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Un collègue m'a dit l'autre jour : « Gunnm, c'est la base quand on veut lire des mangas ». OK ! Si c'est la "base", je fonce.

Ce premier tome est prometteur mais j'ai trouvé l'histoire bien bourrine. J'ai eu l'impression que le but était de nous balancer un maximum d'action afin de démontrer la grande force de l'héroïne. C'est d'autant plus dommageable que les dessins sont brouillons.

Il n'empêche que Gally est suffisamment attachante pour me donner envie de m'atteler au tome 2.
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Série culte parait-il ? Qui plus est, fiston a les 9 tomes sur son étagère ?
En voiture Simone ! Culturons-nous !

Si à la fin du premier tome, j'ai envie de lire la suite, mon avis reste cependant mitigé. Gunnm est quand même un manga de baston avec violence gratuite tendance gore (donc à ne pas mettre entre toutes les mains mais ça, c'était plutôt évident dès le départ) Je ne suis pas certaine que les combats soient au service de l'histoire. J'ai autant le sentiment inverse : l'histoire est là pour présenter des scènes de baston.

De même le lieu et l'époque. C'est vrai, l'idée d'anticipation d'un monde, d'un lieu de "société'" qui est une décharge d'un autre monde privilégié, super ! Ce n'est pas sans me rappeler le film District 9. Mais dans le tome 1, l'exploitation du lieu, de la "société" est vraiment simpliste : la loi du plus fort ou Tue pour ne pas être tué ou pire... tue parce que ça te fait plaisir, parce qu'ainsi tu te sens exister. Mouaif... Vous permettrez que je n'adhère pas. le bébé Koyomi est pour moi assez révélateur. Un bébé, tout seul dans un bar. le taux de mortalité étant très élevé, je me demande si les humains ont le temps de se reproduire ! Faut-il encore qu'ils aient les pièces d'origine et non leur remplacement mécanique. Un bar... Comment se fait-il que des "rues" soient présentées ? Elles sous-entendent un désir de bâtir et non de détruire, d'organisation, de travail... En fait, le bébé Koyomi n'est là que pour servir de prétexte à Gally pour poursuivre son adversaire dans les égouts (et varier ainsi les situations de combat)

Par contre, les persos principaux sont intrigants, attachants et le graphisme est tout simplement Wouah ! (commentaire hautement technique n'est-ce pas ! ^^)

Pour l'instant, je crois voir ce qui en fait un très bon manga (même si c'est dans un style que j'apprécie peu). Je ne vois pas encore le côté exceptionnel. Ou alors je suis une vieille bique, ce qui est tout autant possible.
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En faisant un petit tour à la décharge, Ido, mécanicien et chasseur de primes, trouve les restes d'un corps de cyborg : un buste et une tête de jeune fille. Il décide de la ramener à son atelier et de lui donner un corps digne de ce nom. Elle s'appellera désormais Gally !

En ouvrant ce manga, je n'étais pas sûre d'apprécier cette histoire. Mais il n'a fallu que quelques cases pour que je tombe sous le charme de Gally et de son créateur ! Il y a un bel équilibre entre action, histoire et états d'âme des personnages. Ce manga a beau être trentenaire, je trouve l'intrigue prenante et les illustrations vraiment bien foutues.

Je ne peux que me jeter sur le tome 2 pour voir Gally combattre le grand Makaku !
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Il est difficile d'aborder Gunnm sans prendre en compte l'histoire du manga avec la France. le titre n'étant pas construit selon les codes spécifiques japonais pour l'époque (même encore aujourd'hui, il existe des cases bien spécifiques et des codes à respecter pour certains magazines de prépublications), le titre est sorti en France avec un engouement plus important suite à la sortie de Akira dans l'hexagone.

Alors que le titre a plus de 30 ans aujourd'hui, il s'en dégage malgré tout une étincelle que je ne retrouve que rarement dans mes lectures actuelles.
On ne fait pas que suivre Gally, on suit un robot à la recherche d'une identité, à la recherche d'une humanité qui va constamment se dérober à elle et dont chaque coup qu'elle va se prendre va lui rappeler sa condition de cyborg.
Malgré tout, Gunnm représente un ode à la vie et à la recherche de soi pour exister dans un monde qui peut étouffer.

Le scénario est en dent de scie et alterne entre séquences qui ne semblent pas rattachées les unes aux autres (on passe notamment de Makaku au motorball), mais le réel fil conducteur est la quête de Gally à exister et à ressentir ce qu'un humain peut vivre.
C'est pourquoi les faiblesses scénaristiques que je peux trouver dans le titre ne me dérange pas tant que cela, lorsque je lis Gunnm je lis un personnage, une personnalité à laquelle je m'attache et les péripéties ne sont pas ma priorité pour ce titre.
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Ido, savant spécialisé dans la réparation de robots plus ou moins évolués, trouve la tête parfaitement conservée d'un cyborg. Il décide de lui reconstruire un corps et lui donne le nom de Gally. On découvre alors le lieu où ils vivent : la décharge au-dessus de laquelle plane la ville de Zalem – déjà là, on sent qu‘il y a un truc pas clair entre les deux mondes. Tout au long de ce premier tome, l'auteur distille des indices qui annoncent la trame des prochains tomes : les hunters, les conduits d'évacuation de la cité volante, le motorball.

Étonnamment, j'aime toujours autant ce premier tome. Bon, les dessins ne sont plus aussi magnifiques que la première fois, les premières planches m'ont fait grincer des dents et même les dialogues entre Ido et l'héroïne ne s'articulent pas aussi bien que dans mon souvenir, et ce, jusqu'au moment où Gally obtient son nouveau corps de Berserker.
Par contre, les scènes de combat sont toujours aussi géniales. le mangaka possède une maîtrise du dessin des corps qui est hallucinante : que ce soit dans le mouvement ou dans les détails (je pense notamment aux dessins sur les premiers bras de Gally). Et j'ai pris énormément de plaisir à m'attarder sur chaque page.

Malgré un début qui m'a laissé perplexe, une fois plongée dans l'histoire, impossible de m'arrêter. Même 25 ans après, c'est un coup de coeur pour ce premier tome.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Manga en 9 volumes mêlant science-fiction et dystopie, Gunnm (prononcez « Gunmou ») se déroule dans un futur lointain, où la Terre est devenue la décharge d'une immense et inaccessible cité flottante, Zalem. Humains, robots et cyborgs cohabitent dans ce monde de cauchemar, sans foi ni loi, dominé par une ville aérienne dont ils ignorent tout. L'histoire commence alors que Gally, cyborg amnésique, renaît à la vie dans la décharge. Prise entre une violence inouïe et des amitiés fragiles, des égouts de la Terre aux avenues idylliques de Zalem en passant par les circuits sportifs mortels du motorball, le parcours semé d'embûches de Gally l'amènera à se poser de nombreuses questions.

Dévorée par une furieuse envie de combattre, emplie d'amour pour ses proches, la figure duelle de Gally est ce qui fait l'intérêt principal de Gunnm. Elle porte un regard innocent sur le monde qui l'entoure mais ne peut résister aux pulsions de mort qui l'habitent ; elle est à la fois curieuse de découvrir ses origines et désireuse de trouver sa place dans ce monde étrange où elle s'est éveillée. Autour d'elles gravitent alliés et antagonistes : l'aimante figure d'Ido, son « père scientifique », le trouble docteur Desty Nova et ses horribles expériences, Yugo le rêveur, Zapan au triste destin… Chacun à leur manière, ils poussent Gally à faire des choix qui, peu à peu, dessinent son avenir.

Humaine ou machine, jusqu'à quel point Gally est-elle maîtresse de ses actes ? Imprévisible, Gunnm n'a cessé de me surprendre. Arme de défense, moyen d'oublier la souffrance, la violence de l'héroïne cyborg en fait un personnage ambivalent, à l'étrange moralité, déterminée à aller jusqu'au bout d'elle-même. Au fil des tomes, ses ambitions se précisent. Alors que se posent des questions de plus en plus vastes sur les pouvoirs et les limites de la science, la frontière entre le bien et le mal devient à chaque page plus ténue, jusqu'au choix final de Gally. Suspens, émotion, mystère, le voyage vers Zalem ne vous laissera pas indifférent !

Cet univers surprenant m'a tenue en haleine jusqu'au bout, tant chaque personnage prend des décisions étonnantes et inattendues, qui donnent de la profondeur même aux pires antagonistes.

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Le docteur Daisuke Ido découvre une tête de cyborg amnésique. Il l'adopte et lui offre un nouveau corps. Gunnm commence très fort avec un superbe premier chapitre. Les interrogations et l'évolution de Gally sont bien rendus même si les combats sont trop présents. Les dessins sont précis et efficaces.
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Gunnm , prononcé Ganmu est une série de mangas crée par Yukito Kishiro et publiée en France en 1995. Ceux qui aiment les cyborgs et les combats vont véritablement trouver leur compte en s'attelant aux 9 tomes qui composent la saga. Courte série donc – ça change des récits interminables de certaines oeuvres dont je tairais le nom par peur des représailles – qui retrace l'histoire d'une femme forte et conquérante. Hé oui, On aime bien les héros féminins ici… Qui puis-je ?

Le premier opus de la saga plante le décor. Alors qu'une catastrophe naturelle est responsable de l'extinction d'une grande partie de la civilisation, la planète se divise en deux lieux bien distincts : Zalem, une ville suspendue où cohabite l'élite du monde et Kuzutetsu, une décharge terrestre où survivent les plus démunis. Une dichotomie d'autant plus marquée que la terre est synonyme d'affrontement, de violence, de règlements de compte et de pauvreté.

C'est dans cet endroit quelque peu lugubre que va renaître Gally, une femme cyborg récupérée dans la décharge par Ido, un brillant mécanicien et accessoirement chasseur de prime à ses heures perdues. Qui est donc cette femme machine ? Amnésique, notre héroïne accroc à l'adrénaline et à la baston tente de le découvrir et de donner un sens à sa seconde existence, n'en déplaise à son sauveur.

L'histoire construite sur une dystopie n'est certes pas vraiment originale (encore faut-il se replacer dans le contexte de l'époque où les mangas n'avaient pas encore envahi nos étagères) mais fait du bien. En effet, ça canarde de partout, ça éclabousse et ça tâche ! Un bon bouquin rempli de puissance et de vitesse en somme.

En plus, on appréciera les personnages principaux autant que les gros méchants qui ont des caractéristiques bien à eux et une histoire à raconter. Sans pitié, l'auteur n'a aucune velléité à tuer des innocents, des chiens tout mignons ou des bébés. Un bien fou, vous dis-je !

Belle découverte donc que je recommande aux lecteurs qui ont besoin de se défouler et de croire que le peuple d'en bas peut se rebeller contre les riches du haut.
Lien : http://www.chroniquesdurenar..
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Lorsque le premier tome de Gunnm est sorti en 1995 chez Glénat, le paysage du manga en France était beaucoup moins défriché qu'il ne l'est aujourd'hui. En dehors de quelques titres phares comme Dragon ball, Akira ou City hunter, l'amateur de bandes-dessinées japonaises avait peu d'os à ronger. Les éditeurs misaient donc sur des mangas de qualité afin d'attirer un public qui allait permettre au fil des années de hisser la France au second rang des pays consommateurs de bulles nippones. Ecrit et dessiné par Yukito Kishiro, Gunnm est une série qui peut s'apprécier de deux manières différentes. La série est en effet sorti en deux versions, l'une en neuf tomes avec un véritable final et l'autre en six tomes grand format avec une fin ouverte qui a permis au mangaka de donner vie à une suite intitulée Gunnm: Last order. Lorsque débute ce premier tome, le Docteur Daisuke Ido découvre dans une décharge la tête d'un androïde humain qu'il baptise Gally. Bio-mécanicien, il lui donne rapidement un corps et laisse la jeune femme découvrir le monde dans lequel il évolue. Violente, pauvre et dangereuse, la vie à Jéru est régie par les Hunter warriors, des chasseurs de primes qui nettoient les rues de ses sujets les plus agressifs. Dans cet univers peu engageant, Gally part à la recherche de son passé et se découvre rapidement des aptitudes pour le combat, réminiscences de souvenirs enfouis dont elle a toutes les peines du monde à faire ressortir la moindre bribe. Dans ce premier tome, Yukito Kishiro parvient à nous faire oublier la brutalité permanente en développant un imaginaire fouillé qui recèle de pistes pour les prochains tomes. Zapan, Koyomi, la vie sur Zalem, la relation père/fille entre Ido et Gally sans oublier bien sûr son éveil au combat, tous les éléments inhérents à Gunnm sont mis à plat dans ce premier volet. Les dessins sont magnifiques et laissent transparaître à chaque trait le désespoir de la population de Jéru y compris dans l'état d'esprit de Makaku dont les raisons des agissements criminels s'expliquent par un rejet de la société. Gally est une héroïne magnifique, déterminée et impulsive qui avance dans l'obscurité avec pour seul guide Ido et les vagues souvenirs qui lui restent. Ce tome s'achève alors que Gally a réussi à prendre le dessus sur Makaku mais ne laisse rien deviner de l'issue finale du combat, une question qui sera résolue au début du second volet de la série. Depuis de nombreuses années, une adaptation cinématographique du manga se murmure autour du nom de James Cameron mais le projet, maintes fois repoussé, revient régulièrement hanter les débats. Inutile de préciser que l'attente des fans est d'autant plus grande que Gunnm: Last order compte déjà dix-neuf tomes chez nous et que l'adaptation animée des 1990's était plus que décevante.
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Batailles 1 à 6
L'ange rouillé : Récupération / le sens du combat : L'éveil / La déchirure : Valeurs / Berserker : Résurrection / Descente aux enfer : Responsabilité / L'ange conquérant : Conflit
Daisuke est un réparateur de robots, androïdes et autres cyborgs, en parcourant Kuzutetsu, la "décharge" de Zalem, cité perchée dans les nuages, il trouve par hasard une cyborg au cerveau encore intact, elle n'a ni bras ni jambes, elle est amnésique ; il la nomme Gally. Si le début fait penser à Pinocchio, l'histoire sombre vite dans une noirceur inquiétante. Daisuke, personnage lumineux et souriant le jour, se comportant comme un père avec sa nouvelle trouvaille, devient à la tombée du jour un chasseur impitoyable, un soir Gally va le suivre et découvrir la vérité. D'abord sur elle-même, elle utilise instinctivement une technique de combat qui ne correspond pas à son modèle cybernétique, de plus elle découvre que Daisuke pourchasse en fait des criminels en échange de primes, c'est un hunter warrior. Ainsi la première trame est plantée, Gally va vouloir suivre le chemin de son mentor, et croise sur sa route Makaku, un cyborg psychopathe. le look de Gally, corps de jeune
femme, ses grands yeux très glamour, sa chevelure brune opulente, sa tenue en cuir noir plutôt moulante dans les derniers chapitres, tout ces éléments contrastent fortement avec ses capacités de combat. La violence est extrême, gore et sanglante, le danger est partout, et les talents réparateur de Daisuke vont être essentiels. Gally évolue et devient une véritable guerrière. le trait de l'auteur est précis, très dynamique, faisant des combats des moments vraiment incroyable. (à suivre)
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