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3,85

sur 735 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
♫Les yeux rivés Sur les étages
Pourvu que rien n'arrête le voyage
Ah, en apesanteur
Ah, pourvu que les secondes soient des heures♫
- Calogero - 2002 -

Poids , masse,
glissade impromptue sur la glace
Personne ne pèse le même poids
nu qu'habillé
c'est aussi immuable que la gravité
l'ancre qui nous entraîne
nous contraint au surplace
with a little help from my friends
point de happy ends
Pas un souffle, point d'ivresse
sentiment d'être dépassé
une élévation ! il est où le King d'autrefois ?
pas une gravité, mais un roman qui ne fait pas le poids...

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Ce que j'ai ressenti:

▪️Encore une page, encore un kilogramme…

Un kilo de moins et une page en plus, pour découvrir le talent du King…100 kilos de moins et 140 pages en plus, pour apprécier tout le génie du Maître du fantastique. Il est un phénomène incroyable qui touche Scott Carey, un phénomène inexplicable mais invisible, et pourtant bel et bien, déstabilisant. Perte de poids et dénonciation de l'intolérance sont au centre de cette nouvelle inédite.

Alors, on ne va pas se refuser cette petite gourmandise, cette Élévation face à ses idées plombantes, en plein climat sensible social et politique, de l'Amérique actuelle…Vous prendrez bien, un peu de plaisir, puisque ça ne fera pas bouger les chiffres sur votre balance ?

"La gravité est l'ancre qui nous entraîne au fond de la tombe."

▪️Encore une course, encore un effort…

Deux voisins qui courent après une Elévation des mentalités, en apprenant l'amitié… Une course passionnante où notre rythme cardiaque risque de sentir quelques ratés et des variations en masse…Scott et DeeDee vont devoir dépasser leurs petites querelles, les limites de leurs corps, et quelques rumeurs virevoltantes…Bienvenue à Castle Rock, où les apparences sont parfois trompeuses et où l'homophobie fait rage, au coin de la rue…

Vous feriez bien un petit entraînement physique et mental, avec ce duo de choc, pour dépasser quelques lignes de clichés, euh , d'arrivées?

"La vie est ce qu'on en fait et l'acceptation est la clef de toutes nos affaires."

▪️Encore une étincelle, encore une étoile…

J'adore les histoires de Stephen King. Courtes ou longues. Je sais qu'il va m'emporter avec ses petites paillettes de surnaturel, son imagination pétillante et son oeil avisé sur les problèmes de société. En refermant ce petit livre, j'en ai encore les étoiles plein les yeux! Ce final entre poésie et amitié était de toute beauté!

Allez, vous savourerez bien un peu de cette lecture, garantie sans prise de poids, mais hautement réjouissante…

"Tout mène là, songea-t-il. A cette élévation. Si c'est ce qu'on ressent quand on meurt, on devrait se réjouir de partir."

Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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"Ooh, that's why I'm easy, I'm easy like Sunday morning, yeah..."
(L. Richie)

Holy Frijole ! Il se passe des choses à Castle Rock... !
L'année dernière la jeune Gwendy est entrée en possession d'une mystérieuse boîte à boutons, et cette fois, cet indéfinissable je-ne-sais-quoi qui flotte dans l'atmosphère de la petite bourgade s'est emparé de Scott Carey.
Et le gentil gros balourd va commencer à perdre du poids... Sauf que c'est une perte invisible. En apparence, il fait toujours ses bons 110 kilos, mais peu à peu, il la sent arriver : l'insoutenable légèreté de l'être, qui ne peut que mal (?) se finir. Nous sommes en octobre, et selon les calculs de Scott, le "poids zéro" est pour mars, même avant. Et après ?

Par précaution, je ne m'attendais à rien, et c'est aussi à peu près ce que j'ai eu. Pas tout à fait... mais je vais y revenir plus tard.
L'idée de départ n'est pas mauvaise, mais l'histoire est simplissime, les dialogues aussi, et la fin terriblement prévisible à cause de ce malheureux titre (j'ai vérifié, c'est pareil en VO). D'autant plus que cette fois, Stephen nous a pondu un récit tellement "politiquement correct" que ça frôle la parodie. (Oui, Stephen, on sait tous que tu n'aimes pas Trump et que l'étroitesse d'esprit te gêne, mais ce n'était vraiment pas la peine d'en faire autant !)

Bref, deux lesbiennes mariées ouvrent un resto mexicain à Castle Rock; un resto qui ne marche pas, car les gens ont des préjugés. Ce n'est pas le cas de Scott. C'est un gars foncièrement gentil, et tout ce qu'il veut c'est la bonne entente entre voisins. Mais la jolie Deirdre a des préjugés contre Scott, car elle le croit comme tous les autres. La vie est souvent comme ça : on entend seulement ce qu'on s'imagine entendre, même si la réalité est tout autre. Heureusement, les choses s'arrangent comme par magie lors de la course à pied annuelle (un des meilleurs moments du livre), mais Scott continue à perdre du poids... jusqu'à la fin qui explose comme un feu d'artifice, et qui me fait réviser mon avis initial.

Il est certain que le lecteur habitué aux romans King-size de l'auteur va sans doute chercher autre chose (tension, terreur ?) et finira peut-être déçu. Mais j'ai l'impression que dans ses courtes nouvelles récentes (que ce soit "Gwendy" ou celle-ci), King reste exprès assez simple et économe pour nous livrer autre chose : une sorte de conte de fée philosophique pour adultes. Son talent de conteur est toujours là, mais le registre a changé.
On peut se demander pourquoi Scott ne fait rien, d'où lui vient cette étrange résilience ? Même ses amis acceptent les faits d'une façon presque automatique. Cela semble irréel... Tout se passe sans gravité, justement. Et le message de l'histoire n'est pas tant la lutte contre la "petitesse de l'esprit" dans une petite bourgade américaine, mais plutôt le fait de se rendre compte de la valeur de la vie au moment où on entend la mort frapper à la porte. Partir sans regrets...
King jongle assez bien avec les métaphores ("élévation", "s'alléger", "détachement", "apesanteur") et je suis contente que ses efforts ne sont pas "lost in translation", car cela ajoute une chouette dimension à son histoire. Sans parler des références intertextuelles, qui me plaisent toujours chez lui. Et si on ne cherche pas à tout prix les explications à la fin, l'ensemble reste aussi charmant que la chanson de Lionel Richie.

Donc, deux étoiles et demi pour moi. Je pourrais même en mettre trois, mais j'ai lu suffisamment de King pour voir que ce livret ne souffre pas la comparaison avec certains de ses romans. Mais mes "deux et demi" sont mises de bon coeur : j'ai passé un agréable après midi reposant avec ce...
... attendez, on parle bien d'un livre de Stephen King ?
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Scott a un problème. Un problème de taille... ou plutôt de poids.
Jugez donc : chaque jour, sa balance lui annonce qu'il pèse un peu moins lourd que la veille.
Où est le problème me répondront certains, qui se réjouiraient de cette situation ?
Le hic, c'est que Scott ne fait rien. Pas de régime, pas d'entraînement spécial. Rien.
Et chaque jour, un peu de lui s'en va, inexorablement.
Plutôt inquiétant, non ?
Jusqu'où la descente va-t-elle se poursuivre ? Va-t-il finir par disparaître entièrement ?

Un point de départ intéressant, d'autant que Stephen King y ajoute d'autres phénomènes bizarres, prouvant ainsi qu'il a toujours l'imagination fertile.
L'ouvrage se lit vite, très vite, parce qu'il est court, mais aussi parce qu'il manque malheureusement de densité.
J'ai trouvé l'histoire un peu simple, pour ne pas dire simpliste, et les personnages trop manichéens.
C'est frais, c'est léger, tendre et non dénué de poésie, mais le maître du fantastique est capable de nettement mieux.
Une sorte de conte de fées pour grands enfants, pas désagréable à lire ; un petit intermède entre deux lectures plus consistantes.
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Flûte !, ça n'a pas marché. Je n'ai pas réussi à entrer dans ce livre.
Dans cette longue nouvelle ou court roman, Stephen King raconte l'histoire d'un homme ordinaire qui devient de plus en plus léger, sans que son apparence en soit transformée. (Mais où diable King va-t'il chercher toutes ses idées ?!). Cet homme a pour voisines un couple de lesbiennes mal perçues par la population, et l'auteur en profite pour régler ses comptes avec l'étroitesse d'esprit de l'Amérique trumpienne. Mais si j'adhère à son intention, sa façon de procéder m'a paru maladroite ; King est capable de faire tellement mieux !
Il n'en demeure pas moins que la mésaventure du personnage principal, et sa manière de l'accepter, m'ont émue aux larmes. Et j'aime toujours autant l'humanité et la générosité avec lesquelles King traite les petites gens auxquels il fait toujours subir des choses incroyables. Cet homme fait partie de ce que les Etats-Unis ont de meilleur, et pour une fois, l'expansionnisme américain a du bon !
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Court roman assez loufoque sur la légèreté... le narrateur perd du poids, sans pour autant maigrir... En parallèle, il se brouille avec ses voisines, avec lesquelles il va tout faire pour se rabibocher.
Fantasque, léger (c'est le cas de le dire !), un roman déroutant pour du King mais très divertissant. Mais sera vite oublié je pense...
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Fan de Stephen King depuis le collège, j'avoue avoir une préférence pour ses plus vieux écrits et parfois un peu de mal à me reconnaître dans les plus récents. Pas toujours. J'ai lu il y a quelques semaines son dernier roman paru en France, L'outsider, et j'ai plutôt bien aimé, malgré une légère déception sur le final et le grand méchant pas si méchant. J'ai enchaîné avec la courte nouvelle Laurie, écrite en hommage au chien décédé de Tabitha, et me voici à présent à la fin d'Élévation.

Il s'agit d'une novella d'un peu moins de 150 pages. Non, je ne m'aventurerai pas à prétendre qu'il s'agit d'un roman. Quand on connaît la verve de Stephen King et les pavés qu'il pond à longueur d'année, 150 pages, c'est une novella, hein… Bref, c'est l'histoire de Scott Carey, divorcé de fraîche date et soudain confronté à un drôle de phénomène : il perd du poids, régulièrement jour après jour, sans que son aspect physique en soit le moins du monde modifié. Evidemment au début, il trouve ça plutôt cool : il se sent plus léger, n'est plus essoufflé, retrouve une forme olympique… Il faudrait être fou pour s'en plaindre.

Sauf que, le phénomène aurait plutôt tendance à s'accélérer et l'inquiétude commence à se faire sentir parce que.. Que se passera-t-il lorsque les chiffres de la balance indiqueront zéro ? Scott établit un calcul approximatif de la date à laquelle cela arrivera, la date de sa probable mort. Dès lors, comment réagir quand on connaît la date de sa propre mort et qu'elle approche irrémédiablement ? Non seulement il ne veut pas mourir seul mais surtout, il veut partir en homme de Bien. Ses deux voisines, un couple d'homosexuelles, vont en quelque sorte lui en donner l'occasion.

Une fois de plus, Stephen King se sert du surnaturel pour mettre en évidence les travers de notre société : la solitude, l'homophobie, la perte. Et face à tout ça, la solution qui apparaît très souvent comme étant la bonne, l'unique, dans ses histoires : l'amitié. L'Humain tient une place prépondérante dans ce récit qui n'a rien d'horrifique, à peine quelques éléments fantastiques. Sans être exceptionnel, ce livre m'aura fait passer un agréable moment de lecture. le final sera peut-être un peu too much pour certains, je vous l'accorde, mais je n'y ai personnellement trouvé qu'une belle tranche d'amitié empreinte de poésie. A découvrir.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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J'avais lâché les romans de Stephen King depuis quelques temps, car je n'y retrouvais pas ce qui me plaisait en lui: des personnages vraisemblables, des histoires de gens simples qui deviennent imperceptiblement compliquées, une façon de regarder le monde autrement.
Nous voici réconciliés, avec ce petit texte qui m'a fait penser, au début, à "La peau sur les os", puisque c'est l'histoire d'un homme qui maigrit sans savoir pourquoi. Scott Carey , pourtant bien charpenté en apparence (avec un soupçon de bedaine, disons-le) ne cesse de s'alléger. Et qu'il garde ou pas ses vêtements, qu'il se pèse avec des haltères ou les poches remplies de monnaie, la balance affiche le même chiffre . Lequel diminue, donc, de jour en jour.
Mais Scott ne veut pas devenir un phénomène de foire, ni un cobaye pour les chercheurs. Il s'ouvre de son secret à un seul homme, un médecin en retraite, sachant qu'il n'ira pas le clamer à tout vent.
C'est que les potins circulent vite à Castle Rock. Tiens, les voisines , celles qui ont ouvert un restaurant végétarien: personne n'y va, depuis qu'on les sait mariées. Il faut dire qu'elles découragent toute velléité de sympathie, et Scott a beau tenter d'établir le contact, rien n'y fait.
Sa vie s'étiole, sa femme est partie, il n'y peut rien. Mais conquérir l'amitié des deux femmes, et les aider à trouver une place dans la communauté, Scott n'y renonce pas. C'est sans doute la seule cause à laquelle il peut se dévouer. Pour combien de temps encore ?
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Un Stephen King très soft, une petite nouvelle toute en douceur...

Plus Scott va vers l'autre, plus il offre son amitié, plus il perds du poids jusqu'à l'"Elévation".

Un récit empli d'humanité, d'amitié, une ode à la différence, avec des personnages qui nous ressemblent...

Un tout petit roman riche en émotion, qui se lit trop vite et nous mets de bonne humeur...😊
Lien : https://monjardinleslivres.b..
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De quoi ça parle ?
Scott est un quinquagénaire américain presque obèse.
Néanmoins, depuis quelque temps, peu importe la quantité de nourriture qu'il ingurgite, il perd du poids ; BEAUCOUP de poids. Mais chose plus extraordinaire encore, sa masse corporelle, elle, ne change pas. Ainsi, même si Scott pèse désormais 20kg de moins par rapport à sa situation initiale, il apparaît toujours le même.
Inquiet, il se rend donc chez son ancien ami médecin, prénommé Bob Ellis. Mais ce dernier n'est pas plus avancé que lui sur la situation. Il n'a jamais rien vu de semblable et cela le préoccupe d'autant plus.
Scott continue cependant sa vie, avec son travail, son chat… Et ses voisins. Ou plutôt ses voisines. Car depuis peu, deux nouvelles jeunes femmes ont emménagé ensemble dans le quartier. Mais, leurs relations avec le protagoniste ne peuvent vraiment pas être qualifiées de cordiales. Pourquoi ? Tout simplement parce que, depuis quelque temps, les deux chiens de celles-ci ont décidé de considérer la pelouse de Scott comme leur litière personnelle.
Bien vite, néanmoins, il va s'apercevoir que dans la ville non plus, ses deux voisines ne sont pas très appréciées. En réalité, elles sont victimes de discrimination à cause de leur orientation sexuelle : lesbienne.
Il se rend alors compte que ce qu'il fait, lui, contribue d'une certaine manière à ces injustices. le restaurant que les deux femmes ont ouvert ne reçoit aucun client et celui-ci est presque au bord de la faillite.
Le quinquagénaire prend soudain pitié d'elles et tente de renouer les liens. Mais son état de santé rend la situation préoccupante : tandis que la balance engage contre lui un inquiétant compte à rebours, Scott commence à se poser des questions : que va-t-il se passer quand elle affichera le kilogramme 0 ?
Va-t-il mourir ?

Mon avis :
Le livre partait sur de très bonnes bases, avec une excellente idée de départ qui était de surcroît originale. Je ne pense en effet pas avoir déjà vu un tel thème autre part. La fin est assez belle et prête à la rêverie. Les descriptions y sont poétiques mais... je n'ai pas aimé ce roman.
Tout ce qu'il se passait au milieu du livre était décevant. Je pense que j'ai été en grande partie désappointée à cause du dernier ouvrage que j'avais lu de Stephen King, Gwendy et la boîte à boutons, que j'ai adoré et dévoré !
A l'évidence, j'en attendais tout autant d'Élévation. Malheureusement, j'en ai trop espéré.
Pour commencer, la relation entre Scott et ses voisines était extrêmement niaise et kitsch.
Elle se résumait à : Il était une fois des voisins qui ne s'aimaient pas du tout. Puis un jour, ils découvrirent qu'ils s'adoraient. Ils devinrent alors inséparables, les meilleurs amis du monde, des BFF etc.
Premièrement, quels sont les pourcentages de chances pour que cela se produise dans la vrai vie ? Et deuxièmement, il n'y a pas plus cucul la praline.
Une seconde raison pour ma déception concerne la fameuse "maladie" de Scott. Elle était très ingénieuse et aurait pu donner quelque chose de profond. Mais avec toute cette histoire d'amitié, j'ai eu le sentiment que la "maladie" n'occupait plus la première place dans le récit. Pourtant, celui-ci s'intitule Élévation. J'avais donc supposé que tout tournerait autour de sa maladie et du nombre de jour qui lui resterait avant la date du "0". Mais non ! Comme si ces préoccupations avaient été reléguées à la seconde place ou que l'auteur les avait oubliées en cours de route. On y revenait de temps en temps, mais bon...
Donc en fin de compte, comparé à Gwendy et la boîte à boutons, j'ai effectivement été très déçue.
Cependant, en soi, le roman est assez court et les pensées et sentiments de Scott vis à vis de sa "maladie" (lorsqu'on y revient enfin) sont très intéressants.
Ainsi, si vous souhaitez tout de même découvrir ce livre, sachez qu'il se lit très rapidement et que s'il ne vous plaît pas, vous pourrez le finir rapidement et passer à autre chose.

https://lirelandoulerevedunemontmartroise.wordpress.com/2019/11/03/elevation-de-stephen-king/
Lien : https://lirelandoulerevedune..
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