Pas de baisse de niveau non plus avec ce tome vingt-et-un et c'est plus que sympathique de voir cela, surtout dans un shonen. Bon, il reste encore une cinquantaine de tomes, donc il y a moyen de voir cela arriver à un moment donné, mais je me dis que pour l'instant, je vais en profiter un maximum. Pour preuve, j'enchaîne les tomes depuis plusieurs jours maintenant et je ne me lasse pas du tout.
Nous commençons ce tome avec la décision de Sasuke. Pas de réelle surprise ici, car vu son état d'esprit, il était clair qu'il allait rejoindre Orochimaru. Reste à savoir si l'influence du ninja au serpent déteindra sur Sasuke ou s'il parviendra à garder son intégrité. Même si je n'adhère pas à ce choix, je ne voyais pas d'autre solution pour lui. La haine qu'il a prend trop de place, malgré la présence de Sakura et Naruto à ses côtés. On le voit dans la confrontation entre la jeune femme et lui d'ailleurs. Il se montre blessant, mais elle s'en moque lui offrant un amour inconditionnel. On voit qu'il essaye de briser un lien qui pour lui est pour l'instant un fardeau, mais malgré cela, il y a une pointe d'espoir dans le "merci" qu'il glisse à son amie. J'avoue que j'appréhende et en même temps que j'ai hâte de voir cela évoluer. C'est un peu revoir ce que Jiraya, Tsunade et Orochimaru ont dû vivre, mais ici, il y a une possibilité de voir les choses s'arranger. Ce que j'espère grandement, car cela serait comme réparer une erreur en quelque sorte. Autre point super intéressant en perceptive : Naruto et Sasuke. Leur amitié pourra-t-elle survivre ? Sera-t-elle même la chose qui sauvera Sasuke s'il atteint un point de non retour ? Il y a pas mal d'émotions à venir, je pense, et j'espère que le mangaka sera gérer tout ce gros potentiel en devenir.
La plus grande partie du tome est consacrée à la mission de "sauvetage" de Sasuke. Shikamaru est chargé de cette mission et décide de prendre avec lui Naruto, Neji, Kiba et Chôji. Un choix intéressant, mais ce qui me titille le plus, c'est surtout de mettre Shikamaru en avant. D'enfin voir tout le potentiel de ce gamin. Et franchement, pas de déception. Si graphiquement, le personnage a déjà la classe, sa nonchalance ajoutant un peu plus à cet effet, ici, il nous montre qu'il n'a pas volé sa promotion.
Ce que je crains un peu par contre, c'est qu'on assiste à des duels à un contre un, en "perdant" en cours de route un élément de la team Konoha et un des ennemis. J'aime beaucoup la dynamique de groupe, ce n'est pas un secret. Et même si comme dans ce tome, cela permet de mettre un des ninjas en avant, c'est tout de même assez "facile" et répétitif. Après, j'ai apprécié le passage de Chôji. C'est un personnage qui a été trop peu mis en avant, et son côté caricature me gênait un peu. Mais voilà, Shikamaru vole la vedette à Naruto dans le remontage de moral, et surtout on voit que Chôji en plus d'être un amour, et aussi un guerrier qui en veut. Il fallait juste croire en lui.
Commenter  J’apprécie         260
"Naruto" c’est vraiment le manga de la génération 2000 (bien plus que "One Piece" car on peut difficilement s’identifier à un homme caoutchouc à chapeau de paille), mais il est autant acclamé comme héritier de "Dragon Ball" que décrié comme manga pour kikoos. Et au final, tout le monde a raison…
Masashi Kishimoto rafraîchit, modernise et améliore le mythe du ninja en piochant dans la boîte à outil léguée aux mangakas shonens par Akira Toriyama, mais avec un style graphique propre plutôt plaisant pas très éloigné de celui de Yoshihiro Togashi. Et je crois même que plus on connaît sa culture ninja, et plus on apprécie le côté rafraichissant de Naruto qui puise plus dans les grands romans de Fūtarō Yamada et les grands gekida des années 60/70 que dans "Le Collège des ninjas" (remember Nicolas, le ninja adolescent ayant des problèmes de surpoids)… Mieux, Naruto ce héros auquel personne ne croit, marche dans les pas de Kamui, le ninja aïnou d’Hokkaido qui bien que haï par les siens s’était fait le défenseur de le veuve et de l’orphelin (et des oubliés du Japon du boom Izanagi, le miracle économique japonais, mais ceci est une autre histoire).
Je n’ai jamais eu de problème avec les furyos et les bozokus des années 80, les voyous et les racailles des années 90, mais les branlous je-m'en-foutistes des années 2000, appelés yankees au Japon, m’ont toujours prodigieusement gonflé… Et là aucun souci avec Naruto le cancre de la classe qui cherche à attirer l’attention sur lui avec ses pitreries : il est parfait pour le public ciblé, car le héros grandit en même temps que ses lecteurs ce qui fait de Naruto un chouette émule d’Harry Potter (sauf que la saga "Harry Potter" s’étend sur 10 ans et que la saga "Naruto" s’étend sur 15 ans… 5 ans de différence c’est beaucoup quand on a 18 ans). D’autant plus qu’on nous refait le coup du Héros aux mille et un visages avec un adolescent orphelin qui se bat pour les forces du Bien ! Et puis on prend plaisir à faire connaissances avec les personnages et leurs pouvoirs, et à les voir évoluer. Pour ne rien gâcher, l’apparition de chaque méchant est un petit événement…
Les tomes sont initialement bien remplis, bien rythmés et bien dosés. Là je redécouvre les premiers tomes et j’ai vraiment envie de me sentir narutard, mais je sais comment se termine la saga : en eau de boudin avec des ninjas zombies, un grande guerre ninjas qui se résume à 3 personnages, et un combat final de 14 tomes avec le méchant le plus débilement compliqué de l’histoire du manga et le pire boss à tiroir de l’histoire du manga… VDM
Du coup je ne pas m’empêcher qu’avec un tel désastre le ver était dans le fruit dès le départ, et effectivement dès le tome 1, Masashi Kishimoto vend la mèche : il est influençable donc se laisse dicter son histoire par ses éditeurs... Donc dès le tome 1 on adjoint au héros Naruto deux compagnons d’armes qui comme ils ne viennent pas de son imaginaire peut difficilement échapper aux stéréotypes :
- Sasuke… Le beau gosse ténébreux et mystérieux au lourd passé, OK c’est un cliché. Il n’est pas raté mais on ne peut pas aller bien loin avec ça. Pour rattraper le coup, Masashi Kishimoto a voulu en faire un Végéta inversé et l’idée était bonne (allié puis ennemi au lieu d’ennemi puis allié), mais force est de constater que c’est complètement raté, Sasuke geignant comme un ado en crise et changeant d’avis comme de chemise aux moments critiques.
- Sakura… J’ai pitié pour elle parce que malgré tout elle est sympathique, et puis elle rencontre son petit moment de gloire dans la forêt de la mort. Son rêve : emballer le BG de la promo, juste parce qu’il est BG… (soupirs) Elle suit un régime parce qu’elle se trouve trop grosse, mais déplore de ne pas avoir ce qu’il faut là où il faut et fait de la dysmorphophobie au sujet de son front. (soupirs) Elle passe son temps en retrait à encourager ses compagnons, et marche à fond dedans à chaque fois qu’ils lui disent qu’elle douée et indispensable. C’est festival de clichés shonens sur les filles présentées comme fragiles et puériles : il y a du boulot pour en faire un personnage intéressant, et la comparaison avec ses paires dans les autres séries mangas fait vraiment très mal !
Après je ne suis pas fan des univers achroniques, ici des ninjas en survêtement Adidas qui écoutent de la musique sur leur lecteur mp3 avant de prendre une bière au frigo ou de réchauffer un ramen au four micro-onde… Pour être efficace ou tu fais du ninja classique ou tu fais du ninja moderne (comme les action movies des années 80/90, mais en mieux s’il vous plait). Le mangaka essaie de faire un parallèle entre le monde des ninjas et celui du terrorisme / contre-terrorisme en faisant de ses personnages les membres de commandos d’élite au service des grandes puissances. Mais tout cela est hors-sol tellement l’univers développé tient sur un post-it. Ce n’est pas gênant en soi mais cela limite grandement le potentiel d’évolution d’un manga de 72 tomes !
Univers de Potemkine, héros archétypal, personnages stéréotypés puis clonés… On n’aurait pas dû aller très loin avec cette formule, pourtant le miracle eut lieu puisque le manga est cool est fun pendant une tripotée de tomes, mais il aurait vraiment dû s’arrêter sur la confrontation finale entre Naruto et Nagato (comme "Dragon Ball" aurait dû s’arrêter sur la confrontation finale entre Gohan et Cell).
Dans ce tome 21, on y est : Sasuke a enfin pris sa décision, et après être passé du Côté Obscur il déserte le village caché de Konoha pour rejoindre le village caché d’Oto… Les effectifs étant grandement réduits, Tsunade pour retrouver Sasuke emmené par les disciples d’Orochimaru charge Shikamaru de monter une équipe en urgence. Cette dernière est composée des éléments suivants :
- Skikamaru Nara
- Naruto Uzumaki
- Chôji Ankimichi
- Kiba Inuzuka et Akamaru
- Neji Hyûga
Entre traque et déminage, la fine équipe tombe sur le commando d’Oto no kuni et Jirôbô est sur bien près de tous les éliminer avec sa geôle de terre qui absorbe l’énergie de ses prisonniers… Il faut toute la ruse de Shikamaru pour sortir de ce faux pas, et Chôji dans la plus grande tradition de "Saint Seiya" se propose de rester seul en arrière pour s’occuper de leur adversaire :
- avec la pilule aux épinards, il effectue comme Popeye un power-up
- avec la pilule au curry, il passe en mode super héros à la Marvel
- avec la pilule au piment, il passe en mode super guerrier à la "Dragon Ball"
Sauf qu’avec les pouvoirs octroyés par la marque maudite d’Orochimaru, Jirôbo dispose lui aussi d’évolutions…
D’un côté c’est quand même dommage que tout repose sur une incohérence (la team Shikamaru est mise à contribution sous prétexte qu’il n’y a plus de ninjas de niveau supérieur disponibles, alors que les sbires d’Orochimaru croisent le chemin de deux équipe au complet d’entre eux), mais d’un autre côté le caractère super-héroïque des shinobis de Masashi Kishimoto, emprunté à Fûtarô Yamada, est assez cool il faut bien l’avouer !
Commenter  J’apprécie         140
On commence le tome avec un passage assez émouvant, Sakura essayant de retenir ou d'empêcher Sasuke de partir, les dessins des visages tristes et pleins d'émotions (surtout celui de Sakura) sont vraiment très beaux.
J'ai beaucoup aimé le commando qui se forme, cinq amis qui se rassemblent pour venir en aide à un de leurs amis.
Le combat entre Choji et Jirôbô est très bien fichu, pas brouillon du tout, les techniques sont belles, variées et spéciales de temps en temps (surtout la technique d'agrandissement puis d'écrasement), la deuxième forme de la marque d'Orochimaru sur Jirôbô rends plutôt bien, quoiqu'un peu étrange.
La fin du tome est très belle, puissante et violente, le destin de Jirôbô est scellé et on ne se doute pas de la fin du combat.
Commenter  J’apprécie         40
Sasuke a pris sa décision et décide de rejoindre Orochimaru.
Malgré la supplique pathétique de Sakura, il quitte le village caché de Konoha.
L'alerte donnée, le nouveau Hokage décide pour sa première mission en tant que chef d'unité, d'envoyer Shikamaru le chercher avec l'équipe de son choix.
Et pourquoi faut-il aller chercher Sasuke ?
Il a fait son choix non ? On pourrait pas le considérer comme déserteur et lui botter les fesses la prochaine fois qu'on le croise ?
Bah non ! Sinon, y aurait pas d'histoire.
Et puis Orochimaru prenant possession des Sharingan, c'est pas bon pour Konoha.
Alors on est parti pour une nouvelle aventure : à la poursuite de Sasuke.
Seulement, il ne suffit pas de le retrouver.
Il faut encore se battre avec ses accompagnateurs qui sont loin d'être des rigolos.
Commenter  J’apprécie         30
- Ils disent tous que les Akimichi sont des gros balourds pas très futés en plus…
- Ah ! Mais tu es le plus adorable des garçons, Chôji. Un jour tu rencontreras quelqu’un qui te comprendra. Toi, tu seras pour lui un ami sincère et toujours présent, et vous partagerez une confiance mutuelle.
Quand le chef est un crétin, elle souffre la piétaille !
Mais tu es le plus adorable des garçons, Chôji. Un jour tu rencontreras quelqu’un qui te comprendra. Toi, tu seras pour lui un ami sincère et toujours présent, et vous partagerez une confiance mutuelle.
Nous allons chacun prendre un chemin différent, voilà tout...
Hé ! Je ne reviens jamais sur ma parole ! C’est comme ça que je conçois “ mon ” nindô !!