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Les enquêtes de Lady Hardcastle tome 1 sur 8
EAN : 9782824617978
336 pages
City Editions (13/01/2021)
3.68/5   157 notes
Résumé :
Veuve excentrique au passé secret, Lady Hardcastle quitte Londres pour s'installer à la campagne. Accompagnée de Florence, sa femme de chambre qui pratique avec assiduité les arts martiaux, elle compte y trouver le repos, loin de la vie trépidante menée dans les colonies de l'empire britannique.
Mais la campagne peut vite se révéler pleine de surprises, notamment lorsque les deux compères découvrent un cadavre pendu à un arbre. Suicide ? Lady Hardcastle, curi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 157 notes
Premier tome d'une série ( dont cinq tomes ont déjà été traduits ), qui s'annonce pétillante au niveau des dialogues et originale au niveau du duo d'enquêtrices.


On est au début du siècle et une certaine veuve, Lady Hardcastle et sa dame de compagnie, aménagent à la campagne. Sitôt arrivées, elles vont faire connaissance avec le “gratin” local, engager deux domestiques (car la demeure est grande ), et surtout, surtout... tomber sur un cadavre au cours d'une promenade. Une pendaison. Suicide, meurtre ? Les deux femmes ne seront pas d'accord avec les policiers locaux.

Ce qui séduit dans ce début de série, c'est le ton .
Irrévérentieux, sarcastique, en décalage avec son époque...
Ces deux femmes n'ont pas les rapports qui sied entre une lady et sa domestique, elles sont sur un même pied d'égalité, amies, complices. Elles se respectent, se font confiance. on apprendra au fur et à mesure, qu'entre le moment où Lady Hardcastle est devenu veuve et celui où cette histoire commence, il s'est passé presque dix ans. dix ans d'aventures, de risques , qui ont forgé des liens solides et aboli les barrières induites par la classe sociale. C'est moderne et rafraîchissant ( je ne sais pas si c'est réaliste..).

Petite originalité , elles seront entendues et respectées par l'inspecteur chargé de l'enquête que ces deux fofolles distraient grandement.
Du coup, le duo devient (presque) un trio ...

On sent que l 'auteur, professeur d'histoire, connait l'époque, qu' il veut se démarquer d'autres séries cosy mystery, par son ton décalé, et qu'il s'amuse. On sent aussi, qu'il garde sous le coude des anecdotes sur le passé de la lady et son employée.

Quelques détails m'ont génée et ont freiné le coup de coeur.
Kinsey aurait pu , au début de son histoire, faire un effort de présentation des personnages, il m'aura fallu attendre longtemps avant d'apprendre que Lady Harcastle avait quarante ans, auparavant je croyais que c'était une vieille dame (à cause de son veuvage...) et Flo aussi, je me suis sentie très béte ( mais en même temps si l'auteur ne le dit pas...)

Flo est présentée tantôt comme la dame de compagnie, tantôt comme une femme de chambre (dans le résumé) ou comme une bonne . Ce n'est pas du tout la même chose dans la hiérarchie des domestiques... Et si lady Hardcastle l'estime comme une amie, pourquoi la présenter à ses "voisins " comme une bonne à tout faire, la "prêter" lors d'événements, lui faire porter un uniforme ? Une dame de compagnie n'en a pas.


Deux petits détails,noyés dans une première impression fortement favorable !

Une série policière historique , irrévérencieuse, amusante, détonnante, parfois sarcastique, féministe, et férocement joyeuse !









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Entre deux lectures denses j'ai souvent plaisir à lire un roman léger, mais pas une bluette pour autant.
Les « cosy mystery », ces petits romans policiers sans beaucoup de violence et avec des personnages atypiques et des pointes d'humour sont donc parfaits.
Celui-ci se passe au tout début du XXème siècle dans la campagne anglaise.
Lady Hardcastle et Florence, sa dame de compagnie, laquelle a de la répartie, sont les héroïnes de cette série dans laquelle elles aident grandement la police à résoudre des affaires.
Nos deux protagonistes viennent d'emménager dans une demeure à la campagne après avoir vécu quelque temps en Asie, et elles sont pour le moins dégourdies, irrévérencieuses et même téméraires.
Faisant fi des convenances, elles prennent leurs repas à la même table, osent exprimer des opinions personnelles et même se battre à l'occasion.
Dans ce tout premier opus, elles vont enquêter sur un décès suspect, un vol et un meurtre.
Bien entendu, ce seront elles et non la police, composée de gentils balourds, qui résoudront toute l'affaire.
J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette série où les réparties caustiques de ces deux femmes aux caractères bien trempés m'ont souvent fait sourire.
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Le romans policiers cosy mystery ont le vent en poupe. Tant mieux pour les fans du genre.

Bien que j'apprécie en lire de temps en temps, ce que je cherche surtout dans ce genre de littérature, c'est qu'il y ait de la profondeur ou de l'humour.

"Les détectives du Yorkshire" restent en haut de l'affiche pour leur profondeur dans les scénarios et les personnages.

Quant aux "Enquêtes de Lady Hardcastle", elles se classeront dans le registre de l'humour, de la fraicheur et des bons moments de lecture.

Pas trop de manichéisme dans les personnages (comme j'ai déjà eu la blague dans un autre cozy) principaux ou les secondaires. Lady Hardcastle est une femme assez libre, veuve, qui a vécu des aventures un peu folles avec sa dame de compagnie, Florence Armstrong.

Non, non, pas des aventures sexuelles ! M'enfin ! Des aventures à la Bob Morane, mais en moins violentes ou rocambolesques. L'auteur nous divulguera un petit peu de leurs passés respectifs, sans trop nous en dire. Juste ce qu'il faut pour piquer notre curiosité et l'assouvir un peu.

En 1908, une lady, veuve, qui mange avec sa dame de compagnie, ça fait un peu grincer les dents chez certains, mais ça passe pour une excentricité.

Le socialisme commence à émerger en Angleterre et il est encore considéré comme un gros mot. le clivage entre les aristocrates et les petites gens est toujours en cours, les domestiques révèrent notre Lady à cause de son statut et considère l'inspecteur comme un moins que rien, puisqu'il ne possède pas de titre de noblesse, lui.

Autre temps, autres moeurs. L'auteur a bien représenté ce clivage entre ceux du tiroir d'en haut et ceux des tiroirs d'en bas, bien que Lady Hardcastle ne se comporte jamais comme une peau de vache avec les domestiques. Elle sait leur parler, les flatter.

C'est une excentrique (elle aime le cinéma, oh my god, shocking !) et son personnage est une bouffée d'air frais tant ses petites réparties ne sont jamais dénuées d'humour. Sa dame de compagnie n'est pas en reste non plus.

Leur duo fonctionne très bien et si la résolution ne froissera pas trois poils de moustache à Poirot, je n'avais tout de même rien vu venir. Avec les deux enquêtes, il y avait moyen de se perdre dans les mobiles exacts ou les suspects. Pourtant, nous avons eu des indices.

Anybref, voilà une lecture distrayante, amusante, remplie de fraîcheur, d'humour, de bonnes répliques. le tout dans une époque où les clivages entre les classes sont toujours présents et où les droits des femmes sont quasi inexistants.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Oh, un nouveau cosy mystery!
Début du XXeme siècle, Lady Hardcastle et sa servante/dame de compagnie/complice de toujours Flo Armstrong déménagent à la campagne pour y mener une vie paisible après de nombreuses aventures qui seront succinctement évoquées au cours de l'histoire, créant un horizon d'attente pour la suite de cette série. Sauf que la campagne anglaise est le lieu le plus mal famé qui existe au monde comme le nombre de romans policiers s'y déroulant l'atteste.
Donc, notre veuve et sa compagne se promène paisiblement et tombent par hasard sur un cadavre. La police n'ayant pas l'air très efficace, les deux dames, qui s'ennuient après avoir échappées à la mort aux quatre coins de l'empire anglais, décident de mettre leurs sagacité au service de la justice.
J'ai beaucoup aimé ces deux nouvelles enquêtrices à la personnalité excentrique, au flegme très british et à l'humour dévastateur. L'enquête est intéressante et si généralement les relations entre amateurs et policiers ne sont pas toujours faciles, ici un vrai respect et une entraide se met en place très vite. Les relations sociales entre les classes tiennent une bonne place dans le fond de l'histoire puisque l'amitié entre ces deux dames choque beaucoup de personnes et les réactions qu'elle suscite sont nombreuses et variées.
De nombreuses questions se posent sur le passé de ces dames, les circonstances du veuvage de Lady H, leur incursion en Inde, leurs aventures à la fois étranges et dangereuses régulièrement évoquées... de quoi intriguer et permettre des développements ultérieurs.
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J'ai découvert cet auteur par hasard, dans le nouveau rayon « cosy mystery » de ma librairie – oui, les cosy mystery sont devenus si nombreux, tellement à la mode, comme les polars nordiques en leur temps, qu'un panneau entier, ou une table, leur est consacré.
Lady Hardcastle, après une existence des plus mouvementée, dont une partie fut vécue en Asie, s'installe dans un petit village anglais, calme et tranquille. Pour peu de temps. A peine est-elle installée, à peine effectue-t-elle une promenade dans les bois avec Florence, sa femme de chambre/gouvernante/dame de compagnie/assistante/meilleure amie qu'elles découvrent un cadavre, un jeune homme qui s'est pendu dans les bois. Oui, l'événement est tragique, d'autant plus que, très vite, il apparaît que le jeune homme a été assassiné, son « suicide » n'est qu'une mise en scène destinée à cacher la véritable cause de la mort. Lady Hardcastle, qui a de sérieux doutes sur la police locale, enquête donc, avec l'aide de Florence.

Il faut dire que les deux femmes ont de quoi largement s'ennuyer. Les hoberaux locaux sont… ennuyeux. Les industriels locaux sont…. ennuyeux. Justement, la fille de l'un est fiancée au fils de l'autre, chaque famille apportant à l'autre ce qu'elle ne possède pas – l'argent, un titre de noblesse.
Dans cette lecture, très facile je dois le dire (je l'ai lu en trois heures), ce n'est pas tant l'enquête qui est intéressante que la galerie de personnages et le style. L'humour caustique est omniprésent – c'est Florence la narratrice, et elle n'épargne personne, pas même lady Hardcastle, qui le prend plutôt bien – et nous découvrons tout un monde fort intéressant. le lecteur passe plus de temps avec les domestiques, qui sont sans pitié pour les petites manies de leurs maîtres, qu'avec ceux-ci, qui cachent mal leur snobisme sous le vernis des bonnes manières mondaines. Mention spéciale pour l'inénarrable et ennuyeux militaire, tout droit venu des Indes, qui ne comprend pas qu'une femme comme lady Hardcastle ait pu vivre seule aux Indes après son veuvage. Oui, elle a pu, elle a même réussi à survivre à l'assassinat de son mari, c'est dire.

Enquêter dans la campagne anglaise n'est pas sans danger, comme le rappelle le policier chargé de l'enquête, et de beaucoup d'autres enquêtes nettement moins bucoliques. Sauver les apparences, c'est une chose, gratter pour voir ce qui se passe et découvrir la vérité, s'en est une autre, pas forcément drôle et reposante.
Je sais d'ors et déjà que je lirai les deux tomes suivants (le tome 3 doit paraître en septembre).

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
- Grand Dieu, pas ici même ?
- Non, monsieur, dans la bibliothèque.
- Je vois, je vois ( Il regarda autour de lui, toujours quelque peu stupéfié.) Qui était-ce ?
- L'un des musiciens, monsieur. (...)
- (...). Ils étaient bons. Enfin, c'est ce que tout le monde ne cessait de me répéter. Pas tout à fait ma tasse de thé, si je suis complétement honnête avec vous, mais... je veux dire...un gars ne mérite pas de mourir parce qu'il joue de la musique américaine.
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J' espère que vos chaussures de danse y survivront.
- Peu importent les chaussures. Ce sont ces pauvres vieux pinceaux qui m'inquiétent.
- Vous avez les jambes d'une femme de la moitié de votre âge.
- Certes, seulement elle les réclame, il me faudra donc faire avec celles-ci.
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Lady Hardcastle reprit ses descriptions enthousiastes des plantes et de la faune locales. Elle vouait une passion aux sciences naturelles, qu'elle ne se lassait jamais de vouloir partager avec moi, mais je confesse qu'en dépit de ses nombreux efforts, je restais incapable de distinguer un chêne d'une chaîne de montagnes. Enfin, remarquez, escalader une montagne pouvait s'avérer aussi dangereux que grimper à un chêne. Mon sourire à ces pensées fit naître un air interrogateur chez ma patronne et je m'apprêtais à partager le fruit de ma réflexion avec elle quand nous parvînmes à une clairière magnifiquement baignée de soleil.
- Et au centre de la clairière, ma chère Florence..., poursuivait-elle ‒ apparemment, elle n'avait pas interrompu le fil de sa conversation. Nous avons... ça alors !
- Un cadavre, madame ? suggérai-je.
- J'allais dire « un magnifique chêne anglais », expliqua-t-elle, quelque peu déroutée. Mais le corps est effectivement la vue la plus saisissante du lieu.
Nous nous avançâmes pour mieux regarder de quoi il retournait.
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- Etait-il du genre à faire des mamours avec des petites, mademoiselle ? voulut préciser l'inspecteur.
- Il était trompettiste, inspecteur, la perspective de faire des mamours à des petites, c'était ce qui lui avait fait apprendre l'instrument à la base.
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- Je ne pensais pas que les femmes étaient autorisées à étudier à Cambridge.
- Nous y sommes autorisées, inspecteur, d'ailleurs Girton est une faculté absolument splendide. Ce sont juste les diplômes qui nous sont refusés.
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