AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 544 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Le Policier des bibliothèques" :

Nouvelle très sympa à lire, King nous tient en haleine tout du long. Il manie dans cette nouvelle le fantastique et l'horreur à la perfection.
Pour une histoire de livres perdus de la part de Sam, Ardelia et son policier sont de retour et Sam devra les combattre et faire en sorte de retrouver les fameux bouquins s'il ne veut pas que les deux compères réitèrent leurs exactions du passé.
Une nouvelle fantastique dans la même veine que ses plus grands succès du genre, mais une nouvelle réservée à un public adulte.
Les personnages y sont attachants (surtout Sam et Dave).
J'aurais bien aimé que cette nouvelle dure plus longtemps. Je pense que King aurait pu largement en faire un roman.
Note : 4/5.

"Le Molosse surgi du soleil" :

Nouvelle qui m'a paru durer une éternité. Tout ce que King a fait de bien dans la première nouvelle, il l'a fait de travers dans celle-ci. Il se perd un peu dans les explications du pourquoi du comment de cet appareil photo assez particulier. La fin n'est pas trop mal, mais j'ai eu l'impression qu'il s'est un peu précipité pour la trouver.
Les personnages ne sont pas non plus vraiment très attrayants.
La seule chose que j'ai vraiment apprécié est le fait que cette nouvelle se passe à Castle Rock et que des références et des personnages que l'on trouve dans ses autres romans (notamment "Bazaar") y soient faites. Ça, c'était cool.
Mais sinon, l'histoire en elle-même ne casse pas 3 pattes à un canard.
Note : 2/5.

Finalement, si on regarde "Minuit 2" et "Minuit 4", la meilleure nouvelle (et de très, très loin) reste "Les Langoliers".
Commenter  J’apprécie          80
"Minuit 2" fut une relative déception face à mes attentes. Allez savoir pourquoi, ces deux tomes (qui ne sont en langue anglophone qu'une seule et même oeuvre: "Four Past Midnight") m'ont toujours énormément intrigué. C'était donc tout excité que j'avais commencé les deux premières novellas, avec un immense sentiment de gâchis à la sortie. Je dois donc l'avouer, ce n'était pas avec une grande motivation que j'ai attaqué "Le Policier des Bibliothèques". Stephen King m'a rappelé, pour mon grand plaisir, que son talent ne s'éloigne jamais longtemps lorsque c'est le cas.

Ainsi, la première novella est plutôt réussie. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais c'est loin des Langoliers du premier tome. On assiste donc à une sorte d'histoire de fantômes qui n'en est pas vraiment une, s'enracinant dans les peurs de l'enfance, ces peurs que l'on ne peut que cacher une fois adulte, et qui peuvent resurgir, lorsqu'on stimule tout ce système intelligemment. Tout ce que l'on peut dire, c'est que Stephen King sait y faire, et nous offre ici quelques scènes glaçantes. Une fois n'est pas coutume, le personnage principal, Sam, est très attachant et on se met bien aisément à sa place. En fait, on pourrait même dire qu'il y a un double-personnage principal, avec des évènements les liant assez intimement, puisqu'un récit dans le récit apparait bien vite et monopolise au moins un tiers de la novella, si ce n'est plus. Et c'est une très bonne idée, car le passé de Dirty Dave est clairement ce qui donne ce petit goût pimenté à cette première partie de "Minuit 4". C'est très joliment raconté, avec une montée en puissance palpable, une malaise insidieux grandissant petit à petit pour au final submerger le lecteur, et lui donner un grand coup de pied dans le cul pour qu'il revienne au présent, avec Sam, qui lui aussi est dans de beaux draps.
Je pense que ce n'est même pas la peine de préciser, pour ceux qui l'ont lu, le choc d'une violence inouïe intervenant vers la fin du récit (lors des réminiscences de Sam). King aborde ici un sujet très sérieux, qui fait souffler brutalement un vent glacial sur l'histoire. Mis à part l'oeuvre de Lindqvist, "Let me in", c'est la première fois que je me confrontais à ce type de sujets vraiment difficile à aborder pour un auteur. Et on peut dire que Stephen King n'y va pas de main morte, offrant une scène difficilement soutenable de plusieurs pages qui, il faut l'avouer, choque. Effectivement, l'atmosphère, sans avoir été "légère" avant, devient ici carrément oppressante. Enfin bon, c'est réussi.
Ce qui est nettement moins réussi, en revanche, c'est l'impression d'histoire de seconde zone qui ressort ici. Cela peut paraitre contradictoire, étant donné que je viens de dire que King aborde ici des thèmes graves. Mais non, et je vais m'expliquer. C'est l'impression globale qui me fait dire cela: l'histoire est effectivement beaucoup trop simple pour en faire un roman, et pourtant, on lit ici un truc de 300 pages. Alors c'est une novella, oui, mais je ne peux m'enlever l'idée que King a moins fignolé son travail ici. L'histoire n'a pas vraiment d'ampleur, le lecteur n'est pas transcendé, les divers dénouements sont prévisibles et tombent un peu à plat, le lecteur ayant une réaction à peu de choses semblables devant un nanar de TF6. C'est nettement moins marqué que pour le premier tome, mais ça se ressent quand même. le meilleur exemple de cet aspect "téléfilm de TF6", c'est par exemple la relation entre Sarah et Sam, évoluant absurdement au fil du récit. Là faut pas pousser, ça puait la merde cette idée. Mais bon.
Il n'empêche que "Le Policier des bibliothèques" est une novella plutôt agréable à dire, et qui imprimera au moins au lecteur une scène cruciale et inattendue, insoutenable.

La deuxième novella, "Le Molosse surgi du Soleil" est, je trouve, inférieure (hum, euphémisme, hum). Si le côté série B est ici moins présent, on assiste à un récit nettement moins attirant. J'ai vraiment eu l'impression d'être devant une histoire qui aurait grandement gagné à être traduite en nouvelle, et non en novella. Vraiment, plus de deux cent pages sont ici noircies, alors qu'on s'en serait très bien tiré avec une cinquantaine.
Les personnages sont toujours extrêmement sympathiques, attirants, avec une mention spéciale pour Pop Merrill, se dévoilant comme une jolie création de King, et je me demande quelle est son implication dans le gros roman qu'est "Bazaar" car j'aimerais beaucoup le voir intervenir de nouveau dans un récit de Castle Rock. Ce qui cloche, vraiment, se cantonne à l'histoire qui n'est tout de même pas vraiment brillante. J'ai lu ici et là que certains lecteurs avaient eu l'impression de retourner en enfance, devant un bon "Chair de Poule". Si je ne peux nier une certaine ressemblance avec ces lointaines lectures, si plaisantes car si angoissantes, je trouve néanmoins le travail de transposition des peurs assez frêle. On a tous très bien compris ce que King a tenté de faire ici: une histoire d'épouvante classique, digne de celles de nos enfances, mais transposée à l'âge adulte et ses réflexions. En d'autres termes, il y a ici de nombreux axes d'écritures de King dans beaucoup de ses romans ("Ça" étant l'apogée de son travail sur ce domaine). Mais là, sans déconner, c'est vraiment moyen, pour plusieurs raisons.
La première: ça ne fait pas vraiment peur. Ce chien, de Polaroidville, se mouvant à chaque photo un peu plus vite, doit faire anticiper le pire au lecteur, et cette connaissance de la suite des évènements doit être un moteur à l'angoisse. Mais ce n'est pas le cas ici: on comprend très vite ce qui va se passer, le soufflé retombe, et on assiste à une histoire ennuyante, pourtant servie par une belle écriture, et destinée à finir sans le moindre éclat.
La deuxième raison, et je l'ai déjà soulevée, c'est que c'est beaucoup, beaucoup trop long. J'avais envie de stopper net la lecture à chaque description de photo. On a le droit à vingt descriptions laborieuses (ou un nombre s'en approchant, je n'ai pas compté) tentant désespérément de faire monter la sauce, mais assommant le lecteur de lassitude. oui, on a bien compris qu'à un moment donné, ce putain de clébard va se mettre sur ses deux papattes arrières et bondir. Sans déconner, Stephen, qu'est-ce que tu nous a fait? Tu nous a pris pour des burnes? Que l'on soit bien d'accord, il y a toujours une grande relation de confiance entre King et ses lecteurs, ce premier s'efforçant d'être subtil, et les derniers d'être à la hauteur. Mais là...

En conclusion, "Minuit 4" est fortement dispensable. Partant d'un bon pied, on s'attend à un diptyque de nouvelles supérieur au précédent. Il n'en est rien, et on se retrouve avec le même schéma que pour "Minuit 2", simplement inversé. Une des deux nouvelles est presque bonne, tandis que l'autre se complait dans une banalité étouffante, décevante venant de Stephen King. On ne retiendra donc aucune de ces novellas, et on préfèrera donc s'orienter vers une forme plus tranchée des écrits de King, ses excellents recueils de nouvelles ou ses romans souvent brillants.
Commenter  J’apprécie          50
Bon recueil de nouvelles, un peu inégales mais typiques de King! Comme son titre l'indique, "Minuit 4" est la suite de "Minuit 2" dont les deux nouvelles ("Les langoliers" et "La fenêtre sur le jardin") ont été adaptées à la télévision ou au cinéma. "Minuit 4" n'est pas une continuation des deux histoires précédentes mais plutôt une suite dans le même esprit. Comme "Minuit 2" ce recueil contient deux nouvelles, "Le policier des bibliothéques" et "Le molosse noir sorti du soleil". Je les ai trouvées un peu en dessous du niveau de "Minuit 2" mais tout de même suffisamment intéressantes. Dans les deux nouvelles, et plus particulièrement dans "le molosse surgi du soleil", on retrouve le talent de conteur de King, sa fabuleuse capacité à insuffler la véracité et le suspens qui donnent à ces histoires cette saveur unique.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          31
Autant j'ai beaucoup aimé Minuit 2, autant Minuit 4 ne m'a vraiment pas passionnée.
Deux histoires sympathiques, ni plus ni moins.
La fin de chacune de ces nouvelles m'a déçue.
Quelques passages que l'on dirait tout droit sortis d'un roman à l'eau de rose dans le Policier m'ont fait sourire et lever les yeux au ciel ! L'histoire d'amitié soudaine entre les protagonistes et l'amourette finale m'ont parues niaises!
3/5 pour des idées originales, mais beaucoup trop long et tiré par les cheveux.
Commenter  J’apprécie          20
La troisième et la quatrième novella de "Four past midnight" sont réellement terrifiantes et supérieures aux deux premières du recueil. Stephen King joue avec nos peurs enfantines en mêlant habilement épouvante classique (vampirisme) et modernité (l'horreur à travers un polaroid !). Cela, même si les récits sous ce format ne sont pas ma tasse de thé.
Commenter  J’apprécie          20
Bon, je voulais vraiment découvrir Stephen King, c'est fait...
Alors, je suis mitigée, je ne peux pas dire que je n'aime pas, j'ai lu minuit 4 comme minuit 2 et Carrie facilement sans me forcer mais je ne peux pas dire que j'étais tenue en haleine, à ne pas pouvoir lâcher le bouquin comme dans certains polars ou romans qui vous empêchent de dormir.
Je ne peux d'ailleurs pas dire que ces deux nouvelles ont troublé mon sommeil de quelques manières que ce soit car moi qui suis une trouillarde, je n'ai pas frémi de peur or ça, c'est ce que je pensais trouver chez S King.
Bref, un peu déçue tout de même...
Commenter  J’apprécie          24
Deux courts récits compose ce second opus. Plutôt réussi même si l'on a connu SK plus inspiré...
Commenter  J’apprécie          20
Après avoir lu Minuit 2, j'ai voulu lire la suite, Minuit 4.
Dans l'ensemble, je suis assez déçue de ce second volume, qui est pour moi nettement moins bon que le premier. Je n'ai pas ressenti le sentiment d'horreur et d'angoisse comme pour le premier tome.

Le Policier des bibliothèques: J'ai beaucoup aimé l'univers de cette histoire, King nous fait retomber en enfance et à nos peurs enfantines. le personnage Sam Peebles est très intéressant, il met en lumière les blocages que notre cerveau peut réaliser pour nous protéger contre des évènements traumatisants. Toutefois, je n'ai pas apprécié le dénouement de l'histoire.

Le molosse surgi du soleil: Je n'ai pas trouvé cette nouvelle bonne. Les personnages ne sont pas attachants, l'intrigue n'est pas terrifiante selon moi. J'ai trouvé globalement l'histoire longue et ennuyeuse.

Commenter  J’apprécie          00
Ce recueil de nouvelle longues se couple avec Minuit 2 (dont les éditions présentées ont la couverture complémentaire d'ailleurs) et le style des nouvelles est le même que dans Différentes saisons, à savoir très long mais sans doute pas assez pour un roman (quoique ici nous eussions tout de même près de 300 pages par histoire). C'est donc seulement deux histoires que nous découvrons dans le recueil.

La première, intitulée le policier des bibliothèques est spéciale en son genre, principalement parce qu'elle fait appel à des choses qui, à mon avis, est très typé américain (et surtout sur une période donnée). En effet, il y a comme idée que lorsqu'un enfant ne rapporte pas ses livres à temps à la bibliothèque, il est poursuivi par le policier des bibliothèques, sorte de Père fouettard qui traque l'enfant coupable. le souci, c'est que de base, je n'ai pas été touché par cette idée étant donné que je n'en avais jamais entendu parler étant plus jeune et que je n'y suis plus sensible à l'heure actuelle.

Cependant, Stephen King continue de faire preuve d'une narration très bonne et à mon sens maîtrisé dans le livre. le seul souci c'est que ce livre n'est pas vraiment innovant par rapport aux autres récits du genre par S.K., et que si vous avez déjà lu dans le même style, ce n'est pas franchement différent. L'incursion du fantastique se fait assez rapidement, on continue dans le suspense, mais je trouve qu'on n'a pas de grande originalité. C'est de l'épouvante autour d'un thème qui doit vous parler, sinon on passe un peu à côté, et concrètement c'est ce qui s'est passé pour moi.

Le deuxième récit, qui s'appelle le molosse du soleil, est assez différent dans son fond puisqu'il parle cette fois-ci d'un appareil photo qui semble hanté. Enfin, hanté d'une façon très particulière, et assez originale. Mais en tant que telle, j'ai aussi eu des petits problèmes avec. Là encore, je pense que je ne suis pas de la bonne époque pour apprécier pleinement ce récit. C'est une lecture intéressante, mais j'ai trouvé le tout anecdotique là aussi. L'idée est bonne, mais j'ai trouvé le développement peu porté sur l'horreur, plus sur le suspense, et au final j'ai été pris par le récit plus qu'apeuré. Or, il n'y a pas grand-chose comme suspense, et quand on a fini, ce qui reste c'est clairement la peur ou rien. Et dans mon cas, ce fut à nouveau rien.

En fait le recueil n'est pas mauvais, mais il est trop typé dans les années 80/90 selon moi, Stephen King usant trop des codes de son époque et de son lieu, ce qui ne marche pas beaucoup pour nous il faut bien l'avouer. Mais le style reste prenant et Stephen King connaît son genre. Je suis sûr que si les histoires vous parlent, les récits vous provoqueront les terreurs que vous souhaitez. Mais sinon c'est franchement plus difficile à dire, et je pense qu'on peut passer à côté sans problème. C'est l'horreur du bas du panier de l'auteur, mais le fond reste tout de même bon.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (1839) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1717 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *}