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EAN : 9791032902370
176 pages
Éditions de l'Observatoire (07/02/2018)
3.83/5   38 notes
Résumé :
La physique et la philosophie sont-elles deux genres de pensée différents ? Pas si sûr? Étienne Klein, à partir d'exemples, montre bien que ces deux disciplines se répondent sans cesse et permettent une approche beaucoup plus affinée.

La physique et la philosophie sont-elles deux genres de pensée différents ? Oui, mais...
Est-il si certain que la physique et la philosophie ne se percutent jamais ? Elles partagent en tout cas une même ambition, ... >Voir plus
Que lire après Matière à contredire : Essai de philo-physiqueVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Livres, livres chéris, méfiez-vous de mes insomnies ! Lorsque, réveillé bien trop tôt, je ne parviens pas à me rendormir par mes méthodes habituelles de décontraction positive, il arrive que mon esprit s'enflamme sur vous. Dans ces moments d'apparente lucidité, vos défauts peuvent devenir éclatants à mes yeux encore fermés et stimuler une sorte de méchanceté d'où sortent des formules qui me marquent en achevant de me réveiller. Ce matin : « Étienne Klein ne nous mène pas en bateau, mais son navire semble naviguer prudemment à bonne distance du dangereux iceberg de la critique Kantienne et du tourbillon des incertitudes quantiques. »

Heureusement, plus loin dans ma lecture, j'ai été détrompé. C'est juste que j'étais impatient, alors que les questions intéressantes arrivent plutôt vers la fin. le début du livre installe posément la problématique : n'y a-t-il pas un espace commun où philosophes et physiciens pourraient s'éclairer mutuellement par des angles d'attaque différents ? Les chapitres suivants ont été pour moi d'un intérêt croissant : allant de questions bien conventionnelles sur le temps et son rapport à l'espace (hors critique Kantienne de notre perception du temps et de l'espace, toutefois), par l'inspection du vide quantique, jusqu'à la discussion de la causalité et de la nature des lois physiques, de la perception, du hasard, pour finir sur l'intrication et la non-localité. L'avant-dernier chapitre se conclue par une citation d'Einstein « En un sens, donc, je tiens pour vrai que la pensée pure est compétente pour comprendre le réel » (à rapprocher de celle encore plus célèbre du même physicien : « Dieu ne joue pas aux dés »). Hélas, le dernier chapitre donne tort à Einstein : sa critique de la physique quantique est invalidée par une nouvelle expérience qui prouve un effet de non-localité. de nombreuses et passionnantes questions à la limite de la métaphysique restent donc ouvertes par ces derniers chapitres, dont « Ce réel, qui se cache derrière les choses et que les physiciens ne font jamais qu'entrevoir, est-il le seul réel digne de ce nom ? »

Beaucoup de chapitres commencent par des rappels de questions philosophiques qui m'ont semblé artificielles à distance de la physique*. Quand on s'en approche, elles prennent du poids, il y a Matière à penser**. Il y a aussi à apprendre, pour qui n'est pas familier avec la physique d'après 1905. Ces sujets ont été bien vulgarisés et quelques présentations sont trop superficielles (la relativité restreinte dynamite la notion de temps, mais l'auteur ne nous dit pas pourquoi, alors que rappeler une petite expérience de pensée bien connue à propos de voyages lointains aurait suffi), mais globalement le livre résume efficacement et pédagogiquement un siècle de recherches en physique et les questions qu'elles posent au philosophe et au physicien que ne rebute pas un peu d'épistémologie.

Cet essai est rendu plus facile et surtout très vivant par de très nombreuses citations*** (avec peut-être un abus d'Einstein, le physicien le plus connu fait recette) et par un humour qui tombe en général assez juste****. Il s'adresse à un assez large public curieux : pas besoin d'avoir une formation de philosophe ni une connaissance précise de la physique théorique d'après 1980 ; avoir lu quelques articles scientifiques dans la presse générale ces vingt dernières années peut toutefois aider.
Je ne vous rappelle pas à chaque fois que mes lignes ne représentent que mon humble avis pas très autorisé ; ici chacun aura compris que je suis encore plus incompétent en philosophie qu'en physique.


*Que ce soit à propos du temps, du vide, de la causalité, tous ces débuts historiques m'ont semblé un peu verbeux.
** Matière à penser : en effet, de quoi s'occupe la physique : de matière, d'énergie, d'espace, de temps.
*** E Klein a reconnu que l'accusation de plagiat à propos d'un livre précédent pouvait se justifier : pressé, il avait fait des citations sans le préciser. Ici, il se rattrape superbement.
****Mais son analyse du retard d'avion auto-explicatif fait un flop, en plus d'être à mon avis fausse.
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Un premier contact avec Etienne Klein, à la radio : c'était il y a une dizaine d'années ; il faisait la promotion de son excellent « le facteur temps ne sonne jamais deux fois », que je fonce alors acheter chez mon libraire…
Il m'arrive également de suivre « la conversation scientifique » sur France Culture.
Il y a des personnages, comme ça qui vous captivent. Actuellement, Jean-Claude Ameisen, sur France Inter, dans le passé, et dans un autre genre, Claude Villers, Chabrol… Et Etienne Klein...
Une masse critique, et me voilà possesseur (j'en remercie Babélio et les Editions de l'Observatoire) de « Matière à contredire », le dernier opus de l'auteur qui se propose, rien de moins, de rapprocher deux modes de pensée à priori différents : la physique et la philosophie !
« Matière à contredire », un petit ouvrage gigantesque dans la mesure où il revisite façon philo-physique, des notions telles que le temps et sa flèche, le vide qui ne l'est pas autant qu'on le croit, la causalité et la corrélation… avec un humour propre à Etienne Klein.
Plus facile d'accès que « le facteur temps… », un bouquin qui, loin d'apporter des réponses aux questions posées, nous amène à nous hisser dans une réflexion qui ne valide pas toujours nos modes de pensée instinctifs. Décapant ! Et puis croiser Einstein à toutes les pages, si ça ne rend pas meilleur, ça rend probablement moins c… Tout est relatif, n'est-ce-pas ?
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Je remercie Babelio ainsi que les éditions de l'Observatoire pour m'avoir offert ce livre, dans le cadre de l'opération Masse critique non-fiction.


Je connais Etienne Klein pour l'écouter régulièrement dans ses émissions radio « La conversation scientifique » et également via des vidéos sur internet. Et je l'apprécie beaucoup.

Ici, dans ce livre, je le retrouve dans son rôle de passeur, de personne intelligente qui cherche à faire des liens, des ponts, de donner des éclaircissements ou de compliquer les choses apparemment simples, un type qui aide à grandir, un pédagogue.

On entend sa voix dans ses écrits, on retrouve Etienne Klein, il y a un plus par rapport à un ouvrage tout à fait désincarné. Que ce soit avec sa manie des anagrammes, ou avec sa manière de formuler les paradoxes ou celui plus intéressant de les imager.


Ce livre est assez court, il balaie plusieurs thèmes autour d'un sous-titre : essai de philo-physique.

Ceci dit :

« Il ne s'agira pas, bien sûr, de prôner une improbable fusion de la physique et de la philosophie qui conduirait à regrouper leurs épreuves aux examens (« Déterminez l'équation du mouvement d'un astéroïde de masse m en tenant compte de l'insoutenable légèreté de l'être », « La théorie de la relativité générale signe-t-elle dialectiquement la mort de Dieu ? », « Selon vous, la formule E = mc² démontre-t-elle qu'une volonté de puissance se cache derrière tout désir de connaissance ? »). Non. Plutôt de crée une atmosphère superfluide, d'éther souple soutenant l'ondulation des diverses thèses en présence, voire de produire entre elles des interférences aussi lumineuses que possible... »


On est dans une problématique de la limite du langage, de la langue et de la définition même des concepts, jamais assez fine ou assez large. Difficile de penser du neuf avec de telles limitations... Il faut pouvoir élargir, inventer de nouveaux termes pour penser et philosopher autrement.


Le temps : « le moins que l'on puisse dire, c'est que le temps n'a pas de vertu oecuménique : en parler n'équivaut jamais à le dire, encore moins à le saisir, de sorte que tenter d'accorder les violons à son propos revient à vouoir sculpter l'océan. »


Le néant : « Tel est le paradoxe existentiel du néant : penser « le rien » n'est jamais penser « à rien ».

En conséquence, le néant ne demeure matière penser que tant que l'on n'y pense pas, puisqu'il devient matière dès qu'on y pense... »


La science et la physique ont bouleversé et ont été bouleversées, avec Newton, avec Einstein et la physique quantique ensuite. de profondes fissures dans la compréhension de la réalité, des choses. Qu'on ne peut pas ne pas tenir compte de cela et de ces effets. Mais comment avec quels mots, comment se comprendre, pour comprendre.

Au-delà du fait qu'il faut traduire dans les autres langues ce qu'on a déjà impossibilité d'écrire dans la sienne...

Klein propose de prendre une position "entre", pas tout à fait dans la physique, pas tout à fait dans la philosophie, se livre cherche et se cherche ; le lecteur perd, se perd ?


Ce réel de plus en plus insaisissable, qui ne se montre pas, comment le comprendre, le saisir, l'expliquer... Des questions sans réponses qui n'amènent de nouvelles questions.

De toute façon, les observations contredisent les théories qui contrefont les observations.

Le big data ouvre plein de perspectives, pouvant renverser la logique habituelle de construction des connaissances, par la masse immense des données, on pourrait en faire dériver des lois universelles ? Ou vérifier des lois universelles existantes ? Les ? Sont sans doute superflus. Mais les données doivent être bien interprétées, là est toute la complexité.

L'hypothético-déductif pourrait ne plus avoir de place face au poids de ces données en masse qui parleraient d'elles-mêmes ?

Klein insiste-résiste toutefois « ... la théorie en « dit plus » que les données, notamment par le fait qu'elle explicite des lois que les données n'illustrent jamais que de façon partielle. »

Je n'ai pas parlé de la masse, je n'ai pas parlé de la causalité, pas assez de la flèche du temps... le livre en parle beaucoup mieux que moi.

Un peu déçu car il me manque une bibliographie plus étoffée, on a seulement quelques morceaux mis à l'intérieur en notes de bas de page. Un index des noms et termes aussi aurait été un plus.

Bref, je vais conclure étrangement : disons que j'ai à la fois apprécié ce livre, comme j'apprécie son auteur, et à la fois je suis déçu, je trouve que ça ne va pas assez loin, je ne comprends pas tout à fait l'objectif ni surtout à qui peut s'adresser ce livre. Moi qui ne suis ni philosophe, ni physicien. Si la négative est une manière de se définir...


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Etienne Klein Matière à contredire Essai de philo-physique. Editions Flammarion Champs sciences. 166 p. 0,5 étoiles.
Je me suis complètement fourvoyé et ce qu'il faut retenir de ce mot pour décrire ce « livre » c'est la première syllabe.
Ennuyeux à mourir. Quel que soit le chapitre. En préambule il se pose la question : qu'est ce qui est plus intéressant : un physicien qui réfléchit en philosophe ou un philosophe qui disserte en physicien…
Je propose une réponse : la philosophie, l'art d'aimer la sagesse est accessible à chacun. Epicure disait déjà que jeune et vieux avaient tout intérêt à dialoguer à ce sujet afin de s'enrichir l'un l'autre.
Par contre Etienne Klein ferait peut-être partie des philosophes que je classe dans la catégorie des idéologues d'élite comme Attali, Enthoven, BHL…qui sont au « dys-service » de l'humanité.
Les troubles dys ou dys- étant des troubles spécifiques durables, qui concernent les dysfonctionnements, plus ou moins sévères, des fonctions cognitives du cerveau relatives au langage, à l'écriture, au calcul, aux gestes et à l'attention. Les personnes qui en souffrent n'ont pas de déficience intellectuelle globale.
Je m'attendais à quelque réflexion philosophique sur des recherches récentes. M. Klein étant salarié comme Directeur de recherche au Commissariat à l'énergie atomique, payé avec nos impôts, je me suis demandé en quoi consistais son job…L'échantillon qu'il nous soumet n'est pas validé en terme de recherche (qu'elle porte sur la philosophie ou l'énergie atomique).
Cela fait plus de 20 ans que je lis des ouvrages sur la physique quantique et plus de 40 ans que je m'intéresse à la philosophie (ces 20 dernières années, je suis devenu assidu) et à la spiritualité (humaniste - de l'antiquité à nos jours depuis 10 ans).
Je m'intéresse plus particulièrement à tout ce qui fait sens pour identifier ce qui constituerait le tronc commun à l'Humanité (sans distinction de culture, de race, d'origine, …). Dans quelle continuité l'humain se place-t-il ? Une telle recherche nous conduit par exemple à certifier que le transhumanisme à la Davos / Schwab est une sacrée voie de garage !
Bizarre, rien sur l'hindouisme qui a « découvert » le vide (akash) comme empreint de la « conscience » créatrice de l'Univers.
Des recherches récentes semblaient indiquer la probabilité de la création « spontanée » d'un atome / m3 de vide intersidéral…C'était avant de découvrir a matière noire « invisible » (25 % de la masse de l'univers).
Le temps : des recherches en physique nucléaire semblent indiquer que le temps n'existe pas en dehors de notre « souhait » d'exister, de mesurer, de détecter. Là aussi de nombreuses observations philosophico-physique ont été faites depuis l'Antiquité (chercher du côté de le Inde : plus de 5000 ans d'observation et de déduction. Nombreuses écoles de pensées différentes. Citer Kant, les métamorphoses d'Ovide, Proust,…c'est tellement éculé…
Matière à contredire : voilà un ouvrage qui porte drôlement bien son titre.
Ouvrage très « élitiste » où on vous sert des extraits de tel ou tel philosophe, écrivain,… sur le temps. Ou…De quoi le vide est-il plein ? Esprit d'ouverture est-il là (ma réponse « pas ici en tout cas ») ? Qui est légitime à parler du temps ? le monde fait-il bloc avec lui-même ?
Bref on évolue de syllogisme en paralogisme, aussi j'invite les lecteurs assidus à les repérer.
Vous voulez lire un bon bouquin : lisez « le destin de l'univers », ou « la plus belle ruse de la lumière », ou « l'écume et l'Espace-temps » ou même un bouquin de Ransford.
Et laisser M. Klein confire dans son propre jus.
« Les murs sont à la mode, les ponts semble-t-il moins ». Au moins là il nous en montre l'exemple dans ce petit bouquin totalement indigeste.
Je ne veux pas paraître désagréable alors : si vous voulez briller en société, achetez ce bouquin. Tenir par coeur et servir froid en fin de repas.
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La philosophie et la physique n'auraient-elles (finalement) pas la même visée et l'une serait-elle (vraiment) mieux disposée que l'autre dans ce but qui leur serait commun ? ou autrement dit, l'une peut-elle se passer de l'autre ? Si oui, pourquoi co-existent-elles (encore) ? Si non, pourquoi ce préjugé (tenace) qu'elles le peuvent ?

La réflexion part de l'expérience commune et tenterait de dégager des points de confusion qui nous feraient revenir sur nos a prioris : la physique n'est pas ce que l'on croit qu'elle est et la philosophie non plus. le temps, le vide, le réel, sont des matières à réflexion.

En vérité, il n'en reste pas moins que la réflexion a lieu dans le domaine du langage, qui est celui de la philosophie et non des mathématiques qui serait (préférablement) celui de la physique : il n'est nulle part question d'expérience scientifique dans cet ouvrage... Et la préséance du langage s'affirme même dans les sources de la réflexion : les romanciers (Gary, Kafka, Proust, ...) fournissent leur lot de citations. La réflexion se veut donc fondamentalement tenue à distance de la physique...

Par ailleurs la méthode laisse à désirer : s'il fallait montrer que physique et philosophie ont quelque chose en partage, il aurait été lumineux que la méthode philosophique évoquât... la "conversation scientifique"... :-D
Point du tout : l'approche est sans autre méthode que le soucis de divertir, d'égayer ou de surprendre, de multiplier les digressions... D'où les innombrables citations qui, sans doute, dans le monde du langage, sont ce que l'objet est au monde de la matière : ce que l'on voit, ce dont on atteste, ce que l'on perçoit. Ce serait le seul point commun... Mais la méthode scientifique, sans doute, ne se limiterait pas à l'émerveillement amusé que nous fournissent nos perceptions de ce qui nous entoure... Il manquerait peut-être dans ce texte une proposition de ce que, avec ces citations "littéraires", la philosophie pourrait faire de "scientifique"...

Si bien que l'on n'a fait ni physique ni philosophie dans cet essai, bien qu'on en ait parlé... Un genre d'écriture, sans doute, à caractériser ? :-)
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critiques presse (1)
NonFiction
21 février 2018
Une tentative d’articulation de la science physique à la philosophie, qui résume principalement des discussions classiques et peine à renouveler les questions.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
[…] on ne peut plus invoquer une distinction radicale qui permettrait de penser séparément l'espace-temps et les objets qu'il contient, puisque l’espace-temps lui-même est soumis aux lois physiques contenues dans la théorie d'Einstein. La notion d'espace-temps vide, au sens de la scène qui existerait telle quelle même si rien ne s'y déroulait n'a plus de sens ici : « Sans potentiel de gravitation, écrit Einstein, il n'y a ni espace ni portion d'espace ; ce sont en effet ces potentiels qui confèrent à l'espace ses propriétés métriques, propriétés sans lesquelles l'espace est tout simplement impensable. L'existence d'un champ de gravitation et celle de l'espace sont intimement liées. »
Page 85
Commenter  J’apprécie          265
Selon les Anciens, pour connaître le réel, il fallait s'élever au-dessus des apparences et, par l'exercice de la contemplation, accéder à la connaissance vraie des essences. La physique moderne a grandement contribué à renverser cette perspective : elle fit le pari que nous disposons, pour ce qui concerne l'essence des choses, d'un mode de connaissance capable de nous livrer des vérités rationnelles, susceptibles de s'imposer à tout esprit. Et ce mode de connaissance exact et idéal, ce ne sont ni l'observation du monde ni la contemplation qui le prescrivent, ni les livres existants, ni les théories enseignées : ce sont les mathématiques, qui permettent de formuler des lois qui seront ensuite validées ou invalidées par des expériences spécifiques.
Page 144
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A la fin de sa vie, Einstein reconnut que, sans la lecture des grands penseurs, notamment Hume, Kant, Schopenhauer ou encore Mach, il n'aurait pas eu la force intellectuelle de contester la conception classique de la temporalité, et ne serait sans doute pas parvenu à élaborer en 1905 sa théorie de la relativité restreinte : c'est chez eux qu'il trouva certains des arguments critiques qui lui permirent d'abandonner l'idée d'un temps absolu et universel.
Page 27
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-Combien d'enfants avez-vous, Madame ? Demande le prêtre.
-Nous avons quatre paires de jumeaux, mon Père.
-Vous faites donc toujours de jumeaux ?
-Oh non, mon Père, mon mari et moi, parfois, nous ne faisons pas d'enfant du tout !
[En des temps où, surtout en Irlande, il n'était évidemment pas question de contraception]
Page 95
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Dans les mouvements des corps gravitant ensemble, il n'y a rien qui puisse être appelé une cause, et il n'y a rien qui puisse être appelé un effet : il y a là simplement une formule qui permet de calculer la configuration du système à n'importe quel instant. (Bertrand Rusell)
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Vidéo de Étienne Klein
Où en est-on de l'exploration de la planète rouge ? Y enverra-t-on bientôt des hommes ? Comme l'a écrit notre invité Francis Rocard : "Certains pensent que l'entreprise est impossible. Pourtant, l'impossible est aujourd'hui en préparation."
Pour aborder toutes ces questions passionnantes, Etienne Klein reçoit : Francis Rocard, astrophysicien et responsable du programme d'exploration du système solaire au CNES. Virgile Malarewicz, jeune docteur en planétologie martienne, dont le travail de thèse a porté sur la formation et l'évolution de la croûte primitive martienne.
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#mars #astronomie #espace __________ Retrouvez d'autres grands entretiens scientifiques par ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrr_Kd-8Hzj20Jo6qwhHOKI7
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