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Gunnarstranda et Frank Frölich tome 1 sur 4

Alain Gnaedig (Traducteur)
EAN : 9782070305575
448 pages
Gallimard (11/01/2007)
3.2/5   28 notes
Résumé :
Un matin d'hiver, Reidar Folke Jespersen, antiquaire à Oslo, va se poster dans un café non loin de chez lui. Après quelques heures d'attente, il aperçoit son épouse qui va retrouver son amant. Ensuite, Jespersen quitte son poste d'observation pour se rendre chez ses frères pour un important rendez-vous d'affaires. La réunion se passe mal et les frères se séparent fâchés. Le lendemain matin, on retrouve le corps sans vie de Jespersen, placé nu dans un fauteuil de la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Tiens, tiens, un autre policier scandinave. Norvégien cette-fois. Il s'appelle Gunnarstranda.
Oslo en hiver, les soirées, les nuits sont longues et froides. La vie se poursuit mais plus lentement peut-être.
Lors d'un petit matin comme un autre, presque à l'aube, le livreur de journaux aperçoit dans la vitrine d'un magasin d'antiquités, un homme nu assis sur une chaise. Sans vie. Voilà.
Et là, l'auteur -Kjell Ola Dahl- que je découvre, nous fera suivre au rythme des longues heures hivernales norvégiennes cette affaire de meurtre, puisqu'il s'agit bien de l'assassinat de cet antiquaire.
Chacun leur chapitre et chapitre après chapitre, Gunnarstranda et son collègue Frolich rencontreront, discuteront, interregeront témoins, parents, relations d'affaires, amis, du défunt.
L'hiver on est prudent, il ne faut pas glisser sur les trottoirs glacés. C'est aussi ça avec l'enquête. Petit à petit on avance, on est appliqué, on est sérieux, on ne laisse rien au hasard. On cherche. On trouvera.
On ira même très loin dans le passé trouble de la Norvège lors de la deuxième guerre mondiale. Résistants/collaborateurs, rien n'est simple de ce passé tourmenté. 60 ans plus tard, certaines plaies sont toujours ouvertes.
Même si l'intrigue peut nous sembler tordue, compliquée, jamais l'auteur ne nous lâche et il nous mène au dénouement de celle-ci clairement, doucement.
J'ai aimé ce rythme, cette présentation et j'ai tellement aimé la discrétion, la pudeur, la réserve de l'auteur vis-à-vis de "ses" deux policiers.
Une lecture sans éclats , sans éclaboussure ni feux d'artifice mais très agréable.
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Oh, que cette enquête était longue !
J'ai trouvé ce roman très plat, ce qui l'a rendu à mes yeux assez inintéressant et vraiment très ennuyeux.
Un homme âgé est retrouvé mort et installé, nu, assis dans la vitrine d'un magasin d'antiquités.
Très vite, il s'avère que de nombreuses personnes auraient eu des raisons de vouloir sa mort.
Les enquêteurs vont devoir s'immiscer dans la vie personnelle et professionnelle de cet homme qui cachait bien des secrets, dont certains remontaient à la seconde guerre.
Les deux policiers ont des vies sentimentales très compliquées et j'ai décroché très vite, faute d'intérêt pour leurs vies.
L'enquête en elle-même traîne en longueur et comme le style est archi plat, je me suis beaucoup ennuyée.
De plus, la fin est assez abrupte et semble tirée par les cheveux.
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Par un glacial matin de janvier, le corps de Reidar Folke Jespersen est découvert nu dans la vitrine de sa boutique d'antiquités d'Oslo, assassiné pendant qu'à l'étage, sa jeune épouse s'inquiétait de son absence sans oser partir à sa recherche. le vieil homme, ancien résistant, était un mari, un père et un frère autoritaire et entêté qui aimait diriger son monde. Il n'avait pas que des amis et le nombre des suspects augmente au rythme des investigations du commissaire Gunnarstranda et de son adjoint Frank Frølich, chargés de l'enquête.


Bien que très intéressant, L'homme dans la vitrine ne révolutionne pas le polar scandinave. Une enquête laborieuse, lente où chaque piste est suivie consciencieusement, surtout basée sur les interrogatoires des témoins et suspects éventuels. Un crime qui trouve ses racines dans le passé de la victime et l'histoire mouvementée de la Norvège au temps de l'occupation allemande, période obscure par excellence, où les bons et les méchants passaient d'un camp à l'autre au gré des évènements.
Rien de nouveau non plus du côté des policiers. On fait la connaissance du commissaire Gunnarstranda, à la vie moins compliquée que son nom de famille. C'est un veuf placide d'une cinquantaine d'années qui jongle entre une enquête prenante et un flirt naissant avec une dame rencontrée dans une association de jardiniers. S'il ne semble pas avoir de problème avec l'alcool, il a du mal à s'empêcher de fumer quitte à indisposer son entourage. Plus jeune, son adjoint, Frank Frølich est un célibataire invétéré. S'il entretient depuis quelques années une liaison avec Eva-Britt, une amie d'enfance, il semble avoir du mal à s'engager. Il a conservé son propre appartement et évite toute discussion sur l'avenir de leur couple.
Les deux enquêteurs se partagent le travail, suivant les pistes et parcourant la ville pour interroger les suspects. Ils collaborent en bonne intelligence sans être ni amis, ni complices.
Pour qui aime les polars venus du froid, celui-ci sera une lecture plaisante dans la veine habituelle.
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Un polar scandinave. Sans violence. Sans scène gore. Sans zizipanpan. Tout en douceur.
Même certains interrogatoires sont menés sur le ton de la conversation : dans un restaurant par exemple, entre Gunnarstranda et une femme : "tu viendras signer les papiers à l'accueil du poste de police" déclare le commissaire. En fait la scène la plus osée est celle du début du livre avec le cadavre découvert dans une vitrine.
La femme de Reidar Folke Jespersen a un amant quelle voit tous les vendredis. Reidar le découvre et téléphone pendant leur rendez-vous galant. Puis il se rend à une réunion, avec ses frères, qui se passe mal. Son corps sera retrouvé dans la vitrine de son magasin avec une inscription : J195. Quelques suspects parmi les proches, il y en aura d'autres au fur et à mesure de l'enquête.
Vous pourrez même lire, quelques passages les yeux fermés sans perdre le fil de l'histoire. Ça ne veut pas dire que ce policier est mauvais, non non il est même agréable à lire.
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Un polar assez dense avec une intrigue un peu compliquée. Je n'ai pas tout compris, je pense.
Un homme se fait assassiner dans son magasin et est exposé nu dans sa vitrine avec un code sur le front.
Il était antiquaire, ayant commencé son affaire avec des biens obtenus pendant la seconde guerre mondiale. Ancien résistant, ami d'un passeur, son passé est-il aussi clair que sa légende le fait croire ?
Plein de personnages interviennent, pas tous très aboutis.
Les personnages principaux, en revanche, sont très réussis.
Frolich et Gunnarstranda sont vraiment sympathiques et humains. J'ai une petite préférence pour Gunnarstranda, plus doux et philosophe, un peu moins turlupiné par sa sexualité...
Premier polar de cette série qui n'a pas eu beaucoup de volets par la suite... pas traduits en tout cas...
Je ne sors pas de cette histoire très emballée, mais il y a du bon tout de même.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le sexe, c'est un phénomène physique, avec une croissance, des sommets et des minimas. La sexualité existe en vertu de sa forme.
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Reidar était plutôt idéalise. Pendant longtemps, il a été de ces personnes, peu nombreuses et bien sottes, qui pensent pouvoir s'enrichir de manière honnête.
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Yttergjerde affirme qu'il tortille du cul comme un marcheur aux Jeux Olympiques !
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