AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,09

sur 50 notes
5
7 avis
4
1 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
A peu près à chacune de mes incursions sur des albums DC je me dis que l'on ne m'y reprendra plus. Parfois quelques chefs d'oeuvres ou anomalies (White Knight par exemple) vient contrarier ma résolution. Ce Mister Miracle n'aurait normalement jamais dû tomber dans ma besace: j'avais été très déçu par le récent Sheriff of Babylon du même duo et la mythologie spatiale de DC autour des planètes Neo-Genesis et Apokolypse m'a toujours parue totalement désuète. Pourtant le feuilletage de l'album, son travail graphique original, son découpage en gaufrier intégral et les très bons échos de la blogosphère m'ont fait tenter la lecture de ce très gros volume. Avec un résultat déconcertant…

Scott Free est un dieu. le fils du Haut-Dieu de Néo-génésis, la planète paradisiaque et fils adoptif du terrible Darkseid sur l'enfer d'Apokopypse a trouvé refuge sur Terre sous le costume du roi de l'évasion Mister Miracle, sorte de champion de cirque où il coule le parfait amour avec Big Barda, elle aussi élevée dans les fosses ardentes de l'enfer. Un jour il tente de se suicider… avant que les évolutions guerrières des deux planètes divines ne lui tombent sur le nez. Or Scott n'a qu'un envie, vivre simplement avec ses t-shirt de super-héros et la guerrière géante qu'il aime…

Résultat de recherche d'images pour "mister miracle gerads"En librairie cette couverture m'avait fait de l'oeil (en même temps que Omega men). Si vous vous posez la question je vous confirme qu'il ne s'agit aucunement d'une BD de super-héros et que l'insertion dans l'univers DC est totalement artificiel. Mister Miracle raconte avant tout l'histoire d'un type naïf, qui veut une vie simple avec son amoureuse et à qui la vie ne fait pas de cadeaux. C'est la chronique d'une vie, des joies et des peines, du rôle paternel, bref de tout un chacun… transposé dans l'univers too much des néo-dieux. Les auteurs des Big-Two s'amusent depuis la nuit des temps avec les slip, les séquences décalées entre l'attitude et le style absolument iconique de ces personnages et la trivialité du quotidien.[...]

Lire la suite sur le blog:
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
Commenter  J’apprécie          30
Pour préserver la paix entre les deux planètes Néo Genesis et Apokolips, les fils des dirigeants respectifs ont été échangés.

Mauvaise donne pour Scott Free, confié à Darkseid qui va être élevé (hum!) par une vieille femme aussi rude que sadique.

Forcément ça laisse des traces. Devenu adulte et revenu sur terre, en couple avec Big Barda, celui qui se fait dorénavant appeler Mister Miracle assure dorénavant des spectacles de roi de l'évasion.



Mais voilà que son passé se rappelle à lui sauf que notre super héros n'est pas du tout prêt à assurer quoi que ce soit vu qu'il est en pleine dépression.

Il va lui falloir beaucoup d'abnégation pour affronter à la fois un demi frère revanchard, une paternité compliquée, une relation super héroïque et j'en passe.



Si souvent intéressant dans le propos, avec des thématiques abordées riches et variées (la dépression, a paternité, le rapport à la famille,…) Mister Miracle souffre à mon goût de ses choix un peu trop jusqu'au-boutiste narratifs.



Gageons que ma faible connaissance de la galaxie DC (et ce malgré ma lecture de l'excellent Quatrième Monde de Kirby, déjà paru chez Urban) n'a pas aidé à apprécier cette mini série à sa juste valeur.



Le principe du gaufrier aux (trop) nombreuses images identiques -qui ne sont pas sans rappeler les efforts en solos des débuts de Bendis (quand il dessinait lui même ses scnéars : Torso, Goldfish…) - où seuls les textes comptent (mais on est quand même dans de la BD monsieur King !) où, à l'inverse des séquences comme cette interminable scène où Scott et Barda combattent des ennemis en échangeant sur leur future cuisine (et on parle là de pas mal de pages), lassent rapidement à moins de le lire à petites doses.


Un peu plus et de la musique pour accompagner par ici:
http://bobd.over-blog.com/2019/05/heros-depressifs/mister-miracle-vs.umbrella-academy.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
Commenter  J’apprécie          30
J'ai réessayé Mister Miracle car la couverture était tentante, et je n'ai toujours pas aimé. Ces super héros qui vivent en famille et évoquent leur puissance et leur mythologie avec des dialogues du type "le pouvoir de Darkseid grandit", non, pas d'accroche pour moi. le coté couleur criardes nous attirent comme un bonbon acidulé.
Commenter  J’apprécie          20
Je ne sais pas trop comment je me sens après avoir lu cette BD. Je ne connaissais pas du tout ce personnage de l'univers DC avant de commencer, au point où même après avoir débuté les premiers numéros du tome, je pensais que ce personnage était nouveau et qu'il n'avait été inventé que pour ce "one shot". Mais non, Mister Miracle est bel et bien un super-héros existant de l'univers DC, et ce, depuis des décennies. Un personnage un peu particulier quand on y pense ! "Le maître de l'évasion"... un Dieu qui vit une existence normale dans notre monde et donne des spectacles d'évasion pour vivre... bizarre. Je l'ai lu car, dans le monde des comics, beaucoup en parlent comme étant un chef d'oeuvre. J'avais donc beaucoup de curiosité.

Bref, je pense qu'il y a énormément d'analogies tout au long de l'histoire sur le sujet de la dépression et pour être honnête, c'est le résumé de l'arrière qui me l'a dit. Sinon, je ne pense pas que j'aurais compris. J'ai donc débuté ma lecture avec le mot "dépression" en tête et c'est là que j'y ai fait un peu tous les liens, même si certains ne sont pas très clairs pour moi.

Voici quelques-unes de mes théories et compréhensions, et attention, car si vous ne l'avez pas lu, ces passages pourraient vous SPOILER. Je ne suis pas non plus un expert en dépression et n'en ai jamais vécu une moi-même, donc ceci ne sont que mes impressions.

Je pense que Darkseid représente la dépression tout au long de l'histoire, et les mots "Darkseid est" reviennent tout le temps pour montrer que cette pensée reste toujours dans la tête des dépressifs. Ils n'y échappent pas. Parlant d'echappatoire, Scott Free dit toujours des phrases comme "j'ai essayé de m'échapper" ou "je voulais m'échapper", voulant dire qu'il essaye de quitter soit ce monde, soit ses pensées noires. Les aller-retours fréquents entre le monde qu'ils appellent "l'enfer" et notre monde montre aussi, j'imagine, comment un dépressif peut toujours passer du jour à la nuit et du bonheur au malheur dans sa vie.

Une scène aussi m'a semblée assez explicite sur le sujet de la dépression : au chapitre 4, lorsqu'il parle à son "faux frère" chez lui et que celui-ci lui pose des questions telles que : "La haine ta poussé à vouloir te suicider", "tu n'es que haine", "tu hais la vie" et "tu te hais", ce à quoi Scott répond "vrai". La haine constante envers ce monde et envers soi-même doit probablement être une des caractéristiques typiques d'un depressif.

Le fait qu'il ai tué Darkseid à la fin et qu'il a finalement décidé de mener une vie normale avec sa femme et ses enfants, veut dire qu'il a réussi à échapper aux pensées suicidaires, mais lorsque Darkseid réapparaît sur son sofa, ça peut vouloir dire qu'on ne peut jamais vraiment y échapper et que ces pensées seront toujours avec nous...

Je ne comprenais pas très bien non plus pourquoi, des fois, l'image se floutait, comme une vielle télé qui n'a pas une bonne réception. Ça peut peut-être vouloir dire qu'il n'a jamais l'impression qu'il est dans le monde réel ? Qu'il a toujours l'impression que ce qu'il vit est faux ? Cet aspect n'est pas clair pour moi.

Ça m'a un peu fait penser au film "Annihilation" avec Natalie Portman, qui sous une histoire fantastique, émet plein d'analogies sur l'autodestruction humaine, les erreurs, la dépression et comment on s'en sort.

Ici, je pense que c'est la même chose, même si j'ai eu du mal des fois à faire les liens.

Le dessin de Mitch Gerards est très beau et on voit qu'il s'est amélioré depuis son run sur le Punisher. On dirait cependant qu'il a beaucoup de mal à dessiner des bras et des mains parfois ! Les couleurs sont incroyables. Les planches faites sous forme de 9 cases à chaque fois tout au long de la BD sont originales, mais le concept devient un petit peu lassant vers la fin.

Bref, une lecture sympa, mais qui n'est pas pour tout le monde. C'est intéressant de faire les liens avec l'univers de la dépression, mais sans cela, je pense que l'histoire ne fait pas beaucoup de sens.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (102) Voir plus



Quiz Voir plus

Comics : Les héros de Marvel

Elle peut se dématérialiser, et ainsi traverser les objets solides, les murs, les plafonds ... Il s'agit bien sûr de ...

Kate Winslet
Kitty Pryde
Hello Kitty
Katy Perry

10 questions
241 lecteurs ont répondu
Thèmes : comics , super-hérosCréer un quiz sur ce livre

{* *}