Où en est-on de l'exploration de la planète rouge ? Y enverra-t-on bientôt des hommes ? Comme l'a écrit notre invité Francis Rocard : "Certains pensent que l'entreprise est impossible. Pourtant, l'impossible est aujourd'hui en préparation."
Pour aborder toutes ces questions passionnantes, Etienne Klein reçoit :
Francis Rocard, astrophysicien et responsable du programme d'exploration du système solaire au CNES.
Virgile Malarewicz, jeune docteur en planétologie martienne, dont le travail de thèse a porté sur la formation et l'évolution de la croûte primitive martienne.
Visuel de la vignette : le film "Seul sur Mars" ("The Martian"), sorti en 2015. L'acteur américain Matt Damon incarne l'astronaute Mark Watney resté seul sur la planète rouge dans un campement. (TWENTIETH CENTURY FOX) / AFP
#mars #astronomie #espace
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Étienne KleinDenis Lafay/5
9 notes
Résumé :
« Faisons-nous face à la dictature du progrès ? Jusqu'où doit-on ?uvrer, individuellement et collectivement, à faire progrès, à produire du progrès, à être en progrès ? L'adverbe est de lieu, il est aussi de direction, de périmètre, d'espace. Et, bien sûr, de sens. Ce postulat, ce qui l'interroge est légion. Le devenir de l'humanité passe par une approche d'un progrès utile, résultant d'un grandissement intérieur personnel partagé collectivement. Ce grandissement... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Etienne Klein nous explique que les ingénieurs s'expriment relativement peu dans notre société actuelle comparés aux chercheurs, artistes, sportifs, journalistes, économistes, etc. alors qu'ils sont des acteurs importants dans notre techno-société. En effet, cette « classe » est à l'origine de la plupart des objets et services que nous consommons et utilisons quotidiennement et qui constitue une part importante de ce que nous appelons le progrès et l'innovation.
Etienne Klein et Denis Lafay expliquent que le progrès possède une portée bien plus grande que l'innovation. le progrès prend en compte une « philosophie de l'histoire » et ambitionne d'améliorer notre avenir en prenant en compte le passé alors que l'innovation n'est qu'un levier parmi d'autres pour atteindre cet objectif.
Cependant, on ne parle presque plus de progrès mais d'innovation aux futurs ingénieurs de notre pays. Il est clair qu'on ne leur demande plus d'accroître les connaissances de l'homme et des entreprises pour permettre un progrès de notre société mais bien des innovations pour rester compétitif et augmenter les bénéfices dans une mondialisation sans pitié (c'est mon interprétation personnelle).
Ce livre nous permet de remettre le progrès au centre du débat et je l'en félicite mais les reflexions s'arrètent là. Il aurait été interessant d'aller plus loin car beaucoup de points soulevés restent en suspens...
Etienne Klein et Denis Lafay expliquent que le progrès possède une portée bien plus grande que l'innovation. le progrès prend en compte une « philosophie de l'histoire » et ambitionne d'améliorer notre avenir en prenant en compte le passé alors que l'innovation n'est qu'un levier parmi d'autres pour atteindre cet objectif.
Cependant, on ne parle presque plus de progrès mais d'innovation aux futurs ingénieurs de notre pays. Il est clair qu'on ne leur demande plus d'accroître les connaissances de l'homme et des entreprises pour permettre un progrès de notre société mais bien des innovations pour rester compétitif et augmenter les bénéfices dans une mondialisation sans pitié (c'est mon interprétation personnelle).
Ce livre nous permet de remettre le progrès au centre du débat et je l'en félicite mais les reflexions s'arrètent là. Il aurait été interessant d'aller plus loin car beaucoup de points soulevés restent en suspens...
Ce petit livre est indigent. On m'avait dit qu'Etienne Klein disait des choses intéressantes sur le progrès. Et c'est effectivement le cas quand il oppose ingénieusement progrès et innovation (l'innovation n'invente pas le monde, mais cherche juste à empêcher le délitement du nôtre). Reste que c'est à peu près tout ce qu'il y a à sauver de ce tout petit livre. Ce "dialogue" - un livre d'entretien qui consiste à faire taper un enregistrement par un ouvrier d'un pays en développement pour quelques euros - qui saute du coq à l'âne sans arrêt, qui enfonce des portes ouvertes dans des répliques pas plus longues que des tweets, qui enchaîne les évidences pour se vautrer dans un "périlisme" facile... n'a sincèrement AUCUN intérêt. Les questions de Denis Lafay sont complètement débiles... Klein ne parvient même pas à dire que si le progrès a échoué, c'est d'abord parce qu'il n'a tenu aucune promesse, n'apportant bien souvent dans sa son déploiement que des périls et de la misère. Au final, on dira si on est bienveillant que ce n'est pas en lisant cette chose qu'on saura ce que pense Klein du progrès. Si on ne l'est pas, on dira juste que cet opuscule est tout bonnement indigne et qu'il ne mérite même pas les 10 euros dont il tente de vous délester.
Un dialogue entre Etienne Klein et Denis Lafay sur le progrès scientifique dans notre société
Citations et extraits (5)
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Nous ne sauverons pas ce qui doit l'être par moins de connaissances. Alors cessons de considérer que la connaissance serait par essence pathogène : elle possède une valeur intrinsèque, indépendante de l'usage que l'on fait d'elle. Savoir, c'est toujours mieux qu'ignorer, non ? D'autant que nous ne préserverons pas la biodiversité avec la biologie de Pline l'Ancien, ni ne stabiliserons le climat avec la physique d'Aristote. (p. 25)
Nous ne cessons de questionner le risque, car celui-ci n'est plus interprété à l'aune d'un horizon désirable que nous serions en train d'atteindre, mais pour lui-même, à l'aune de sa seule gravité.
La science est l'objet de "conflits violents" et "d'indifférence massive" au sein de la société. L'image prestigieuse de la science est désormais "brisée" et le progrès est en crise.
Croire au progrès, c'est accepter de sacrifier du présent personnel au nom d'un futur collectif.
Le progrès, ce n'est pas "toujours plus", mais "toujours mieux pour tous".
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Nous savonnons (surtout à Marseille).
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