est donc mon premier King, est-ce qu'il fallait commencer par celui-là, je ne sais pas ? mais çà coule de source que je ne vais pas en rester là, je vais en lire un autre çà c'est sûr ! Que me conseillez-vous, vous fan de Stephen King ?

Je suis historiquement un bon client de Stephen King, mais là, j'avoue que je suis resté sur ma faim et que j'ai été déçu de la tournure que prenait ce roman.
Tout commençait bien pourtant, une petite fille en ballade en lisière de forêt avec sa mère et son frère se perd après avoir eu une envie pressante. Qui, mieux que Stephen King pouvait nous embarquer dans une histoire qui allait nous faire flipper avec un spitch aussi "simpliste" ? Pas grand monde.
Oui mais voilà, Stephen King ne nous embarque pas là où je pensais, pas là où je l'avais espéré pour être plus honnête. J'espérais qu'il joue un peu plus avec nos peurs, nos angoisses. Lui qui est si fort pour nous faire frissonner avec des non-dits, des éléments qui ne nous sont que suggérés, mais que l'on comprends sans même nous en rendre compte. Notre meilleure jauge de compréhension avec lui étant les poils qui parcourent nos échines : quand ils commencent à se dresser...brrrr ;) Mais, dans cette histoire, je n'ai pas retrouvé tous ces éléments. J'y ai cru à un moment, surtout au début...mais non. L'histoire se lit bien malgré tout, la plume reste celle que l'on connait et que l'on aime, c'est juste que j'en espérais plus, beaucoup plus.

Je ne peux pas résister à un livre de Stephen King, encore moins quand il est disponible à la bibliothèque. La Petite fille qui aimait Tom Gordon n'est pas le plus connu mais pas le plus réussi non plus, quoique cela reste un roman agréable à lire avec une intrigue travaillée.

Le début du livre compte quelques longueurs : on découvre Trisha, une petite fille de neuf ans fan de baseball. Ses parents sont divorcés et elle vit avec son frère chez sa mère dans le Maine. Mais le climat familial est glacial, en raison des disputes nombreuses entre ces deux derniers. Et c'est à cause de l'une de ces disputes que Trisha va se perdre sans que personne ne s'en rende compte.

En général, les personnages de Stephen King sont rarement attachants mais jamais stéréotypés. En ce qui concerne la petite Trisha, je me suis très rapidement prise d'affection pour elle : elle fait preuve d'une maturité étonnante pour une si jeune fillette ; dès le début de sa mésaventure, elle pense à économiser ses vivres, suit les rivières pour atteindre un point d'eau, se nourrit de plantes comestibles... pourtant, malgré les épreuves qu'elle traverse, elle conserve une naïveté et une candeur enfantine. On ne peut que prendre pitié de Trisha, on partage ses craintes et ses angoisses, et comme elle on souhaite qu'elle retrouve sa famille au plus vite. Souvent je pensais en lisant :"Oh non, pauvre Trisha, une nuit de plus dans cette affreuse forêt!". Et bien sûr, comme elle, je me posais bien des questions sur la "chose".

La petite fille est bien entendue le personnage central, mais il est aussi question d'autres personnages : sa mère, divorcée et sans cesse en conflit avec son fils aîné Pete, son père avec qui elle partage sa passion du baseball, mais aussi Tom Gordon, qui n'est pas un personnage fictif même si le Tom Gordon du livre n'a rien à voir avec le vrai. Trisha lui voue une telle admiration que pour combattre sa solitude, elle se l'imagine à ses côtés et il devient finalement son compagnon d'infortune. Mais tous ces personnages font peu d'apparition et restent (très) secondaires.

L'ambiance générale du roman reste grave mais pas aussi sombre que Misery ou Carrie. Je m'attendais à un roman plus court se déroulant seulement sur un jour ou deux, alors que le périple de Trisha dure plus d'une semaine, pendant laquelle son walkman est son seul contact humain et où elle survit tant bien que mal, mais avec une ténacité hors du commun. Une semaine pendant laquelle elle se sent observée, et ce n'est pas dû à son imagination. La "chose" est de plus en plus présente au fil des pages, mais on apprend pas grand chose sur elle, si ce n'est qu'elle est dangereuse et qu'un jour ou l'autre elle s'en prendra à notre petite héroïne. J'avais hâte d'arriver à la fin pour découvrir qui elle était, mais j'ai été déçue parce qu'on a pas d'explications sur sa nature véritable, tout cela reste trop obscur.

Finalement, même si le personnage principal est attachant et son aventure intrigante, je suis assez déçue par ma lecture. J'en attendais plus de la "chose", et j'aurais voulu en savoir plus sur elle. En bref, même si comme d'habitude, j'aime lire S. King, je suis un peu déçue par ce roman certes bon mais pas exceptionnel.

La petite fille qui aimait Tom Gordon.
Stephen KING

Patricia, son frère Pete et leur mère partent en rando dans la forêt parce que depuis le divorce leur mère les assomme d'activités.
Mais la moindre sortie tourne en dispute entre mère et fils.
Lassée d'assister toujours aux mêmes reproches, même invectives, même menaces, Trisha qui traîne des pieds sur le chemin forestier derrière Pete et leur mère décide de s'arrêter quelques minutes pour aller faire pipi derrière un arbre.
Mais le premier arbre est trop près alors elle s'éloigne. de plus en plus. Jusqu'à se perdre.
Elle va errer, souffrir, avoir peur/faim/soif et marcher tant et tant qu'elle va changer d'Etat.
Est-elle suivie ? A t'elle des hallucinations ?
Le seul lien qu'elle garde avec la réalité est le joueur de base-ball qu'elle admire tant : Tom Gordon dont elle suit les matchs sur son walkman tant qu'il reste encore des piles…
C'est un bon roman à suspense de Stephen King.
Pas le meilleur mais j'ai beaucoup aimé suivre cette petite fille et ses aventures assez effrayantes.
Je me suis perdue en forêt un jour lorsque j'étais petite et même si ça n'a pas duré très longtemps, je comprends complètement Trisha.
Surtout que les aventures de King sont toujours bien plus angoissantes que la réalité !

C'est avec ce roman que je découvre pour la toute première fois l'univers de Stephen King. À la fois étonnée et déçue, je reste sur ma faim devant ce récit pourtant rondement mené d'une petite fille perdue en forêt. Stephen King parvient parfaitement à entrer dans la tête de Trisha et à nous faire ressentir ses angoisses, ses déboires physiques et son désespoir grandissant. On sent également très bien que la protagoniste est dans cet entre-deux passionnant que l'on appelle adolescence, abandonnant petit à petit ce qui fait d'elle une petite fille pour se diriger difficilement vers un âge adulte peu joyeux. L'admiration qu'elle porte au joueur de baseball Tom Gordon est au centre du récit, et c'est tout l'amour de l'Amérique pour ses idoles qui transparaît ici, aveugle et divin. le roman est également très fort lorsqu'il brouille les frontières entre rêve et réalité, entre les possibles hallucinations de la petite fille et ce qui se passe réellement dans ces bois de l'enfer. C'est finalement dans les passages horrifiques que le roman nous perd, ne laissant que très peu d'indices sur ce que peut être cette chose qui poursuit Trisha à travers la forêt : sont-ce tous les démons de son passé, son avenir, l'équipe qui affronte les Red Sox dans le match qu'elle écoute à la radio ou bien est-ce la mort en personne ? Cette créature qui revêt diverses formes ne nous livre pas tous ses secrets, et finit par rendre le récit laborieux et parfois même un peu long. La petite fille qui aimait Tom Gordon reste tout de même une bonne entrée en matière pour qui veut découvrir le grand maître du frisson.

Particulièrement déçue de ce roman, je n'ai pas ressentie le frisson habituel des livres de Stephen King. Dommage car le livre est bien mais pas assez effrayant à mon goût. C'est l'histoire d'une petite fille nommée Trisha qui se perd dans les bois lors d'une balade en famille. Durant son aventure, Trisha se sent traquée par La Chose et rabaissée par La Teigne. Pour que ce livre apparaisse dans mes critères de "livre terrifiant et convaincant", il y aurait fallut que La Chose agisse concrètement et beaucoup plus tôt dans le roman. Livre vite lut mais avec tout de même un suspens minimal.