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EAN : 9791041410163
288 pages
Points (15/09/2023)
3.93/5   375 notes
Résumé :
Que font deux gamines en plein hiver dans une des plus sauvages forêts des Highlands, à des kilomètres de la première ville ?
Sal a préparé leur fuite pendant plus d'un an, acheté une boussole, un couteau de chasse et une trousse de premiers secours sur Amazon, étudié le Guide de survie des forces spéciales et fait des recherches sur YouTube. Elle sait construire un abri et allumer un feu, chasser à la carabine. Elle est capable de tout pour protéger Peppa, s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (111) Voir plus Ajouter une critique
3,93

sur 375 notes
Sal et Peppa, deux soeurs de 13 et 10 ans, font du camping dans un coin reculé d'une forêt des Highlands en Ecosse. Seules, sans parents ni camarades de leur âge. En plein automne, pas pendant les grandes vacances. En mode survie, sans nourriture lyophilisée mais avec une carabine à plomb. Et pas juste pour une nuit ou deux, mais aussi longtemps qu'il le faudra. Pourquoi ont-elles choisi ce mode de vie extrême, à cet âge, à cette saison, dans une Nature impitoyable? Pour fuir une civilisation qui l'est plus encore, et qui a déjà broyé leur mère. Celle-ci, alcoolique et droguée, n'est plus qu'une épave, tandis que son petit ami Robert abuse de Sal depuis plus d'un an. Jusque là, Sal pouvait tout supporter, tout encaisser, préférant se taire pour éviter que les services sociaux s'en mêlent et la séparent de sa petite soeur. Mais quand Robert l'a menacée de s'en prendre bientôt à Peppa, le vase a débordé. Pendant des mois, dans la plus grande discrétion, Sal a méticuleusement préparé leur fuite à toutes deux, épluchant cartes, plans, sites internet et un "guide de survie des forces spéciales", passant commande en ligne d'un attirail susceptible de parer à toute éventualité. le jour J, les deux soeurs mettent leur plan à exécution et parviennent sans encombre à l'endroit choisi par Sal. Un abri est construit, un feu allumé, un repas préparé. Mais dès le lendemain, alors que l'hiver approche, elles devront assurer leur subsistance, pêcher, poser des pièges à lapins, attraper des oiseaux, se protéger du froid et de l'humidité, des blessures et des maladies, sans se faire repérer. Malgré leur isolement, Ingrid, une vieille femme marginale vivant dans une hutte au fond des bois, les découvre...

Ce "Manuel..." est un conte de fée dans lequel deux jeunes filles échappent à un ogre malfaisant et à un monde brutal en se cachant dans la forêt, protectrice pourvu qu'on sache l'apprivoiser. Elles y rencontrent une bonne fée qui les aidera, elles et leur mère, à survivre et à remettre leurs vies sur les rails d'une certaine normalité. Difficile de ne pas fondre face aux personnalités si attachantes de Sal et Peppa, la première courageuse, dévouée, responsable, organisée et protectrice, la deuxième pétillante et flamboyante malgré son langage de charretier. Aucune ne s'apitoie sur son sort, et les deux se vouent une confiance et un attachement mutuels sans bornes. C'est Sal qui nous raconte l'histoire, dans un récit qui alterne passé et présent, trouvant le parfait équilibre entre innocence et maturité. "Manuel de survie à l'usage des jeunes filles" est un roman au féminin, voire féministe, dans lequel la Nature sauvage et préservée apparaît comme un refuge pour les femmes blessées par la cruauté des hommes. Entre résilience et rédemption, il montre jusqu'où on peut aller pour protéger ceux qu'on aime. A la fois désespérant et lumineux.

En partenariat avec les éditions Métailié.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Invraisemblable pour de trop nombreux aspects, et absence de style pour la presque totalité du livre, à l'exception de quelques rares images de la nature, sont les mots qui me viennent après cette lecture.

Le livre trouve pourtant son point de départ dans deux drames dont souffrent hélas trop souvent les enfants : alcoolisme et pédophilie. Sal, la jeune héroïne, obligatoirement attachante, est conduite au meurtre dès les premières pages et c'est surtout cet aspect douloureux de sa vie que je retiens de ce roman noir.

Sa fuite avec sa jeune soeur dans la la nature pour y survivre à l'approche de l'hiver, en appliquant les méthodes de Bear Grylls, fuite préparée avec méthode, s'articule autour d'une belle rencontre, avec Ingrid dont le récit de sa vie emmènera les lecteurs bien loin de l'Ecosse, vers l'Allemagne nazie, puis communiste, en DDA. Cette narration est sans doute la plus belle partie de l'oeuvre, elle y tient une large place, réduisant encore le faible intérêt que l'on peut porter à cette survie hasardeuse où les événements s'enchaînent, de plus en plus en invraisemblables vers un dénouement tronqué.

Le sujet était difficile et le mélange des genres complexe à réussir, il aurait fallu certainement davantge de structure à l'oeuvre pour dissocier les trois sujets, alcool, viol et meurtre, fuite dans la nature. C'est pourquoi l'absence de crédibilité nuit à ce roman, seule la figure d'Ingrid émerge du givre et des résineux protecteurs, telle une bonne mère pour les deux soeurs.
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«  Vivre c'est survivre ».
Voici un récit qui nous plonge au coeur d'une forêt les plus sauvages des Highlands , à des kilomètres de la première ville aux côtés de Sal, treize ans et Peppa , 10 ans ...

Mais que font ces deux gamines si attachantes et lumineuses en plein hiver à cet endroit?

Sal nous le conte , elle qui a préparé leur fuite durant un an , acheté un couteau de chasse,une trousse de secours sur Amazon, étudié au plus près « Le guide de survie des forces spéciales. »..

Courageuse et responsable, organisée et réfléchie, protectrice , au milieu des détails de leur survie, entre tirs à la carabine à plomb sur une grouse, ramassage de bois, reconnaissance des traces d'animaux, construction de barrières et tressage de branches, piégeage de lapins et lavage dans le ruisseau , pêche à la ligne , au coeur de la beauté absolue des Highlands elle réfléchit au cours de sa vie, se désole du désarroi de sa mère, addict à l'alcool, marquée par la vie , incapable de remonter la pente, à la conduite de Robert « le salaud » mais surtout protège Peppa, sa petite soeur , flamboyante et vive, pétillante , malgré son addiction aux gros mots, énergique et tout le temps de bonne humeur ....


Malgré leur isolement Ingrid , une vieille femme marginale vivant dans une hutte au fond des bois les découvrira .....

Ce récit émouvant , bravache, quoique imprégné et ponctué d'angoisses , tendre et vivifiant ne s'attache pas au malheur , à la rancoeur et aux doutes.....

Pétri d'anecdotes vécues en pleine nature, passionnant , naïf et très beau à la fois cet ouvrage m'a fait penser à « Dans la forêt » , une espèce de retour à la nature,.

Cette Nature Sauvage et farouche préservera ces gamines blessées aux personnalités attachantes de la cruauté des hommes .
Elles surmonteront avec naturel toutes les embûches ....
...

Un très joli premier roman, féministe , tendre et fragile, entre résilience et rédemption , tendresse et réalisme , une fable joliment racontée ....

Pour les amoureux de nature, d'aventures , du goût de l'enfance...
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Les amateur(e)s de nature writing et de romans d'apprentissage ne seront pas déçu(e)s. Manuel de survie à l'usage des jeunes filles de Mick Kitson appartient aux deux genres avec en prime un petit côté thriller psychologique qui pousse à tourner les pages et suivre pas à pas les deux principales héroïnes de cette histoire, Sal et Peppa. Leur folle odyssée a pour cadre les Higlands "une étendue sombre au sud-ouest de l'Ecosse en dessus du golfe de Solway.
Sal qui a organisé la fuite est d'ailleurs depuis longtemps sortie de l'enfance pour fuir son beau-père incestueux et violent et protéger sa petite soeur Peppa ainsi que sa mère. Etrange personnage que celui de Sal, capable de tuer avec une détermination qui n'a d'égale que son intelligence planificatrice, elle est aussi susceptible d'entrer dans des états de conscience modifiée soit pour se protéger soit pour entrer en communion avec la nature. A ses côtés, Peppa, une petite fille miraculeusement rescapée de la maltraitance grâce à Sal qui joue auprès d'elle et bien avant l'heure le rôle de mère. Peppa qui collectionne les gros mots comme d'autres collectionnent les poupées et qui traverse avec une tranquille innocence l'aventure dans laquelle sa soeur l'a entraînée, en savourant chaque instant de cette vie au fond des bois.
Pour toutes celles et tous ceux qui aiment la vie sauvage, au contact de la nature, c'est un vrai plaisir de se familiariser à toutes les techniques de "survie en milieu hostile" et de savourer la joie de se sentir bien à l'abri et au chaud, à la lumière d'un feu de bois alors qu'alentour "la neige tomb[e] et que le feu lui donn[e] des couleurs jaunes et orangées".
Pourquoi n'ai-je pas adhérer à cette histoire pourtant très prenante comme en témoignent les passages de forte tension dramatique ou de suspense haletant, notamment à la fin du roman ?
Ce qui m'a un peu dérangée est que la narratrice, Sal fait parfois entendre une voix qui n'est pas celle d'une enfant de treize ans. le côté aussi improbable et surtout les explications maladroites de l'auteur pour justifier sur le plan narratif une telle aventure m'ont fait regretter qu'il ne franchisse pas le pas du réalisme pur et dur pour entrer dans ce que l'on appelle le réalisme magique. Il y était presque avec Ingrid, une ermite qui vit dans les bois et va servir pendant un certain temps de mère de substitution aux deux fillettes. Ce personnage a une dimension un peu mythique et le rôle qu'elle joue dans l'histoire fait que l'on se rapproche du conte.
Ce n'est pas le choix qu'a fait l'auteur et même si je le regrette, je ne peux en tant que lectrice que le respecter.
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Il était une fois deux jeunes soeurs qui avaient quitté leur foyer pour vivre dans la forêt. Elles construisirent une cabane, pêchèrent, chassèrent et puis elles rencontrèrent une gentille sorcière …
Oh ! , on se doute qu'elles ne sont pas parties pour des raisons futiles.
Tout a commencé avec Robert, le beau-père .
Sal (13 ans ) a décidé de partir du minable appartement qu'elles occupent avec leur mère alcoolique, le jour où Robert ( le dealer attitré de "m'man") , a menacé de faire à sa petite soeur chérie ( Peppa, 10 ans) ce qu'il lui faisait à elle…
Pendant un an, Sal a préparé leur fugue, en regardant des vidéos sur You Tube, en potassant un manuel de survie pour les forces spéciales, et en achetant grâce aux cartes de crédit De Robert (alors dans les vapes ! ) , tout le matériel du parfait petit campeur… Et les voilà parties…

La forêt , est ici vue comme un refuge, par opposition aux contes de fées où elles sont synonymes de danger.
Mick Kitson met l'accent sur l'aspect "aventures" et survole presque les aspects dramatiques qui ont conduit à la fugue .
Et le charme agit …
Quelques mots, rien de plus, pour raconter l'horreur… de la pudeur, mais aussi certainement un caractère qui pousse l'auteur à regarder les belles choses plutôt que se complaire dans la perversion, le sadisme , et le sordide . Et de ce choix artistique , on en ressort comme "lavés" au lieu de meurtris, enchantés au lieu d'anéantis.
Car elles sont lumineuses ces gamines ! A la fois , naïves et super dégourdies. Sal , la grande, est terriblement pragmatique et généreuse. Il faut dire qu'elle est habituée à prendre tout en charge dans la maison depuis son plus jeune âge, même sa mère… Elle sait "balader" les adultes qui viendraient fouiller dans leurs vies d'un petit peu trop près, éloigner les services sociaux , qui , d'après ce que disent Robert et Maman, ne manquerait pas de les séparer. Elle en parle de façon très détachée, presque froide , habituée à l'anormalité… Sal est presque adulte dans sa façon d'agir.
La petite , protégée et préservée par la grande, est un vrai tourbillon d'énergie et de bonne humeur .

J'ai beaucoup pensé au roman de Melissa Bank , (uniquement ) pour le titre ( Manuel de chasse et de pêche à l'usage des filles ") et bien-sûr pour les thèmes abordés, à My Absolute Darling, la nature comme refuge face à la maltraitance .

Il ne se passera pas longtemps avant que le cinéma s'empare de cette histoire si forte et lumineuse , de ce décor superbe et de ces deux gamines attachantes , très attachantes ! Je dirai même que le boulot est déjà fait , on voit l'histoire de façon si puissante en même temps qu'on la lit.
Un premier roman parfaitement maitrisé.


Challenge Mauvais Genres 2018/19.
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critiques presse (2)
Actualitte
01 octobre 2018
Le récit a le ton de l'enfance, une désinvolture un peu bravache, ponctuée d'angoisses bien sûr, mais aussi le ton de l'habitude de la violence. Après le rire spontané dû à l'effet de décalage, quelque chose d'effrayant apparaît peu à peu. Cette froideur enfantine glace le sang.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Lexpress
23 août 2018
On serait un producteur de cinéma lesté de quelques millions de dollars, ce qu'à Dieu ne plaise, on courrait acheter les droits du roman de Kitson. Avec un bon casting, il y a dans ces pages la promesse d'un film formidable, quelque part entre Délivrance et Little Miss Sunshine.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (72) Voir plus Ajouter une citation
Quand on était petites, on avait souvent faim parce que m'man était sortie ou bourrée alors on n'avait pas d'argent et Peppa faisait le tour des appartements de l'immeuble pour demander à manger. (...)
[Et] Peppa mendiait des frites à la friterie et réclamait à manger aux gamins de l'école. Et aux professeurs. Alors à la fin je lui ai dit d'arrêter et j'ai dû lui trouver à manger parce que s'ils l'apprenaient, les services sociaux viendraient chez nous et nous emmèneraient. Les services sociaux emmenaient tout le temps des enfants et ils les séparaient toujours. Alors je n'ai rien dit à personne parce que m'man nous répétait qu'on nous emmènerait et qu'on nous séparerait. (...)
Et quand Robert a commencé à s'en prendre à moi il a dit que si j'en parlais, même si j'en parlais à m'man, on viendrait nous cherchait et on nous séparerait. Il a dit que Peppa serait recueillie et adoptée par des Africains parce qu'elle était à moitié africaine et que moi je serais adoptée par des vieux et qu'on ne serait pas ensemble.
(p. 16-17)
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J'avais expliqué à Peppa que m'man avait une maladie appelée l'alcoolisme c'est-à-dire une addiction à l'alcool qui vous empêche d'être normal et vous oblige à boire tout le temps comme m'man, à vous endormir et à pleurer et à ne pas vous occuper de vos enfants. Ça vous fait aussi accepter l'inacceptable chez les autres et avoir une haute tolérance face à une attitude inappropriée disait un des sites que j'ai consultés là-dessus. Comme avec Robert. Elle le laissait la frapper et lui prendre son argent et nous frapper aussi parce qu'elle avait une maladie qui lui faisait croire que ce n'était pas grave. C'est parce que vous avez des réactions chimiques différentes dans le cerveau qui vous poussent à vouloir et à chercher la chose qui vous rend malade et comme vous ne savez pas que vous avez cette maladie, vous refusez d'admettre que vous êtes malade.
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Les brochets ont des dents aiguisées comme des rasoirs et alignées sur plusieurs rangées qui peuvent couper même des lignes de pêche épaisses. Leurs dents sont enduites d'un anticoagulant qui fait beaucoup saigner les blessures et les empêchent de coaguler. Ça les aide à chasser parce qu'ils peuvent mordre et blesser un poisson puis le regarder se vider de son sang avant de le manger. Peppa avait raison. Ce sont des enfoirés.
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En grimpant dans la lande en direction du sommet Ingrid nous a expliqué en quoi elle croyait.
"Je crois qu'il y a une Déesse Mère qui contrôle l'ensemble de la nature et du monde. En fait l'ensemble de la nature est la Déesse Mère elle-même et c'est elle qui crée et qui soigne toute forme de vie. On peut lui parler et sentir sa chaleur dans le soleil et dans la terre au printemps. On la sent sur sa peau dans l'herbe douce, dans la fourrure des animaux et les plumes des oiseaux. On sent son goût dans la nourriture qu'on tire de la nature et l'eau douce d'un ruisseau. On sent son odeur dans la forêt de pins, les feuilles mortes, le chèvrefeuille et les feuilles de chêne sous la pluie. On entend sa voix dans le chant des oiseaux et le vent dans les arbres, dans la neige qui crisse sous nos bottes et dans les cris des chouettes. Et on la voit dans les collines qui ondulent à perte de vue et dans la lande et..."
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Mais dès qu'on avait eu allumé le feu je m'étais sentie mieux. Rien que le fait d'être assis devant et de regarder et de sentir sa chaleur vous calme et vous avez l'impression d'être à votre place là où vous êtes. Et assise près du feu ce premier soir j'avais eu l'impression qu'on avait fait ce qu'il fallait, que tuer Robert avait été une bonne chose et que tout allait bien se passer pour nous. Et c'était le feu qui m'avait donné ce sentiment. C'est pour ça qu'on ne peut pas négliger son feu comme je l'avais fait ce matin.
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Vidéo de Mick Kitson
- Poids plume, de Mick Kitson. (en format poche chez Points).
"Saisissant, ce roman est une vraie pépite ! Il est à lui seul l'incarnation du combat de toutes ces femmes qui en dépit des souffrances, de la haine, de la bêtise, du racisme... ont tracé la voix aux femmes d'aujourd'hui allant jusqu'à combattre les hommes sur leur propre terrain !" - Gérard Collard. https://lagriffenoire.com/poids-plume-1.html
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Belles lectures !
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