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Les Tommyknockers tome 0 sur 4
EAN : 9782226265296
604 pages
Albin Michel (01/12/1989)
3.75/5   333 notes
Résumé :
Les "tommyknockers" sont des esprits frappeurs, héros de berceuses que l'on destine aux enfants turbulents. Mais, sous la plume de Stephen King, la berceuse devient une inoubliable parabole de l'épouvante qui entraîne les habitants tranquilles d'un petit village du Maine dans le plus abominable des cauchemars...

Tout commence du jour où Bobby, une femme solitaire, trébuche, lors d'une promenade, sur un morceau de ferraille enfoui dans le sol.
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 333 notes
Ce fut long et intense. Alors certes "Les Tommyknockers" n'est sûrement pas un de mes King préféré mais il vaut quand même le détour, ayant apprécié ce long, très long moment passé en compagnie de ce roman.

Les Tommyknockers.

Roberta Anderson dit Bobbi vivant dans le petit village de Haven dans le Maine alors qu'elle était partie sur sa parcelle de terrain en forêt, trébuche sur quelque chose.
Un petit bout de métal dont elle ne connaît pas l'origine mais qui va se révéler être par la suite le point central du roman. Accompagnée par Jim Gardner, un écrivain poète un peu porté sur la boisson, ils vont mettre à jour de ce sur quoi Bobbi Anderson a trébuché qui s'avéra être un vaisseau spatial.

Depuis ce jour, rien ne va plus dans le petit village de Haven dans le Maine où il commence à se passer des choses étranges auprès des habitants...
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Encore un excellent roman du maître. Un de ses meilleurs même.

Je raffole des romans de King où l'action se déroule en une sorte de huis-clos, ici en l'occurrence le village imaginaire de Haven. Je trouve que c'est dans un contexte pareil que SK excelle le plus. Il prend un malin plaisir à s'attarder pour placer ses personnages et planter le décor sans qu'on en ressente le moindre ennui. D'ailleurs ce livre, de par sa construction et style, n'est pas sans me rappeler un autre de ses pavés: « Dôme ».

« Les tommyknockers » est un roman qui se situe entre le fantastique et l'épouvante. Les extra-terrestres (puisque c'est d'eux qu'il s'agit ici) sont abordés d'une façon plutôt originale. La fin est grandiose et haletante, exactement comme j'avais envie qu'elle se termine.

J'ai bien aimé encore une fois les différents clichés/références à ses autres oeuvres, notamment « Dead Zone » et « Ça ».

Bonne lecture à tous !
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Des lumières verdâtres, des habitants qui perdent leurs dents par poignée, mais qui s'accordent tous cependant pour se pas laisser des étrangers intervenir dans LEURS affaires, des vieilles rumeurs que personne ne veut prendre au sérieux, … On ne peut pas dire que les ficelles de Stephen King soit particulièrement originales… mais pourtant, ça fait mouche à chaque fois !

Les éléments étranges, dérangeants s'accumulent progressivement dans le récit ; on attend gentiment une explication à toutes ces bizarreries. Puis arrive un moment où on sent (un peu tard) que les explications n'arriveront pas, et surtout, qu'on n'en a jamais eu besoin. Car ON SAIT qu'on ne peut obtenir un bénéfice énorme gratuitement, sans en payer le prix au centuple plus tard. ON SAIT que notre rationalité nous piège, qu'il fallait écouter notre instinct ou, au pire, celui de notre animal de compagnie qui n'a pas de réputation à défendre ni de ridicule à craindre. Et le prix à payer pour avoir refusé de voir ce qu'on a sous les yeux est souvent immense.

La force de King est également de mettre en scène des héros faillibles : pas d'athlètes sur-entraînés, pas de leaders sûrs d'eux, pas de scientifiques de génie. Ici, un poète alcoolique, dépressif et traînant une myriade de casseroles point de vue psychologique : le type parfait de l'homme incapable de se sauver lui-même, dont on a bien du mal à voir comment il pourrait sauver le monde.

Un environnement ultra-réaliste teinté d'un soupçon de peurs ancestrales, c'est tout ce qu'il faut pour que la sauce prenne. le roman n'est pas parfait, et traîne en longueur par moment. Mais ça faisait un petit moment que je n'avais pas lu de Stephen King, et j'avais oublié à quel point un livre l'horreur peut être simple et efficace.
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S'il fallait dire quelques mots rapides de ce roman-fleuve, je dirais qu'il raconte la rédemption d'un alcoolique. Nulle part en effet, je n'avais lu dans un roman un récit et une évocation littéraires à ce point saisissants de cette passion dévastatrice qu'est l'alcool, qui fait d'un personnage le spectateur de ses propres actes, sans la moindre prise sur eux. Alors, bien sûr, il y a le vaisseau spatial, la métamorphose des habitants du village sous son influence, et toute la trame fabuleuse du récit de King : mais rien ne m'a plus touché que cela, le portrait du héros en alcoolique sauvant le monde (car c'est bien ce qu'il fait, ironiquement). La seconde grande qualité du roman, c'est le génie d'empathie de l'auteur, qui fait vivre et rend proche des personnages si modestes, si banals, et si grands, comme la femme trompée de l'employé des postes, la bibliothécaire, l'enfant prestidigitateur, etc ... Une Amérique bien loin du cinéma prend vie sous la plume de King et chaque plongée dans une existence est un enchantement.
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Une histoire qui s'annonce d'emblée intéressante, et qui débute par une dame trébuchant dans un chemin de terre sur autre chose qu'une pierre.
L'envie frénétique de déterrer cet objet étrange contamine bientôt toute la ville de Haven dont la population mute inexorablement au fil des jours, aussi bien mentalement que physiquement.
J'ai trouvé le tout bien mené, mais ce fut long, très long, trop long à mon goût ; toute la population est décrite au cours de passages interminables qui au final n'apportent rien à l'histoire, 500 ou 600 pages auraient suffi à mon sens, mais plus de 950 dans cette version m'ont assommé.
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Et c'était là le pire, en quelque sorte. Pas un vaisseau spatial, ou un engin étranger ou un véhicule extraterrestre. C'était une soucoupe volante. La théorie des soucoupes volantes avait été complètement discréditée par l'armée de l'air, par les plus grands savants, par les psychologues. Aucun écrivain de science-fiction qui se respectait n'oserait plus en parler dans ses histoires, et s'il le faisait, aucun éditeur de science-fiction qui se respectait ne toucherait le manuscrit, même du bout d'un bâton de trois mètres.
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- Eh bien, dit Ruth, je ne peux pas dire que j'aie eu plaisir à parler avec vous, mais j'ai certainement beaucoup appris à vous écouter donner votre opinion. On croit souvent qu'on a vu le fond de la stupidité humaine, et il est parfois utile qu'on vous rappelle qu'elle n'a pas de fond.
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Ce n'est pas moi qui vous dirai qu'il n'y a nulle part dans l'univers une planète qui flotte dans l'espace, transformée en gros nuage de cendres mortes à la suite d'une querelle entre deux personnes s'accusant mutuellement de monopoliser le sèche-linge à la laverie automatique du coin, querelle qui a dégénéré en conflagration mondiale.
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« Je viens de dégainer et de tuer un distributeur de Coca, mon lieutenant, dit Claudell Weems d'une voix qui sonnait creux sous son masque.
— Et sans sommations ! Tu ne lui as jamais donné l'ordre de s'arrêter, déclara Andy Torgeson en se tournant vers lui. Tu n'as pas non plus tiré de coups de semonce. Ça te vaudra probablement une suspension, crétin. »
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Nous n'avons pas d'histoire, ni écrite, ni orale. Quand tu dis que le vaisseau s'est écrasé ici parce que les responsables se battaient pour tenir le manche à balai, je sens qu'il y a là une part de vérité... mais je sens aussi que ça devait peut-être arriver, que le destin en avait décidé ainsi. Les télépathes jouissent de prémonitions partielles, Gard, et de ce fait il sont plus enclins à se laisser guider par les courants, grands ou petits, qui parcourent l'univers. Certains donnent le nom de « Dieu » à ces courant, mais Dieu n'est qu'un mot., comme Tomnyknockers ou Altaïr-4.
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