AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de kathel


Rosella, une vieille dame vivant à Genève, recherche par petites annonces une personne pour converser en turc. Juive allemande, elle a fui Berlin avec sa fille dans les années 30,et vécu une longue période à Istanbul, dans la famille de son mari Aldo. Pelin, une étudiante, se présente pour répondre à l'annonce. le roman retranscrit uniquement les dialogues des deux femmes, qui chacune à leur tour, dévoilent à l'autre des éléments de leur vie, enfin ce qu'elles veulent bien en dire. Rosella finira ainsi par évoquer un amour passé et Pelin approchera peut-être du premier amour.
J'avais cru que Tuna était un prénom féminin et l'auteur une femme, à cause de la finesse de la psychologie et de la justesse des dialogues. La vieille dame, plutôt malicieuse, provoque la sympathie par ses remarques pleines de bon sens, et son recul sur sa vie. Pelin est encore très jeune de caractère, mais son petit manque de maturité est rafraîchissant. Pas de révélations fracassantes dans leurs conversations, mais une compréhension réciproque qui se construit petit à petit. Ce roman m'a rappelé Dans le square de Martin Belskis, où une jeune femme entamait une correspondance avec un vieil homme, et que j'avais trouvé très sympathique. J'ai le même ressenti pour ce roman, Istanbul et l'évocation de ses quartiers colorés et bruyants en plus. Les conversations portent parfois sur la musique ou la littérature, mais surtout, encore et toujours, l'amour et la vie… Je ne dirais pas que j'ai eu pour ce livre un enthousiasme démesuré, mais c'était une agréable (et rapide) lecture, qui pourra trouver des résonances, provoquer une éclosion de marque-pages et d'annotations ici et là… A découvrir.
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
Commenter  J’apprécie          100



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}