AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Walking Dead tome 32 sur 33
EAN : 9782413016816
152 pages
Delcourt (16/10/2019)
4.25/5   145 notes
Résumé :
Rick va-t-il être capable de ramener la paix au Commonwealth ?
La situation s'envenime avec la Gouverneuse Milton. Et question essentielle reste posée, sans réponse dans l'immédiat : est-ce que si une communauté aussi puissante et organisée que le Commonwealth venait à tomber, qu'est-ce que cela dirait de l'état du monde ?
Pas certain que le futur soit très brillant pour nos protagonistes...
Que lire après Walking Dead, tome 32 : La fin du voyageVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
4,25

sur 145 notes
5
11 avis
4
5 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Ce tome fait suite à The Walking Dead Volume 31 (épisodes 181 à 186) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 187 à 192, initialement parus en 2019, écrits par Robert Kirkman, dessinés par Charlie Adlard, et encrés Stefano Gaudiano, avec des nuances de gris appliquées par Cliff Rahtburn. Il s'agit de l'avant- dernier tome de la série, l'épilogue (épisode 193) étant publié dans le tome 33.

La gouverneure Pamela Milton est en train de s'adresser à l'ensemble de la communauté du Commonwealth pour évoquer la tentative d'assassinat dont elle a été la cible et indiquer qu'elle a été sauvée par l'intervention de Rick Grimes. Elle lui donne la parole pour qu'il puisse s'adresser directement à la foule. Il évoque les tensions existant au sein de la communauté et promet d'oeuvrer à des solutions pacifiques. À Alexandria, Magna indique à Siddiq qu'elle souhaite qu'il rejoigne Hilltop. Au Commonwealth, Mercer rentre chez lui et constate que Juanita Sanchez s'apprête à partir. Devant son incompréhension, elle lui raconte comme était sa vie avant les zombies et pourquoi elle ne se sent pas à l'aise dans cette ville. À Hilltop, depuis l'étage de sa maison, Carl Grimes regarde Sophia discuter en marchant avec Josh. Carl a le sourire aux lèvres, et il doit s'en expliquer avec Lydia. La conversation se termine mal, Lydia partant fâchée. Peu de temps après en banlieue du Commonwealth, Mercer est en train de débiter du zombie pour se passer les nerfs. Laura abat un des zombies avec un fusil et évoque avec Mercer comment mettre cette frustration à profit.

Au Commonwealth, Michonne rejoint Rick Grimes en terrasse pour évoquer les circonstances dans lesquelles il a tué un homme pour sauver Pamela Milton. Siddiq arrive devant les fortifications de Hilltop et se fait ouvrir par les hommes de faction, guère à leur tâche. Dans son bureau, Maggie explique à Siddiq, Jesus, Aaron et Dante qu'elle est inquiète que Rick Grimes ne soit pas encore revenu et qu'elle n'a aucune confiance en Pamela Milton. Elle leur demande de se rendre au Commonwealth pour récupérer Rick Grimes. Carl Grimes exige de les accompagner, car il s'agit de son père. Au Commonwealth dans les vestiaires de la police, Mercer commence à évoquer devant ses hommes la possibilité d'une action armée pour déposer Pamela Milton. Lance fait irruption avec des gardes armés et fait arrêter Mercer.

En octobre 2003, sort le premier numéro de la série mensuelle The Walking Dead. 16 ans plus tard, en juillet 2019 sort le dernier épisode, le numéro 193. Aucune surprise pour ce dernier tome : c'est du Kirkman / Adlard / Gaudiano / Rathburn. Ce dernier est passé maître dans l'art de donner l'impression d'avoir mis en couleurs les planches, uniquement avec des nuances de gris soulignant les reliefs, accentuant la distinction entre les différents éléments de chaque case, développant l'ambiance lumineuse. Stefano Gaudiano est toujours aussi habile à combiner le respect des traits de l'artiste, tout en apportant un degré de précision et de description plus important. S'il ne fait pas l'effort d'y penser, le lecteur peut oublier que ce n'est pas Charlie Adlard qui réalise ses planches tout seul. Enfin ce dernier a conservé toute l'efficacité qui le caractérise : lisibilité immédiate, dessins choc fonctionnant parfaitement, et mise en scène un peu facile des dialogues. Enfin Kirkman est égal à lui-même avec une narration efficace, des moments choc, et une dramatisation appuyée. Bien évidemment ce dernier tome est l'occasion de faire apparaître la majeure partie des principaux seconds rôles encore vivants. le scénariste n'a pas oublié les zombies, avec l'irruption d'une harde qu'il convient de combattre et de neutraliser. le lecteur trouve ce qu'il est en droit d'attendre pour une fin de récit au long cours.

À l'issue de ce tome, le lecteur ressent que le récit est bel et bien arrivé à son terme, qu'il n'appelle pas de suite. Il a dévoré ces nouvelles péripéties, Kirkman n'ayant pas perdu la main pour les rebondissements et l'horreur, Adlard étant toujours aussi efficace pour donner à voir la soudaineté, la violence, les tensions entre les personnages, les émotions, la souffrance affective. le scénariste est toujours aussi exigeant avec le dessinateur, en particulier pour les dialogues longs et copieux. Ce tome est assez bavard dans certaines séquences, Kirkman abordant une dernière fois les thèmes principaux de la série. C'est ainsi qu'il est question du droit à la différence et de l'importance du comportement des parents vis-à-vis de leurs enfants au travers du récit de Juanita Sanchez. La relation parent-enfant est également illustrée par le comportement de Pamela Milton envers son fils Sebastian, des souvenirs de Sophia pour Maggie. Bien évidemment, la situation au Commonwealth continue d'évoluer : le ressentiment d'une frange de la population vis-à-vis du gouvernement de Pamela Milton est exacerbé par le discours de Rick Grimes et l'exemple qu'il donne. le scénariste revient sur des prises de position qu'il a déjà affichées, à commencer par la volonté de trouver des solutions non-violentes, et équitables. Mais il ne fait pas du surplace. Rick Grimes peut enfin clamer que les personnes ne sont plus des morts en marche, faisant écho à une déclaration à l'opposé en début de série.

Comme à son habitude, Rick Grimes dégage un charisme impressionnant et prend des postions bien tranchées. D'un côté, le lecteur peut être un peu frustré par Rick expliquant à Carl que ce n'est pas dur de savoir comment bien agir : il suffit de suivre ses convictions. C'est un peu court comme compas moral pour prendre les bonnes décisions. de l'autre côté, il voit que Rick Grimes est prêt à beaucoup de sacrifice pour assurer la pérennité du Commonwealth : Robert Kirkman met en lumière l'importance de préserver ce qui est a été construit. Non seulement il est plus facile de détruire que de construire, mais en plus il faut savoir voir et apprécier ce que l'on tient pour des acquis. La société n'est pas parfaite, mais ce degré de civilisation a été chèrement acquis et reste fragile. le lecteur prend un grand plaisir aux moments geek du récit : la reconquête des territoires grâce au train, le moment de bravoure d'Eugene Porter et Stephanie, le retour en masse des zombies, Magna soufflant dans l'olifant, l'évasion de la prison… Dans le même temps, il retrouve la sensibilité politique de l'auteur, toujours aussi intelligent dans ses propos. Chaque confrontation idéologique se fait sous la forme d'une situation de conflit physique pleine de suspense, sans abêtir le propos ou en diminuer la pertinence. À 2 reprises, des forces armées sont en opposition dans les rues du Commonwealth, prête à faire feu. le lecteur ressent à la fois la peur de voir la situation dégénérer dans un conflit armé entre les troupes de Mercer et les civils, un amusement quand un civil traite Mercer de fasciste, un plaisir ineffable quand Rick Grimes prend la parole pour décrire la situation à Mercer, la faisant apparaître sous un jour totalement différent.

Ainsi à l'issue des 6 épisodes (187 à 192), le lecteur se trouve repu et rassasié ; il ne lui reste plus qu'à lire la coda dans le tome suivant.

En refermant cet avant dernier tome, le lecteur se rend compte qu'il a versé une larme, peut-être pour une mort terrible, peut-être pour une relation interpersonnelle, peut-être pour la prise de conscience de la fragilité de la société et de la civilisation. Il quitte à regret Rick Grimes et tous les autres, tout en respectant le choix de Robert Kirkman. Il salue des auteurs qui se montrés d'une régularité remarquable et d'une intégrité exemplaire, et d'une grande ambition, racontant un récit de genre en utilisant ses conventions au premier degré sans condescendance, tout en développant des thèmes compliqués avec conviction et intelligence.
Commenter  J’apprécie          80
Après des années et une trentaine de tomes, Robert Kirkman annonce la fin de Walking Dead... ou presque, puisque ce livre sera suivi d'un tout dernier tome, un épilogue qui concluera cette saga.

Bien que je disais dernièrement que j'avais hâte que ça se termine, je ressens une pointe de tristesse à l'idée qu'en janvier, ce sera définitif... alors même que la nouvelle communauté de la Gouverneuse Milton aurait pu lancer de nombreux tomes très intéressants, mais ce ne sera pas le cas.

Malgré tout, Robert Kirkman a posé des questions qui en valaient la peine. Lorsqu'on reconstruit tout, ne serait-ce pas également l'occasion d'abolir les inégalités ? de remettre en question la manière dont notre société fonctionne ? La réponse ne nous est pas apportée sur un plateau mais fait réfléchir. Malheureusement, une autre question à laquelle nous n'aurons probablement pas de réponse est : qu'est-ce qui a pu provoquer cette épidémie de zombies au départ ?

Avec cette fin à laquelle je ne m'attendais absolument pas, l'auteur a su me surprendre et la manière dont les scènes en question ont été illustrées par Charlie Adlard rendent les choses encore plus fortes.

J'ai remarqué que j'avais lu le premier tome de la série le 3 décembre 2013 et le dernier le 4 décembre 2019, soit 6 ans plus tard. Ce sera avec un mélange de tristesse et de joie que je découvrirais le tout dernier volume de cette série que j'aurais suivie avec plaisir durant de longues années...
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
Commenter  J’apprécie          280
"The Walking Dead T.32" de @RobertKirkman et @CharlieAdlard chez @DelcourtBD

Synopsis :

"Rick va-t-il réussir à ramener la paix au Commonwealth ? La situation s'envenime avec la Gouverneuse Milton. Et une question essentielle reste posée, sans réponse dans l'immédiat : si une communauté aussi puissante et organisée que le Commonwealth venait à tomber, qu'est-ce que cela dirait de l'état du monde ? Pas certain que le futur soit très brillant pour nos protagonistes…"

Scénario : Robert Kirkman ;
Dessins : Charlie Adlard ;
Éditeur : Delcourt ;
Prix : 14.95 € ;

Depuis le tome 30, que j'ai attendu longtemps et je ne suis pas le seul, j'ai pris de nouveau goût à redécouvrir la suite des aventures de Rick & Co avec le tome 31 et celui-ci. En effet, après un détour par la série, incartade qui commençait bien et qui à très mal finie, je me suis replongé avec plaisir dans un arc très important pour toute la petite communauté que l'on suit depuis de nombreuses années. Eh, oui, dans ce tome 32, nous poursuivons plus en avant les liens qui se sont liés difficilement entre le Commonwealth et les différentes communautés gérées par Rick, il est d'ailleurs invité par la Gouverneuse Milton à une petite visite privée de leur univers, politesse que renverra Rick, en lui faisant découvrir son monde. Malgré cela, les tensions sont plus que palpables entre ces deux communautés, mais également à l'intérieur de chaque camp. C'est donc un avant-dernier tome qui s'ouvre sur un conflit ou tout du moins un énième combat que devrons mener ou non Rick et ses amis afin d'enfin, pouvoir vivre sereinement dans ce nouveau monde dessiné par cette foutue apocalypse. Nous saurons certainement si cela fonctionnera dans le dernier tome, nommé "Épilogue", qui sortira en 2020, pour conclure cette magnifique série. A suivre.

Dans ce tome 32, nous avons encore et toujours tout ce qui a fait le succès de cette série depuis son lancement, une histoire en or, une ambiance oppressante, stressante et délétère, des personnages charismatiques et parfaits dans leur rôle respectif et une qualité visuelle, dû à un rendu en noir et blanc sublime, de toute beauté. J'ai, d'un certain côté, hâte de lire le dernier tome pour savoir comment cela se termine, même si, d'un autre côté, je risque d'être déçu par cette fin, qui n'amènera pas toutes les réponses aux questions que l'on se pose depuis le tome 1. Par exemple, qu'est-ce qui a provoqué cette apocalypse ? Question centrale, qui a été petit à petit oubliée. Mais bon, on verra ça début 2020 avec le tome "Épilogue". Je ne peux donc que vous conseiller de lire ou de relire ce comics génial, qui me tient en haleine depuis 15 ans maintenant. C'est du bon et du très lourd, le travail que nous offre Monsieur Robert Kirkman, et je n'ai donc qu'une envie, c'est de découvrir une autre de ses grosses séries : Invincible, qui m'a l'air d'être au top également.

Note Tome 32 : 5/5.
Lien : https://wordpress.com/post/y..
Commenter  J’apprécie          90
Le titre de cet avant-dernier numéro de la série Walking Dead laisse présager ce qui s'y passe. Cette fin subite et absurde du grand héros de toute la saga frappe, choque et émeut comme une tragédie, et permet de se rendre compte que "Walking Dead", ce n'est pas essentiellement une histoire de zombies : les zombies sont dans le décor, comme les maladies contagieuses, les terroristes et les accidents de la route dans notre réalité. "Walking Dead", c'est le roman de Rick Grimes. Il est certes très entouré et se bat à longueur d'albums pour ceux qui l'aiment, mais le vrai sujet de toute la série, c'est lui, son âme, ses bonnes et mauvaises actions. Les autres sont intéressants, mais ce sont des comparses très réussis. Quand il se retire, l'histoire est terminée ou presque. Enfin, le message de "Walking Dead" n'est pas à trouver dans les zombies ou dans l'apocalypse de notre monde : il est dans la fin de Rick Grimes, qu'aucun mort-vivant, aucun psychopathe, aucune maladie n'ont réussi à vaincre. Il est vaincu par la politique, par les conséquences personnelles de son action politique et de son charisme social. Triste leçon.
Commenter  J’apprécie          100
Un bon comics tient tout autant à l'art des auteurs à créer un univers palpitant qui tienne la route, qu'à la capacité de ces mêmes auteurs à mettre fin à l'aventure.

Les 31 premiers tomes de Walking Dead attestent globalement du premier élément. Ce tome 32 (et le dernier qui s'annonce sous le titre Epilogue) montrent la grande maturité et l'incroyable efficacité de Robert Kirkman. Ce n'est pas un spoiler, on s'achemine vers la fin de la série. Arrêter en pleine gloire, ce n'est pas donné à tout le monde.

Ce tome montre donc le talent des auteurs. D'une part, en forme de testament, il brasse les rouages les plus importants de la série (à savoir qu'est-ce que l'humanité, qu'est-ce qui nous rend humain, que doit-on sauver de nous-mêmes, le monde ne serait-il pas mieux sans nous...). D'autre part, il nous emmène encore plus loin sur le cheminement de l'abominable et de cette foutue nature humaine qui consiste à se servir d'autrui à nos fins personnelles.

La Gouverneure a fort à faire pour persuader Rick du bien-fondé de la Communauté. On fait le point sur Alexandria, la Colline... tous les campements mis en place par Rick et qui semblent si fades par rapport à la Communauté. Mais derrière ce beau décor se cachent une stratification sociale que Rick a toujours combattue. Alors, quand Rick soutient la Gouverneure, essaie-t-il de noyer le poisson ou essaie-t-il de se persuader lui-même?

Attendez-vous à être surpris... mais finalement pas tant que cela... je n'en dirai pas davantage. Sans doute un des meilleurs tomes de la série.
Commenter  J’apprécie          70


critiques presse (2)
SciFiUniverse
03 février 2020
Walking Dead touche à sa fin et arrive au but. Cela ne se fera pas sans heurts pour les personnages, mais quel voyage nous aura été offert, à nous lecteurs !
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Sceneario
12 novembre 2019
Les amateurs d'action contre les "zombies" seront aux anges avec quelques passages chargés en hémoglobine. Mais la force de cette histoire, encore une fois, ne se résume pas à une histoire de morts-vivants, mais vraiment à une histoire d'hommes, de survivants.Charlie Adlard, aidé de Gaudiano, réalise encore un travail remarquable. Sa mise en scène donne du rythme au récit.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- Et elle est où, votre putain de loyauté ? Pour vous, je n'ai jamais mieux valu qu'un garçon de course. Nounou. Chauffeur. Bouc émissaire. Vous m'avez mis en danger plus souvent que je ne peux m'en souvenir. Et vous n'en avez jamais rien eu à foutre de toutes les fois où j'ai failli mourir pour vous.
Commenter  J’apprécie          130
Grandir comme ça, ça change tout. Quand la plupart des gens voient un homme, je vois un monstre. Et bien avant que les hommes meurent et se mettent à revenir comme des monstres, je veux dire.
Commenter  J’apprécie          100
"T'es pas un bon mec. Je vois bien que tu ne regrettes pas à ce point-là ce que tu as fait... Si tu es triste, c'est surtout pour ce qui t'est arrivé à cause de ça."
Commenter  J’apprécie          60
Ta famille se sert des gens, ici. Vous les traitez comme de la merde ! Et toi, tu es pire que tous les autres !
Commenter  J’apprécie          50
Tu as besoin des gens... et les gens ont besoin de toi.
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
Videos de Robert Kirkman (55) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Robert Kirkman
Walking Dead Clementine 1
autres livres classés : zombiesVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (364) Voir plus



Quiz Voir plus

Robert Kirkman

Quel futur dessinateur de comics et un de ses premiers collaborateurs a-t-il rencontré dès le lycée ?

Brian Michael Bendis
Charlie Adlard
Michael Avon Oeming
Tony Moore

10 questions
22 lecteurs ont répondu
Thème : Robert KirkmanCréer un quiz sur ce livre

{* *}