L'accro du shopping à Manhattan

J'ai arrêté ma lecture à la deuxième crise de shopping, soit avant que quoi que ce soit d'autre n'ait eu le temps d'arriver. Je ne peux pas suivre les tribulations d'une héroïne qui se laisse mener par ses instincts de shopping, si ça prend à ce point toute la place.

On tourne en rond. Pas vraiment différent du premier. Ce n'est que parce que je déteste ne pas finir un livre commencé que je suis allée jusqu'au bout et ah... peut-être une évolution ? le personnage semble prendre conscience qu'il va falloir changer un peu de comportement. Donc on va entamer le trois... on va voir ce que ça donne mais je n'arrive pas à m'emballer pour ces livres.

Becky Bloomwood est la pure collègue ou copine antipathique que je n'aimerai pas avoir dans mon entourage. Son addiction au shopping est telle qu'elle en devient maladive et obsessionnelle.

[Au début de l'histoire, elle est l'une des intervenantes d'un top show anglais où elle prodigue des conseils financiers à des ménagères. Elle est en couple avec un célébré jeune entrepreneur ambitieux. Au cours d'un séjour à New York, elle se retrouve au coeur d'une histoire de pouvoirs où elle en devient la victime collatérale. En effet, des collègues de son petit ami ambitionnent de prendre sa place dans sa société de communication et pour le discréditer auprès de ses futurs investisseurs, ils font publier dans un grand quotidien anglais les importants problèmes d'argent de sa petite amie. Perdant toutes crédibilités auprès de ses clients, il reproche à Becky ses négligences et met fin à leur relation.
de retour en Angleterre, Becky perd son travail à cause de ses révélations. Ce qui provoque une prise de conscience et elle décide de repartir à zéro. Elle commence par vendre tous ses achats compulsifs pour recouvrir ses créanciers et ensuite elle repart à New York comme conseillère de mode. Au bout de deux mois, c'est un succès et son petit ami, s'apercevant de son erreur, revient la reconquérir.]

Ce roman est une pure comédie romantique à l'américaine. Ce qui en fait un bon livre de plage pour l'été : ni besoin de réfléchir, ni besoin de réflexion,…

Je n'avais pas beaucoup apprécié le tome 1, autant dire que je n'avais pas vraiment hâte de lire la suite. Mais puisqu'elle était dans ma PAL, autant se lancer, et j'ai profiter d'une lecture commune sur Livraddict pour le sortir.
Eh bien finalement, ma lecture n'a pas été aussi désagréable que le volume précédent.

Attention, qu'on s'entende bien : Becky est toujours aussi agaçante. Cette manie qu'elle a de ne pas pouvoir résister aux achats me passe complètement au-dessus de la tête. Elle est irresponsable et de mauvaise foi, tout lui tombe toujours tout cuit dans la bouche. Mais je reconnais que j'ai vraiment eu mal au coeur pour elle lors du mariage de Tom.

Le style de Sophie Kinsella est vraiment sympa. C'est rythmé, ça se veut drôle, on alterne habilement entre récit et dialogue. Par contre, l'histoire est sans surprise et j'ai vraiment un gros problème avec la morale de cette série où l'héroïne ne fait que connerie sur connerie, mais gagne tout à la fin, sans avoir rien changé.

Toutefois, dans ce second tome, Becky évolue tout de même un peu. Heureusement, j'aurai envie de dire. Elle garde beaucoup de défauts, mais pour une fois, fait quelques petites choses pour ses amis.

Mon avis est vraiment mitigé. J'aime le style de l'auteur, mais je n'accroche pas du tout au personnage de Becky. Je crois que je vais arrêter là cette saga pour le moment.
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