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3,85

sur 733 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un très court roman de Stephen King, qui ne donne pas le frisson, non, non ! loin de là… Mais par contre quel pamphlet !!

Franchement Donald n'a qu'a bien se tenir , parce que franchement si là Stephen n'a pas voulu lui mettre le nez dans ses idées loufoques ( a lui et a ses partisans bien sûr). L'homosexualité aux Etats Unis se porte assez mal et Donald ne fait rien pour que ça s'arrange, bien au contraire.. disons que si il pouvait construire un mur contre les homos il le ferait.

A Castle Rock les conservateurs sont en majorité.. et ce couple de lesbiennes vient s'installer pour ouvrir un restau et elles sont plutôt mal reçues… surtout depuis l'annonce qu'elles étaient mariées.

Mais je crois aussi, du moins c'est comme ça que je l'interprète qu'il attaque Trump ou plutôt les démocrates (Puisque le président américain ne s'est jamais positionné ouvertement) sur l'euthanasie. Scott qui maigri de jour en jour, sait qu'a un moment ou l'autre il devra partir.. que sa mort est inéluctable [.

Donc même si je n'ai pas été retournée par le côté fantastique de l'histoire, j'ai adoré cette leçon de morale très juste et très bien faite… et puis il y a une certaine douceur et une certaine poésie dans l'écriture de Stephen , ce qui rend ce conte très touchant.

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Une fois encore le King m'a bluffé avec sa capacité à construire des personnages et à créer un véritable attachement du lecteur pour ces derniers. Ici il le fait en un temps record  quelques phrases et 160 pages plus tard j'avais l'impression de connaître Scott depuis toujours. le pauvre ces derniers temps il ne cesse de perdre du poids mais attention uniquement sur la balance car d'apparence sa bedaine est toujours là. Pourtant son poids semble s'envoler un peu plus chaque jour, mais que se passera-t-il quand il ne pèsera plus rien?

Son ami le docteur Bob l'accompagne mais il faut bien admettre que ce n'est pas très répandu comme symptôme et le doc se trouve vite démuni. Alors j'accompagne Scott, page après page. Partagée entre entre curiosité et inquiétude. Parce que Scott c'est un gars bien. D'ailleurs même s'ils sont partis du mauvais pied Dee-Dee et Missy, ses voisines, ont de la chance de l'avoir. Etre lesbiennes à Castle Rock (et oui on est à la maison fidèles lecteurs du King) ce n'est déjà pas facile mais quand en plus on essaie d'y tenir un commerce ça se complique. Les préjugés en plus de leur pourrir la vie ont vite fait d'impacter le porte monnaie de ces dames. Mais Scott est bien décidé à mettre son nouveau talent au service de ses voisines injustement malmenées et de manière étonnante.

Dans ce petit livre pas de les longues descriptions comme l'auteur les affectionne, pas de terreur non plus. Juste une touche de fantastique au service d'une histoire très poétique. Une ode à la différence et à la nécessité de dépasser les apparences. Une histoire avec plusieurs niveaux de lectures et plusieurs interprétations possibles.

Comme d'habitude notre facétieux auteur ne se prive pas d'égratigner la société américaine au passage.

Un beau moment de lecture dont j'aurais bien aimé qu'il dure plus longtemps.
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Jolie surprise d'avril, chez mon tabac-presse habituel: un petit King , comme çà, dans le présentoir des poches tout nouveaux sortis. Hum... Et inédit, avec cela!
Petit King, plus par son format.. petit et léger comme un coureur de marathon somalien. Léger comme une bonne histoire, dans cette cité de Castle Rock pas sujette, cette fois, à quelque horreur ou emprise du mal.
Non non... Ni meurtre, ni terreur... juste de pénibles mais passagers désagréments, auxquels ne sauraient résister un pari aussi judicieux que malin concernant la course à pieds annuelle, ce Trot des Dindes...
Joli cadeau de Stephen king (The KING) qui va son court chemin au bout d'un allègement de Scott, héros heureux d'un mal (bien?) inexplicable.
Qu'importe! Scott s'allège de ses fardeaux et allège, avec lui, Castle Rock de préjugés idiots et dépassés.
Grâce à Scott, deux femmes qui s'aiment et entendent vivre leur mariage sans se cacher, vont pouvoir prendre place et reconnaissance dans la cité.
Deirdre et Missy pourront continuer de cuisiner et de régaler dans leur restaurant végétarien Holy frijole.
Loin de certains de ses pavés passés, King et son petit volume vont au bout de la légèreté et d'une pesanteur qui disparaît.
Un bien beau livre, alors, avec un sapin de Noël que Deirdre allumera et un feu d'artifice inattendu qui embrasera le ciel de Castle Rock.
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Je remercie chaleureusement le livre de poche pour l'envoi, via net galley, du court roman Élévation de Stephen King.
Bien que Scott Carey ne semble pas changer, il perd incessamment du poids. Étrangement, il pèse le même poids avec ou sans vêtements, peu importe leur poids.
Ne voulant pas subir d'examens médicaux, il ne veut prévenir personne, si ce n'est son docteur en qui il a confiance.
Dans la bourgade de Castle Rock, Scott se lance dans un combat contre ses voisines lesbiennes dont le chien fait régulièrement ses besoins sur sa pelouse. L'une de ses voisine est glaciale, tandis que l'autre est amicale. Elles essayent toutes deux de maintenir leur restaurant à flot, mais les habitants de Castle Rock ne veulent pas d'un couple homosexuel marié, et le restaurant rencontre donc des difficultés.
Quand Scott découvre les préjugés qu'elles rencontrent, y compris le sien, il décide d'essayer de les aider...
Élévation de Stephen King est un court roman qui m'a captivé. J'ai beaucoup aimé le personnage de Scott, un homme qui découvre qu'il perd du poids même si physiquement il est toujours le même. Il perd du poids, beaucoup de poids, toutefois cela ne se voit pas pour les autres qui l'entourent. Il se pose des questions, il calcule la date de sa fin... Il tait son secret à part à son médecin, qui est aussi un ami.
Parallèlement à ça, nous découvrons les déboires de Scott avec ses voisines, un couple d'homosexuelle envers qui il a des préjugés... comme une partie de la ville ! J'ai beaucoup aimé l'évolution de Scott, les questions qu'il se pose sur ses voisines, sur son comportement envers elle... Il y a une bonne analyse de l'Amérique puritaine d'aujourd'hui. Stephen King a de bonnes réflexions dans ce roman, court mais percutant.
Pas d'horreur pure ici, mais une histoire bien construite avec des personnages fouillés et attachants.
Je suis ravie de ma lecture et je mets cinq étoiles :)
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Ce n'est pas le Stephen King qui fait peur.Pas de sang, pas de meurtre, pas d' enquête ou de maison hantée
C'est celui qui sait nous émouvoir avec des histoires d' amitié et tolérance , des histoires légères et profondes à la fois
C'est original, évidemment
Un homme qui perd du poids tous les jours mais qui garde la même apparence physique. Plus bizarre encore son poids est le même en petite tenue ou tout habillé les poches lestées de pièces de monnaie
Chaque jour qui passe , son poids baisse de façon mathématique , sa forme physique s' amèliore puisque les mêmes muscles inchangés ont de moins en moins de poids à soutenir.
Comme notre homme est malin , il lui vient à l' idée de calculer de façon théorique la date à laquelle son poids atteindra le zéro
Donc mystère à la Stephen King
Et bien non! le court roman (140 pages) bascule alors dans une dimension humaine tout à fait extraordinaire, dans tous les sens du terme.
C'est poétique, c'est émouvant ,plein de délicatesse et de pudeur pour raconter une bien belle histoire.Plein de surprises aussi.Je vous laisse les découvrir.
Comme moi, qui n'avait pas lu un seul de ses romans depuis 15 ans, vous allez être agréablement surpris de découvrir une autre face de cet écrivain capable de nous émouvoir et pas seulement de nous faire peur
Une étonnante surprise loin des clichés que nous avons tous sur cet auteur souvent prolixe

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Sacrées retrouvailles avec Stephen King ! Je ne l'avais pas lu depuis des années, le dernier en date était Charlie qui m'avait, il me semble, arraché quelques larmes sur la fin. Puis j'ai arrêté de le lire cet auteur. Je suis aujourd'hui incapable de dire pourquoi. Et puis à force de voir des critiques et des citations de ses romans sur Babelio, je me suis dit qu'il fallait que je m'y remette. Et j'ai bien fait !

Élévation n'a rien à voir avec les autres romans de Stephen King que j'ai lus (Carrie, Simetierre, Désolation, Salem et Charlie). Ici, l'ambiance n'est ni sombre ni effrayante. Au contraire, à l'instar du bel été indien qui a cours cet automne-là dans le tout aussi bel état du Maine, l'ambiance est douce et agréable, jamais pesante, comme le poids de Scott Carey, qui ne cesse de s'alléger – Scott Carey qui va utiliser son « pouvoir » pour aider ses nouvelles voisines qui font face aux préjugés homophobes des habitants assez conservateurs de Castle Rock. Il va aussi, et c'est le plus important, contribuer à « élever » les esprits de certains de ces habitants. Et c'est la course annuelle du « Trot des dindes » (joli nom !), qui se déroule chaque année à Thanksgiving, qui va lui en donner l'occasion.

Élévation est donc une très belle histoire, qui ne bascule pas non plus dans la « morale », et qui se lit bien. Comme le poids de Scott qui se réduit inexorablement, les pages de ce petit roman diminuent tout aussi rapidement. Et c'est avec une pointe de tristesse que j'ai assisté à l'« élévation » et que j'ai fini ce livre. Il n'est pas long mais l'attachement vient rapidement. Enfin, une dernière chose : j'ai bel et bien renoué avec Stephen King.
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Elevation a été présenté par Stephen King comme une sorte de suite à Gwendy et la boite à boutons, co-écrit à quatre mains avec Richard Chizmar. Il savère que par la suite, Richard Chzimar a écrit seul une suite à cette nouvelle. Stephen King a néanmoins préfacé le récit. Par contre, S.K. a sorti en février Gwendy's Final Task, pour le moment uniquement en version originale, qui devrait clore la mini-saga.
Concernant donc Elevation, je finis par me perdre dans les suites qui n'en sont pas vraiment, puisque seules quelques allusions sont perceptibles, et ne pas tenir compte du reste pour en parler.
Court mais dense récit de Stephen King que je me suis fait un plaisir de relire, avec toujours cette même émotion qui m'étreint avant même d'avoir soulevé la couverture dès qu'il s'agit de mon auteur fétiche. Ne cherchez pas, même moi j'ai du mal à l'expliquer.
Ici, point de descriptions interminables que certains reprochent à plusieurs ouvrages, la plume tranche dans le vif et va droit à l'essentiel. Ce livre est un hommage à Matheson, que j'adore aussi, et je ne pouvais que m'en délecter. S'attaquer à L'homme qui rétrécissait n'était pas tâche facile, mais Stephen King se sort avec brio de l'exploitation du thème, alors qu'on pouvait s'interroger et s'inquiéter de redondances, mais que nenni. On pense aussi à Marche ou crève, ainsi qu'à d'autres qui m'ont traversé l'esprit. Les allusions sont multiples, sans perdre pour autant le lecteur, un peu comme de petits clins d'oeil qui pourraient passer inaperçus. Tension palpable, mais sans violence, suspense parfaitement dosé, chapeau bas, maestro.
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Un texte tout court, une petite bouffée de King, légère, à consommer rapidement sans se poser de question.
Scott ne change pas, il devient juste plus léger, de plus en plus léger sans que cela soit visible. Et ça semble irréversible. Il se sent léger dans son corps, mais dans sa tête aussi, il se sent bien.
Entre Deirdre et Missy, ses voisines homosexuelles, Bob son ami médecin et les autres habitants de Castle Rock, Scott va nous faire vivre de riches pages, courtes et intenses, lumineuses, positives et tristes, avec une course d'anthologie et de petites piques contre l'intolérance et les préjugés.
Un bonbon je vous dis.
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« Le temps est invisible. Contrairement au poids. »

Scott Carey, un Américain ordinaire, a un secret extraordinaire : il pèse le même poids nu qu'habillé, avec ou sans des cailloux dans les poches. Mais le plus inquiétant, c'est qu'il perd des kilos. Beaucoup de kilos. Chaque jour. Rien ne semble enrayer la chute inévitable de son poids, et si ce phénomène continue, il ne pèsera plus rien en janvier prochain. Étonnamment, cette dangereuse perte de poids devient le cadet des soucis de Scott, lorsqu'il apprend que ses voisines sont victimes de discrimination à cause de leur homosexualité. Quelques mois avant sa mort programmée, Scott va ainsi tâcher de rendre le monde meilleur, afin de ne pas partir en ayant été inutile aux autres.

Ce qu'on peut dire, c'est que ce roman est certes court, mais il met d'humeur guillerette !
Dévoré d'une traite en une matinée, j'ai adoré ce livre simple et lumineux, parfaitement dans l'ambiance de Noël et des fêtes de fin d'année. Ma dernière expérience avec les novellas de Stephen King ayant été très peu concluante (Plein Gaz), j'appréhendais légèrement cette Élévation mais que nenni, ç'a été un pur délice de lire les miracles de Scott et de se laisser envelopper dans cette douce euphorie que provoque le feu d'artifice final. En parlant de feu d'artifice, la couverture est absolument magnifique, et sa belle simplicité recrée à la perfection l'ambiance féerique du livre. Merci le Livre de Poche.

Stephen King parsème également son bouquin de clins d'oeil et références à d'autres oeuvres, qu'elles soient ou non de sa plume. Bien entendu, Castle Rock est la ville du Maine où King place nombre de ses oeuvres, mais on peut voir une allusion appuyée à Dead Zone avec la rue du Shérif-Bannerman, ou également à Cujo, même si personnellement je n'ai pas encore lu ce dernier. De plus, Élévation reprend de manière générale le pitch de la Peau sur les Os, et Deirdre la marathonienne porte le numéro 19, chiffre récurrent dans la bibliographie King. Sans oublier que le nom de Scott Carey est un gros clin d'oeil au nom du protagoniste de L'Homme qui rétrécit de Richard Matheson... Auteur auquel Stephen King a dédié sa novella Plein Gaz, que j'évoquais quelques lignes plus haut. Tout est lié dans la famille King. Dans un autre registre, je n'ai pas compté le nombre de fois où King charrie Trump : dès que le narrateur parle d'abrutis ou de perruques, vous pouvez être quasiment certains qu'il va enchaîner sur Trump. Bref, King s'amuse toujours autant à écrire ses bouquins.

Cette parenthèse fermée, Élévation est un petit chef-d'oeuvre de tendresse et de bonne humeur qui m'a conquis de bout en bout. Je le conseille vivement en tant que lecture-doudou au coin du feu, entre deux tisanes et sous un plaid, bien entendu. de mon côté, j'ai acheté Dreamcatcher et je vais bientôt faire une lecture commune sur Docteur Sleep. Vous vous en fichez ? Ah, bon, d'accord ^^

Bonnes lectures !
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Scott Carey maigrit, mais sans perdre de poids. « Ce n'est pas que je n'ai rien vu de pareil : à mon avis, personne n'a jamais rien vu de pareil. C'est impossible, point final. » (p. 11) Avant, le premier de ses problèmes était les crottes que les chiens de ses voisines lesbiennes laissent sur sa pelouse. Voisines avec lesquelles il essaie de repartir sur un meilleur pied. Parce que Scott est un homme sympa et qu'il aimerait que Castlerock reste la petite ville charmante qu'il connaît. Désormais, son souci majeur, c'est savoir quand il atteindra le Jour 0 : le jour où la balance lui dira qu'il ne pèse plus rien.

Rien à voir avec La peau sur les os et pas de malédiction lancée par une vieille gitane. Stephen King n'explique pas pourquoi son personnage s'allège, mais il en profite pour égratigner l'Amérique bienpensante et porter un sérieux de coup de pied dans les valseuses de la lesbophobie. C'est d'autant plus réjouissant que, en ancrant son histoire à Castlerock, il ne manque pas de faire référence à d'autres histoires de son oeuvre. Élévation n'est sans doute pas le meilleur texte du maître de l'horreur, mais c'est un texte doudou, qui sent bon le King et qui console quand on n'a rien d'autre à se mettre sous la dent.
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