Une longue marche, cent concurrents au départ. Une fois que le premier pas est posé, interdiction de s'arrêter , sinon on est abattu. le résumé semblait intéressant mais le roman s'étire sur des centaines de pages où rien ne se passe vraiment. Les adolescents parlent entre eux de leur vie mais rien de bien palpitant. Une longue marche vers l'ennui pour le lecteur...
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Pour mon premier King, je suis vraiment déçue ! J'aimais bien l'idée de départ mais... je me suis rarement autant ennuyée. Tout le livre se déroule sur le même fil, je n'ai pas senti de tension monter. En gros, ils marchent. Ils parlent. Ils marchent en parlant. Ils parlent en marchant. C'est tout et ce n'est pas assez pour moi.
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Le titre résume parfaitement le livre.
Une longue marche, une fois par an, jusqu'à la mort, sans pause, sans sommeil, sans aucun arrêt autorisé, il ne doit en rester qu'un. Pour quel but : vivre mieux, obtenir le prix.
Pourquoi, comment cette mise à mort s'est décidée, s'est organisée, on ne sait pas.
Quelques indices sont distillés ça et là (les escouades, l'enrôlement forcé, la sélection médicale, le tirage au sort, les soldats qui surveillent et éliminent les marcheurs) et laissent sous-entendre que la société s'est militarisée, est devenue une dictature qui fait régner la peur et accepter l'inacceptable (cette foule en délire sur le parcours qui encourage et assiste aux mises à mort sans réaction)
Le livre se concentre sur le sort des participants, leurs douleurs, leurs amitiés.
Une histoire d'une très grande crédibilité malheureusement, les participants aux jeux de télé-réalité d'aujourd'hui s'humilient et exposent leur intimité, demain ils accepteront peut être de tout risquer jusqu'à leur vie.
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Ce livre de début de la prodigieuse carrière de M. King annonce, selon nous, les qualités et les défauts de l'écrivain. Un suspens haletant... mais une "morale" absente le plus souvent du constat de la condition humaine (et sociale) que bien d'autres écrivains (américains) ont relaté avec plus de profondeur et d'ambition.
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