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3,8

sur 580 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'auteur nous offre 20 nouvelles, sur 600 pages... mais pas que… puisqu'il nous dévoile comment elles lui sont venues à l'esprit, ce qui j'ai trouvé extra puisque automatiquement, une proximité s'est installée entre moi et le grand maître du frisson.

20 nouvelles différentes ( fantastique, psychologique, frisson) même dans le style d'écriture parfois plus sec ou plus lyrique, car il y a un poème. 
Je n'ai pas frissonné plus que ça mais j'ai apprécié la distraction. 

Un homme qui revit sans cesse sa vie et ses erreurs, un journaliste qui provoque la mort de ceux dont il prépare la nécrologie, un petit garçon qui se retrouve seul dans une aire d'autoroute abandonnée ( mile 81, ma préférée).

J'ai gardé 5 nouvelles de ce recueil pour mes nuits d'insomnies, j'avais besoin de lire autre chose.

Le prochain Stephen King que je lirai sera Élévation ou Marche ou crève.
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Ce recueil de nouvelles est assez éclectique.

Il est jalonné de confidences de l'auteur sur la naissance de ces nouvelles. J'aime beaucoup ce type d'infos. Mais là; majoritairement, on devine toute l'histoire en lisant les confidences. Et elles se trouvent avant la nouvelle. du coup, j'ai essuyé pas mal de frustration sur les premières. Ensuite, j'ai d'abord lu la nouvelle, ensuite sa naissance.
C'était plus agréable.

Je pense que les vrais fans seront conquis sans faille.

Personnellement, je suis contente de l'avoir lu. D'avoir découvert les dessous des histoires.
Je ne les ai pas toutes appréciées : ça reste éloigné de mon style de lecture.
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Un recueil de nouvelles pas génialissime(s) selon que tu accordes avec l'un ou avec l'autre. Pas de nouvelle qui m'ait scotché, ça se laisse lire et je ne doute pas que j'en aurai oublié les trois quarts d'ici à quelques mois.
Aucun risque de faire de “mauvais rêves”, l'horreur pointe aux abonnés absents et beaucoup de textes ne relèvent pas du fantastique. Certes, on peut se taper des cauchemars par le biais d'autres genres, mais quand tu vois le titre, la couv', le nom de l'auteur et les trois nouvelles mentionnées en quatrième, tu t'attends à du fantastiques et de l'épouvante.
Là où le recueil porte bien son titre, c'est au niveau du “bazar” : il n'y a aucune unité. Au mieux, quelques textes se relient autour du thème de la vieillesse et du rapport familial entre l'ancienne et la nouvelle génération. de fait, étant trop vieux ou pas assez, ils ne m'ont pas parlé. Idem les nouvelles qui gravitent autour de la picole. Mes années arrosées remontent à la fac, j'ai fait le tour de la question il y a un bail.


Les mauvais rêves de King se présentent comme des tranches d'histoires. Peu de nouvelles à chute, et c'est tant mieux, parce qu'on voit la fin arriver à chaque fois.
J'ai lu à peu près toutes les nouvelles de King, j'ai peut-être acquis un sixième sens, genre de connaissance intuitive de ses procédés d'écriture. Ou peut-être que certaines sont juste prévisibles à mort (La dune, Sale gosse, A la dure, Mister Yummy, liste non exhaustive). Toujours est-il qu'on ne va pas de surprise en surprise mais de “je m'en doutais” en “je le savais”.
Plusieurs nouvelles m'ont paru trop longues pour ce que c'est faire. Jimmy Barrage, vu mon amour du base-ball… Le développement de Mile 81 et sa voiture qui engloutit des gens est répétitif. Ça, pour manger, elle mange ! Avant de faire pshit pour cause de dénouement expédié en quatrième vitesse. Y avait-il besoin de remettre le couvert après Christine et Roadmaster ?… Sale gosse et Morale auraient pu tenir sur moitié moins de pages.
Dans la série “aurait pu”, Nécro contient les germes d'une réflexion sur le pouvoir mortel de l'écriture et sur la presse tabloïd qui s'emploie à détruire les gens… mais s'arrête en cours de route. Ur avait de quoi être un excellent récit à la fois sur les nouvelles habitudes de lecture (le numérique) et les univers parallèles. Elle se résume finalement à une pub pour Amazon et son Kindle. De la bonne SF transformée en mauvaise propagande.
A l'arrivée, c'est plein de bonnes idées, plein de potentiel, mais tu restes sur l'impression que rien n'est exploité à fond. Du “oui mais” en permanence. Le brouillon des mauvais rêves.


Surtout, ce qui m'a le plus gêné, c'est une impression de vide. Contes sans morale, récits sans thème ni idée maîtresse, historiettes “à la manière de” qui ne ressemblent ni à du King ni aux auteurs pastichés. Des histoires pour l'histoire, avec rien derrière, sur des sujets pas toujours passionnants (Jimmy Barrage, à moins d'être fan de base-ball…) ou déjà mille fois traités en mieux (le cas de conscience de Morale). J'ai passé ma lecture à me demander ce que chaque histoire essayait de me dire, sans obtenir de réponse la plupart du temps.
La palme revient à Premium Harmony, nouvelle qui ne parle de rien, ne raconte rien, ne présente aucun intérêt. Feux d'artifices imbibés est un texte un peu long mais plutôt rigolo, qui m'a plu… mais dont je cherche encore la finalité. Pas assez marrant pour que le rire se suffise à lui-même. Quant au propos… l'alcool fait faire des conneries ? la course aux armements est une rivalité débile qui ne peut que mal finir ? Merci de l'info, Steve, on ne savait pas.


Même les personnages témoignent d'un je-m'en-foutisme général. Qu'on n'ait pas tout un tas d'explications sur le pourquoi du comment, ça me va, je peux faire travailler mon imagination. C'est un peu l'idée du fantastique, du surnaturel et de l'irrationnel. Mais quand même ! Faut un minimum sur quoi s'appuyer, qui passe souvent par les interrogations des personnages auxquels s'identifie le lecteur. Ici, les personnages ne (se) posent jamais de questions. Des choses étranges arrivent. Ceux qui y sont confrontés font avec sans chercher plus loin. C'est comme ça pis ch'est toute.
Pourquoi le Sale gosse court après le narrateur ? le principal intéressé s'en cogne et botte en touche quand son avocat lui pose la question. D'où sort la boîte à gâteaux de Cookie Jar ? Mystère et tout le monde dans la nouvelle s'en bat les noix avec une raquette de jokari. Et les noms sortis de nulle part dans La dune ? Et les articles qui tuent dans Nécro ? Et la tête, alouette.
L'absence d'explication définitive ne me choque pas. L'absence d'intérêt des personnages sur ce qui leur arrive, si. Le pourquoi et le comment ne semblent jamais leur venir à l'esprit, ils ne cherchent pas à savoir, ne hasardent aucune hypothèse. Comme si ça n'avait aucune importance, comme si, faute d'avoir la réponse servie en même temps que le problème, les protagonistes étaient dispensés de chercher. Sauf que ce procédé ne crée ni mystère ni angoisse, juste du vide. Pour fonctionner, le mystère doit reposer sur l'absence de quelque chose, pas sur la présence de rien.


Les notices de l'auteur, à l'image des textes, apportent leur lot de géométrie variable, entre éclairages sur les sources d'inspiration, réflexions pertinentes sur l'écriture, anecdotes 3615 MaLife, radotages dispensables. En version longue et plus intéressante, je conseille Ecriture, Mémoires d'un métier.


Le talent de conteur du père King relève le recueil. Mais bon, quand on voit arriver la chute et que, dans le même temps, on ne voit pas où l'histoire veut en venir dans son propos, le pur exercice de style ne suffit pas pour contenter le lecteur. Enfin le lecteur en général, je ne sais pas, mais moi non, il m'en faut plus.
Le bon côté, c'est qu'on travaille son imagination, à réécrire dans sa tête chaque nouvelle pour qu'elle tienne un peu plus debout. Donc pas du temps perdu, même si on venait à la base chercher des récits aboutis.
Il n'y a vraiment que deux nouvelles à m'avoir emballé : Batman et Robin ont un accrochage (pas géniale niveau écriture, prévisible, mais résonance personnelle et subjective) et le tonnerre en été (du King à son meilleur niveau). Deux sur vingt-et-une… pas mon meilleur investissement.
Lien : https://unkapart.fr/le-bazar..
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Le dernier livre en date lu durant mes vacances.
Des nouvelles d'une qualité inégale. le style de l'auteur a évolué vers des genres qui m'intéressent moins. J'attendais plutôt les thèmes chers comme la terreur ou l'horreur, même le fantastique de ses débuts.
Ma nouvelle préférée est "Tonnerre d'été".
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Pour le club de lecture de Stephen King sur Facebook, le choix, pour le mois de février, s'est porté sur le bazar des mauvais rêves puisqu'il est sorti au format poche ce même mois.
Ce pavé regroupe 20 nouvelles qui, à mon goût, sont d'inégales qualités. Ce que j'ai préféré se sont les quelques lignes avant chaque nouvelle où Stephen King s'adresse à son lecteur lui indiquant comment est venue l'idée de cette nouvelle.
Voici mes Flops et Tops :
2 flops : « Tommy » très court et inintéressant ; « Ce bus est une autre monde » : l'idée de départ est séduisante mais je n'ai pas aimé le final.
4 tops : « Ur » sur les liseuses et plus particulièrement la Kindle. J'ai adoré la vision de S. King. ; « Mile 81 » avec son histoire de voiture carnivore ; « La dune » car j'étais totalement à côté de la plaque pour le final ; « le tonnerre en été » car très bien écrite.
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On se retrouve aujourd'hui avec une chronique du dernier recueil de nouvelles de Stephen King, le bazar des mauvais rêves paru en 2016 aux éditions Albin Michel. Dix-huit nouvelles inédites et deux rééditions, chacune étant précédée d'une introduction du maître de l'horreur à propos des circonstances dans lesquelles elle a été écrite. de quoi allécher n'importe quel fan ! Car la perspective de pénétrer, ne serait-ce qu'un tout petit instant, dans les méandres du cerveau de Stephen King himself a quelque-chose d'extrêmement jubilatoire, n'est-il pas ?

J'ai toujours été admirative de l'aisance de King à produire aussi bien des nouvelles que des pavés de plus de six cents pages. Ce sont pourtant deux exercices d'écriture complètement différents, et il excelle aussi bien dans l'un que dans l'autre. Une fois encore, je me suis laissée embarquée, avec une facilité déconcertante, par des textes comme Mile 81, La dune, Morale, A la dure, le petit dieu vert de l'agonie ou encore Nécro. Ces histoires mettent en scène des personnages attachants, confrontés à des situations extraordinaires ou pas mais toujours intéressantes, et leur chute est généralement à la hauteur de mes attentes.

Pourtant cette fois, je dois bien reconnaître que je suis restée sur ma faim avec une bonne partie des nouvelles de ce recueil. Certaines m'ont laissée de marbre, et je me surprenais à les lire sans passion ni grand intérêt ; d'autres, comme Ur ou encore Billy Barrage, m'ont carrément ennuyée, au point que j'ai préféré commencer un autre petit livre en attendant de retrouver l'envie qui a clairement tardé à revenir ! C'est la première fois que cela m'arrive avec un livre de Stephen King, et c'est une sensation qui n'a rien de très agréable.

Toujours est-il que je m'interroge. Dans l'ensemble, je trouve que c'est un recueil qui manque un peu de cohérence. Certaines nouvelles font appel au surnaturel quand d'autres sont ancrées dans la réalité et se rapprochent presque de l'étude de moeurs. Certaines se veulent résolument modernes quand d'autres fleurent bon la nostalgie des premiers écrits du King. Certains des personnages ont su me toucher quand d'autres m'ont indifférée. Un recueil qui porte bien son titre en somme... un grand bazar de mauvais rêves, mais un bazar un tout petit peu trop bazar pour moi, je crois !
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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Ce recueil rassemble des nouvelles qui pour la plupart ont déjà été publiées individuellement en version ebook ou papier. Une fois de plus, Stephen King n'a pas son pareil pour décrire la vieillesse ou la misère sociale d'une partie de ses compatriotes ("Herman Wouk est toujours en vie", "Batman et Robin ont un accrochage", "Mister Yummy"...). Il arrive encore à me surprendre comme dans "Feux d'artifice imbibés" une nouvelle relevant de la comédie. Mais sa prose populaire (le langage familier de ses personnages, les nombreuses marques commerciales citées et les références à l'actualité) qui permet aux lecteurs de suivre au plus près le quotidien de ses personnages dans l'Amérique d'aujourd'hui, souvent des individus ordinaires confrontés à des situations extraordinaires, manque tout de même de richesse. Surtout si l'on compare à la plume travaillée d'auteurs comme H.P. Lovecraft et Clive Baker dont l'atmosphère des nouvelles est du coup bien plus angoissante. Par le passé, Stephen King a déclaré qu'il écrivait plus avec son coeur qu'avec sa tête. Si l'émotion est toujours présente, ses histoires sont presque toutes dénuées de suspense. Même dans sa nouvelle "A la dure", la meilleure du recueil selon moi, on sent (c'est le cas de le dire !!!) la fin venir. J'ai parfois l'impression que l'auteur est resté bloqué dans les années 80 avec des thèmes déjà vus, trop puérils ("Mile 81", "Après-vie", "Sale gosse"...) qu'il modernise parfois ("Ur", "Nécro"...). En tant qu'européen, la nouvelle dans le milieu du baseball ("Billy Barrage") ne m'a pas du tout intéressé malgré sa conclusion. De même, je n'ai pris aucun plaisir à lire les deux poèmes du recueil ("Église d'ossements" et "Tommy"). Ce genre d'écrit ne devrait pas être traduit. Malgré tout, après trente ans de Stephen King et soixante-cinq de ses livres lus, je demeure un "Fidèle lecteur".
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De bonnes nouvelles et d'autres plus moyennes voir pas terribles du tout. Pour ma part avec le temps je pense que j'aime détester Stephen King (notamment pour certains de ses romans fleuves et interminables) à chaque lecture je me dis que ça sera le dernier de King mais au final je rempile quelques mois plus tard c'est dire le pouvoir d'écriture du Monsieur.
Le comble c'est que je viens de dégoter dans une brocante le Fléau en texte intégral couverture horrifique old school année 80… à croire que je suis maso
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Il y a quelque chose sous le lit. Je l'entends mâcher."

Oui.
C'est pour ce genre de petite phrase que j'aime les histoire de Monsieur King.
Pour cette imagination exceptionnelle qui part d'un petit truc tout simple de la vie de tout les jours et qui va, dans le monde de King, forcement se transformer en tour de manège de l'horreur, assis à côté de notre monstre personnel.
Oui.
Mais cet auteur à l'imagination foisonnante et dérangeante a évolué avec l'âge, l'expérience et les petits bonheurs et grands malheurs de la vie.
Comme nous, lecteurs, fans que nous sommes.
J'ai senti l'évolution de Stephen King au fil de ses romans, comme moi qui ai vieilli et évolué dans le choix de mes lectures et de mes exigences quant à l'histoire que je choisi de lire. Le bazar des mauvais rêves est en rupture avec le reste de l'oeuvre de l'auteur, l'horreur fantastique en est presque absente pour laisser la place à celle de la vie de tout les jours.
Et en Amérique, les exemples ne manquent pas...La misère, l'alcool, la vie de tout les jours pour ceux qui n'ont pas toujours de a chance ...et la mort qui s'approche plus près, toujours plus près de nous...
La mort, notre finalité, voilà le fil rouge de ces nouvelles.
On referme le livre avec un frisson d'appréhension quand à notre fin, forcément prochaine en oubliant que sous le lit....
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Je continue mon initiation à l' univers de King. Je me suis dit quoi de mieux qu' un recueil de nouvelles ? Au moins, je peux stopper entre chaque nouvelle. Et j' avoue qu' après la première, j' ai failli le faire. Non parce que c' est mauvais mais bien au contraire : ca m' a retourné le ventre d' angoisse. Heureusement pour moi, les suivantes sont moins terrifiantes ! J' ai été parfois surprise des sujets choisis (je ne m' attendais pas au traitement de certaines thématiques) et j' avoue avoir fortement vécu l' ascenseur émotionnel des deux avant-dernières nouvelles : l' absurdité à travers l' humour dans Feux d' artifice imbibés, l' absurdité à travers la tragédie dans le tonnerre en été. J' ai adoré Necro qui pose la question du Bien et du Mal. J' ai pleuré sur Herman Wouk est toujours en vie. Et quand Monsieur King vous explique son processus créatif à chaque introduction de nouvelle, c' est comme une cerise sur le gâteau !
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