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Bernard Ferry (Traducteur)
EAN : 9782253054122
639 pages
Le Livre de Poche (01/10/1990)
3.65/5   68 notes
Résumé :
Cette autobiographie retrace la jeunesse de l'acteur américain et son ascension hollywoodienne. Né Issur Danielovitch Demsky en 1916 à Amsterdam, fils d'un immigrant illettré exerçant le métier de chiffonnier, il se battra pour entrer à l'université, avant de faire ses débuts au théâtre puis au cinéma.

Incarnant les plus grands rôles à l'écran (Van Gogh, Spartacus, le colonel Dax), il raconte ses combats avec les prestigieux studios d'Hollywood, ses e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Happy Birthay Mr Douglas ...
100 ans aujourd'hui , je viens de l'entendre à la radio , et l'occasion pour moi de saluer ses Mémoires lues , il y a fort longtemps .
En dehors d'être un acteur à l'immense carrière, cet homme a de l'esprit , de l'humour , du recul sur lui-même . Il nous raconte sa vie, ses débuts dans le cinéma , ses films. La réussite n'était pas évidente , il part de loin ... Son père était illettré et chiffonnier, un métier aujourd'hui disparu . Son vrai nom est Issur Danielovitch , il est fils d'un immigrant juif russe . C'était l'époque où les acteurs venaient de la rue, ce métier n'était pas aussi considéré qu'aujourd'hui et le plus grand nombre venait de familles ultra , ultra modestes ...
C'était l'époque où faire du cinéma était une aventure , maintenant ils ont tous des agents, des assistants etc...
A travers sa vie , c'est un peu l'histoire d'Hollywood qui défile , presque 50 ans . du maccarthysme aux grands noms tels que Rita Hayworth, Gene Tierney , Marlene Dietrich, Joan Crawford , Kubrick, Sinatra, John Wayne et ... Burt Lancaster (Haaaah ! ) .
Et ils étaient peinards en ce temps là . Les paparazzis étaient moins nombreux ,elles étaient deux ! ( Louella Parsons et puis une autre dont j'ai oublié le nom ...) , ils étaient plus libres . On tournait moins de films . L'époque était à la rareté . On était pas inondé d'images , on savait cultiver le mystère . C'était l'époque du noir et blanc , qui mettait de la distance et peut-être plus de magie ...
Un livre pour raconter une vie pas banale , une réussite professionnelle et financière digne du mythe américain , de la rue aux étoiles ...
Elle est jolie votre vie Monsieur Douglas , vous la racontez bien ... Je l'ai lue quand la mienne ne faisait que commencer parce que j'étais cinéphile et fascinée par les débuts d'Hollywood . Et si j'éprouve ce matin , une petite bouffée de tendresse pour vous et votre grand âge , cela prouve que ce livre a bien vieilli dans ma mémoire, comme vous Monsieur Douglas ...
Happy Birthay Mr L'acteur et merci pour les bons moments .
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Kirk Douglas, une pauvre famille juive, 6 soeurs, les brimades de l'antisémitisme, comme modèle, un père macho dont il ne reçut jamais l'encouragement espéré, et une seule ambition, devenir comédien!

Défloré par sa prof de français, s'ensuivit une trèèès looongue suite de conquêtes féminines mais il ne divorça qu'une fois, et sans haine, du mannequin Diana qu'il avait épousé avant de s'engager dans la marine. Sa deuxième épouse, Anne, lui évitera la ruine manigancée par son agent véreux Sam Norton.

On découvre le féroce Hollywood, les coulisses et les anecdotes des tournages (rien que la saga 'Spartacus' vaut le détour), ses succès comme Van Gogh, 20000 lieues sous les mers, Ulysse..., mais aussi ses échecs en tant que comédien à Broadway et que réalisateur.

Amusant aussi, ce sympathique démocrate, amoureux de son pays, gros dur qui ne céda ni à la drogue ni à l'alcoolisme, et qui paniqua comme un gosse le jour où il dut porter un pacemaker;-)
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Passionnante (bien que très narcissique) autobiographie.
Mister D. avait un grand contentement de soi, une vanité naïve, presque enfantine - ce qui le rend touchant, voire sympathique. Et vu son parcours, cela peut se comprendre !

Une page émouvante : sur un navire de guerre, à l'occasion du décès d'un matelot juif, il revêt le châle (talit) traditionnel et récite le Kaddish...
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Il est le dernier (98 ans) monstre sacré de la belle époque Hollywoodienne.
Pas de sensationnel dans son autobiographie, mais c'est un plaisir quand même que de le découvrir et de suivre une partie de son parcours.
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J'ai lu ce livre, je ne sais plus quand. mais, ce n'était pas hier. Je l'avais vu s'exprimer sur le plateau de Bernard Pivot en compagnie d'un certain Jacques Séguéla. j'avais beaucoup ri d'entendre le grand Jacques expliqué au petit Kirk ce qu'était une star. C'était juste pour l'anecdote. Ce livre est touchant par certaines pages de sincérité. J'y ai retrouvé mes moments de galère de l'époque de ma vie où je courrais, comme lui, vers mes premiers cachets de comédien. Je l'ai trouvé également sincère sur ses origines et certains de ses déboires sentimentaux. Mais, il y a chez cet homme beaucoup de fierté et c'est légitime. Je partage également son point du vue sur S.Kubrick avec lequel il a notamment joué dans "Les sentiers de la gloire". J'ai retrouvé dans ce livre une tranche de grande amitié avec Burt Lancaster. Bref, j'ai fait quelques pas dans les coulisses de la vie d'un cowboy et d'un viking qui jadis, m'ont fait rêver. Ok Corral, ok Corral......
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Je connaissais des hommes qui couchaient avec une fille différente chaque soir. Je ne l’ai jamais compris. Et après avoir fait de même pendant un certain temps, je l’ai encore moins compris. C’était frustrant ; comme la cuisine chinoise : une heure après, on a faim.
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J’avais l’impression d’avoir deux cerveaux dans le crâne, deux personnalités différentes dont l’une observait l’autre. Celui qui joue la pièce est complètement dans son rôle, avec tous les sentiments et la chaleur nécessaires, tandis que l’autre observe et guide. D’une certaine façon, cela me rappelait mon opération des amygdales, et mon cauchemar d’être deux à la fois, dont l’un observait le petit Issur, de derrière la poubelle.J’en ai parlé avec d’autres acteurs. Je me souviens d’en avoir un jour parlé avec Laurence Olivier qui m’a dit que cela était souvent vrai pour lui. Bien que l’on dise toujours aux acteurs : « Laissez-vous aller », il y a toujours en soi une partie qui dirige. Se laisser aller, cela veut dire que le public ne doit pas avoir l’impression que l’acteur se dit : « Et maintenant, je vais m’asseoir. Maintenant je vais prendre une cigarette. »
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Tout mon univers s’était écroulé. Jehlinger m’avait fait comprendre que je n’étais pas fait pour être acteur. Diana s’efforçait de me consoler. Nous allâmes faire un tour dans Central Park et je me mis à pleurer. Je lui parlai de toutes ces années où j’avais rêvé de devenir acteur, mon premier poème récité en public, les prix de récitation au collège, les pièces que j’avais jouées au collège et à l’université, mon travail l’été dans un théâtre, et tout cela pour m’entendre dire que la profession d’acteur n’était pas pour moi. J’avais toujours cru que j’avais du talent, mais il n’en était rien. J’allais probablement rentrer à Amsterdam et vendre des chaussures.« Mais enfin, tu as compris ce que cherche Jelly, non ? me dit-elle.— Visiblement je n’ai aucun talent. À quoi ça sert de rester ici ? Il faut que je fasse autre chose, c’est tout.— Mais non. Il te met à l’épreuve. Il est simplement fou furieux parce que tu n’as pas travaillé ton rôle. Il veut savoir si tu es suffisamment ouvert pour travailler avec lui, si tu ne montres pas trop de résistance. Il fait ça tout le temps : il cherche à briser les gens. »C’était un rayon d’espoir. Peut-être avait-elle raison. J’étais reconnaissant à Diana du réconfort qu’elle m’apportait.
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Pour ma part, j’aimerais participer à un mouvement qui encouragerait les hommes à plus de faiblesse. Le droit à la faiblesse, le droit à la passivité, le droit au non-agir. Pourquoi les hommes doivent-ils toujours être forts ? Nous ne le sommes pas et nous le savons. Pourquoi se forcer à jouer ces rôles et pourquoi les hommes et les femmes se le jouent-ils les uns aux autres ?
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Je fus emporté par un torrent d’amour et lui dis que je voulais l’épouser. Elle accepta. Allongé à côté d’elle, j’avais peine à croire que moi, le petit Issur, je tenais dans mes bras cette créature merveilleuse et qu’elle acceptait de m’épouser. J’avais entendu dire qu’à Newark, les démarches en vue du mariage étaient plus simples qu’ailleurs. Je réussis à convaincre Bill Henderson de nous servir de témoin, et nous voilà partis. Malheureusement, nous nous trompâmes dans certaines réponses au questionnaire et ne pûmes obtenir les papiers. Retour donc à New York, en se jurant bien que la prochaine fois serait la bonne.
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