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Voici un conte étiologique issu des Histoires Comme Ça qui se propose de nous narrer l'origine du caractère si indépendant du chat comparativement à celui d'autres animaux domestiques.

Rudyard Kipling, avec son esprit imaginatif et facétieux habituel, tisse une histoire un peu alambiquée mais qui expliquerait pourquoi les chats s'invitent aux foyers des hommes, les ennemis éternels de tous les animaux, et en ressortent comme bon leur semble en ayant prélevé lait et chaleur.

La femme, en bonne ménagère tyrannique avant l'heure, fait de sa caverne un espace douillet où il fait bon vivre. Ce faisant, elle passe des pactes avec divers animaux sauvages : le chien, le cheval, la vache afin qu'ils acceptent sa domination à condition de recevoir leur dû de nourriture.

Mais le chat, soucieux de son indépendance, refuse de nouer un tel pacte avec la femme. Qu'en sera-t-il de l'homme ? du chien ? Comment obtiendra-t-il ce qu'il désire en donnant un minimum de contreparties ? C'est ce que je vous propose de découvrir par vous même si le coeur vous en dit.

En résumé, un album que je trouve assez sympa mais sans plus. Bien entendu, ceci n'est qu'un avis qui s'en va tout seul, c'est-à-dire, bien peu de chose.
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Soyons honnêtes, si je vous demande de me citer des oeuvres de Rudyard Kipling, vous allez certainement me répondre "Le Livre de la Jungle" et ce poème magistral, "Si". Mais saviez-vous que ce brillant auteur avait écrit un recueil, en 1902, intitulé "Histoires comme ça pour les petits" ? Et parmi les histoires, il en est une qui narre le début de la civilisation et l'emprise de l'homme sur les animaux. Tous les animaux ? Oh non ! Car le chat n'est pas comme les autres. Personne ne peut l'asservir.

Cette histoire mêle à la fois du fantastique et des caractéristiques réelles. Elle met en relief, comment dire ?, la "cohabitation" du félin avec l'espèce humaine. Qui apprivoise qui ? N'est-ce pas là le vrai caractère de ces matous que l'on aime tant et qui, au final, nous font tomber dans leur piège ?

Si vous voulez retrouver votre âme d'enfant, je ne puis que vous conseiller ce beau texte.

Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Au tout début, l'homme, comme les animaux était sauvage.
Quand survint la femme, elle apprivoisa l'homme, puis le chien, puis le cheval, puis l'homme.
Quand vint le chat, qui affirmait son indépendance, la femme proposa un marché.
Le chat, rusé, parvint à honorer les termes de ce marché, mais préserva son indépendance.
Un joli petit conte, tout à l'honneur du chat.
Rudyard Kipling a peu écrit sur les chats.
Cette courte histoire étiologique et symbolique sur le caractère du chat et sur l'indépendance est très sympathique.
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Voici un petit conte qui nous est livré par Rudyard Kipling, et illustré en noir et blanc par Yann Couvin.

Une histoire de domestication par l'homme (ici plus exactement la femme), mais aussi et surtout la démonstration qu'un chat, reste un chat fidèle à lui-même libre de toutes entraves.

L'homme aussi était sauvage avant d'être apprivoisé par la femme !!!

Comment le chien, le cheval et la vache se sont fourvoyés pour obtenir un certain "confort" et de sauvages se sont fait apprivoiser par la femme.

Le chat lui , fut plus habile et même avec des louanges n'en restât pas moins libre.

Belle petite fable , le chat lui s'en va par les chemins mouillés du bois sauvage, sous les arbres ou sur les toits, remuant la queue et tout seul.
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Et bien voilà, mon premier Kipling !
Si je connaissais son poème "Tu seras un homme mon fils" qui me donne littéralement des frissons rien qu'en y repensant, je n'avais jamais lu un de ses écrits jeunesses. Quelle erreur ! Mais voilà, rattrapée !

Quel délice ! J'ai vraiment apprécié ! Bon, c'était un peu couru d'avance puisque de toutes façons j'aime tous les contes des origines, appelés aussi contes étiologiques ou "Contes du pourquoi". le langage est quand même assez particulier, différence de siècle oblige, mais le propos est largement compris tout de même. Enfin, il faut dire qu'ayant moi-même un filou de félin à la maison, forcément j'ai été attendri et cela m'a parlé :) Parce qu'il faut dire qu'ils sont bien comme il les décrit, nos chats ! ;)

Merci M. Kipling ! Il faudra que je vienne à nouveau vers vos oeuvres jeunesses !

~ Challenge solidaire classiques 2020
~ Challenge ABC 2020-2021 : K
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Dans le chat qui s'en va tout seul, Kipling imagine comment les animaux ont été domestiqués par l'homme aux temps ancestraux. Il y a d'abord eu le chien qui, grâce à ses talents de chasseur et sa capacité à garder le logis, a été accepté dans la grotte. Ensuite, ce fut au tour du cheval et de la vache, amadoués par le foin fraîchement coupé. le premier devint un fidèle destrier tandis que la seconde fournit chaque jour son lait frais et onctueux. Seul le chat resta sauvage. Vagabond dans l'âme, il ne devint jamais un ami ou un serviteur de l'homme. Mais quand il décida d'entrer dans la caverne pour profiter du feu et du bon lait, il dut se montrer plus malin que les humains pour devenir le roi du foyer tout en gardant son indépendance et cette petite dose d'ingratitude qui le caractérise.

Après L'enfant d'éléphant et avant La première lettre (à paraître en février 2012), Yann Dégruel adapte en BD une seconde nouvelle du recueil Histoires comme ça de Rudyard Kipling. Les ingrédients sont toujours les mêmes : ouvrage au format carré idéal pour les petites mains ; respect, à la virgule près, du texte original ; utilisation du crayon gras et de la craie pour un rendu des plus séduisants ; dominante de tons ocre et bleu qui apportent beaucoup de douceur ; découpage dynamique et très pertinent. le coté allégorique de la fable est ici plus présent, ainsi que l'humour, plus fin. Un travail à la fois respectueux et original visuellement parlant.

Voila donc une adaptation fidèle dont le charme « graphique » évident permettra à nombre de jeunes lecteurs de découvrir et d'apprécier le ton si particulier de l'auteur du Livre de la jungle.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Tout le monde connaît Rudyard Kipling , ne serait-ce déjà pour son fameux Livre de la Jungle (1894) popularisé mondialement par Walt Disney en 1967. Tout le monde sait, peut-être aussi, que le monde animalier est foisonnant dans l'oeuvre de Kipling : les animaux sauvages sont au rendez-vous à l'instar du chat qui, lui aussi fut sauvage, bien avant sa domestication.
Ainsi Kipling, écrivit un conte pour nous parler du sauvage félin : The Cat that walked by himself. Conte dont voici les premières lignes :

" Venez tous, oyez et écoutez ! Car cela fut et advint, oui ma Très Aimée, cela survint et se passa du temps que nos Amies les bêtes étaient encore sauvages. le Chien était sauvage, le Cheval était sauvage, la Vache était sauvage, le Mouton était sauvage, le Cochon était sauvage. Mais le plus sauvage des animaux sauvages était le Chat qui s'en allait toujours tout seul. " Il y a très longtemps, tous les animaux étaient sauvages. L'Homme, lui aussi, était passablement farouche. Un jour, la Femme, lasse de cette vie sauvage, fit d'une grotte un nid douillet, illuminée d'un feu de bois. Piqués par la curiosité, les animaux y défilèrent un à un. Tous furent apprivoisés. Tous sauf le Chat, pour qui un lieu en valait un autre et qui s'en allait toujours tout seul... »

Pour le chat de cette histoire, vu, qu'« un lieu en vaut un autre », il ne se lie donc avec personne et reste indépendant, même si, parfois, il se laisse apprivoiser provisoirement (quand ça l'arrange … !)

Rudyard Kipling nous offre ici un conte dont la symbolique ouvre à un véritable débat philosophique sur la notion de liberté et d'indépendance.

Livre, en outre, magnifiquement illustré par des gravures sur bois de May Angeli, -technique qui se pratiquait souvent dans l'édition à l'époque de l'auteur.
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J'ai lu cette merveille dans une version de poche.
Le texte est fabuleux. Les dessins magnifiques.
Quant à l'histoire, elle est sublime.
Il s'agit de la domestication d'animaux par nos grands grands, très arrières ancêtres. Il y a donc une réalité.
Et le conteur génial donne au récit un humour décalé.
Les dessins sont admirables.
Un superbe petit livre.
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Voulez-vous savoir pourquoi le chat est chat?

Rudyard Kipling, maître du récit étiologique, revient sur les origines de cet animal si proche et pourtant si éloigné de l'humain par désir, adorablement caractériel, doux et indépendant.

La patte de velours dans le gant de fer griffu.



Nous revenons à l'aube des temps humains où l'homme sortait à peine de sa gangue de brute épaisse et appris par la créature appelée femme l'intérêt d'une mise pleine de charme et d'un foyer bien tenu dans une grotte.

La femme se montrera déja pleine d'esprit et ainsi, alléchés, alertés par le fumé et la lumière s'échappant de son antre, les animaux sauvages vinrent à tour de rôle l'interroger sur sa science qui sent bon à l'heure où les estomacs ronronnent et grognent et qui semble amadouer leur sauvagerie.

Rudyard Kipling offre une place de choix à la femme.

C'est elle qui apportera la civilisation et la domestication à l'homme qui lui, offrira chasse et pêche, négociant habilement avec le chien, avec le cheval, avec la vache pour qu'ils puissent rester au chaud près du feu.

Pourtant, il est un animal qui rechignera à marchander sa liberté en échange de services, c'est évidemment le chat.



Tapi dans les fourrés, observant les entretiens entre femme et animaux sauvages, il comptera trouver le bon moyen pour traiter les choses selon sa faveur quand viendra son tour, car il est le chat qui s'en va tout seul et que tous lieux se valent pour lui.



Chacun en aura pour son grade dans cette histoire, même le chat lové dans sa fourrure d'arrogance.

L'auteur introduira indubitablement de l'humour en faisant de son récit un conte facétieux car le chat est un coquin, nous vous laisserons découvrir comment l'animal gagnera sa place logé et nourri, libre d'aller et venir sans que l'homme est à redire (ou presque et là, c'est une chute à découvrir).
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« Hâtez-vous d'ouïr et d'entendre ; car ceci fut, arriva, devint et survint, ô Mieux Aimée, au temps où les bêtes apprivoisées étaient encore sauvages. le Chien était sauvage, et le Cheval était sauvage, et la Vache était sauvage, et le Cochon était sauvage – et ils se promenaient par les Chemins Mouillés du Bois Sauvage, tous sauvages et solitairement. Mais le plus sauvage était le Chat. Il se promenait seul et tous lieux se valaient pour lui… »

Dans ce conte, tout le monde est sauvage, mais tout de même, l'Homme s'essuie les pieds avant d'entrer dans la caverne. Donc, tout le monde est sauvage, même l'ail, la coriandre, le fenouil et le poivre… que la Femme cuisine avec le canard sauvage accompagné d'os de taureaux sauvages… Près d'eux, les animaux sauvages les surveillent et s'inquiètent de voir la grande lumière du feu. Lorsque Chien demande à Chat d'aller avec lui observer les Humains, Chat refuse. Il aime se sentir libre de choisir, libre d'aller où il veut et de faire ce qu'il veut. Et là, en l'occurrence, il décide d'y aller à la suite de Chien, sans le lui dire. Pourquoi Chien serait-il le seul à aller du côté de la caverne ?
Chien se manifeste et reçoit un bon accueil. Un bel os lui est proposé et il s'empresse de le prendre. Il s'ensuit alors un pacte. Pour le gîte et le couvert, Chien devra obéir et aider. Il sera désormais, Premier Ami.
Lorsque Poulain Sauvage voit que Chien tarde à venir, il demande à Chat le pourquoi du comment. Mais Chat toujours aussi indépendant et pas commode, ne lui fournit qu'une demi réponse. Poulain décide alors d'aller voir comment se porte Chien. Et comme la veille, on le reçoit bien, on lui offre de l'herbe bien verte et fraîche, et on lui soumet la même proposition qu'il s'empresse d'accepter. Il sera Premier Fidèle. Vache suivra l'exemple est sera Nourricière du Logis.
La caverne est un antre très hospitalier, alors pourquoi Chat n'irait-il pas s'installer lui aussi ? C'est ainsi que tout commença… après plusieurs échanges de vue et négociations…

Rudyard Kipling devait avoir un chat ; son analyse est assez juste, même si elle semble lui être défavorable. Dans cette petite fable, le caractère du chat est raconté avec drôlerie. le chat est rusé, têtu, autonome, voire même dissident. Il chipote en faisant mine de ne pas vouloir y toucher. Il peut se montrer agaçant, orgueilleux ou crâneur. Il est intelligent, mais son indépendance est telle qu'il en devient abruti. Il est proche de l'homme, mais il ne le supporte pas toujours. C'est toujours lui qui décide, à sa guise, à son rythme. A lister tout cela, on dirait qu'il n'a que des défauts, et pourtant, on l'aime car il a aussi des qualités et il est fidèle et câlin…
La maison d'édition Lire c'est partir propose ce texte avec des illustrations de Yann Couvin. Petit livre d'une cinquantaine de pages, dessins compris, imprimé avec de gros caractères, il peut être proposé aux jeunes lecteurs qui font l'apprentissage de la lecture. Comme pour une comptine, le style de répétition avec « Sauvage » donne un tempo qui peut les amuser, ou les perdre dans le pire des cas, car cette lecture, toute petite, mérite de la concentration.
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