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EAN : 9782253058038
223 pages
Le Livre de Poche (11/04/2001)
3.53/5   72 notes
Résumé :
Le Monstre pleurait comme un petit enfant.
Et le plus grand souci de Georges Corson, dont le seul métier connu était la guerre, serait désormais de lui échapper.
Pour découvrir, avec l'aide d'Antonella, qu'il ne se trouvait ni où ni quand il croyait.
Sinon dans une situation désespérée, au cœur d'un tourbillon spatio-temporel qui devait les jeter en Aergistal, le lieu de toutes les guerres.

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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Excellent.

Un militaire, une arme ultime (un monstre invincible capable de manipuler le temps) et du temps. Ce temps tout puissant, bien plus qu'une arme supposée ultime. Une mission, mais que vaut-elle 6000 ans plus tard ?

Une vision complexe (mais pas tant) du voyage dans le temps, une histoire facile à suivre, malgré les rebondissements, les changements d'époque et les non-dits qui ne sont expliqués qu'après coup. Un roman complet comme on savait les faire il y a 50 ans en 250 pages.
Par contre, 50 ans oblige, le ou les personnages féminins sont ce qui se faisait à l'époque, pas jojo quoi…

Un indispensable de la thématique du temps. Assurément.
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« C'était un possible encore caché dans les replis du temps. »

Alors là… bluffée. C'est un super roman de SF qui aborde le thème du voyage dans le temps (et dans l'espace) avec une intelligence brillante. Je suis très impressionnée par ce que Gérard Klein a imaginé dans Les seigneurs de la guerre. J'ai trouvé que la trame est construite avec solidité, et sur le thème du voyage spatio-temporel c'est vraiment loin d'être aisé.

Il ajoute un regard sur le thème de la guerre, de sa naissance, de son utilité, qui donne au livre une ouverture qui oblige le lecteur à se projeter dans une réflexion pas évidente de prime abord, sans perdre de vue la trame, l'action et les personnages.

« Nous pourrions peut-être, dans l'absolu, supprimer la guerre à l'aide de notre puissance, par la violence, mais ce serait une contradiction dans les termes. Nous entrerions en lutte contre nous-mêmes. »

J'ai eu des flashs, des visions d'autres oeuvres de SF au fil de la lecture. Matrix par exemple. « Ma deuxième hypothèse, c'est que nous n'existons pas réellement. Nous avons l'impression d'exister, mais c'est une illusion. Nous ne sommes que des informations, des perforations ou de la limaille ou des paquets d'électrons dans une machine gigantesque, et quelqu'un se livre à un énorme Kriegspiel. » « Variante de cette hypothèse. Nous existons bel et bien, mais pas dans ce monde-ci. Peut-être sommes-nous étendus dans une crypte, reliés à une machine par une foule d'électrodes, et croyons-nous vivre ceci. »

Un roman très moderne ou plutôt, intemporel. Sauf que ce roman est de 1971 ! ...je crois encore mieux comprendre cet extrait : « pour l'instant, il lui fallait faire arriver l'avenir. » Gérard Klein y arrive. La boucle temporelle...

« Une vie est comme une page d'un livre. ll y en a une autre à côté. Je ne dis pas après mais à côté. »
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Un titre plus grand et plus avenant que le roman ….
Le texte à trop vieilli .

Franchement vieillot et assez bâclé . je le dit avec regret car l'auteur est un très brillant auteur de préface et un non moins grand directeur de collection .
Un grand monsieur de la science-fiction , au nez très fin et très affuté mais un auteur aux qualités inversement proportionnelles à ses aptitudes éditorialistes .
A mon humble avis ( aussi humble qu'idiot ) , ce texte est réservé désormais à un public jeunesse car c'est un texte à rebondissement avec des concepts intéressants ( pas étonnant connaissant l'auteur ) , faciles à aborder .
Mais , qui est trop peu solide du point de vue des développements et du style , d'autant plus qu'il est bref .

A mon humble avis ( oui encore ! ) c'est le cas de la plupart des autres romans de l'auteur ( hum ! oui désolé , je me recouvre de cendres ).

Sauf sans doute quand même : ,Le long voyage, du même auteur . Un roman court , évocateur à l'univers aussi palpable que saisissant et bien certainement d'autres que je n'ai pas lu.

Mais là , je doute , je suis un peu comme « une truie qui doute » sur cette question cruciale . .
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Gérard Klein est un grand nom de la Science-Fiction française, réputé aussi bien pour ses qualités d'écrivain que pour celles de directeur de collection. Il s'occupe D Ailleurs et Demain pour les édition Laffont et de la collection SF du Livre de poche.

En 1970, il publie Les Seigneurs de la Guerre, un roman assez barré et quasiment impossible à résumer. Même les quatrièmes de couverture des différentes éditions ne s'y risquent pas, c'est pour dire.
En gros, le militaire Georges Corson a pour mission de convoyer un monstre, capable de manipuler le temps, en plein coeur du camp ennemi afin que celui-ci s'y reproduise et foute un bordel pas possible.
Évidement, rien ne se passe comme prévu et Corson se retrouve propulsé dans le futur, ou plutôt dans les futurs, puisque le roman devient un bon gros foutoir temporel dans lequel Corson se voit chargé d'une mission le dépassant complètement...

Les Seigneurs de la Guerre est très rythmé et franchement dense, les paradoxes temporels jonchant le bouquin ne facilitant pas vraiment la tâche du lecteur. Toutefois, si on s'accroche, le roman propose de beaux morceaux de SF, le Monstre étant une créature particulièrement originale, ainsi qu'une belle réflexion sur la guerre et les sociétés humaines.

Les amateurs de Doctor Who y découvriront également, 40 ans avant, deux personnages se croisant à rebrousse temps.
Hello sweetie !
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Le thème de la guerre est globalement bien traité et critiqué dans ce livre, en revanche, j'ai très moyennement apprécié les voyages dans le temps, que j'ai trouvé assez confus. Intéressant mais pas passionnant pour ma part !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
La guerre, une structure ! Quelque chose qui possède une certaine autonomie qui naît peut-être à l’occasion d’un conflit mais qui se nourrit ensuite de la substance, de l’énergie des combattants. Cela expliquait, confusément encore, qu’il y ait eu des guerres dans l’histoire humaine à toutes les époques, sous tous les régimes.
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Autrefois sur la Terre, les hommes avaient forgé des noms pour des constellations qu’ils croyaient immuables et qui n’étaient que l’arrangement arbitraire et fragile d’astres aperçus d’un point provisoirement privilégié. Le privilège avait cessé, et avec lui s’en était allé l’ordre religieux imparti aux étoiles.
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L’Univers ne supporte pas la contradiction, dit Corson.
Point de vue strictement anthropomorphique. L’Univers supporte n’importe quoi.
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Il y a un autre point commun avec l'autre... monde. Nous avons la même impression de liberté et nous sommes tout aussi incapables de mener nos vies comme nous l'entendons.
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Une vie est comme une page d’un livre. ll y en a une autre à côté. Je ne dis pas après mais à côté.
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Video de Gérard Klein (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gérard Klein
Animation réalisée par l'Agence à l'occasion de la publication du livre "William + Klein" par les Éditions Textuel pour les 90 ans du photographe.
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