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EAN : 9782266258548
96 pages
Pocket (03/09/2015)
3.64/5   33 notes
Résumé :
Richard Hagstrom, professeur d'anglais et écrivain raté, a du mal à se préserver un espace vital entre une épouse dominatrice et un fils qui le méprise. Il est en revanche toujours amoureux de Belinda, la femme que son frère a épousée, et il adore leur fils Jon, un petit génie de l'électronique. Après que son frère, conduisant en état d'ivresse, a entraîné dans la mort Belinda et Jon, Richard reçoit un cadeau posthume de ce dernier : un appareil de traitement de tex... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
L'ordinateur des dieux - Word processor of the gods (je précise parce que le livre contient la version originale et la version française) est une nouvelle qui aurait mérité que Stephen King en fasse un roman.
J'ai beaucoup aimé l'idée de départ, mais les personnages ne sont pas suffisamment creusés et on n'a pas le temps de faire leur connaissance. On sait que Richard Hagstrom, professeur d'anglais et accessoirement écrivaillon n'est pas heureux. Il traîne sa misérable existence entre une femme dominatrice et un gamin qui le méprise. Il est par contre amoureux de sa belle-soeur et adore le fils de son frère.
Ses seuls rayons de soleil lui sont arrachés lors d'un accident de voiture. Mais son neveu, féru d'informatique et d'électronique, au-delà de la mort, lui a fait parvenir un logiciel miracle, avec lequel Richard va pouvoir réécrire sa vie.
Quels noms taperiez-vous si rien que ce geste faisait disparaître les personnes de la surface de la terre ? Ça, c'est un cadeau qui sort de l'ordinaire.
Pour résumer, l'histoire est très prenante, on la dévore en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, mais j'aurais aimé qu'elle soit plus étoffée. le King nous a tellement habitués à une foultitude de détails, que c'en est surprenant. Mais j'ai passé un très bon moment quand même.
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Très courte nouvelle dans une édition la présentant parallèlement dans deux langues (FR et ENG). On est encore dans la première décennie de la carrière d'écrivain de Stephen King. On ne retrouve pas le schéma classique de la descente aux enfers, "de l'ordre vers le désordre", bien au contraire. C'est une version moderne du génie de la lampe et de ses trois voeux. Très agréable à lire.
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Un moment cathartique !

Du Stephen King comme j'aime : court, simple, efficace.

Et vous restez avec une question à philosopher : "Qu'est-ce que je ferais si j'étais à la place du personnage principal ?"

Et si on remettait tout en bonne place ?
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Une nouvelle assez sympa et qui se lit rapidement et facilement, j''ai vraiment adoré me plonger dans les mondes du professeur Richard Hadstrom
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Cette courte nouvelle de Stephen King est très chouette, simple mais vraiment sympa ! L'histoire m'a plu, elle est à la fois triste, tragique et intéressante avec la petite touche de "terrible" qu'on aime. D'autant plus que l'édition est intéressante. C'est une édition bilingue, la page de gauche comporte le texte en anglais et la page de droite le texte en français, avec plein d'annotations et de vocabulaire clé. Si cela n'avait été quelques traduction trop littérales/maladroites et quelques erreurs (par exemple "Happy Birthday" qui devient "Joyeux Noël" ou "ce neveu à toi" pour "this nephew of yours") le concept est très bon pour les gens qui veulent apprendre à lire en anglais avec de courtes histoires avant de se lancer dans des textes plus lourds.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
p.41-43.
Roger était jaloux de ce jouet, et finalement après avoir brutalisé Richard pour qu’il le lui donne. Roger l’avait cassé en le jetant sur le trottoir aussi violemment qu’il le pouvait. Puis il avait ri.
Assis là désormais, écoutant le vrombissement étrangement agité provenant de l’unité centrale que Jon avait construite de bric et de broc, Richard se remémora comment il s’était effondré sur le trottoir, pleurant et incapable de croire que son frère avait fait une chose pareille.
-Braille bébé, braille bébé, regardez le bébé brailler, avait persiflé Roger. Ce n’était de toute façon rien d’autre qu’un jouet merdique bon marché, Richie, Regarde-le là, rien qu’un tas de petits signes et beaucoup d’eau.
- JE VAIS LE DIRE ! avait hurlé Richard à pleins poumons. (Sa tête était brûlante. Ses sinus étaient remplis et bouchés de larmes outragées.) JE VAIS TE DÉNONCER, ROGER ! JE VAIS TE DÉNONCER À MAMAN !
- Tu me dénonces et je te casserai le bras, dit Roger, et devant son sourire glacial Richard avait vu qu’il en avait l’intention.
Il n’avait pas parlé.

Roger had been jealous of that toy, and finally, after bullying Richard into giving it to him one day, Roger had thrown it onto the sidewalk as hard as he could, breaking it. Then he had laughed. Sitting here now, listening to the strangely choppy roar from the CPU cabinet jon had jury-rigged, Richard remembered how he had collapsed to the sidewalk, weeping, unable to believe his brother had done such a thing, "Bawl-baby, bawl-baby, look at the baby bawl," Roger had taunted him. "It wasn’t nothing but a cheap, shitty toy anyway, Richie. Lookit there, nothiung in it but a bunch of little signs and a lot of water.
"I’M TELLING ! Richard had shrieked at the top of his lungs. His head felt hot. His sinues were stuffed shut with tears of outrage. "I’M TELLING ON YOU, ROGER ! I’M TELLING MOM !"
"You tell and I’ll breack your am," Roger said, and in his chilling grin Richard had seen he meant it. He had not told.
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p.29.
Et Richard pensait à quel point il était étrange que c’était son frère, un parfait connard depuis l’âge de six ans, qui avait eu une belle femme et un fils beau et brillant. Et lui, qui s’était toujours efforcé d’être doux et bon (quoique bon, dans ce monde, signifiât fou), avait épousé Lina, qui était devenue une femme porcine et taciturne, et qui lui avait donné Seth. En regardant le visage honnête et fatigué de Nordhoff, il se mit à se demander comment cela était arrivé et à quel point cela provenait de sa propre faute, un résultat naturel de sa propre faiblesse cachée.

And Richard thought how strange it was - his brother, who had been an utter shit since the age of six, had gotten a fine woman and a fine bright son. He himself, who had amways wondering tried to be a gentle and good (whatever « good » meant in this crazy world) har married Lina, who had developped into a silent, piggy woman, and had gotten Seth by her. Looking at Nordhoff’s honest, tired face, he found himself wondering exactly how that had happened and how much of it had been his own fault, a nautral result of his own quiet weakness.
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Les gosses sont drôles parfois. Les surdoués en particulier
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