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EAN : 9782253035268
350 pages
Le Livre de Poche (29/08/1984)
3.9/5   1599 notes
Résumé :
Greg Stillson, candidat à la Maison-Blanche, est un fou criminel, grand admirateur de Hitler et d'autres maniaques de l'extermination. Quand il sera élu, ce sera l'Apocalypse. Un seul homme le sait : John Smith, car il est doué d'un étrange pouvoir qui lui attire pas mal d'ennuis, il devine l'avenir. Il n'y a rien de réjouissant à cela. Il peut prévoir les accidents, les catastrophes, les hécatombes. On ne le croit pas, ou alors on le croit trop.
John Smith n... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (125) Voir plus Ajouter une critique
3,9

sur 1599 notes
"Sarah, tu snifes toujours ton horrible coke ?"

On ne revient pas indemne de la « Dead Zone ». Il y a une vie « avant », ainsi qu'une vie « après ». Quand je referme un roman, habituellement j'écris ma critique immédiatement. Mais avec celui-ci, je n'y suis pas arrivée. Il m'a fallu un temps, pour me remettre de cette explosion d'émotions. Semblable à une attaque nucléaire de sentiments !

Rire, joie, peine, colère, mépris,...

Il nous épargne pas Steevie, et notre bon vieux Johnny en fait les frais.
(Un Coût oh ! en plein coeur.)

J'ai aimé John Smith dès les premières pages, et ce jusqu'à la dernière. Partager ses mésaventures, ainsi qu'un morceau de sa vie, fut un plaisir non dissimulable. le roman se lit tout seul, rapidement, un goût de trop peu? Peut-être, oui... Mais avec un tel chef-d'oeuvre, y en aura-t-il jamais assez? Rien n'est moins sûr.

Toujours est-il que ce don (malédiction?), qu'a Johnny, va le pousser à remettre tout en cause. Si l'accident ne l'a pas déjà fait pour lui. En effet, l'amour..., ma foi l'amour a pris la poudre d'escampette! Et bien rapidement de surcroît! Si c'est cela aimer, à quoi ressemble le monde, je me le demande! Enfin... je suppose que c'est ce qu'on appelle « La vie ».

Les protagonistes de l'histoire sont intéressants. Travaillés. Franck, Greg, Bannerman, ce bon vieux Herb... Tous !

Aucun passage indigeste, aucune lourdeur, pas de description inutile.

Comme il l'est souvent répété dans ce roman :

« Il a fait ce qu'il a pu, et c'est déjà pas si mal. »

C'est même foutrement bien !
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Bien avant le 22/11/63, Stephen King avait eu des démêlés moraux avec la vie d'un politicien.

Il ne s'agissait pas ici d'empêcher un assassinat, mais bien d'en commettre un. C'est un dilemme grave : peut-on devenir soi-même un meurtrier pour sauver les futures victimes d'un tyran de l'avenir ? Sachant les atrocités de la Seconde Guerre mondiale, auriez-vous tué Hitler au risque votre propre vie ?

C'est à ce choix que sera confronté un homme ordinaire, John Smith, le héros torturé de ce roman, un être torturé dans son corps et son esprit. Un accident de voiture et quatre années dans le coma l'ont laissé infime, sa fiancée a épousé quelqu'un d'autre et il découvre qu'il est affligé d'un don de prémonition. Mais est-ce véritablement un don ? Plutôt une calamité de ne pouvoir serrer la main de quelqu'un sans voir les catastrophes de son avenir… Et qui va le croire ?

Paru originellement en 1979, un des premiers romans de King, un suspens efficace où les émotions priment sur l'action, un n « page-turner » plus psychologique que fantastique.
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Le jaune vous sied à ravir très cher monsieur madame, mais auriez-vous l'extrême obligeance de virer votre tas de revendications au-delà du capot de ma voiture qui roule à la colère de votre désarroi devant tant d'abus de notre roi imbus de sa grandeur de part une fonction pour le moins républicaine et non royale…

« Vous zêtes tromper m'sieur, Versailles n'est plus à louer »

« Pardonnez-moi populiste de mon indifférence mais le Louvre me conviendra fort bien »

« Prenez l'Elysée mon bon m'sieur, il parait que c'est nous qui régalons la foire aux bouffons… »

Abat les enculés qui consomment en ce jour de ras le cul national, on emmerde la misère du monde, mais pas la nôtre…

« Hum laissez-moi me caresser la moustache, mais je crois que notre système social est l'un des meilleurs au monde sans chauvinisme, la calvitie est une plaie j'en conviens, mais j'ai la barbe bien fournie allons bon, et mes idées sur la question sont en parfaite adéquation avec le reste du monde… du coup et vous en conviendrez que je ne me sente point concerné par tant d'égoïsme… Nous sommes bien nés, ne l'oublions pas aux sacrifices de quelques euros par ci par là qui viendront engraisser notre palet, le rire bidonnant, et la boutade bien grasse… mais le reste, le reste celui des sans abus, il vous soigne dans la gratuité, il est solidaire d'un pays en souffrance, il partage ce qu'il ne peut plus racketter raisonnablement alors on s'autruche dans le mépris de vos situations et on pioche dans vos poches de prolétaires jusqu'au prochain qui désabusé devant tant de nonchalance se verra dans l'obligation de vous couper les vivres… »

« Eh oh, ne nous la joue pas énarque, petit Bourgeois aux gros sous, on se crève le dos à longueur d'années pour remplir les caisses de l'état endetté jusqu'à plus de cash pour se payer des bordels dans les faubourgs des beaux quartiers, on trime pour vous les grands ducs à la politique affutée, bernés que nous sommes par vos grands discours »

« Mais ce n'est pas moi, c'est les autres… »

Alors ce que j'en pense, ce n'est pas grand-chose, ou tellement peu, je ne suis ni pour ni contre, ni pute ni soumise, je suis juste bien content de vivre en France, c'est moins pire qu'ailleurs, là ou traine la misère et la faim, ou les enfants pleurent et fuient la violence d'un monde sans états d'âme… Alors me plaindre, mais de quoi, je n'ai pas fait de grandes études, je n'ai pas vécu dans la richesse ni dans la pauvreté, mais j'ai regardé un peu plus loin avec le recul nécessaire, j'ai découvert un capitalisme immoral bien qu'amoral, mais plus équilibré que tout autre essai de partage, l'humain est pourri, lutant pour sa survie, en écrasant les différences et se souciant peu de l'autre…

Alors je paie mes impôts, pour financer l'abus d'un pouvoir vieillissant, d'une poignée d'incompétents, ou d'une malhonnêteté qui se grime dans le populaire aussi bien que dans la richesse, c'est bien de se défendre, mais c'est bien aussi de se remettre un peu en cause, de minimiser un peu notre souffrance qui n'est rien à côté de ce qui se passe dans le reste du monde, je ne dis pas de fermer sa gueule et de suivre aveuglément les bergers du gouvernement, juste de discerner le dramatique de l'acceptable…
On entend parfois ce bruit de propagande qui dit que les gens se mettent en arrêt maladie pour poursuivre leur lutte, mais est ce que ces gens ont conscience que ce sont nos impôts qui paient notre impuissance à financer un système social qui se meurt d'une mondialisation acharnée et d'une lutte sans merci pour enrichir toujours plus les sommets aux neiges plus si éternelles, mais ça tout le monde s'en branle pourvu que ça coute moins cher…

Les paradoxes de l'être humain qui revendique son propre bonheur au détriment de tout autre…

Bon bouquin de Stephen king sinon, rien à voir avec les gilets jaunes et tout le reste.

A plus les copains
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La chute, l'accident, le coma, les visions… Tant de choses arrivent à John Smith, un jeune homme pourtant si sympathique, si tranquille et sans histoires. Une malédiction, selon lui, qui se situe dans ce qu'il appelle la « zone morte » de son cerveau. Une malédiction qui va se confirmer car il en aura des histoires ! Et parallèlement aux déboires de ce garçon, on assiste à l'ascension fulgurante, inexorable de Gregory Stillson, une espèce de sociopathe brutal et violent qui vise le poste suprême : président des Etats-Unis d'Amérique. le problème, et Johnny le sait, c'est que s'il y arrive, ce sera le chaos, la guerre, l'apocalypse. Alors il doit prendre une décision et cette fois, plus que jamais, il faut que ce soit la bonne.

Dead Zone est un thriller bien mené car le suspense est présent de bout en bout. Il y a plusieurs épisodes dans ce roman qui n'est pourtant pas difficile à suivre car le fil conducteur reste Johnny Smith et sa « zone morte ». Stephen King nous permet également de nous mettre à la place de ce jeune homme et de comprendre, d'appréhender les injustices et les difficultés auxquelles il doit faire face. Et au-delà de cette histoire prenante, il y a aussi les messages que nous envoie l'auteur. Car Dead Zone est enfin un moyen pour Stephen King de s'attaquer à la bigoterie de certains Américains qui n'ont aucun esprit critique et sont capables de croire tout et n'importe quoi du moment que cela leur apporte un peu de réconfort (même si le réconfort pour certains consiste à envoyer des lettres de menace et/ou à cracher son venin sur les « émissaires de Satan », autrement appelés « mécréants »). Il s'attaque également au système politique de son pays, à la corruption, à tous ces représentants et politiciens aux dents si longues qu'elles rayent le parquet, à toutes ces personnes pour qui la fin justifie les moyens. N'importe quels moyens.

J'ai beaucoup aimé Dead Zone, pour toutes ces raisons et puis aussi, plus simplement, parce que c'est un thriller (qui comporte quelques touches de fantastique) écrit par Stephen King. Il y en a d'autres dans ma PAL, plusieurs dans mon pense-bête et je sais déjà que j'aurai (rapidement) bien d'autres occasions de savourer les récits du King.
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Comment ai-je pu trouver ce roman ennuyeux à ma première lecture, plus de vingt ans en arrière? Comme quoi il est bon de revenir sur ses a priori et retenter sa chance.

La toute récente investiture du nouveau président des États-Unis Donald Trump m'a rappelé que Stephen King abordait le milieu de la politique et des élections dans Dead Zone. Et cet aspect qui avait entraîné, adolescente, ma désaffection, m'a paru passionnante les années aidant.

Avec John Smith, Stephen King a sculpté un des personnages les plus attachants de l'ensemble de son oeuvre. J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour cet homme au départ ordinaire à qui un terrible accident vole près de cinq années. Cinq années d'un coma profond dont il ressort physiquement très amoindri. Son état moral n'est pas meilleur. Il s'est enfoncé dans sa nuit amoureux de sa collègue professeur Sarah et heureux de la réciprocité de ce sentiment, professeur d'anglais pour qui ce métier tient d'une véritable vocation, ... Bref, avec en main les clés pour un avenir radieux. A son réveil, il découvre sa presque fiancée l'heureuse épouse d'un autre homme, sa mère devenue à moitié folle fanatique de la religion et lui à la tête d'une dette colossale suite au coût de ses soins et de son hospitalisation. Difficile de rester de marbre face au désarroi qui envahit notre héros.
Et en cadeau bonus, il se retrouve avec la capacité hors du commun de pouvoir ressentir des choses sur les personnes ou objets qu'il touche, et même prévoir des événements à venir les concernant.
Ce qu'on pourrait assimiler à un don extraordinaire dont il est possible de se réjouir, Stephen King va s'ingénier à en démontrer en fait la malédiction pour son détenteur.
Outre l'aspect monstre de foire en butte à des demandes sans fin de personnes désireuses de profiter de cette capacité, journalistes et particuliers, l'auteur démontre petit à petit le poids moral que cela représente pour John Smith. Ce pouvoir l'amène à une vie de solitude, à tout jamais différent du commun de ses congénères.

En parallèle, on suit les évolutions du dénommé Greg Stillson, de simple vendeur de bibles itinérant à homme d'affaire briguant une carrière politique. le tout avec des moyens pour le moins fâcheux sur le plan légal. D'élu local, il compte bien gravir tous les échelons jusqu'à atteindre la présidence. Sa campagne politique m'a beaucoup fait penser à celle de Trump avec son caractère outrancier, ses propos populistes, ses virulentes diatribes à l'égard des élites de Washington qui palabrent et ne font rien. Même le nom de sa campagne "America now" renvoie à l'"America first" du roi du Twitter.

Intrigue oblige, le chemin de John Smith va finir par croiser celui de Greg Stillson. En lui serrant la main lors d'un meeting, ce qu'il va ressentir va le placer dans une terrible alternative. Que je vous laisse le soin de découvrir par vous-même.

Dead Zone est un roman très prenant, loin des récits horrifiques comme Ça ou Bazaar. le seul élément fantastique réside dans la capacité mediumnique de John Smith. Comme à son habitude, Stephen King entoure son personnage principal d'une foule de caractères secondaires bien construits et approfondis. Il crée à nouveau un ensemble solidement bâti et crédible. le lecteur est pris par son histoire et les péripéties qu'il réserve à son héros. Stephen King épingle au passage ce qu'il considère comme les dérives de la société américaine, telles le fanatisme religieux (qu'on retrouve très souvent dans l'ensemble de son oeuvre et auquel lui-même se heurta suite à ses écrits), l'argent - roi, etc.

Un livre prenant donc, naviguant entre le polar, le thriller politique et le roman introspectif. Je le recommande tout particulièrement aux personnes qui hésitent à se plonger dans l'univers de King en y voyant qu'un écrivain d'horreur. Il est plus que cela et le démontre à nouveau  ici.
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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Ils étaient sur les marches, en face l'un de l'autre.
- Si, justement, répliqua Sarah à voix basse. Parce que ce sont des choses qu'on ne peut dire qu'une fois, et que vous les disiez en bien ou mal, c'est une fois pour toutes''. Elle eut un regard presque suppliant : ''Tu comprends ? ''
- Oui, je crois.
- Je t'aime, Johnny, poursuivit-elle, je n'ai jamais cessé de t'aimer. J'ai essayé de me dire que c'était la volonté de Dieu. Je ne sais pas. Est-ce qu'un mauvais hot-dog est un acte divin ? Ou deux gosses traînant sur une route secondaire en pleine nuit ? Tout ce que je désire... sa voix s'était faite un peu véhémente. '' Tout ce que je désire, c'est ce qui nous a été enlevé''. Sa voix faiblit. Elle baissa les yeux. ''Et je le désire de tout mon coeur, Johnny. Et toi ?
- Oui dit-il. Il tendit les bras et fut surpris de son recul.
- C'est peut-être stupide mais... Je veux tout Johnny... Elle rougit légèrement et son émotion nourrit sa propre excitation. Je veux que tu me portes, que tu m'embrasses, que tu m'aimes dit-elle. Sa voix faiblit, presque brisée. Je pense que j'ai tord, je n'y peux rien. Ce n'est que justice. D'un doigt, elle essuya une larme sur sa joue.
- Mais ça serait l'unique fois, c'est bien ça ?
- Une seule fois paiera pour tout. Tout ce qui aurait pu être, si les choses n'avaient pas mal tourné. Elle leva vers lui des yeux plus verts que jamais, noyés de larmes. Pouvons-nous être payés pour tout en une seule fois, Johnny ?
- Non, dit-il, en souriant. Mais nous pouvons essayé, Sarah !
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- Cinquante-cinq mois, soupira Johnny, la voix brisée. bientôt cinq ans. Oh ! mon Dieu ! Non !
- Monsieur Smith... (le médecin était tout à fait bouleversé). Je vous en prie, il ne faut pas vous agiter; c'est très mauvais pour vous.
Johnny se souleva légèrement, puis se laissa retomber, le visage en sueur, les yeux exorbités.
- J'ai 27 ans, murmura Johnny. Vingt-sept ans Seigneur !
Brown a du mal à déglutir. Ses pensées couraient follement, tournant toutes autour de la même obsédante question. ''Comment il a fait pour savoir ? Il m'a touché et il a su depuis combien de temps il était là''. Une longue pratique professionnelle lui permit de se ressaisir, de reformuler le problème avec le plus de rigueur. Il avait un nombre incalculable de patients qui après avoir sombré dans le coma profond, s'étaient réveillés en ayant le souvenir de toutes sortes d'événements survenus pendant leur sommeil. L'électro-encéphalogramme de Johnny n'avait jamais été plat ; s'il l'avait été, d'ailleurs, il ne serait pas en train de converser avec lui. Le coma, dans certains cas, condamne le malade à vivre de l'autre côté du miroir, avec ses sens parfaitement en éveil et ses facultés mentales entières.
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Par courrier des lecteurs interposé, elle échangeait des lettres avec des malheureux de son espèce, de braves gens tout comme elle, qui cherchaient à s'entraider, à soulager tous ensemble le poids de leur fardeau respectif. Ils échangeaient des fétiches, des amulettes. Ils promettaient de ne pas oublier Johnny dans leurs prières. Puis vinrent les propositions "miraculeuses" : un morceau de la vraie croix du Christ pour 99 dollars 78 cents, port non compris ; un flacon d'eau de Lourdes avec mode d'emploi, payable à tempérament ; des cassettes de prières enregistrées, ou le psaume 23 sur deux faces. Vera ne faisait plus la différence entre piété et charlatanisme.
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D’autres choses qui s’étaient passées pendant le mandat de Stillson gênaient Johnny.
Les fonds pour la bibliothèque avaient été ramenés de onze mille cinq cents dollars à huit mille, puis au cours de la dernière année à six mille cinq cents. Dans le même laps de temps, le budget de la police municipale avait augmenté de quarante pour cent. Trois nouveaux véhicules blindés avaient été commandés, plus des équipements anti-émeutes. Deux nouveaux officiers avaient été nommés, et le conseil de la ville avait accepté sa proposition d’indemniser à cinquante pour cent l’achat d’une arme personnelle par les policiers. Il en résulta que plusieurs policiers de cette paisible petite ville du New Hampshire firent l’acquisition de 357 Magnum, l’arme immortalisé par l’inspecteur « Dirty » Harry. Pendant le mandat de Stillson, un club de jeunes avait été fermé, et un couvre-feu, soi-disant volontairement observé mais sous la surveillance de la police, avait été institué pour les moins de seize ans ; et les fonds de la protection sociale avaient diminué de trente-cinq pour cent.
Oui, il y avait beaucoup de choses concernant Greg Stillson qui gênaient Johnny.
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''Bienvenue Sarah''
Le coeur de la jeune fille battait toujours la chamade. Elle avait été terrorisée.
''Très drôle'', commenta-t-elle, prête à le planter là. Elle détestait ce genre de plaisanterie.
''Allez, je suis désolé''.
-''Tu peux! ''.
Elle lui jeta un regard glacé ou du moins s'y essaya-t-elle. Sa colère l'abandonnait. Il était tout simplement impossible d'en vouloir à Johnny. Et l'amour n'avait rien à y voir dans l'affaire. Du reste, l'aimait-elle ? Elle chercha la réponse. Bref, toujours était-t-il qu'on en pouvait pas lui tenir rigueur de quoi que ce soit. Ce qui l'amenait à se poser la question : quelqu'un pouvait-t-il le haïr ? Aussitôt, cette idée lui parut ridicule et elle esquissa un sourire.
''Voilà qui est mieux, mon pote, dit-il.
- Je ne suis pas ton pote.
- C'est bien ce que je me disais, reconnu-t-il après l'avoir déshabillée du regard.
Elle portait un énorme manteau de fourrure, une imitation quelconque, du rat peut-être ? Il n'y connaissait pas grand-chose. Il l'entoura de ses bras et l'embrassa. Elle résista, se refusa à lui rendre son baiser, mais bientôt s'avoua vaincue et s'abandonna.
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