Anna R. Licht

Je ne connaissais pas ce roman et lorsque j'ai vu passer sa fiche dans une opération Masse critique de Babelio, il a fait partie de mes choix. J'en profite par ailleurs pour remercier l'équipe de ce site ainsi que les éditions GASP ! La Déviation.

J'avoue ne pas avoir tout compris dans cette histoire. Ceci dit, la 4ème de couverture parle d'un « staccato haletant ». Même si le terme est peut-être un peu fort, il n'en reste pas moins que j'ai pris plaisir à tourner les pages. Si quelques passages me sont restés obscurs, cela ne m'a pas donné envie d'abandonner. Anna est une jeune fille Castelroussine qui, comme beaucoup d'étudiantes, va à Paris pour faire ses études de linguistique. ♫À 18 ans, j'ai quitté ma Province, bien décidée à conquérir la vie♫, aurait-elle pu chanter (pardon Monsieur Aznavour)… En parlant de conquêtes, elle a un sérieux souci avec cela, cumulant quelques flirts en même temps. Bref, me direz-vous, rien de spécial. Nous sommes dans les années 70, mai 68 étant passé par là. Mais si ! Car Anna est la fille de rescapés d'Auschwitz et l'on sent planer un de ces fameux secrets des familles bien enfouis, secret qui se révèlera dans toute sa splendeur à la fin où je me suis écriée : « Bon sang, mais c'est bien sûr ! » (vous tenez la référence ?)

Bref, j'ai aimé ce roman même s'il est un peu décalé parfois.
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Cette lecture m'a déroutée, j'avais sélectionné ce livre pour participer à la masse critique Babelio parce que le résumé me plaisait beaucoup et j'avais hâte de découvrir la vie d'Anna R Licht, et de ce fait, un pan de celle de ses parents avec ce secret qu'ils ne lui avaient pas dévoilé, un poids qui pesait sur la famille et indirectement sur Anna en perpétuelle recherche d' identité.

Anna est une fille de rescapés d'Auschwitz, j'ai pensé que l'auteure aborderait les conséquences des liens intergénérationnels sur les enfants de déportés, même s'il en est question dans ce roman -puisqu'Anna est torturée par un secret qu'elle ressent au plus profond d'elle même-, l'auteure a choisi de mettre l'accent sur les dérives de la jeune femme, ses errances, et les hommes qu'elle fréquente. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, souvent perdue entre les différentes relations amoureuses, fraternelles ou amicales d'Anna et mon discernement entre la réalité et l'imaginaire a été mis à mal, j'ai fini par me perdre entre les pages.

Mon appréciation de la lecture a été en dents de scie. Certains chapitres m'ont beaucoup plu, d'autres m'ont plongée dans une totale incompréhension. J'ai eu du mal à m'attacher à Anna alors qu'elle mérite de la compassion et de la compréhension pour ce secret qui la hante et le poids du prénom qu'elle porte. Je suis consciente de ce lourd secret qui lui empoisonne l'existence, de son* problème d'identité qui l'empêche de vivre normalement, de cette recherche perpétuelle de la vérité. Je pensais que ses parents finiraient par lui dire ce qui leur était arrivé mais le secret est dévoilé par sa tante, presque des mots jetés dans les derniers chapitres parce qu'il fallait que ce soit dit.

Je ne sais pas ce que j'attendais de ce livre mais je pense être passée totalement à côté et c'est assez frustrant parce que l'écriture de Nathalie Klein est fluide, belle et percutante. Je n'aime pas quand je n'arrive pas à saisir ce que l'auteure d'un roman veut transmettre. Je respecte néanmoins le travail d'écriture et si je suis fébrile sur ce roman, je suis persuadée que d'autres sauront l'apprécier à sa juste valeur.
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1974, Anna a 18 ans, elle est fille de rescapés du camp d'Auschwitz.

Après avoir passé toute son enfance à  Châteauroux elle part à Paris pour poursuivre ses études.

Anna est en mal d'identité, elle a du mal à trouver sa place dans un monde réel. Pour ce faire,  elle va se jeter dans une vie en décalé au jour le jour, et s'entourer d'hommes dont elle se croit amoureuse

Va t-elle arriver à se faire une identité dans ce monde  malgré un lourd secret qu'elle va découvrir?