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Critique de Meps
On aurait pu craindre un certain essoufflement de la série et la peur de tourner en rond sur les même sujets. Après un tome 8 dévastateur qui nous a enlevé une bonne partie des protagonistes principaux, le redémarrage est réussi, avec de nouveaux personnages intéressants et qui prennent en épaisseur au fil des tomes. L'objectif de se rendre dans la capitale pour comprendre l'origine de l'épidémie permet également de maintenir un suspense et force aux déplacements du groupe.
La force de la série reste dans les interrogations continuelles sur l'humain, au delà de la simple série d'horreur. La réflexion sur l'évolution d'enfants ayant grandi dans un contexte aussi violent est mené depuis deux ou trois tomes. Elle fait en plus écho, dans une moindre mesure, à l'époque que nous traversons où on peut s'interroger sur la psychologie des enfants grandissant dans une société masquée et cherchant à mettre à distance les gens les uns des autres.
Les auteurs parviennent également à maintenir de nombreuses scènes d'action et de nombreux moments d'angoisse, la série reste malgré tout une série de zombies où les plus dangereux sont parfois les hommes ayant réussi à se prémunir de la transformation.
La force de la série reste dans les interrogations continuelles sur l'humain, au delà de la simple série d'horreur. La réflexion sur l'évolution d'enfants ayant grandi dans un contexte aussi violent est mené depuis deux ou trois tomes. Elle fait en plus écho, dans une moindre mesure, à l'époque que nous traversons où on peut s'interroger sur la psychologie des enfants grandissant dans une société masquée et cherchant à mettre à distance les gens les uns des autres.
Les auteurs parviennent également à maintenir de nombreuses scènes d'action et de nombreux moments d'angoisse, la série reste malgré tout une série de zombies où les plus dangereux sont parfois les hommes ayant réussi à se prémunir de la transformation.
