Quelque part dans la Toundra un homme libre se balade dans la Toundra. Ou plutôt survie puisque qu'il se fait chasser par les Envahs. Ceux-ci viennent d'autres galaxies et ont asservi la Terre. Il ne reste guère de trace d'humains véritables. Ils ne sont plus qu'une poignée. Les envahs ont utilisé les humains contre eux même en sélectionnant une partie d'entre-eux et en les modifiant génétiquement. Notre homme libre cherchera à descendre vers le Sud pour trouver un but à son existence, comme tuer des envahs… mais pas que.
A la lecture des notes de Babelio, on pourrait dire que ce livre est tout juste passable et qu'on devrait presque le mettre à la poubelle. Heureusement, les notes de senscritique rachètent ce roman, et je suis d'accord avec ces derniers.
L'histoire de ce roman, la situation, l'environnement, le déroulement sont intéressant. Beaucoup de livres mieux notés sur ce site ne mérite pas les éloges dont ils font part. Celui-ci est sous noté et réfléchi quant à ce que pourrait faire l'homme s'il se sentait traqué de partout. Les hommes sont livrés à eux-mêmes, se tuent seulement par peur de leur prochain. Tout le monde est devenu psychopathe, et cela semble normal. C'est une belle mise en abime avec un héros changeant sa réflexion en fonction des événements, des découvertes. Un roman qui met l'Humain au centre de l'oeuvre.
A lire avec attention, tout en étant léger.
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De toute façon, je n’avais rien à perdre. Il fallait que j’aille dans le sud et vite. Ils allaient sans doute faire le maximum pour me mettre, la main dessus. Ceux qui leur résistent deviennent rapidement des héros et cela, ils n’y tiennent pas du tout. Je pensais être plus tranquille du côté de la frontière, dans un coin plus peuplé que la toundra. Évidemment, là-bas il n’était pas question de liberté ; les gens portaient leur nom agrafé sur le col, il fallait se promener avec des papiers d’identité, des laissez-passer, que sais-je encore. Mais, en manœuvrant habilement, je pourrais me fondre dans la foule, et c’était le principal.
Je déteste les mouches. Elles me dégoûtent. Tout le monde a sa… Et cette façon de bourdonner sans arrêt. Elles représentent tout ce qu’il y a de bas dans l’homme. Elles se nourrissent de charognes et d’excréments, comme les mutats, ces créatures à moitié humaines, esclaves des envahs. Comment l’humanité peut-elle espérer plus de justice alors qu’elle grouille comme une nuée de mouches ?
Je savais ce qu’elle voulait. Les reproductrices ont ce besoin qui les tenaille chaque nuit. On ne peut pas appeler ça faire l’amour… Il n’y a pas d’amour là-dedans ; cela y ressemble mais ce n’est pas la même chose… C’est une obsession chez elles, ça les ronge…
Rien ne vaut un bon vieux M. 17. Le canon du mien est encore suffisamment rayé pour être précis et ce que j’atteins ne se relève pas en général.
La femme présentait les mutations d’une reproductrice. Un abdomen proéminent qui devait contenir une double matrice, deux paires de seins, et un bassin très large.