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Entre deux lectures denses j'ai souvent plaisir à lire un roman plus léger.
Les « cosy mystery », ces petits romans policiers sans beaucoup de violence et avec des personnages atypiques et des pointes d'humour sont donc parfaits.
Celui-ci se passe au tout début du XXème siècle dans la campagne anglaise.
Lady Hardcastle et Florence, sa dame de compagnie, laquelle a de la répartie, sont les héroïnes de cette série dans laquelle elles aident la police à résoudre des affaires.
Nos deux protagonistes viennent d'emménager dans une demeure à la campagne après avoir vécu quelque temps en Asie, et elles sont pour le moins dégourdies, irrévérencieuses et même téméraires.
Faisant fi des convenances, elles prennent leurs repas à la même table, osent exprimer des opinions personnelles et même conduire une automobile !
Dans ce second opus, elles vont aider la police à découvrir qui a tué Spencer Caradine, un fermier unanimement détesté par tous ceux qui le connaissaient.
L'auteur décrit à merveille les moeurs d'un village anglais au début du siècle dernier.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman policier bourré d'humour et où les dialogues sont nombreux, ce qui rend la lecture encore plus fluide.
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Le premier tome m'avait à moitié convaincue, mais j'ai décidé ( grace au ton parfois amusant) de donner une chance à cette série qui réunit tout ce que j'aime sur le papier : Un cosy mystery, l'Angleterre, le roman historique et de l'humour..
Et pourtant, je continue à trouver cette série fade.
Tout d'abord les histoires policières sont loin d'y être passionnantes. Les démonstrations logiques de lady Harcastle pour pointer du doigt le coupable, ne m'enchantent qu'à moitié.

Je crois que je n'aime pas le duo d'enquêtrices. Une vieille Lady au passé opaque (a-t-elle été dans le renseignement ? ), très farfelue pour son époque, très libérée, très féministe qui vit avec sa dame de compagnie, comme si ce n'était pas sa domestique, en se flattant des rapports d'égalité qu'elles ont entre elles, tout en lui donnant des ordres, l'air de ne pas y toucher , ça m'indispose...
Cette dame de compagnie qui est capable de faire une prise de karaté à n'importe quel malfrat, tout cela est très original mais ça ne passe toujours pas...
Cette façon qu'elles ont ( très classes supérieures, très aristocratique) d'en remontrer à tous les hommes, tous des benêts, à commencer par les policiers, ça m'exaspère.


C'est une série cosy mystery avec deux héroïnes féminines, écrite par un auteur masculin , un genre où les autrices excellent, mais où les hommes se font rares. Est-ce cela le problème ? J'ai tendance à trouver que les auteures sont meilleures dans ce genre-là que leurs collégues masculins, mais ce n'est que mon avis...


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Dans un roman avec Agatha Raisin, une personne décédait après avoir mangé une quiche (♫ quiche me ♪)… Dans Lady Hardcastle, c'est une tourte qui tue. Oui, la tourte tue !

Imaginez le titre d'un thriller haletant « La tourte tueuse ». Bon, vu ce que les Anglais foutaient avant dans leurs tourtes, c'était déjà un crime culinaire. La police du mauvais goût est sur le coup.

Lady Hardcastle est un personnage féminin fascinant, qui ne s'en laisse pas compter, qui vit comme elle le souhaite et qui fait la nique aux bien-pensants.

Elle a eu une vie trépidante et aventureuse, avant de se retirer à la campagne, avec sa Florence, sa bonne qui n'est pas en reste non plus. La vie à la campagne est dangereuse, il y a toujours des crimes, des vols, des mystères, des fantômes, bref, pas moyen de s'emmerder !

Dans ce cosy-mystery amusant, nous avons une enquête principale, avec un empoisonnement "tourté", la disparition d'objets au club de rugby local et un fantôme qui accuse un homme d'avoir commis un crime. Qui a dit osé dire que la campagne était monotone ?

Ce que j'apprécie le plus, dans cette saga, ce sont les deux personnages principaux : Lady Hardcastle et Florence Armstrong. Leurs répliques ne sont pas dénuées d'humour, de taquineries, d'amitié et de profond respect. Ni l'une, ni l'autre n'a oublié d'être bête et elles savent résoudre les enquêtes, chacune apportant ses qualités, ses connaissances, à la chose.

Les suspects sont assez nombreux, lorsque l'assassiné était une sorte de Grincheux qui cherchait misère à tout le monde. Pas évident de trouver le coupable et si je n'avais pas eu la solution, apportée par Lady Hardcastle, je serais toujours en train de patauger, accusant les mauvaises personnes (c'est-à-dire tout le monde, sauf les vaches).

Ce polar n'est pas trépidant, malgré tout, pas d'ennui à craindre, pas d'endormissement à l'horizon. Sans avoir besoin de recourir aux rebondissements, l'auteur arrive à mener sa barque (ou sa Rover rouge) et à dépatouiller l'écheveau de laine, tout en faisant avancer ses pions, autrement dit, ses deux enquêtrices de choc (et chic) et en nous parlant de la vie dans un village en Angleterre, en 1909.

Je venais d'enchaîner quelques lectures foirées, qui ne m'avaient apportées que de l'ennui ou du cafouillis, cela m'a donc fait du bien de prendre une pause avec un cosy-mystery des plus agréables à lire et où je n'ai rien vu venir du modus operandi, malgré les indices disposés par l'auteur.

Oui, la victime était un chieur, oui sa mort ne fera pleurer personne, oui, elle fait même plaisir à plein de monde, mais bon, ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas chercher le coupable, ni lui décerner une médaille.

Un cosy-mystery intelligent, qui ne va pas se perdre dans des histoires d'amour compliquées (comme dans Agatha Raisin), où les femmes jouent un rôle important (même si la législation ne leur donne pas beaucoup de droits) et où le scénario est bien pensés, bien mené, avec des résolutions de crime pas si simplistes que ça.

Bref, une parenthèse très agréable entre plusieurs romans foirés et des lectures sombres.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Il va tout de même falloir lancer une alerte générale : tenez-vous éloigné le plus possible des quiches et des tourtes ! Elles sont dangereuses à un point qu'il est difficile d'imaginer ! Elles ont relégué aux oubliettes les armes à feu et les armes blanches. Avec elles, pas besoin de savoir tirer, pas besoin de savoir viser, elles ne nécessitent pas de force physique particulière. Elles ne nécessitent même pas de savoir cuisiner ! Si elles étaient comestibles, il n'y aurait pas de mort. Oui, manger une tourte ou une quiche dans un roman policier, c'est l'assurance de devenir LA victime dont il faudra élucider le meurtre rapidement.
Heureusement, lady Hardcastle s'est remise de ce qui lui est arrivé à la fin du tome 1. Non, je ne spoile pas : si elle n'avait pas survécu, elle ne serait pas l'héroïne enquêtrice du tome 2. Il n'y aurait peut-être même pas de tome 2, d'ailleurs. La police est débordée, la police a besoin d'elle, de ses talents, et des talents de Florence Armstrong, sa domestique/bras droit/meilleure amie. Puis, le meurtre n'est pas encore prouvé, il pourrait s'agir d'une mort naturelle. Les troubles digestifs sévères entraînant la mort existent et Spencer Caradine, qui avait acheté du bétail à lady Farley-Stroud la semaine précédente, aurait pu y succomber.

Les suspects ne manquent pas, c'est un souci. Ils sont même tellement nombreux que les voir chacun à leur tour prend du temps. Qu'à cela ne tienne ! Lady Emily Hardcastle a à coeur d'aider la police et d'apaiser son amie lady Farley-Stroud, qui a été témoin de la mort de Spencer Caradine. Marché aux bestiaux et match de rugby n'auront bientôt plus de secret pour elle, non plus que la conduite de voitures automobiles. Oui, lady Hardcastle apprécie tellement de se déplacer en voiture qu'elle en achète une – et pas question d'embaucher un chauffeur !
Comme pour le premier tome, le rythme est enlevé, l'humour est toujours caustique. Si Florence Armstrong admet croire au surnaturel, ce serait mal la connaître que de penser qu'elle ne sait pas qu'il existe plus d'escrocs que de vrais médiums. Les « trucs » existent et si, quand on regarde un spectacle de magie, on accepte d'être dupée, il n'en est pas de même quand des personnes abusent de la faiblesse, de la douleur des autres. Ce n'est pas parce que le ton est enlevé et que les deux héroïnes ne se ménagent pas qu'il faut oublier qu'un délit, un crime, entraînent toujours des conséquences. Ce n'est pas non plus parce que la victime n'était pas sympathique qu'il faut laisser son meurtre impuni, ce serait beaucoup trop facile, et amènerait certains à croire que certains crimes sont « autorisés ».
Un tome 3 devrait paraître début septembre, je le lirai, bien entendu.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Deux nouvelles héroïnes de cosy-murder, je ne les connaissais pas et je remercie le hasard qui m'a conduit vers cette nouvelle série dans la librairie... Meurtre dans un Village Anglais est un tome 2, mais cela n'a pas d'importance, la lecture se suit aisément, et l'enquête n'a rien à voir avec la précédente, mis à part une lady convalescente après une première enquête dangereuse...
Il s'agit de Lady Hardcastle, une veuve récemment installée à la campagne et de Florence Armstrong, sa dame de compagnie et co-enquêtrice. Deux héroïnes intéressantes et surprenantes, un brin excentriques, dotées d'une verve élégante et non dénuées d'humour. Ces deux personnages m'ont tout de suite plu, même si on n'est pas dans un policier habilement ficelé mais il est bien pensé tout de même, et le roman se déguste avec plaisir.

Tout commence lorsque Lady Hardcastle retrouve une amie, Gertie, alias Lady Farley-Stroud, qui la convie à un marché aux bestiaux, et à prendre un repas à l'auberge où déjeunent les éleveurs. C'est dans cette même auberge qu'un fermier va mourir, la tête dans sa tourte, mais personne ne le regrette, c'était un triste sire, un grincheux bien encombrant...
L'inspecteur Sunderland a toute confiance en Lady Hardcastle et en Armstrong, il va leur confier l'enquête car les policiers du coin ne sont pas des plus réactifs. Mais d'autres événements tout aussi troublants, ne tardent pas à survenir... C'est compter sans la perspicacité de nos deux drôles de dames, (les prises de karaté enseignées par un moine shaolin ou celles de rugby ne font pas peur à Armstrong). L'atmosphère est féministe, (pensez donc ! Lady Hardcastle et Armstrong vont conduite une Rover rouge et n'ont besoin de personne pour se sortir d'ornières de toute sorte, au propre comme au figuré...).
Je n'ai rien deviné avant la fin, et l'écheveau inextricable de l'intrigue est parfaitement démêlé, il tient la route.
Je lirai d'autres enquêtes de ces deux fines mouches, c'est plaisant, c'est léger, et ça sent bon la campagne anglaise du début du vingtième siècle.
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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toujours un plaisir de retrouver le duo de choc Lady Hardcastle et Armstrong, deux femmes dynamique et ebouffirantes. cette deuxième enquête est sympathique, beaucoup de rebondissements et d'autres faits en parallèle, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer et le suspens était préservé !
une bonne lecture et j'ai hâte de découvrir bientôt le troisième tome de leurs aventures
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Lady Hardcastle est convalescente, et s'ennuie. Lorsque son amie Lady Farley-Stroud lui propose de l'accompagner au marché où elle va vendre son bétail, elle n'hésite pas une seconde : la voilà partie, avec sa dame de compagnie Flo sous le bras. Elle y rencontre des personnages locaux, des fermiers hauts en couleur… La mort suspecte de l'un d'eux, Spencer Caradine, va la pousser à reprendre du service en tant que détective amateur, cependant que le club de rugby du village est cambriolé.
Ce tome 2 vient confirmer la bonne opinion que j'avais eue du premier. Malgré un début un peu poussif ici, j'ai retrouvé ce que j'avais apprécié dans le premier tome de la série : le duo de choc formé par lady Hardcastle et Flo Armstrong, la période édouardienne et le décalage de nos deux personnages si modernes pour leur époque, un humour grinçant et efficace. Même si, selon moi, l'imbrication des différentes intrigues a manqué de fluidité dans cet opus, j'accroche à cette série "cosy mystery" que je viens de découvrir, et attends donc la suite…
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Lady Hardcastle, aristocrate hors normes et détective amateur, profite d'un repos mérité mais très rapidement écourté.
Un fermier local est retrouvé mort, la tête dans sa tourte. Meurtre ? Accident ?
Les policiers n'étant pas vraiment des lumières, Lady Hardcastle et sa bonne Flo vont prendre les choses en main pour elucider ce mystere.

J'ai adoré retrouver la plume de T. E. KINSEY, qui est drôle, vive, spontanée, pleine d allegresse
Flo et Lady Hardcastle sont vraiment loin des clichés habituels d'une bonne au service d'une aristo.
Leurs paroles, jeux de mots et ptites piques sont bien senties et d'une drôlerie ! Ce sont des avant gardistes de grande classe.
Le suspens est gardé jusqu'au bout, les explications se tiennent, l'humour est là.
Un excellent cosy mystery !!!
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Le 2ème tome est aussi bien que le premier. Les héroïnes toujours aussi excentriques et on en apprend un peu plus sur elles. Elles repartent faire une enquête avec des policiers qui les aident. Des dames qui préfèrent le cognac au thé ne peuvent qu'être de bonnes enquêtrices !
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On suit Lady Hardcastle qui se remet d'une lourde blessure dans un petit village anglais avec sa dame de compagnie Florence Armstrong.
Elle reprend peu à peu ses habitudes quand un meurtre se produit au village et lui permet de reprendre son rôle d'enquêtrice.

Nous avons le point de vue de Florence, la relation entre Emily (Lady Hardcastle) et elle n'est absolument pas conventionnelle, elles ont plus l'air de soeurs ou de bonnes amies que d'une patronne et sa domestique ce qui est assez agréable. Elles sont très complémentaires et se charrient beaucoup ce qui donne de la fraîcheur au roman.

Emily est très moderne et intrépide, elle n'hésite pas à se lancer dans une nouvelle affaire et adore démêler ce casse-tête.
Passionnée par des nombreuses choses elle n'est jamais oisive. L'enquête semble piétiner un peu malgré la pléthore de suspects mais Lady Hardcastle se retrouve avec d'autres affaires pour s'occuper.

Nous avons tout à la fin un dénouement qui fait penser aux épisodes d'Hercule Poirot ou de la série Meurtres au paradis ce qui m'a bien amusée.

↪️ En bref un cosy mystery bien sympathique avec des personnages fort attachants.
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