AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Aphantasia (Rochel Kirst) tome 1 sur 3
EAN : 9782493747198
467 pages
Milo (02/06/2022)
4.53/5   32 notes
Résumé :
Dans une société asservie par les non-morts, Isaak fait partie des rares fugitifs n’ayant jamais subi le joug des vampires. Un exploit remarquable, certes, mais pas éternel. Piégé par la Milice, Isaak n’a d’autre choix que d’accepter le marché suicidaire qu’un mystérieux inconnu lui propose s’il veut espérer sauver la vie de ses proches : faire tomber Aldéric Melfort, un puissant ancien dont la lignée étend son influence à travers le monde entier.

Mai... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Aphantasia, tome 1 : Le prince de sangVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
4,53

sur 32 notes
5
16 avis
4
3 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
[SERVICE PRESSE]


Aphantasia de Rochel Kirst


Merci à mon partenaire, les éditions Milo, pour ce nouveau service presse.


Mon résumé :

Isaak est un tzigane. Depuis le grand soulèvement, qui a permis aux vampires de s'établir sans retenue, les mortels se cachent pour ne pas être enlevés.
Capturé par Iazov, il est sauvé de peu par Aldéric, puissant vampire de la lignée des Melfort. Peu à peu, une certaine complicité s'installe. Mais Isaak n'est pas vraiment là par hasard… s'il veut sauver sa peau et sa famille, il doit faire tomber le puissant Melfort.


Isaak est un tzigane d'une trentaine d'années. Né dans les bois, il est élevé par sa grand-mère. Cultivé, l'esprit vif, il a toujours réussi à passer entre les mailles des filets des non-morts, ces vampires qui règnent en maîtres. Finalement capturé, un odieux chantage lui ait proposé : faire tomber Aldéric Melfort, puissant vampire, contre la survie de sa famille.

Aldéric Melfort est l'un des plus puissant vampire de France. A plus de six cents ans, il loge dans un manoir qui abrite ses secrets les plus sombres. S'il est attentif au bien-être de sa famille, notamment en couvant Francis, son petit fils, il peut aussi se montrer impitoyable.


Mon ressenti final :

Deux choses m'ont donné envie de lire ce roman : le nom de l'auteure et la couverture du roman. le reste m'importait peu. Je ne me souviens même plus avoir lu le résumé pour me décider à prendre ce SP.

Dès le prologue, une certaine tension s'installe et elle ne quittera pas ce roman. Elle prendra différentes formes mais elle sera présente dans chaque ligne, chaque paraphe, chaque action narrés.

Je dois dire que le slow burn n'est pas ma tasse de thé, je le dis régulièrement. du coup, rapidement, j'ai compris que si je voulais apprécier ce roman, j'allais devoir me focaliser sur autre chose que l'histoire d'amour, puisqu'il était clair que je n'allais pas être satisfaite concernant cet item.

Avant de vous parler des personnages et de l'histoire en elle-même, je me dois de vous parler de l'écriture de l'auteure. le langage est très très soutenu, très pompeux. Les mots sont précis et savamment choisis, pour appuyer le ton, le sentiment, sélectionné par l'auteure. Les premières pages m'ont transportées dans les films que j'ai pu voir sur le sujet. J'y ai senti la même alchimie, la même maîtrise du sujet, la même pesanteur qui règne chez les vampires. Cette espèce d'atmosphère poisseuse et lourde, qui les rend addictifs et intrigants.

Le personnage qui m'a complètement séduite, c'est Aldéric. Tout ce qui attrait à ce vampire six fois centenaire est drapé de prestance, de charisme, de respect. Je me suis imaginé cet homme avec une grande facilité et de fait, j'ai pu m'immerger dans son monde, dans sa façon de penser et d'être. Dès son premier paragraphe, j'ai décelé en lui le pire de sa race, avec toute la retenue que sa condition implique. J'ai tout de suite accroché à la possessivité dont il fait preuve envers Isaak et leur relation n'a fait qu'accroître ma frustration au cours de la lecture.

Isaak est fait de bois brut, de vent et de liberté. Il contraste complètement avec Aldéric et bien entendu, c'est ce qu'attend le lecteur à travers ces différences flagrantes. le tzigane est là pour une bonne raison, évoquée au début du roman, mais clairement, il perd sa tâche de vue au contact de Aldéric. Elle ne sera jamais évoquée, ni même ressassée par Isaak et j'aime imaginer que c'est parce qu'il s'attache au vampire. Sans parler de sa relation avec Francis, le petit fils de Aldéric, qui l'adore et à qui Isaak ne refuse rien… L'a-t-il lui même remarqué ?

Le côté dark de cette fantasy m'a paru tout à fait accessible. Je n'ai jamais plissé le nez devant les détails ni certaines scènes. Je dois avouer que j'ai su apprécier les scènes de sexe non consenties sans en rougir. Deux scènes en particulier m'ont complètement fascinées : celle de l'orgie et celle de la partie de billard. le souci du détail et le choix des mots utilisés par l'auteure m'ont immergé sans difficulté. Je n'en dirais pas plus, par peur de spoiler, mais je me suis aperçu que j'étais très tendue à leur lecture.


C'est donc un tome 1 très réussi que j'ai lu en une matinée. Il se construit sur la relation des deux personnages mais pas que. J'ai très peur de ce qu'Iazov pourrait entreprendre vis à vis d'Isaak, qui lui a été raflé par Aldéric. Je ne sais pas pourquoi, mon intuition me dit que la fin de cette histoire n'ira pas dans le sens de celle que j'apprécie habituellement.


Si vous voulez visiter le manoir de Aldéric, c'est ici : https://amzn.to/3NZvzXi
Commenter  J’apprécie          50
Je vous présente mon nouveau coup de coeur, dans un style que je découvre en partie et dans lequel l'oeuvre s'illustre avec brio! Bon déjà, vous avez vu cette magnifique couverture ?? Moi je veux une version en couverture rigide avec de vraies dorures sur le serpent et la couronne!

🩸Après la SFFF et ses mondes nouveaux, nous arrivons ici dans un univers dystopique, alternatif au nôtre où les vampires dirigent le monde. Je vous préviens tout de suite, si quand vous avez lu « vampire » vous avez pensé à Twilight et aux trucs mignons qui brillent, faites demi-tour. Ici, l'ambiance est plus proche de Anne Rice ou de Blade teinté de Anaïs Nine, le tout saupoudré d'une sensualité brutale qui sait se faire aussi délicate que sanglante à travers des personnages tous plus délicieusement fascinants les uns que les autres. Préparez-vous à souffrir, et à aimer ça...

🩸En lisant Aphantasia, j'ai découvert une ambiance sombre, oppressante, teintée d'autant d'amoralité que de fausses certitudes. Portant des embruns de cruauté et de sensualité mêlés. Et pourtant, je me suis laissé emporter. J'ai été complètement entraînée dans cette histoire. À travers des personnages aussi divers que fascinants. À travers des dialogues toujours incisifs, où chaque mot tombe avec justesse. Où les décors sont superbement plantés, qu'ils soient sanglants ou doux, sensuels ou durs, clairs ou obscurs. Où les dialogues sont acides, nous sommes constamment suspendus aux lèvres d'Alderic et d'Izaak. Chaque mot, chaque phrase qui est prononcé ne l'est jamais sans raison, et sans conséquence. Que ces échanges soient incisifs, étonnement tendres, ou rudes. Chaque phrase sonne et claque. Ici, l'auteur réussit à tout faire cohabiter pour donner à l'histoire un ensemble complètement hypnotique et immersif.

🩸Pour vous parler un peu des personnages qui sont au coeur de ce récit fascinant. J'ai tout d'abord adoré Izaak, cet enfant des bois, ce prince de la forêt, ce tzigane tourmenté dont l'âme semble aussi morcelée que ses désirs sont contradictoires. Il est à la fois très réfléchi et pourtant garde tout des réflexes et de l'inconscient de l'homme des bois, proche de l'animal dans ses positionnements et dans ses pensées. Son esprit est prêt à mordre tout autant que ses dents… Il est impulsif, plein de certitudes, et pourtant curieux d'apprendre. C'est le personnage le plus paradoxal à mon sens. Et je dois bien l'avouer, mon chouchou.
🩸Aldreric, le vampire sombre et sensuel, est un fin stratège, un homme robuste à l'esprit parfaitement affûté. Qui a des siècles de pratique derrière lui pour analyser, découvrir, et obtenir ce qu'il veut. Quitte à manipuler, blesser, détruire… dans une délicatesse parfois toute relative, mais toujours avec charme et élégance. J'ai appris à l'adorer tout autant qu'à l'insulter durant une bonne partie de ma lecture. Alderic a une vision élégante et pervertie par le prisme de sa propre psyché distordue des sentiments.

🩸Que dire de la relation qui va s'établir entre eux ? Autant d'attrait que de répulsion. Autant de curiosité que de certitudes. Autant de désir que de dégoût. Autant de peur que de sentiments… Nous sommes les spectateurs de l'alchimie d'une attraction aussi improbable qu'inéluctable entre eux. Un mélange plus explosif encore compte tenu du caractère de sauvageon fier d'Isaak et du tempérament joueur d'Alderic dont les limites de l'acceptabilité seront mises plusieurs fois à rude épreuve. Leurs discussions sont parsemées dans le récit, et n'en deviennent que plus percutantes, incisives, passionnantes. On dévore chaque mot en faisant « ah ! oh ! non il n'a pas osé ! ça va mal se mettre ! oh le c** ! » L'univers bien que présent est tellement au service de la relation alambiquée et pourtant fascinante et hypnotisante entre eux. le lien qu'ils ont l'un vis-à-vis de l'autre et vis-à-vis d'eux-mêmes.

Les personnages qui entourent ce duo fascinant ne sont pas dénués d'intérêt, au contraire ! Que ce soit le jeune Francis, pupille et descendant d'Alderic qui apporte un peu de candeur au manoir ; ou Iazov, le personnage que j'ai immédiatement détesté à ma lecture tant il est bien travaillé… Tous ont un rôle à jouer. Parfois volontairement, parfois en n'étant qu'un pion de plus sur un échiquier dont ils ignorent être les pièces. Nous nous trouvons plongés au coeur d'une intrigue, enfermés dans un semi-huis clos ou la méfiance et les espoirs apparaissent derrière chaque apparition d'un nouveau protagoniste. Qu'on les déteste (oui ça va arriver…) qu'on les adore (pour toi Francis) ou qu'on n'arrive pas à décider sur quel put*** de pied on va danser avec eux ; aucun ne laisse indifférent, et tous s'imbriquent dans la grande toile de fond qui se tisse autour du récit et de ses mystères.

🩸À la fin de ma lecture, je me suis sentie retournée. Mais aussi terriblement impatiente à l'idée de devoir attendre la suite sans savoir quand je pourrais tenir entre mes mains le dénouement de cette histoire horriblement prenante qui s'est totalement insinuée sous ma peau. Tout y était. La passion, l'intrigue, la cruauté, les manigances, le désir, la violence, la volonté, la clémence, le sang, la beauté, la folie, la réflexion, l'amour… et tellement plus.

🩸Je ne savais pas comment j'allais accueillir ma première dark-romance (en roman). le côté sombre, macabre, glauque, violent, la contrainte éventuelle d'Izaak. Et pourtant, tout est passé avec un plaisir délectable dû au talent de l'auteur, à sa plume et à une intrigue qui se sert de tous ces éléments, sans jamais en surjouer en déclenchant chez nous une palette d'émotion allant du dégoût à l'émoustillement. J'ai fait durer ma lecture autant de temps que possible malgré la fascination étrange qu'a exercée le livre sur moi dès les premières pages, dès les premières descriptions, dès les premières paroles…
Cet intérêt n'est retombé à aucun moment. À aucune page, à aucune ligne. J'en voulais toujours plus. Je voulais comprendre, je voulais découvrir, je voulais voir, je voulais dévorer le récit et ses personnages… et j'ai été servie. Je ne voulais pas quitter Aldéric et Izaak, je ne voulais pas quitter leur histoire.

🩸La sensualité est omniprésente dans ce livre, tout comme l'est le sang. Si vous n'êtes pas amateur de l'un ou de l'autre… bin je vous le conseille quand même ! Certains passages sont durs, mais ils ne sont jamais gratuits et servent l'histoire à travers une plume parfaitement maîtrisée pour nous donner des frissons de peur ou de plaisir.

🩸Je retrouve dans ce roman des bribes de sensation qui m'avaient tant séduite dans « le livre des choses perdues ». L'ambiance à la fois malaisante et fascinante. Cette moiteur que l'on ressent en lisant à s'enfoncer dans des choses putrides avec un contentement non feint. le tout en ajoutant une sensualité écrasante et une tension encore plus palpable…

🩸Que dire de plus que « ce fut un énorme coup de coeur, fascinant et envoûtant, et je me damne en attendant la suite ».


Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          41
Ah, Aphantasia… J'avais hâte de lire ce livre, car j'en avais suivi les prémices à l'époque de FictionPress (ça ne nous rajeunit pas tout ça). J'étais donc curieux de voir comment l'histoire avait évolué…

Résumé : Dans un monde dominé par les vampires, les humains sont contraints de vivre cachés s'ils veulent vivre libres. Isaak est un homme des bois, apparemment descendant d'une lignée mystique et héritier d'un pouvoir mystérieux. Cela ne l'empêchera pas de se faire gauler comme un navet et de finir dans les geôles des vampires qui ont hâte de le transformer en poche de sang. Mais un inconnu lui propose un marché qu'il ne peut refuser : pour sauver sa grand-mère, il doit se rapprocher d'Aldéric Melfort, un vampire séculaire surpuissant. Mais dans quel but ?

Je commence par les choses désagréables pour finir sur du positif ? Allez, faisons ça :



Maintenant, le positif :
L'histoire consistera donc essentiellement au rapprochement entre Isaak et Aldéric. Un ennemy to lover haletant et qui sait — Dieu merci ! — éviter l'écueil de la facilité (on est d'accord que les ennemy to lover où les protas tombent amoureux en deux chapitres, c'est pas possible). Les joutes verbales savoureuses, où chaque mot est ciselé, occupent la majeure partie du roman et donnent lieu à des échanges fascinants.

Le roman se veut dur. Il réussit ce délicat exercice de funambulisme consistant à mâtiner l'horreur d'élégance. La plume de l'autrice se révèle subtile pour nous décrire la décadence mortifère à laquelle se livrent les vampires ; et juste, quand il s'agit de trouver le bon mot pour nous prendre aux tripes.

L'émotion déborde, coule à chaque paragraphe, peut-être un peu trop pour le lecteur impatient qui, comme moi, voudrait que l'histoire avance. Néanmoins, je ne peux pas lui retirer cette qualité profonde d'avoir su poser des caractères intenses et fascinants aux deux personnages principaux. Les manières nobles et polies d'Aldéric se heurtent à son appétit frustré et à sa curiosité pour Isaak, trop prononcée pour son propre bien. de son côté, Isaak est éminemment touchant dans son rôle de proie munie de crocs.

Les personnages secondaires paraissent plus palots en comparaison. Même si j'apprécie l'effort pour tenter de faire de Francis autre chose qu'un gamin énervant, cela échoue (bon, en même temps, je trouve tous les enfants du monde insupportables, je suis forcément biaisé) ; quant à Iazov, il m'a désespéré dans son acharnement monolithique à jouer les prédateurs infatigables. Par contre, je suis bien plus intrigué par ce troisième personnage qui m'immisce dans le prologue. Déjà parce que le style d'écriture était dingue dès les premières lignes, mais surtout parce qu'il instaure un mystère bienvenu. Ben oui, c'est le problème des romances à points de vue alternés : on en sait trop sur les personnages (même si Isaak semble quand même avoir ses petits secrets qu'Aldéric rêverait de lui arracher à coups de pioche…).

D'ailleurs, l'aphantasia est une idée brillante pour conserver la frustration du vampire à son niveau maximum (et quand on le déteste, ce salopard, c'est plus que jouissif de le voir se torturer ainsi). le fait d'installer l'essentiel de l'histoire dans un seul lieu, le manoir Melfort, renforce l'impression de piège, de claustrophobie. On étouffe avec Isaak. D'ailleurs, j'ai trouvé ça à la fois intéressant et frustrant d'éluder ses rares sorties



J'ai donc globalement apprécié le travail sur la forme, même si le style patauge un peu trop souvent dans la lourdeur : je pense à toutes ces descriptions à grand renfort de précisions anatomiques absurdes. Est-ce qu'on peut juste dire qu'Aldéric saisit Isaak, au pire ? Ils sont pas obligés de faire un Twister à chaque fois qu'ils se croisent.

Sur l'intrigue, je n'aurais malheureusement pas grand-chose à dire. Elle suit son cours, lentement. Je me contenterai donc d'une dernière remarque à propos du climax final :



En conclusion : Aphantasia m'a offert une lecture intense et captivante. La charge émotionnelle est au rendez-vous. La société vampirique est dépeinte dans tout ce qu'elle a de plus sordide et malsain, et la plume est là pour nous servir du glauque, mais avec classe, s'il vous plaît ! La « relation » centrale, entre Aldéric et Isaak, fascine et effraie à la fois. Je crois que j'ai autant envie de les voir avancer que de les voir s'entretuer. C'est que le pari du « ennemy to lover » est plutôt carrément réussi. Je déplore hélas le manque d'enjeux et d'intrigue, et attendrai probablement les retours lecteurs avant de me décider à acheter le 2. Cependant, je ne regrette pas cette plongée dans le 1 !


Commenter  J’apprécie          10
On va faire la connaissance de Isaak. C'est encore un des seuls mortels qui n'est pas sous le joug des vampires. Il vit sa vie tranquillement dans la forêt jusqu'au jour où il se retrouve être la proie d'une chasse de vampire. Alderic est le vampire qui le pourchasse et il va lui faire une drôle de proposition à la fin de cette chasse. Il veut que Isaak vienne chez lui. le mortel accepte et il va devenir l'hôte de Alderic.

Comme je l'ai dit, c'est une lecture qui sort complètement de ce que je peux lire en temps normal. J'ai voulu tester quelque chose de nouveau et de voir où cela allait me mener. Je ne suis pas déçue de cette décision car j'ai passé un bon moment avec ce livre.

Cependant je m'attendais à plus... le fait qu'on m'ait dit que le livre est génial et fantastique, j'ai, inconsciemment, augmenté mes attentes et une fois devant ma lecture, ce n'était pas tout à fait cela. Je pense que je m'attendais à trop. Malheureusement cela le fait avec certains livres, mais dans l'ensemble j'ai bien apprécié ma lecture. Il y a juste ce ressenti de trop "peu" (si je puis appeler ça comme cela) .

On est embarqué assez facilement dans l'histoire, même si parfois je me suis un peu perdue et que j'ai dû retourner en arrière. L'univers est tellement complet qu'il est simple de se perdre par moment. Par moment j'ai eu l'impression que cela rajoutait un peu de lourdeur au récit et à la plume. Plus d'une fois j'ai eu cette sensation et parfois j'avais du mal à finir un chapitre d'un seul coup. Cela s'est accentué parfois avec des chapitres longs, trop long pour moi.

Et si je parlais plus du fond que de la forme ? J'ai l'impression qu'il nous manque beaucoup de choses pour comprendre Isaak. On sait des choses sur lui, mais trop peu. Cela renforce l'effet mystérieux qu'il y a autour du roman. On est dans un monde dit connu,mais très rapidement on se rend compte que ce n'est pas le cas. C'est juste une illusion et Isaak c'est cela. Il n'est qu'une illusion parmi tant d'autres. On veut en savoir plus sur lui et sur ce qu'il a vécu avant. Tout ce qu'on nous donne, nous donne envie de lire la suite pour comprendre. Il y a une tension, un mystère qui s'installe et qu'on a envie de découvrir.

On sent que le tome 2 (rassurez moi il y aura bien un tome 2 ???) Va pouvoir nous donner beaucoup d'informations sur le passé de Isaak,mais également celui de Alderic. On sent qu'il y a encore des choses pas clairs et qu'on doit apprendre encore des informations. J'aime bien cette ambiance mystérieuse et presque noire par moment.

Ce monde n'est pas le us sain au monde, il y a quelque chose de sombre. Tout au long du roman on ressent bien cette ambiance. Chaque chapitre met en avant un ambiance sombre et cela colle parfaitement avec les personnages. Tout est bien imbriqué et cela rend cette ambiance puissante. Que ce soit Isaak ou Alderic, les personnages sont sombres et leurs points noirs sont mis en avant.

J'ai beaucoup l'univers du livre et l'ambiance qui s'est dégage. Même si certains points m'ont un peu gêné, j'ai quand même apprécié ma lecture. J'ai hâte de lire la suite et d'en savoir plus. Il me manque quelque chose pour comprendre complètement, il me manque des clés et j'ai l'impression que les clés nous les auront dans les tomes suivants. Dans tous les cas, la suite promet pas mal de choses et j'espère que certaines questions auront des réponses.

(Par contre c'est considéré comme de la Dark? Faut vraiment que je revois ma définition de ce genre littéraire.)
Commenter  J’apprécie          10
Après avoir dégusté l'histoire jusqu'à plus soif, m'être délectée des ombres et de la violence qui la peuplent, avoir tremblé à nouveau pour Isaak, frissonné en compagnie d'Aldéric et m'être attendrie pour le petit Francis, vous comprendrez qu'il m'a fallu quelques jours pour digérer le manque ! Il est en effet infiniment difficile de s'extirper de la gangue poisseuse et sanglante dans laquelle ce roman nous plonge. Bizarrement, on s'y vautre avec plaisir sans doute parce que la plume est si addictive et raffinée qu'on en redemande !! Car disons-le, c'est superbement bien écrit. Incisive et percutante, Rochel Kirst nous transporte sans sommation dans cette obscurité morbide, au milieu de vampires qui ne ressemblent en rien à ceux des séries sirupeuses que vous avez peut-être l'habitude de regarder. On est plus proche par moments des Vampires de John Carpenter, pour ceux qui connaissent, ou du Dracula de Coppola. Ici, les vampires sont les maîtres absolus et règnent sur des hommes réduits à la fonction de gibiers. Je vous laisse imaginer…
D'un côté un non-mort infiniment puissant et inspirant un respect presque absolu. Aldéric, chef d'une vieille famille de vampires. Violent, intense, manipulateur. Sans coeur ?
De l'autre, Isaak, prince de la forêt. Sauvage et indompté. Un esprit fort et intelligent, un homme qui n'a rien de soumis, ce qui en fait une proie de choix pour Aldéric.
C'est sombre, intense et violent. Mais au milieu de cette noirceur qui vous prend aux tripes, il y a aussi des sentiments naissants, une intrigue superbement bien ficelée, des rebondissements et des personnages campés de main de maître. Et ce sont tous ces éléments réunis qui font la beauté de l'histoire.
Une histoire qui commence comme un cauchemar et trouve son apothéose dans un final époustouflant et magistral. Et entre les deux, une tension sexuelle à son comble, du sang et des tripes et le lecteur, moi en l'occurrence, qui en perd le souffle. Car n'oublions pas que nous avons affaire à une Dark Fantasy construite avec un talent indéniable. C'est malsain mais envoutant et féroce mais poétique. Et si l'histoire est complexe et fouillée, cela demeure cependant un récit qui déroule un fil tout en cohérence. L'atmosphère étouffante prend place dès les premières phrases pour nous mener doucement vers l'ébauche de sentiments qui prennent vraiment leur temps (comment pourrait-il en être autrement d'ailleurs ?). On pénètre la noirceur de ce monde sanguinaire en sachant que peut-être on pourrait y embrasser un rayon de lumière… Alors on continue d'avancer en espérant surprendre une lueur, un chatoiement, une flamme…
Malgré la taille conséquente de l'ouvrage, je n'ai pas eu une seule seconde d'ennui. J'ai tout adoré. Des passages descriptifs aux dialogues, en passant par les scènes d'actions ou encore celles d'introspection. Tout sonne juste et puissamment. C'est pourquoi quand j'ai dû refermer mon précieux et le ranger sur son étagère, une seule et unique envie me taraudait… le toucher à nouveau et reprendre au commencement « Quand Isaak dormait, il l'aimait… »
Moi aussi…
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il ne faut jamais regarder une bête sauvage trop longtemps dans les yeux, disait Nouna. Elle risque de te voler une partie de ton âme, et de laisser à la place une part de la sienne.
Commenter  J’apprécie          10
Seule les survivants ont une histoire à raconter. Peu importe avec quel sang ils doivent l'écrire.
Commenter  J’apprécie          20
« Lorsque mes dents percèrent sa chair, sa respiration se suspendit et je m’infiltrai de nouveau dans les couloirs de sa psyché. Mes doigts affirmèrent leur prise sur la chair de ses fesses, écrasant son bassin contre le mien. »
Commenter  J’apprécie          00
« Isolés du reste du monde, loin des villes peuplées d’immortels, loin des rares camps d’humains rescapés de l’esclavage, qui osaient encore se dénommer libres. Ils avaient l’air heureux. »
Commenter  J’apprécie          00
-Tu peux pousser sur mon épaule autant que tu le souhaites, recouvrir ma demeure tout entière de peinture à l'huile et grogner tout ton saoul. .. rien de tout cela ne me fera disparaître.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : roman d'amourVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (83) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5262 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}