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Philippe Résimont (Autre)Maxime Van Santfoort (Autre)Jean Esch (Traducteur)
EAN : 9791035405038
Audiolib (17/03/2021)
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3.69/5   988 notes
Résumé :
Les journalistes le savent : si ça saigne, l'info se vend. Et l'explosion d'une bombe au collège Albert Macready est du pain bénit dans le monde des news en continu. Holly Gibney, de l'agence de détectives Finders Keepers, travaille sur sa dernière enquête lorsqu'elle apprend l'effroyable nouvelle en allumant la télévision. Elle ne sait pas pourquoi, mais le journaliste qui couvre les événements attire son attention…

Quatre nouvelles magistrales, dont... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (188) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 988 notes
Les quatre nouvelles qui composent ce recueil sont d'excellente qualité et je me suis régalée.

- LE TÉLÉPHONE DE M. HARRIGAN

Craig a 9 ans quand il commence à travailler pour M. Harrigan, vieil infirme richissime.
Pour 5 dollars de l'heure, il lui fait la lecture.

Le gamin adore son boulot et son "patron", lequel lui envoie quatre cartes par an, aux gros événements, glissant dans l'enveloppe une carte à gratter.

Un jour, Craig gagne une somme importante, et pour remercier M. Harrigan, il lui offre un Iphone, au grand dam du vieux monsieur qui rejette toute technologie.

*

LA VIE DE CHUCK

Nouvelle divisée en trois parties, nous allons commencer par la troisième.

Marty Anderson, enseignant, avise un grand panneau publicitaire en rentrant de son travail après une réunion parents-profs.
Retour fastidieux depuis l'écroulement du pont de la rocade qui raccourcissait sacrément le trajet.

Quelque temps après, un carrefour s'effondre, plus d'Internet ni de télévision, et bientôt plus d'électricité.

Et sur un lit d'hôpital, Chuck se meurt aussi...

Seconde partie :

Un batteur s'installe à un coin de rue pour se faire quelque menue monnaie en jouant sur le trottoir.
Chuck passe devant lui, s'arrête, se retourne... cale son attaché-case entre ses pieds et se met à onduler, puis à danser.
Oui, là, tout de suite, en costard cravate.

Troisième partie :

Chuck a 7 ans lorsqu'il perd ses parents dans un accident de voiture.
Il va vivre chez ses grands-parents dans une grande maison.

Tout en haut, une coupole que Chuck rêve d'explorer.
Mais il n'a pas le droit de s'y rendre. Des fantômes y vivraient, paraît-il...

*

SI ÇA SAIGNE

Nouvelle qui donne son titre au recueil et dans laquelle intervient Holly.
C'est celle que je devais lire avant d'attaquer le roman éponyme.

En fait, ce récit de 200 pages est la suite de L'outsider, que j'ai relu récemment.

La vie privée de Holly est davantage creusée que d'ordinaire, surtout concernant sa mère et son oncle.

Et je ne peux pas vraiment en parler, sauf à spoiler carrément la trilogie Bill Hodges et le roman sus-mentionné.

*

RAT

Excellente nouvelle sur le thème cher à l'auteur, à savoir l'écrivain face à la page blanche.

Drew rêve d'écrire un roman, mais jusqu'ici, il n'a réussi à finaliser que des nouvelles, le manque d'inspiration le frappant sauvagement à environ une centaine de pages du début.

Jusqu'à ce jour où les idées lui arrivent par centaines, rien qu'en regardant autour de lui en allant faire des courses.
Pour lui ça y est, il le tient son roman.

Et pour ne pas être distrait par sa femme et ses filles, il décide d'aller dans un chalet à pétaouche pour amorcer la machine.

C'est dans cette installation rudimentaire qu'il va se mettre à écrire.

Stephen-Chou m'a encore embarquée dans ses histoires foisonnantes, mais je n'en attendais pas moins de mon chouchou.

Inutile que je vous parle de sa plume ou bien de son amour pour les détails.
Franchement, parfois je me demande où il va chercher tout ça.
Mais bon, ça explique pourquoi c'est lui l'écrivain et moi la lectrice.

Direction Holly, après peut-être un petit intermède.

*

PS. : Je me suis déjà procuré son nouveau recueil de nouvelles, You Like It Darker, qui vient de sortir :)
.
.
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"There is fiction in the space between
The lines on your page of memories
Write it down but it doesn't mean
You're not just telling stories..."
(T. Chapman)

Une fois de plus, le Maître a ouvert son tiroir sans fond et il en a nonchalamment sorti quatre autres histoires à publier. Est-ce vraiment si surprenant ? Je parie que rien que le temps de finir ce billet, Stephen aura au moins dix nouvelles idées de ce qu'il pourrait écrire cette semaine. Pour être honnête, son indéfectible créativité est non seulement remarquable, elle est parfois proprement terrifiante.

Aucune de ces nouvelles ne s'inscrira parmi ses meilleures (je pense notamment à celles de "Différentes Saisons"), mais elles fonctionnent bien mieux que la plupart de ses récents romans, et j'ai passé un très agréable moment de lecture. de toute évidence, notre cher Roi Stephen vieillissant n'a plus assez de forces pour un autre "grand roman" dans la veine de "Ça", "Le fléau" ou "La ligne verte". C'est comme s'il quittait doucement le domaine épique pour s'installer confortablement dans une sorte de lyrisme nourri d'épouvante, consacré aux idées momentanées et aux instants éphémères. Quoi qu'il en soit, son imagination reste à la hauteur de sa réputation, et il est toujours aussi fort dans le jeu d'inventer des histoires.

Que nous réserve donc ce quatuor littéraire, dont le titre insinue que les histoires les plus sanglantes attirent toujours la plus grande attention du public ?
Doux et paisible départ de "Le téléphone de M. Harrigan" dirige déjà cette nouvelle en dehors des habituelles frontières horrifiques. de temps en temps on y ressent comme un avant-goût de chair de poule, mais ce n'est qu'une caresse, une brise légère d'angoisse sur l'échine. L'histoire sur une relation surprenante d'un petit garçon et d'un vieux millionnaire (un peu) aigri qui vit isolé du monde n'est pas sans rappeler "Un élève doué" de "Différentes Saisons", mais en version nettement plus apaisée et nostalgique. Une fois de plus, j'étais épatée comme il m'était facile d'entrer dans l'esprit d'un gamin grâce à la baguette magique de King. Sans parler d'un léger choc en me rendant compte que cela fait déjà seize ans qu'est apparu le premier iPhone. le tout fait un peu penser à un épisode des "Enquêtes extraordinaires" avec le jeune Craig dans le rôle de reporter, et la fin vous laissera avec un agréable frisson doublé de quelques interrogations métaphysiques.

"La Vie de Chuck" est un morceau de choix pour les amateurs de solipsisme et du philosophe tchèque Ladislav Klíma. de ce fait aussi mon préféré, même si cela pourrait paraître étrange à ceux qui ont lu le recueil. La polarité temporelle inversée et une idée de départ simplissime, qui vise pourtant juste et tape dans le mille. de quoi s'agît-t-il ? le monde est à l'agonie, et tout peut disparaître d'un moment à l'autre. Il ne reste qu'une seule question à se poser : comment, diable, est-il possible que la planète s'est mise à tomber en morceaux, et d'ailleurs, qui est ce fameux Chuck ? J'ai tout de suite sombré dans l'atmosphère post-apo, et même si finalement tout a tourné autrement que prévu, grâce à cette histoire je suis sacrément montée dans ma propre estime. 39 années formidables ! Merci, Chuck !

"Si ça saigne", qui occupe la bonne moitié du recueil, est la suite de "L'Outsider", roman qui prolonge à son tour la trilogie sur les enquêtes de Bill Hodges. Idéalement, on ouvrira donc d'abord "Mr. Mercedes" qui a tout démarré... ce qui n'était malheureusement pas mon cas, car j'ai pratiquement abandonné King après mon fiasco avec "Cellulaire" ; cela fait tout de même déjà quelques vendredis. C'était peut-être une erreur, car "Si ça saigne" est une délicieuse histoire sur l'un de ces monstres que seul King peut inventer, et elle m'a vraiment donné envie d'en apprendre plus sur le passé de l'attachante Holly. L'histoire se tient tout aussi bien toute seule, mais je ne doute pas que pour ceux qui ont lu les préquelles mentionnées, elle doit se retrouver en tête du classement. La seule surprise était la fin, très peu sournoise comparée aux trois autres nouvelles du recueil.

Et pour finir, "Rat", une leçon d'écriture créative à la King. Rien que le titre insinue que cette fois on aura peut-être quelque chose de lovecraftien et vraiment terrifiant, mais finalement... Un enseignant qui désire accomplir son rêve, et écrire un roman. L'un des thèmes de prédilection du Maître, décliné régulièrement sous ses différentes formes. Cette fois il se fait plaisir pour y imbriquer (de nouveau, et même en le revendiquant) les motifs de "La Patte de singe" De W.W. Jacobs, et on devine vite que la genèse du roman de Drew Larson ne sera pas si simple. D'autant plus que ses dernières ambitions littéraires se sont soldées par un incendie. On comprend les préoccupations de sa femme quant à la santé mentale de Drew, qui part s'isoler dans une cabane forestière pour mener à bien son projet. Il n'y aura qu'un seul chemin possible pour arriver au but, et il sera perfidement kingien. Connaissez-vous aussi quelqu'un qui aurait le caractère de ce rat ? Lisez l'histoire, puis essayez de vous répondre. 4/5
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Il est revenu.

Et si ÇA te rappelle quelque chose, c'est tout à fait normal (private joke entre fans de Stephen).

Le King is back et nous arrêterons ici les phrases en anglais, je vous rassure.

Bon, il faut bien l'avouer, Stephen King a à peine le temps de nous manquer qu'il sort déjà un nouveau livre ! Un des auteurs américains les plus prolifiques de sa génération revient avec un recueil de quatre nouvelles cette fois.

Et s'il est bien un domaine où j'aime le retrouver, c'est bien celui-ci même s'il faut bien le dire, parfois, ses « courts textes » sont l'équivalent d'un roman entier chez d'autres écrivains ! le bougre nous en donne pour notre argent !

Quatre nouvelles donc :

LE TELEPHONE DE M. HARRIGAN, la jolie amitié entre un jeune garçon et son employeur millionnaire, peut-être mon texte préféré du recueil tant le gamin est attachant.

LA VIE DE CHUCK, nouvelle originale, presque cinématographique dans son traitement, en trois actes pour raconter la vie d'un homme ET la fin du monde.

SI ÇA SAIGNE, le plus long teste du recueil qui lui offre d'ailleurs son titre, est une suite de son roman L'Outsider que l'on peut lire aussi indépendamment. On retrouve Holly et son agence de détective, confrontée à une explosion dans un collège.

RAT, ou encore un texte de King traitant d'un écrivain, de l'angoisse de la page blanche avec ce héros qui a publié quelques nouvelles sans jamais arriver à écrire de roman jusqu'au jour où l'idée fuse et qu'un rat entre dans son existence …

Stephen King fait du Stephen King, sans surprise mais avec brio. On retrouve ici les thèmes chers à son coeur que sont les nouvelles technologies, la fin du monde, le personnage de l'écrivain torturé, l'au-delà et le deuil. L'écrivain se fait plaisir, et s'il est parfois un brin bavard, les afficionados ne bouderont pas leur plaisir.

Perso, je suis plus touché par le Stephen King d'il y a quelques années même s'il reste encore aujourd'hui un monument de la pop culture !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Un recueil de quatre nouvelles avec de bonnes idées comme sait si bien le faire Stephen King.
Mon erreur a été de lire Holly avant (mais pour ma défense je ne savais pas qu'il y'avait une nouvelle aprèsL'Outsider avec le personnage de la détective). Cela n'a pas changé mon intérêt mais ayant lu Holly, je me doutais de la fin de la nouvelle qui porte le titre du recueil. Ce n'est pas très grave, l'histoire reste passionnante.
D'ailleurs, elles le seront toutes les quatre.
Un bon moment de lecture.
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Je suis allée rendre visite à un vieux pote : Stephen King. Il avait de nouvelles histoires à me raconter. Il faut dire qu'en général je n'aime pas les nouvelles mais celle du King sont à part. Quelques mots et les personnages prennent vie, le décor est planté, l'immersion est totale. Je n'ai jamais cette impression de trop peu que me laissent en général les nouvelles.
C'est toujours un plaisir de l'écouter nous raconter ses histoires, on s'y croirait d'ailleurs j'ai retrouvé de vieux copains un peu perdus de vue.

Vous vous souvenez d'Holly GIBNEY, on était devenues copines au cours de ses précédentes enquêtes liées au fameux Mister Mercedes et depuis on n'arrête pas de se croiser. Elle avait aussi enquêté sur l'outsider et dans Si ça saigne je l'ai retrouvé avec plaisir. J'ai même croisé Jérôme. J'adore Holly, sa marginalité, son côté rebelle et sa fragilité. Je crois que Stephen l'a à la bonne aussi. Holly, c'est une âme à fleur de peau. Quelle chance d'en apprendre plus sur elle qui est si secrète ! Car sous couvert de nous faire une suite sympa à l'outsider Stephen nous offre une incursion dans la vie familiale de Holly et le personnage prend une autre dimension. Pour autant la nouvelle ne se limite pas à ça. le King en profite pour égratigner le milieu du journalisme et nous offrir une enquête qui nous tient en haleine et nous ouvre des perspectives étonnantes. Peut-être retrouverons-nous de nouveau Holly…

Avec le téléphone de Monsieur Harrigan mon vieux pote s'en est donné à coeur joie. Critique des GAFA, critique de la société de consommation et d'un monde où nous sommes branchés à nos portables comme à un respirateur. En écho m'est revenu en mémoire Cellulaire. Un régal cette histoire dans lequel j'ai particulièrement apprécié le personnage de monsieur Harrigan. Un papi comme je les aime.

La vie de Chuck s'apparente plutôt à un conte fantastique, je lui ai trouvé un petit côté féérique qui m'a fait penser à Elévation. le King laisse place à l'imagination du lecteur lui permettant d'interpréter l'histoire comme il le souhaite. J'ai trouvé cette nouvelle surprenante et pleine de surprises et de poésie.

Mais ma préférée reste Rat, le King explore les affres de la création. C'est une plongée dans la tourmente d'un auteur qui ne parvient pas à mener ses histoires jusqu'à leur terme. Une exploration du processus de création dans ce qu'elle a de plus sombre, égoïste et cruel. Vous vous souvenez de Jack, le père de famille dans Shining… ? de son acharnement à écrire sa pièce de théâtre ? Jusqu'où le désir de création peut-il nous mener ? Dans quelle souffrance incompréhensible pour leur entourage les auteurs se trouvent-ils plongés ? Jusqu'à quel point côtoient-ils la folie et dans quelle mesure sont-ils encrés dans la réalité ? Jusqu'où leur imagination prend-t-elle le pas sur la réalité ? Une nouvelle croustillante !

Une fois de plus j'ai dévoré ce King avec enthousiasme et étonnement. J'ai beaucoup aimé la des nouvelles diversité et le fait de pouvoir faire le lien avec d'anciennes lectures sans pour autant avoir l'impression que c'était « du réchauffé ». Mon seul regret, j'aurais aimé plus d'angoisse et de peur mais là je pinaille.
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critiques presse (3)
LaLibreBelgique
26 février 2021
Un nouveau recueil de nouvelles confirme que l'auteur excelle dans ce format et saisit encore l'air du temps.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
SudOuestPresse
23 février 2021
Quatre nouvelles dans lesquelles le maître de l’horreur et du fantastique revisite sa géographie intime.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
LeParisienPresse
11 février 2021
Tout est dans le titre, ou presque : « Si ça saigne ». Du pur Stephen King. Un recueil de nouvelles, genre très prisé du « Maître de l'horreur ».
Lire la critique sur le site : LeParisienPresse
Citations et extraits (149) Voir plus Ajouter une citation
"Il boit trop, voilà tout", conclut-elle.
C'était peut-être vrai. Probablement. Toutefois, de ce jour, Chuck eut peur de la coupole avec sa porte cadenassée, en haut d'un petit escalier de six marches étroit éclairé par une ampoule nue qui pendait au bout d'un cordon noir. Mais la fascination est soeur jumelle de la peur et, à plusieurs reprises après ce soir-là, profitant que ses grands-parents étaient sortis, il trouva le courage de gravir ces six marches. Il touchait le verrou, tressaillait lorsqu'il produisait un bruit métallique (susceptible de déranger les fantômes enfermés de l'autre côté de la porte) et s'empressait de redescendre en regardant par-dessus son épaule. Il était facile d'imaginer le cadenas qui s'ouvrait et tombait sur le sol : la porte qui pivotait et grinçait sur ses gonds rouillés. Si cela se produisait, Chuck savait qu'il mourrait de peur.
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Quand elle conduit, elle garde les yeux fixés sur la route. Dans les films, ces scènes où la personne qui est au volant tourne la tête vers le passager pendant plusieurs secondes pour réciter son texte l'horripilent. Elle a toujours envie de crier : Regarde la route, abrutie ! Tu as envie d'écraser un gamin pendant que tu racontes ta vie sentimentale ?
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L'alcool et les secrets ne font pas bon ménage, tout le monde le sait, et après la mort de son fils, de sa belle-fille et de sa future petite fille (Alyssa, qui sonne comme la pluie), Albie Krantz s'était mis à boire beaucoup. Il aurait dû acheter des actions Anheuser-Busch, tellement il buvait de bière. Il pouvait se permettre de boire car il était à la retraite, à l'aise financièrement et très déprimé.
Après le voyage à Disney World, sa consommation d'alcool se réduisit à un verre de vin au cours du repas ou à une bière devant un match de baseball. Généralement. Car de temps en temps - tous les mois d'abord, tous les deux mois ensuite -, le grand-père de Chuck prenait une cuite. Toujours chez lui, et sans jamais le crier sur les toits. Le lendemain, il se déplaçait lentement et mangeait peu, jusque dans l'après-midi, puis il retrouvait son état normal.

La vie de Chuck
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Franzen n'avait pas tort, songeait-il, à propos de ce moment qui précède l'écriture d'un roman. C'était un moment agréable, oui. Car tout ce que vous voyiez et entendiez était du grain à moudre potentiel. Tout était malléable. Votre esprit pouvait construire une ville, la remodeler, puis la raser, tout cela pendant que vous étiez en train de prendre une douche, vous raser ou pisser. Toutefois, dès que vous vous lanciez pour de bon, ce n'était plus pareil. Chaque scène que vous écriviez, chaque mot, réduisait un peu plus vos options. Finalement, vous étiez comme une vache qui descend en trottinant une glissière étroite sans autre issue que...
P542
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Les échantillons gratuits, c'est très bien, ajouta-t-il, mais si tu leur fais trop de cadeaux, que ce soient des vêtements, de la nourriture ou des informations, les gens considèrent cela comme un dû.
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Vidéo de Stephen King
« Holly » de Stephen King, traduit par Jean Esch, lu par Colette Sodoyez l Livre audio
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