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Le roman de Natsuo Kirino est noir. Les cotés monstrueux de personnages sont très bien décrits. Les sept cent pages du roman se lisent très facilement car les histoires sont fascinantes. Natsuo Kirino nous fait vivre l'intérieur d'une école où l'aspect vestimentaire est plus important que le cognitif, elle nous fais vivre l'immigration chinoise au Japon, et aussi la vie dans l'entreprise par une femme.
Natsuo Kirino donne une autre image des Japonnais, qui même s'ils sont monstrueux , ils ont des désirs humains. Que Natsuo Kirino soit remerciée !
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Deux ou trois choses pour commencer. D'abord sur la couverture du livre il est indiqué : Thriller. Si ça c'est un thriller, moi je suis les Beatles. Je pense que depuis le temps je sais reconnaître un thriller, du moins je l'espère, sinon c'est grave. Ensuite le commentaire qui accroche : Un croisement électrique entre Ellroy et Jelinek, signé Lire. Bon ce Monsieur lire n'a pas lu le livre ou alors il ne connait pas plus Ellroy que Jelinek ou il s'agit d'un croisement, une bouture qui aurait mal pris, peut-être un enfant des deux non reconnu qui aurait hérité ni de l'un ni de l'autre, bref des sornettes. Pour finir, pourquoi ce choix et bien parce que l'auteure a obtenu le grand prix du roman policier du Japon en 1998, d'accord c'est pas récent, j'aurais pu y penser ou prendre le grand prix ou elle s'est mise au pommeau entre deux, qui sait, bref on repassera.
Dès le départ on sait que deux prostituées ont été assassinées, on connait l'assassin : un émigré chinois (grand amour entre les deux peuples, si, si) qui ne s'accuse que d'un des meurtres. Chic il va y avoir enquête, police, poursuites peut-être, yakuzas, triades, que sais-je encore, non-non rien, en fait on sait, sans savoir, tout en sachant que le gars, le chinois, il a tué les deux mais à leur demande (?) mais c'est pas sûr, car dans ce roman rien n'est certain tout est effleuré, on laisse, enfin on, Natsuo (joli prénom)laisse le lecteur faire son choix comme à Auchan ou Carrefour ou votre hyper du coin si vous habitez un coin s'entend. Bon voyez déjà comment c'est tentant, vous salivez, je le savais.
Alors six cents pages pour rien, non, je ne dirais pas ça, pour pas grand chose oui, mauvais livre noui, mais je fais profil bas ma méconnaissance de la littérature japonaise me porte certainement à la déraille et si c'était un chef d'oeuvre et moi un âne, pour quoi pas après tout. Cependant la littérature reste la littérature même en hiéroglyphes donc un jugement n'est jamais subjectif lorsqu'il s'agit de prendre en considération une intrigue, des mots, des phrases et la prosodie si elle existe ou pas. Je n'ai pas eu le déclic de base du lecteur enjoué et, c'est vrai, j'ai découvert des trucs sur un pays mystérieux et certainement méritant le détour, mais ici aussi pas assez fouillé, pas approfondi, mon pote si tu veux lire ce livre achète-toi le guide japon du routard car c'est pas fourni, non mais des fois, fichtre, allons !
Monstrueux pourquoi, parce que les quatre filles, jeunes femmes et femmes, protagonistes de l'histoire sont monstrueuses, l'une par sa beauté, la seconde par sa laideur, la troisième par sa méchanceté et la dernière par sa tromperie. Sur les quatre filles, toutes ayant été élèves d'un bahut super classe, trois se prostitueront, deux mourront, la troisième suite à un besoin d'argent, la quatrième entrée dans une secte fera de la prison pour avoir participé à la mort par empoisonnement aux pesticides d'un groupe d'enfants.

Ce roman est traduit du japonais en anglais puis de l'anglais en français, il ne reste qu'à boucler la boucle et traduire du français en japonais histoire de voir si la Kirino retrouverait ses chatons, ce serait marrant, non ?

Bon assez bavassé, j'y colle un 2/5 à la Kirino et c'est bien payé. Je vais laisser passer un ou deux siècle avant de lire à nouveau un thriller japonais.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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« Monstrueux » de Natsuo Kirino est un roman psychologique dense (700 pages) qui aborde une multitude de sujets tabous du Japon. C'est toute la société japonaise, fondée sur l'inégalité sociale et profondément machiste, obsédée par l'apparence et l'origine sociale qui est ici épinglée. Je découvre la hiérarchie figée où le poids de la naissance a énormément d'importance, les écoles d'élite et les grandes sociétés avec leurs conventions et leurs exigences. L'auteur en dépouillant les faux-semblants de la société japonaise, nous fait découvrir une réalité bien différente, sordide et quasi oppressante.
L'intrigue, le meurtre de deux prostituées, Yuriko et Kazue, n'est qu'un prétexte à la trame du récit. le livre est articulé en plusieurs parties avec des points de vue et des rédactions différentes : on découvre ainsi le journal intime de Yuriko, celui de Kazue, des lettres échangées, des conclusions d'enquêtes de police, l'historique de Zhang, leur assassin, ce qui enrichit le roman. La narration à la 1ère personne, du point de vue de la soeur de Yuriko, cynique, haineuse et froide effectue un retour dans le passé et aide à élucider comment un "monstre" de beauté comme Yuriko a pu tomber dans la prostitution, tout comme Kazue, directrice-adjointe compétente et reconnue d'une entreprise japonaise. Mais les quatre comptes-rendus expliquent différemment le crime.
J'ai été d'abord surprise par cette étude cruelle des protagonistes puis, fascinée et captivée par cette description qui décortique la "monstruosité" sordide de la société japonaise et puis finalement, cela m'a carrément déprimée. J'ai été perturbée par certaines phrases qui m'ont l'air d'avoir été mal traduites (le livre est une traduction de la version anglaise, elle-même traduite du japonais) de plus, pas une seule fois dans cette brique de 700 pages n'est donné le prénom de la soeur de Yuriko, elle est signalée comme la soeur de, la fille de, la petite-fille de, la tante de. En fait, elle n'a aucune identité propre.

Edit du 29/8: J'avais d'abord noté 2 sur 5 étoiles car profondément choquée par ce livre. Mais il a le mérite de faire réfléchir et c'est ce que j'ai fait une fois le livre fermé. J'ai relu certains chapitres et je termine par attribuer 4 étoiles. Natsuo Kirino est géniale même si le livre me laisse avec un sentiment de malaise
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Les monstres sont partout, sous des apparences trompeuses, dans ce Japon moderne, mais tout est décrit le plus simplement possible par l'auteur dont j'admire la faculté à nous harponner des les premières lignes sans plus nous lâcher ensuite. J'ai dévoré ce récit dur, très dur mais moins à la façon des thrillers habituels que des grands romans psychologiques qui fouillent l'âme humaine plutôt que les cadavres.
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Je ne sais pas trop quoi penser de ce bouquin:j'en ai lu le tiers environ et j'ai laissé tomber à causes de sensations déplaisantes qui étaient plus fortes que l'envie de connaître l'issue de ce récit.
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Ce roman est estampillé thriller par l'éditeur mais je vous avoue ne pas y avoir retrouvé l'essence de ce genre.
Le meurtre des deux prostituées est davantage une excuse à ce roman plutôt que son thème principale.

Dans les premières pages du roman on découvre une femme, qui sera la narratrice principale du roman . Elle est la soeur de Yuriko l'une des deux prostitués assassinées. Puis chaque nouveau personnage sera introduit dans l'histoire, par un journal intime, des correspondances, des dépositions . L'intrigue est confuse au départ, je ne voyais pas l'histoire « décoller » comme dans un thriller classique. Et plutôt qu'un décollage c'est une plongée dans l'âmes obscure de ses personnage que va nous offrir l'auteur.

Chacun des personnages est « monstrueux » dans ses pensées, sans tabous, sans concession, chacun nous livre son point de vue de l'histoire qui va nous emmener vers les deux meurtres.

Natsuo KIRINO est une japonaise, elle connaît donc bien ce pays si attaché aux traditions, à l'ordre et à la rigueur ...Elle va pourtant le lacérer de toutes part sans pitié, sans se cacher derrière des figures de style en s'attaquant aux symboles pour découvrir l'hypocrisie, à l'amour pour le montrer sous son plus affreux visage.

Monstrueux est un roman qui dérange par son côté sordide , de la main d'une femme difficile de faire mieux pour décrire ces femmes amorales , incapables d'amour ou d'humanité, uniquement focalisées par leur ascension sociale .
Monstrueux est une critique acerbe sans demi-mesure d'une société japonaise encarcanée dans des stéréotypes de réussites sociales, de modèles familiaux . le modèle japonais et la femme y sont décrit de manière brutale, intransigeante. Les écoles « chics », le monde de l'entreprise démontés par le regard intransigeant de l'auteur.

Pour ce qui est de l'écriture c'est relativement fluide , les changements de voix donnent une légèreté à ce roman pourtant si lourd et si noir.

Je n'ai ni apprécié, ni détesté, disons que ce fut une expérience , une plongée un peu brutale dans le cerveau de personnages détraqués, repoussants du début à la fin. Un vague sentiment de malaise tout au long de la lecture et après avoir refermé le roman beaucoup d'incomphréhension envers ces personnages qui méritaient tous une tout autre fin.
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Titre original : Gurotesuku
Traduit de l'édition anglaise "Grotesque" par Vincent Delezoide

En lisant les critiques du livre sur Amazon, on constate qu'un reproche revient souvent sur ce livre : on ne croirait pas qu'il a été écrit par l'auteur de "Out." Pourtant, apparemment, il a été édité après ce dernier. le problème vient peut-être de ce que, contrairement à ce qu'il s'est passé pour le premier grand succès de Kirino Natsuo, la traduction française vient du texte anglais et non du texte japonais. Et puis, si l'auteur avait choisi pour héroïnes de "Out" des femmes faites et matures (à l'exception de Jônuchi, peut-être), elle s'intéresse ici à des personnages qui, tous ou à peu près, en sont restés à une mentalité adolescente qu'on retrouvera d'ailleurs, en plus tranché encore si possible, dans "Le Monde Réel." En outre, à la troisième personne, qui permet un maximum de recul et à l'écrivain, et à son lecteur, se substitue dans "Monstrueux" un "Je" souverain mais fortement égomaniaque.

A l'origine de l'intrigue, une union mixte entre un Suisse dur au travail mais à la personnalité mesquine et une Japonaise pas très jolie. le Suisse en question n'étant pas lui-même un Apollon, le couple est donc très étonné de donner un jour naissance à la petite Yuriko, à la beauté exceptionnelle. Cette enfant va dès lors devenir la préférée de ses parents, aux dépens de son aînée, assurément beaucoup moins jolie (pour ne pas dire laide) mais aussi bien plus douée sur le plan intellectuel.

Par sa beauté et par la certitude, ancrée dans son enfance, que cette beauté lui permettra de réussir sans se donner beaucoup de mal, Yuriko va donner à son existence un cours qui la conduira à finir assassinée par un émigré chinois sans papiers pour le moins aussi égocentrique qu'elle. Mais le plus terrible, c'est que la perception de cette beauté influera également de manière tragique sur le destin de ses proches, parmi lesquels sa soeur aînée mais aussi sa mère et une ancienne condisciple, Satô Kazue, laquelle finira par se prostituer pour l'imiter.

Une fois de plus, mais avec une violence beaucoup plus brute que celle rencontrée dans "Out", Kirino Natsuo tire à bouts portants, et pour ainsi dire au bazooka, sur la société japonaise. Elle s'acharne tout particulièrement sur le système éducatif, axé dès les petites classes sur un élitisme qui ne laisse pratiquement aucune chance aux élèves dont les parents n'ont ni moyens financiers, ni relations. Il y a de quoi en perdre le souffle.

Moins affinés que dans [b]"Out", les personnages sont bruts de décoffrage et raisonnent tous plus ou moins comme les adolescents frustrés qu'ils sont, quelque part, restés dans leur coeur. Cela pourrait amuser s'ils n'étaient tous aussi cyniques, aussi persuadés que seule compte la réussite sociale. Les relations avec leurs parents sont quasi inexistantes ou perverties justement par cette course au succès. Quand on sait l'importance que revêtent la famille et le clan dans la tradition japonaise, il y a là de quoi avoir des sueurs froides.
[/b]
Quant à l'assassinat de Yuriko et celui de Kazue, amateurs de polars, passez votre chemin : tous deux ne sont qu'une conséquence accessoire de l'existence complètement déviée et déviante qu'elles ont menée, chacune à sa façon. A tel point qu'on se demande avec raison pourquoi les éditeurs s'entêtent à publier ce roman sous le bandeau "policier."

Un roman à ne réserver, à mon sens, qu'aux inconditionnels de l'auteur. En attendant une traduction directe du japonais. ;o)
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Le procès du meurtrier de deux prostituées à Tokyo est sur le point de s'ouvrir : Yuriko et Kazue ont toutes deux été tuées dans des circonstances similaires et leur assassin semble le même. Appelée à témoigner, la soeur de Yuriko revient longuement sur sa vie et les circonstances qui ont conduit au drame. Au fil du récit, elle cède la place aux journaux de Yuriko et Kazue, nous permettant une vision très complète des événements.

Nées de l'union d'un père suisse et d'une mère japonaise; Yuriko et sa soeur ont peu de points communs : la beauté exceptionnelle de Yuriko semble l'avoir mise à l'écart au sein de sa famille-même. Pour son aînée, c'est un monstre, invisible à première vue mais pour qui dépasse les apparences, ce fait est une évidence.

Désireuse de se démarquer de sa famille et de sa cadette, la soeur de Yuriko a intégré le prestigieux lycée K tandis que les siens quittaient le Japon pour la Suisse. Au décès de sa mère, par suicide, Yuriko décide de rentrer au pays et est scolarisée dans le même établissement, elle y trouvera le moyen de focaliser l'attention et ainsi y fera ses premiers pas dans la prostitution. Jusqu'à sa mort...


Dans ce roman dense et captivant, Natsuo Kirino nous offre ici une vision sans concession de la société japonaise : travailleurs immigrés, place de la femme, système scolaire, ... de la même manière, elle applique le même traitement à ses protagonistes et à leur famille : au plus profond de l'âme, les monstres sont légion. Un récit dur et fort, qui mérite plutôt la mention de "roman psychologique" que de "thriller". Surtout au vu de la fin qui démérite un peu en regard des pages précédentes.

Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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On avait été emballé (étonné puis emballé) par le précédent roman de Natsuo Kirino : Out, qui avait même terminé sur notre podium l'an passé.
Monstrueux, pourtant plus récent, s'avère une demi-déception.
Est-ce dû à la traduction de seconde main (une traduction de la version anglaise elle-même traduite du japonais) ? Est-ce dû à la construction du roman, pas toujours homogène, à ses quelques longueurs ?
On retrouve pourtant les caractéristiques des romans de Natsuo Kirino : histoire contée à plusieurs voix, histoire ordinaire de l'horreur quotidienne, histoire de femmes malmenées dans le Japon d'aujourd'hui.
Monstrueux (Grotesque en VO), raconte la vie de trois femmes : deux soeurs et une amie de collège. Les deux soeurs sont métis (le père est suisse) et l'on effleure le racisme nippon. La soeur cadette est l'incarnation de la beauté et cela lui sera fatal.
Le sort de la soeur ainée et de l'amie d'école ne vaudra guère mieux et toutes les trois finiront dans la prostitution au terme d'une lente mais inexorable descente aux enfers.
La vie de ces trois adolescentes qui deviendront femmes et finiront prostituées est emplie de haine, de mensonge, de noirceur, de jalousie, de rancoeur, ... brrr.
Amoureux des intrigues policières, passez votre chemin.
C'est glauque voire trash et on persiste à croire que le pessimisme très noir de Natsuo Kirino n'est qu'un petit reflet obscur du Japon.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/2..
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Comme Out, il est ici question de meurtre et de femme. Sauf qu'ici, ce sont deux femmes qui meurent. Deux prostituées. Une qui l'est parce que c'est ce qu'elle a toujours fait et n'aime que le sexe

- (...) Qu'est-ce que tu cherches ? Je veux dire, ici. Tu es venue pour étudier? Ou pour t'amuser avec tes copines de clubs? Les deux, peut-être ? (...) - Eh bien, disons... pour le sexe, je crois. - Alors comme ça, t'aimes ça ? - J'adore

L'autre qui, malgré son emploi de directrice adjointe dans une grosse boîte de Tokyo, a vendu ses charmes, entre autres, car elle s'est fixée l'objectif d'atteindre coûte que coûte quarante millions Yen avant ses 40 ans. Leur autre point commun ? La première, Yukio, est la soeur de la narratrice, la seconde, Kazue, a été sa camarade au lycée.
Car tout commence avec la narratrice qui décide de rapporter ce qu'elle sait à propos de cette affaire qui a fait grand bruit. Et elle reprend tout depuis le début. le tout début, lorsque très jeune, elle a compris que sa soeur était monstrueuse ou plutôt avait une beauté monstrueuse qui la terrifiait, due en partie à son métissage (leur mère est japonaise et leur père suisse).

- C'est Yuriko, maman. Sa tête... Elle me fait peur ! J'avais soudain compris ce que c'était : les yeux de Yuriko ne renvoyaient aucune lumière. Même les yeux des poupées ont toujours un petit point blanc peint au milieu pour suggérer la lumière. Cela donne à leur visage un air doux et charmant ; les yeux de Yuriko, eux, étaient comme deux étangs sombres.

Mais l'intrigue, n'est qu'un prétexte car l'auteur aborde également le thème de la hiérarchie au sein de la société japonaise
Lien : http://iti1801.net/blog/inde..
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