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3,56

sur 214 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une petite nouvelle du maître de l'horreur. L'histoire est sympathique et prenante, idéale pour un jeune lecteur en quête de frisson.
Je l'ai trouvé très bien construite d'ailleurs cette quête initiatique et cette façon d'amener la peur.

Tout est dans le détail grâce à l'âge des personnages (12/13 ans). L'âge ou on n'est plus un enfant mais on l'on n'est pas encore un homme non plus. Un âge ou l'on pense n'avoir peur de rien ou l'on joue "au cacou" pour frimer et se faire passer pour ce que l'on est pas aux yeux des copains… alors qu'en fait on est en plein doute.

Stephen King joue avec l'imagination de ces gamins qui recherchent le frisson et la gloire. La petite histoire racontée au coin du feu, la violence des adultes, l'époque.. tout est fait pour faire frissonner le jeune lecteur.

Il ne faut pas oublier la part (importante à mon sens) tirée de sa propre expérience et de son existence qui ont inspiré à Stephen King cette nouvelle.

Un bon moment de lecture en ce qui me concerne , mais qui ne m'a pas fait frissonner , trop vieille pour ça.. mais une nouvelle a conseiller a un jeune ado
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Troisième nouvelle du recueil "Différentes saisons", "Le corps" nous plonge dans un récit nostalgique dont on peut se demander s'il n'aurait pas un "je ne sais quoi" d'autobiographique, le cadre sera une fois de plus la petite ville de Castle Rock, dans le Maine.
Nous allons passer un week-end avec Chris, Teddy, Vern et Gordie le narrateur, quatre copains, quatre "galopins", ils ont douze ans, l'âge de la préadolescence, la période où l'on teste son courage à la moindre occasion, bien avant de commencer à s'intéresser aux filles.
Et de courage il va en être question dans cette aventure qui va commencer comme elles commencent toutes à cet âge là, "t'es pas cap !, allez, on ne se dégonfle pas !". Vern a entendu son grand frère parler d'un corp d'enfant trouvé le long de la voix ferrée à quelques kilomètres de là, un corps que les "grands" ne veulent pas signaler car ils ne veulent pas d'ennui avec la justice. Pour nos amis, il s'agit d'un défi impossible à refuser, le frisson de l'aventure va primer, ils veulent à tout prix voir "le corps".
J'ai trouvé cette virée très juste tant dans le ton que dans l'esprit, il m'est revenu en mémoire quelques souvenirs de cabane dans un terrain vague et quelques excursions hors de notre quartier qui étaient autant d'aventures pour les risque-tout que nous étions alors.
Une fois encore nous allons rester dans le concret et à l'écart du fantastique, un récit au rythme étrange et saupoudré de digressions, histoire de faire connaissance avec nos jeunes amis, oui, le narrateur prend son temps et ce n'est pas gênant. Il va quand même y avoir pas mal de péripéties lors de cette excursion, pas mal de stress et d'occasions de se faire peur, certains moments sont d'une belle intensité.
J'avoue à ma grande honte avoir été pris d'un fou rire à l'évocation du concours annuel de mangeur de tarte, un grand moment de littérature où le talent de l'auteur fait des merveilles pour décrire une scène comme si vous y étiez.
Pour conclure, il s'agit cette fois encore d'un très bon moment de lecture que je qualifierai presque d'intimiste, un hymne à la camaraderie et à la fraternité, de ceux que peut susciter l'appartenance à une bande, avec ses codes et sa solidarité entre potes.
Un King encore une fois au niveau, une grosse nouvelle au format petit roman.
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Quelle idée de monter une expédition pour aller voir un mort fracassé par un train!?
Une idée de gamins de 12 ans. Pas un pour raisonner l'autre. le plan c'est d'oser et de se défier. Montrer qui a la plus grosse... témérité.

King installe son récit dans ce lieu récurent et fictif de Castle Rock, non loin de Derry, vous savez: la terrible ville de "ça". Il continue ainsi de dresser un aperçu de l'Amérique profonde des années 60, avec l'adolescence et ses pulsions, forcément violentes.

Ce périple d'une bande de jeunes insouciants, déjà marquée par une vie comportant de nombreux traumatismes, est un moyen de sortir de la torpeur de leur existence. Chacun de ces enfants traînant sa famille comme un boulet.
Un parcours initiatique où la mort est au bout. Pas forcément la leur, mais, ce moment paroxystique va modifier le reste de leur vie et inscrire le point de départ d'une autre, peut-être pas meilleure.

Le narrateur est Gordon Lachance, un écrivain à succès. S'il se remémore cet épisode de sa jeunesse, ce n'est pas seulement pour raconter des histoires terribles qui donnent le frisson à ses amis puis, plus tard, aux lecteurs.

Vous sentirez aussi que l'auteur n'est pas loin du narrateur.
Il a aussi l'intention, par cette histoire, d'exorciser un moment douloureux.
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La particularité de ce récit est qu'il n'y a pas une once de fantastique. Cette nouvelle nous raconte l'effronterie, l'insouciance des enfants. Ce périple qu' entreprennent ces trois enfants va les changer à jamais. Cet été-là marquera le passage à l'âge adulte. Stephen King y a mis une part de sa propre enfance. Gordon sera d'ailleurs écrivain. C'est une histoire d'amitié dont j'ai aimé la psychologie fouillée de chaque personnage. (...)

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Célèbre écrivain, Gordon Lachance, nous narre l'histoire qui lui est arrivé lors de son enfance à l'été 1962 avec trois autres de ses copains.

Lors de ces fins de vacances, l'un d'eux écoute caché son frère, disant à un pote qu'il y a un gamin de 12 ans mort près de la voie ferrée à 50km de là, et qu'il ne faut pas que ça se sache.
Premier truc que fait notre petit indiscret, est de rejoindre ses copains et de leur raconter.
Suite à ça, s'ennuyant et cherchant de l'aventure, ils décident d'aller jusqu'au corps.

On est sur du roman de King, partie de ce constat vous imaginez bien que tout ne va pas être facile et sans embûche

Histoire menée d'une main de maître, prenante, qui nous plonge dans nos propres souvenirs (du moins pour ceux qui ont eu la chance de pas habiter la ville et de ne pas être de la génération jeux vidéo)
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Années 1960. Eté caniculaire. Fin de vacances pour ce groupe de copains : Gordon, Chris, Teddy et Verno. Ils s'ennuient fermement dans leur bled paumé. Ils ont 12 ans et ne demandent qu'à vivre le grand frisson.
Suite à la découverte d'un cadavre par une autre bande plus âgée qu'eux (dont certains grands frères), ni une ni deux, ils décident d'aller voir par eux-mêmes ce "mort" de près. Sac à dos sur les épaules, les voilà partis le long de la voie ferrée pour l'aventure.

Chercher à se faire peur, se prouver que l'on est déjà grand, le passage de l'enfance à l'âge adulte, les premières fois. Autant de thèmes de prédilection dont Stephen King raffole en mettant cette nouvelle un morceau de son enfance.

Quelle bonne idée d'avoir rééditer cette nouvelle dans une collection pour ados. Un bien belle façon de faire découvrir le maître de l'horreur. Pourtant ici, point de fantastique. Peu importe. le suspens est bien là, même si il ne semble pas se passer grand chose à priori.

Stephen King est un novelliste hors pair et sait en quelques pages seulement vous faire adhérer à son histoire et vous faire aimer ces quatre gosses dont la plupart n'ont pas une enfance facile (père alcoolique et violent notamment).

L'histoire nous ai raconté par Gordon, l'alter égo de Stephen King, devenu adulte, qui revient sur ces années de préadolescence qui marquent à jamais. Dans cette histoire, il commence déjà à écrire dans son coin et raconte à ses potes ces premiers textes. C'est touchant et très drôle.

La nouvelle a été écrite au début des années 1980. Est-ce que les ados d'aujourd'hui peuvent s'y retrouver ? Je pense que oui malgré les références culturelles de l'époque. Oui, parce que le corps est avant tout une histoire d'amitié et une quête de soi-même.
Lien : https://fromtheavenue.blogsp..
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J'ai mis un moment à rentrer dans l'histoire au début il y a beaucoup de descriptions et de détails pour ancrer l'histoire avec une multitude de références sur les années 60 américaines qui m'échappais beaucoup. Puis on rentre dans l'histoire de cette bande de 4 pré-ados qui partent à la recherche d'un cadavre d'un enfant de leur âge.
C est l'environnement de cette histoire qui m'a le plus touché. le rapport qu'on ces 4 enfants avec leurs parents. Puis quand on apprend le devenir de chacun d' entre eux!
Un Stephen King plaisant mais qui ne fera pas faire de cauchemar.
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Vendu comme roman jeunesse, le Corps est en fait une grosse nouvelle parue en 1982 dans le recueil « Différentes saisons ». Comme souvent chez King, il est question d'enfance, d'amitié, de défi, de quête initiatique.
L'objet de cette dernière est le corps d'un enfant percuté par un train, un enfant du même âge que les jeunes héros, un corps abandonné qui va les mettre en route et à l'épreuve. le long chemin va les mener à braver la forêt, la nuit, à se faire mal, à se heurter aux opposants, à se mettre en danger, à se mettre à l'épreuve.
Roman initiatique, donc, roman d'amitié et inimitié, roman du passage de l'enfance à l'âge adulte. L'histoire de chacun est l'occasion d'une critique sociale vive : une ville du Maine, peuplée de cul-terreux, une jeunesse désoeuvrée, presque délinquante, produit d'adultes déviants, traumatisés par la guerre, abimés par la vie, incapable d'éduquer et d'aimer des gosses qui poussent seuls sans grandes perspectives d'avenir.
Enfin, la mise en abyme récurrente de l'acte d'écrire, de la figure de l'auteur, thème obsédant chez King : l'auteur en devenir, l'auteur éternel enfant qui invente le monde, se crée du courage, se refait l'histoire.
Ce corps n'est qu'un prétexte au voyage dans le temps pour le narrateur, dans l'espace pour les héros. , une excuse pour se faire peur, se confronter à la réalité de la mort et de la vie.
D'aucuns seront déçus qu'il n'y ait ni horreur ni fantastique mais c'est faux : l'horreur est partout dans cette enfance triste et sans futur, le fantastique est bien présent, comme un trouble du réel, comme une hésitation, comme un flottement indéterminé, un entre-deux imprécis et persistant, comme la vie après la mort ou la mort après la vie.
Je recommande ++ pour le personnage de Chris, qui m'a touchée, pour l'ambiance de Castle Rock et parce que malgré tout, c'est un vrai bon King !
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C'est l'histoire de Gordie LaChance, auteur de son etat, qui nous embarque dans ses souvenirs d'enfance et plus particulièrement ceux de l'été 62, lorsqu'il partit à la recherche du corps d'un enfant disparu avec trois de ses amis.

Le style qui est utilisé dans cette histoire peut ne pas plaire, tant elle semble simpliste, parfois lourde. Effectivement on est bien loin de Shinning ou de Carrie, mais il ne faut pas oublier que le narrateur n'est autre qu'un enfant de 13 ans.
On y retrouve également les références a l'oeuvre complète du king, et ça c'est chouette. En effet l'histoire ce déroule à Castle Rock et le fameux Cujo y est nommé.

Bref j'adore King, je ne peux pas être objective. Pour les déjà détenteurs du recueil Différentes saisons, passez votre chemin, il s'agit de la troisième nouvelle de cet ouvrage. Pour ceux qui ne connaissent pas cette histoire, elle vaut le détour ça c'est certain, cette édition jeunesse est parfaite pour faire découvrir le maître de l'épouvante à nos ados
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Acheté pour mon ado, il m'a conseillé de le lire. J'ai renoué récemment avec Stephen King et j'ai aimé celui-ci. On suit un groupe d'ado partis en expédition pour aller trouver un corps d'un enfant sur une voie ferrée. L'ambiance est assez glauque. La vision de l'Amerique profonde de Stephen King n'est pas très réjouissante, on a de la peine pour ces ados tous négligés par leurs parents et maltraités par les grands frères. J'aurai aimé que ça finisse un peu mieux car j'ai fini ma lecture déprimée... mais Stephen King n'est pas le roi des happy ends...
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