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3,51

sur 687 notes
Jamais facile de se lancer dans la critique du roman d'un auteur que l'on affectionne particulièrement, surtout quand le roman en question semble un cran en-dessous de son talent habituel. Ce roman a d'ailleurs été écrit à 4 mains avec son fils Owen, ce genre de collaboration me laissant tout à fait dubitative : comment ont-ils pu s'organiser pour effectuer le boulot ? Comment le fiston a-t-il pu exister face au monument qu'est son père ? En tout cas, sans présumer des qualités du fils, je pense qu'il y a très surtout la patte de papa, très reconnaissable dans ce roman, même si on l'a connu à meilleur niveau et je me demande quels ont été les apports du fils…
 
Bon, pas que cela soit franchement mauvais… mais je reste mitigée.
 
L'idée de base est totalement accrocheuse : une mystérieuse maladie qui s'attaque aux personnes de sexe féminin uniquement. Les femmes s'endorment, tandis qu'un étrange cocon les enveloppe et elles ne se réveillent plus.
 
Les ressorts utilisés par King m'ont assez fait penser à ceux que l'on trouve dans Dôme (qu'au passage je n'ai jamais réussi à terminer, ceci expliquant peut-être cela…) : une petite communauté qui se retrouve en autarcie et  qui doit faire face à un événement extraordinaire avec une construction autour de personnages forts représentant chacun un archétype : le Gentil, le Faible, le Grand Méchant qui met des petites brutes au pouvoir… sentiment de déjà-vu pour ma part à ce niveau.
 
Quant au développement de l'intrigue qui était si prometteuse au départ, je suis un peu restée sur ma faim. Il y a des longueurs, c'est fade. On connaît bien sûr le goût du King pour la mise en scène d'une pléthore de personnages qu'il positionne et développe dans son intrigue, mais cela alourdit considérablement l'histoire surtout en première partie, sans apporter de réelle plus-value.
 
La deuxième partie est un peu plus digeste, même si la fin m'a semblée un peu bâclée. Comme si au bout de 800 pages, l'auteur semblait pressé d'en finir.
 
Moi, j'aime le King qui me fait trembler, le King de l'horreur qui m'empêche de fermer l'oeil et me fait vérifier sous le lit qu'il n'y a bien personne avant d'aller me coucher.
Pour ce roman, c'est tombé à plat, pas la moindre angoisse ni le moindre frisson.
Enfin, je n'ai pas apprécié la manière d'aborder le féminisme assez peu subtile et qui manque de pertinence. En choisissant des personnages masculins très caricaturaux, King nous présente une vision très manichéenne et complètement simpliste du féminisme, qui ramène les relations hommes/femmes à un simple face à face bourreau/victime. J'aurais attendu un brin de finessesse upplémentaire dans cette histoire.

Je reste une inconditionnelle du King mais il ne s'agit vraiment pas là de son meilleur cru.
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Une fois n'est pas coutume, un Stephen King qui m'aura moins emballé que les autres. Et je ne cherche pas à accabler le co-auteur, le fiston King, car on peut décemment se demander comment on peut collaborer avec un tel monument sans se faire bouffer. Je serais bien curieux de savoir comment a pu s'organiser la séparation du boulot dans ce type de collaboration, mais en tout cas, je ne pense pas que le souci soit dans cette écriture à quatre mains.

L'idée de départ est pourtant comme souvent fascinante et avait beaucoup de résonance avec l'actualité quand on le lit en cette fin d'année 2020 début 2021.
En effet, une pandémie qui ne s'attaquerait qu'aux femmes et laisserait les hommes s'entre déchirer pour décider de ce qu'il convient de faire, c'est réunir les thèmes de l'actualité de ces dernières années, entre Me Too Balance ton porc et le contexte sanitaire actuel.
J'ai retrouvé dans ce volume certaines des faiblesses que j'avais trouvé dans le volumineux Dôme. A vouloir concentrer l'action sur un temps court (surtout dans le début de l'ouvrage ici), le maître dilue un peu ses effets et on a l'impression d'un surplace. J'ai trouvé ici le début bien répétitif une fois que le principe de ce virus avait été assimilé.
Heureusement l'intérêt est relancé par la découverte ensuite de la réalité parallèle mais là encore j'ai trouvé que le soufflé finissait par retomber et que les évolutions étaient finalement prévisibles.
Le final laissant la place à un choix binaire relance forcément l'intérêt puisqu'au dernier moment tout peut basculer d'un côté ou de l'autre... mais là encore j'ai trouvé que le choix fait n'était pas à la hauteur de l'idée originale et des questionnements très intéressants que l'auteur parvenait pourtant parfois par soulever.
Le problème est peut-être au final là, c'est la thématique féministe qui prend le pas sur l'histoire et l'auteur finit par se laisser plus guider par ce qu'il veut démontrer que par ses personnages. J'aime assez croire que ce sont les créatures de fiction qui dirigent l'auteur plutôt que l'inverse. Quand on arrive à faire au moins croire ça au lecteur (alors qu'on a tout calculé de son côté comme écrivain), c'est à ce moment là que la magie opère. le King de l'horreur y est souvent parvenu avec moi... mais pas trop ici.
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J'avais quelques appréhensions en commençant la lecture de « Sleeping Beauties ». Un peu à cause de toutes les critiques mitigées voire carrément acerbes que j'ai pu lire. Mais surtout parce que j'avais peur d'être déçue : et si deux King pour le prix d'un donnait un roman surfait. Pourtant, le thème du roman m'emballait : que deviendrait le monde si toutes les femmes s'endormaient et que les hommes se retrouvaient seuls d'un coup ?

Alors, il est vrai que ce n'est pas du pur Stephen King… On sent bien qu'il n'est pas seul à écrire. Il y a quelques longueurs, c'est un peu lent au début et le suspens met du temps à se faire sentir…

Mais…

Tout de même, on perçoit, au détour de nombreuses pages, l'humour noir acéré du maître du fantastique ainsi que son regard critique sans concession sur la nature humaine.

On retrouve également de nombreux motifs présents dans d'autres de ses romans, comme autant de clins d'oeil, qui m'ont fait penser notamment à « La ligne verte » et à « ça » : le gardien de prison un peu sadique, le groupe d'ados qui joue les caïds, la folie, la petite ville tranquille au centre d'une manifestation fantastique qui dépasse l'entendement, où tout commence et tout finit, les papillons de nuit, un être investi d'une mission qui par son souffle peut guérir mais aussi apporter la mort.

C'est un vrai roman fantastique avec ce qu'il a d'angoissant par l'intrusion du surnaturel dans un monde on ne peut plus réel, à une époque qui est la nôtre. Et le suspense, même s'il s'installe relativement piano piano au début va crescendo, à tel point que j'ai parfois dû me forcer à poser le livre pour dormir ou pour effectuer mes tâches de la journée.

Et puis, il y a surtout une vraie réflexion sur le rôle des femmes, perçues comme celles qui contrebalancent, depuis la nuit des temps, la barbarie des hommes. Je me suis plusieurs fois surprise à penser que, si une femme avait écrit certaines lignes de ce roman, on l'aurait taxée de féministe vengeresse. Ici, ce sont deux hommes qui écrivent et qui rendent un bel hommage aux femmes me semble-t-il.

J'ai également beaucoup apprécié le jeu sur la symbolique, notamment dans le choix des différents animaux étroitement liés au phénomène surnaturel : courage, renaissance, libre arbitre, fertilité, immortalité. L'idée même de renaissance et de transformation du monde et de notre regard se situe dans les cocons qui entourent les femmes et dans les papillons de nuit. Si on s'arrête au texte seul sans creuser ce qui se cache subtilement, on passe à côté d'une partie du roman.

Bref, au final, c'est un bon King au carré que je suis contente d'avoir découvert et que je ne regrette absolument pas d'avoir lu. Sauf quand, lorsque je l'endors, quelque chose vient chatouiller ma joue ou mon nez...
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Sortie en france en 2018 (grand format) et 2019 (poche), "Sleeping beauties" se voit ici adapté en "comics book".
Au scénario original nous retrouvons Stephen King et son fils cadet Owen, pour ce qui est de l'adaptation et des dessins ce sont Rio Youers, Alison Sampson et Triona Farrell qui sont aux manettes
Nous sommes sur une histoire fantastique teintée d'horreur mettant en avant une épidémie ravageant le monde à vitesse grand V.
Cette épidémie se voit endormir profondément les femmes sur lesquels un cocon de toile se forme.
Si vous réveillez ces femmes, une fureur incommensurable s'en dégage et elles massacrent tout individu à proximité.
L'histoire est aussi belle qu'effrayante, comme Stephen King sait si bien le faire, et le format "bd" permet de bien visualiser les fait, de plus vu que le livre est très gros, cet album est une manière douce de découvrir cette histoire sans appréhension.
Ici nous sommes sur un tome 1 mais comme il fait 128 pages, nous avons le temps de bien entamer l'histoire, mais attention, j'ai tout de même hâte de pouvoir lire le second tome car c'est addictif.
En ce qui concerne les dessins, c'est efficace et assez joli même si certaines planches sont meilleurs que d'autres mais globalement c'est bien agréable. Les couleurs elle, sont tout à fait adaptées à l'histoire.
Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cet album.
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« Sleeping beauties » est le nouveau bébé de Stephen King et se son fils Owen. Qu'on se le dise, je n'ai jamais lu de Owen King mais l'empreinte du maitre est forte. Je ne sais pas comment l'écriture s'est déroulé mais je ne boude pas mon plaisir : je me retrouve une fois encore, à la maison, avec mon bon vieux Stephen.

Sous un fond de « le Fléau », une maladie se développe chez les femmes. Lorsqu'elles s'endorment, elle ne se réveillent pas ! Et si vous les réveillez de force : elles vous trucident, et de façon on ne peut plus gore. Alors ceux qui ne connaissent pas King vont dire « oh, encore et toujours du gore… » mais non ! Rassurez-vous. Ce n'est qu'une façade d'arrière-plan car la vraie histoire est celle des habitants de Dooling et de leur réaction face à « Aurora ».

Nous sommes donc ici typiquement dans le style king « je te raconte l'histoire d'une ville avec une fouuuuuuuule de personnages ». D'ailleurs, chose étonnante, la fin de livre présente la longue liste de personnage, histoire de ne pas perdre le fil… Il m'est arrivé de le perdre ! Et pourtant, j'adore ce genre d'histoire née de la tête du maitre.

Bref, c'est le genre de roman qui vous fait détester la fin. Pourquoi ? Parce que vous vivez avec vos personnages. Ils sont tellement attachants, tellement travaillés. On entre dans leur quotidien, c'est notre famille et quand la fin arrive, c'est la déchirure. Alors oui, ce roman est beaucoup trop court ! 800 pages, trop court… La magie de King !

Il faut dire que l'action et la tension ne manquent pas… La situation avec cette prison et cette ville permet au King d'installer un certain suspens. Cela permet également d'entrer dans le monde carcéral : comme pour La Ligne Verte ou Shawshank, le King met en avant l'humanité de ses personnages.

Pour terminer, je dois bien dire que j'ai adoré ce roman, je l'ai dévoré, tout en le savourant. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. C'était fou, c'était bon. Merci Stephen, merci Owen !
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Père et fils King poursuivent l'oeuvre du maître dans la grande tradition : il n'y a pas de doute, c'est un pavé. J'avais hésité à me lancer dans Sleeping Beauties. le résumé ne m'enchantait pas plus que cela et je n'avais pas lu de roman de King depuis très, très longtemps. Mais le vote Twitter mensuel a fait des siennes. le mois de septembre s'est alors consacrée à Sleeping Beauties.

J'ai été dans un premier temps surprise. L'histoire est un peu différente de ce que j'imaginais, plus apocalyptique que post-apocalyptique. Mais ce n'est pas désagréable, Stephen King ayant déjà remarquablement réussi dans le genre avec le Fléau. On retrouve ici des éléments similaires à cette autre oeuvre. le premier est un ensemble de personnages variés aux caractères approfondis. Certains comme Franck ou Jeanette Sorley brillent par le fait qu'ils ne soient pas manichéens mais des accidentés de la vie qui luttent pour leurs valeurs et leurs personnes qui leur sont chers.

Le bémol, c'est que d'autres au contraire sont parfois assez caricaturaux. L'un des gardiens de prison abusent des détenus. La fameuse Eve a tendance à flotter de manière irréelle au-dessus du reste de la galerie de personnages comme une créature hors normes. le problème est que je n'ai finalement aucune empathie pour elle, voire l'ai trouvé assez agaçante par moments.

Comme je l'ai dit plus haut, le roman est assez long. Pourtant je n'ai pas vraiment trouvé de longueurs qui nuisaient au roman. le début est toujours un peu long : Stephen King et Owen mettent du temps à poser leur histoire, leur contexte et leurs personnages. Mais les habitués de King connaissent déjà cette manie de l'auteur. Personnellement, je trouve que c'est un moyen de construire de l'attachement envers les personnages pour ce qui leur arrive par la suite nous émeut encore plus.

L'histoire n'est finalement pas si horrifique que cela. Il y a quelques passages un peu gores dans le récit, mais sans que ce soit très souvent. En ce la, on voit que les auteurs ont surtout chercher à construire un roman qui offrait une critique du monde contemporain, notamment dans les rapports entre les deux sexes. En un sens, ce texte se veut éminemment politique.

Et cette partie plus politique et sociale pêche un peu. Certains personnages deviennent des caricatures de mâles violents à la recherche de victimes à dominer, là où les femmes sont placées en victimes éternelles. Ces passages manquent un peu de subtilité, ce qui nuit à la portée du message qui devient très manichéen. Les femmes moins agressives face à des hommes incapables de contrôler leur goût pour la violence. Mais heureusement, la plupart des moments sont au début récit et finissent par s'atténuer.

Plus précisément, il y a également le problème d'Eve mais aussi cette stricte séparation entre les sexes qui perpétuent l'idée que la femme est une créature uniforme déifiée. Il n'y a pas de pendant d'Eve en version masculine, on reste donc dans une idée de sacralisation de la femme qui si elle paraît séduisante de prime abord, continue à la placer comme un Autre lointain pour lequel il est impossible d'avoir de l'empathie.

En conclusion, c'est un roman intéressant qui s'inscrit aussi bien dans la continuité des KIng qu'il crée une tentative de se renouveler. On retrouve tous les éléments qu'on aime : une écriture directe et efficace, des personnages terriblement humains et des moments de violence sanglante. Dommage cependant que la volonté de passer un message d'entente et de tolérance soit noyé dans des éléments caricaturaux qui décrédibilise le message.


Lien : https://lageekosophe.com/
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Je tiens à remercier l'équipe des éditions le livre de poche pour m'avoir offert ce superbe roman.
En effet, la couverture est splendide. Pour moi, King, c'est la Madeleine de Proust. C'était mon Interdit lorsque j'étais enfant. Puis j'ai grandi et, on m'a enfin autorisé à le lire. Ce sont toujours des univers à part. Des narrations longues. Des quantités phénoménales de personnages …
Pour moi, il était évident de devoir découvrir le talent de la jeune génération King. J'étais persuadée que ce serait un réel plaisir de lire ce roman écrit à quatre mains. Mais, trop c'est trop ! Ça m'arrache le coeur, mais une oeuvre de King m'a déçue.
C'est un beau roman. La couverture est très belle. Mais ! Pourquoi avoir choisi un papier cartonné de si mauvaise qualité ? Il s'abîme en un rien de temps. C'est décevant ! Personnellement, je déteste avoir des romans abîmés sur les étagères de ma bibliothèque. Ça me file de l'urticaire ! Pourquoi faire des économies de bouts de chandelle, comme ça ? Bref, ce fût ma première déception …. Et pas la seule, malheureusement. 
832 pages, rien que ça. Généralement, ça me dérange pas si tant est que le roman soit intéressant. On le sait que King met très longtemps à planter ses décors. Mais qu'est-ce que c'est (encore plus) long dans Sleeping Beauties ! C'est interminable. Et on s'ennuie, parce que c'est trop long. Il ne se passe rien ! On sait aussi que les romans de King sont toujours emplis de personnages divers et variés. Et bien dans celui-ci, il y en a tellement qu'on s'y perd. Et plus grave encore, on ne parvient à s'attacher à aucun d'eux tant ils paraissent survoler. Et ces sensations d'inachevé, de surface, de plat ont continuées tout au long de cette difficile lecture. C'est incohérent … Oui, pourquoi le Monde ne s'affole-t'il pas devant cette « maladie » inexplicable dont souffre les femmes ?
Ensuite, je dirais : lobby, lobby, petits lobbys … Oui, quand on comprend le fond du roman, on comprend pourquoi il n'est pas plus intéressant ! Avec ce roman, King a préféré servir un lobby féministe plutôt que de créer une histoire qui tienne la route et qui soit lisible. En gros, il a gâché son talent. Pourquoi est-ce je parle de féminisme ? Parce que dans ce monde, toutes les femmes ont eu affaire à un homme horrible. Les femmes emprisonnées étaient toutes en prison à cause d'un homme. On le sait, non ? Les hommes sont les plaies du monde ! Stop, stop et stop ! Ce n'est ni convaincant, ni logique, ni réel. Oui, il y a des hommes cruels … autant qu'il y a des femmes cruelles. Pourquoi faut-il toujours dénaturé la réalité ? C'est quelque chose qui m'énerve au plus haut point. Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement défendre les Hommes avec un grand H (l'espèce et non le sexe). Il ne s'agit pas là d'un acte engagé, mais de l'acte d'un « vendu ». Parce que s'il s'agissait d'une vraie conviction, on aurait ressenti une certaine passion dans cette écriture. Une fougue. Mais rien de tout cela, c'est un roman uniquement écrit pour faire passer une idée politique. Pour être du bon côté et continuer à vendre (ou commencer à vendre, pour son fils).
En somme, si vous êtes féministe vous allez adoré. Ce roman est littéralement fait pour vous. Par contre, armez-vous de courage, il est très long. Pour ma part, je retourne dormir en espérant qu'un cocon de coton viendra m'envelopper et m'enverra dans un monde parallèle. Un monde où la réalité ne sera pas déformée par des groupes de pression politiques. C'est beau de rêver !
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C'est avec tristesse que je viens de tourner la dernière page du roman Sleeping Beauties.

Pour commencer, certes j'ai eu un peu peur quand j'ai reçu ce gros pavé mais celui-ci se lit tous seul.
Il y a certaine personne qui risque d'avoir un peu de peur, car ce livre est écrit à plusieurs main. Mais on reconnaît bien la patte de Stephen King avec le côté fantastique mêlé une touche horreur. Tout en nous apportant une petite touche de fraicheur grâce à son fils Owen.
Bon après si vous avez la phobie des papillons de nuits, vous risquez d'avoir un peu de mal avec ce livre mais sans plus.

Voilà ce que je pouvais vous dire pour commencer.

Dans la première partie de ce roman, les auteurs nous emmènent à la découverte des habitants de Dooling (avec leur bon et mauvais côtés). Mais aussi l'arrivé de cette terrible épidémie appelé Aurora. Celle-ci plonge les femmes dans un sommeil profond et un étrange cocon les enveloppes.
Vous risquez de trouver cette partie un peu longue, mais cela en vos le coup. Car cela nous permet de bien rentré dans l'histoire et de rencontré tous les personnages.

Ensuite, nous attaquons la deuxième partie. Et là c'est un pur régal. On nous entraine dans un face à face très explosif entre plusieurs parties. Mais nous apprenons également ce qu'il est advenu des femmes endormies.
Et pour finir, la troisième partie nous explique des conséquences.

Pour conclure, encore un chef d'oeuvre. Qui nous montre la folie humaine, mais surtout le comportement des hommes envers les femmes. Avec une petite touche biblique.

Une petite question pour finir.
Seriez-vous prêt de vivre dans un monde sans le sexe opposé ?

Mais aussi, un petit conseil. Faite attention, quand vous verrez un papillon ou tout autres animaux, on vous surveille peut-être…
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Un roman fantastique avec un brin de fantaisie, une touche de huis-clos, une critique de la société et plus particulièrement du comportement des hommes et une lecture agréable et difficile à lâcher malgré quelques passages pouvant paraitre un peu lent.
Lien : http://club-stephenking.fr/5..
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Voilà un bon gros King comme je les aime. Un coup de 💝. Et, en plus, écrit en binôme avec un de ses deux fils, quel régal. Je les ai imaginés en plein processus de création, se souriant, riant, se disant "oh et ça t'en penses quoi ?". Quoi de plus fabuleux pour un papa écrivain (de génie) ? 🥰

La recette était faite pour me plaire :
- une histoire bien originale,
- du surnaturel à la sauce King (double, pour une fois, et sans risque d'indigestion, bien au contraire, pour ma part),
- des personnages bien travaillés, l'impression de les connaître,
- des décors tellement bien décrits que j'avais l'impression d'y être,
- des sujets variés, qui font réfléchir, ressentir tout un panel d'émotions.

Pour une fois, le Maine n'a pas été évoqué, surprenant !

Au milieu, j'ai trouvé très mignon un petit clin d'oeil glissé envers l'autre fils King, Joe Hill.

Ce qui déplaît à de nombreuses personnes est une des choses qui me plait beaucoup, la longueur du roman, (944 pages pour celui-là), j'adore passer plusieurs jours en compagnie de Stephen King, et plus le texte est long, plus je me régale.

Pour ceux qui suivent mon défi personnel, de lire/relire tout Stephen King, j'essaie de respecter l'ordre de parution, mais ce livre ne le suit pas (il y en aura d'autres, la faute à mon frère de plume, Nicolas -Nick1905- 😅), mais je l'avais sous le coude depuis quelques mois et je n'ai pas résisté. Je plaide coupable. Et je ne le regrette pas !! 😁

Bonnes lectures à vous !




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