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Critique de Hugo


La Philosophie serait une note dont l'épistémologie serait la mélodie… N'est-ce pas ?

Penser le vrai par l'impossible, faire des expériences de pensées pour repousser les limites de notre esprit, enrichir notre moi par la connaissance et l'inconnaissance même d'une quête de sens, à la recherche de réponses qui se questionnent sans cesse dans notre petite tête de bipède assoiffé de musique.

Ou je me situe dans tout ça ? j'apprends à marcher, à gratter les cordes, à écouter les sons, avant de courir dans l'immensité de mon ignorance… Ce genre de lecture n'est pas intuitive, elle demande une énergie de compréhension des plus rigoureuse, les équations littéraires, les analogies, les syllogismes font métaphores, les aphorismes sont à la vulgarisation de masse E=Mc2… une poignée de génie ont révolutionné l'art de savoir, par des découvertes, des disciplines on ne peut plus abstraites pour le commun des ordinaires, les chiffres sont manipulés dans une danse folle, la raison l'emporte sur la déraison, le sens s'inscrit dans le non-sens, et nous baignons dans un mystère théorique qui nous oppresse et nous passionne.

Je suis paumé, mais je digresse, j'essaie d'apprendre sans comprendre…

Einstein, Galilée, Newton sont des maitres de la matière, de la nature et de l'observation, ils se questionnaient d'énigmes paradoxales, pour expliquer le souffle de dieu… Comment ne pas croire en dieu avec si peu de réponse, et autant de questions… du plus petit à l'infiniment grand il y a un univers d'atomes, de quarks, de neutrons, protons, électrons, nichons baignant dans la rivière de Higgs…. L'univers aurait-il eu un instant zéro ou le rien ? le vide et le tout serait-il apparu par le photon… l'énergie, la masse, les particules élémentaires sont-ils la vie de rien ? mais pourquoi ce rien nous obsède-t-il ? le mur de Planck infranchissable, la théorie des cordes, les mutliunivers, l'expansion continue, nous balbutions les notes mais sans musique, pourtant les équations nous montrent le chemin de la vérité, mais existe-il une équation du tout ? qui expliquerait le commencement ? la continuité, l'éternel retour, ou le créateur du créateur du créateur qui résonneraient dans l'écho de nos réflexions…

La physique s'atome à l'énigme du vrai, balbutiant des vérités, le Big Bang ne serait qu'une étape, un mélangé très chaud de conditions aboutissant à ce que l'on est… Et la matière noire qui est-elle ? les chiffres nous donnent leurs puissances, les lois fondamentales de la nature un phare dans l'immensité de nos limites intellectuelles, et pourtant je doute que nous ayons la réponse, car existe-il une limite raisonnable à nos questionnements ? l'utilité de tels raisonnement est-elle indispensable à notre survie, nous avons inventé des mots qui par définition se perdent dans une vulgarisation générale, le vide comme nous l'entendons n'est pas vide, le rien, le temps, l'espace et la courbure de l'espace-temps raisonnent comme des interrogations auxquelles je ne serai donner sens, je me perds comme une majorité dans la matière diffuse de mon esprit… Je ne suis pas câblé pour tout comprendre, seulement programmé pour essayer d'imaginer.

Je n'ai aucune prétention, mais je ne crois pas en dieu, dieu dans sa perfection condamne sa propre existence par ses contradictions, il s'invente une histoire qui ne rentre pas dans les équations, nous pouvons croire, mais nous devons ne pas croire, la religion est une équation fumeuse pour généraliser, rassurer, schématiser, emprisonner nos frontières dans un moule d'espoir qui justifierait notre raison d'être. C'est dangereux de penser comme ça, mais penser vrai est tout aussi dangereux, nous serions d'un ennui mortel, baignant dans une espèce de sagesse rationnelle qui ferait de nous des dieux à la place de dieu…

Je crois que finalement l'équilibre est la gravité dont Newton fait la part belle, nous sommes qu'un tas d'atomes réfléchissants, nous ne sommes pas tous en mesure de lire la partition, de comprendre l'écriture scientifique qui trace la symétrie du commencement pour les uns et de la continuité pour les autres. A quoi bon se gratter le menton pour résoudre la folie d'un monde qui tourne rond ?

Avons-nous réellement le temps de perdre ce temps à nous convaincre, je crois que non, les inégalités qui régissent notre monde sont à mes yeux plus importantes, les ignorer est d'une prétention sans nom que l'on appelle dieu, un hasard de la vie qui vous donne la chance d'en lire une partie ou vous condamne à en subir la folie.

A vous faire perdre la tête… et super essai.

A plus les copains
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