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EAN : 9782075073950
384 pages
Gallimard Jeunesse (16/02/2017)
3.5/5   37 notes
Résumé :
Il n'y a rien de PIRE que d'être coincé dans une voiture tous les matins avec quelqu'un qui a des goûts musicaux épouvantables, quelqu'un que tout vous pousse à détester... Mais avec qui vous vous sentez si bien!
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Une délicieuse comédie romantique en lecture commune , avec Gaoulette, tout ça n'est pas pour me déplaire !

- " Ce n'est pas parce que nos mères sont amies d'enfance que nous devons l'être aussi ."
C'est ce que se dit June, avant de rejoindre Oliver, dans le" bulldozer " qui lui sert de caisse et qui doit les amener tous les jours au bahut . Il faut dire que ces deux lycéens n'ont pas grand chose en commun .
Lui est dans l'équipe de football du lycée , ce qui le place d'entrée de jeu dans la "caste" dominante , ajoutez à ça qu'il est hyper beau gosse et vous aurez l'archétype du jeune homme populaire ... En plus, il sort avec une des filles les plus canon du lycée , pompom girl , il va de soi !
Elle , elle est toute mimi, plutôt intello ( de bonnes notes en classe ) . Elle est entourée d'une bande d'amis assez originale : la catho-lesbienne , le MAG et la copine virtuose du violon .
June sort avec un garçon un peu associal et cultive l'art de la répartie qui tue .
Autant dire que leurs échanges dans la voiture, deux fois par jour, seront assez savoureux car ils n'ont pas du tout la même façon de voir la vie .
Dans cette bulle que forme l'habitacle, ils vont apprendre à se connaître, s'apprivoiser, parler musique, et surtout s'apprécier et se respecter . Voir même un peu (beaucoup) tomber amoureux...
Au lycée , par contre, il leur faudra composer avec les autres , amis et surtout petit(e) ami(e)...
Les répliques sont piquantes, June est très futée . Oliver est loin d'être le bourin sportif auquel elle s'attendait .
Je les ai adoré !!!
L'histoire d'amour est délicieuse , mais le roman va au delà de ça ; il parle des différences culturelles, sexuelles et de l'acceptation . Il parle d'amour . De toutes les formes d'amour , l'amitié, les relations enfants/ parents etc...
"Tout pour se déplaire" a TOUT pour vous plaire et je termine par une citation qui traduit bien l'esprit "message positif " que souhaite faire passer l'auteur :
- " Souviens-toi : donne au monde ce que tu veux qu'il te donne ".
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Note 2.5/5
Lecture commune avec Iris29 maman et amatrice de littérature jeunesse comme moi. Je sais d'avance que notre ressenti sera différent et je ne sais pas comment l' écrire. Mais une chose à savoir de moi je suis très exigeante et j'ai tendance à pinailler parfois pour rien.
June et Oliver, dernière année avant le Bac, se connaissent depuis qu'ils sont en couche culotte. L'école, les fréquentations les ont un peu séparés et surtout les préjugés. June, élève modèle, studieuse, fille de hippie juge tout autour d'elle et déteste tout ce qui a attrait à la popularité : sport, fête, pompom girl et blagues potaches. Oliver lui a suivi ce mode de vie, garçon qui fait craquer toutes les filles, populaire et surtout gentil. Ces deux-là même s'ils ne se détestent pas vont devoir cohabiter dans une même voiture pendant un an. Et là les ennuis commencent pour June….
L'idée de départ est plutôt originale, je dirais même que Jen Klein va chercher dans l'originalité. Oliver dès le départ est garçon plus que gentil. Je dirais que June nous agace dès le départ avec ses idées préconçues. Je vais être honnête je m'attendais à tout sur l'évolution du personnage mais à ce que l'auteure nous a proposé. C'est d'ailleurs pour moi le super point positif de ce roman. Nous prendre au dépourvu. Car combien de romans j'ai pu lire sur les garçons populaires qui cachent leur jeux et changent dès qu'il rencontre la petite fille sage. Jen Klein donne le mauvais rôle aux « intellos ». Mais le récit est raconté par June et du coup ça a chamboulé mon ressenti. Je m'explique. June se pose trop de questions, elle est limite chiante avec ses avis tranchés, elle juge tout le monde, elle ne lâche pas du lest. En fait c'est l'ado barbante par excellence. Alors quand vous lisez une sorte de journal intime de ce genre de fille, vous vous demandez quand il y aura un peu de punch.
Vu les deux personnages, j'aurais aimé que l'auteure nous donne plus de joutes verbales qui aurait rendu ma lecture plus agréable. En plus nous avons aussi une maman hippie, un beau-papa plutôt sympa, un petit copain plutôt « rien », des amis vraiment décalés. Tout pour faire de ce roman jeunesse un plaisir pour les papilles. Et je ne l'ai pratiquement pas eu.
Ma note a évolué dans le positif tout le long de ma lecture. Je suis restée longtemps sur une base d'une étoile pour monter au fur et à mesure. Je ne pense pas que ce soit le personnage de June qui a compliqué mon ressenti, au contraire c'est l'élément clé de la trame. Je pense que la plume et la manière que Jen Klein a retranscrit son histoire y joue. Il manquait quelque chose pour faire WOUAH. C'est vraiment dommage car je pense que j'aurais adoré ce joli couple qui se forme car les joutes verbales commençaient à se faire plus sympathiques vers la fin.
En conclusion, message véhiculé oui, trame oui, idées originales oui, personnages attachants ou pas oui mais un mélange qui manque de saveur à mon gout.
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Les oiseaux chantent, le printemps revient et le soleil est au rendez-vous. Et quand on est de bonne humeur, on apprécie un livre léger et sweety comme Tout pour se déplaire. Pour se détendre, ce livre est une petite pépite si l'on aime les romances au lycée. Et pourtant, on évite tous les écueils avec les stéréotypes que l'on connait par coeur, toutes mes félicitations, Jen KLEIN !

June n'est ni l'intello du lycée, ni la plus populaire. Elle se fond au milieu de la masse avec ses amis et son copain. Sa seule particularité est de vivre avec une mère hippie qui l'amène à déménager et à prendre le bus plus de 2h matin et soir pour aller en cours. Et c'est cette même mère qui a l'idée de lui faire faire du covoiturage avec le fils de sa meilleure amie. Or, Oliver est tout ce que June déteste : sportif au physique parfait, il adore ses années de lycée alors qu'elle n'attend que l'université. N'ayant rien en commun et donc rien à se raconter, Oliver lance un débat à poursuivre tous les matins pour lui démontrer que tout est important ; même le lycée. Et au fur et à mesure de ces matinées, June et Oliver vont affronter leur point de vue et changer d'opinion sur l'autre.

Oui, je ne vous le cache pas, le suspens n'est franchement pas au rendez-vous mais qu'importe ? le livre a tous les éléments de la romance pour ado à la lecture si divertissante. On ne peut pas s'empêcher d'accrocher à cette écriture joyeuse, les joutes verbales de nos personnages et leurs problèmes de jeunes adultes. Jen KLEIN sait nous rappeler nos interrogations d'ado avec ses personnages attachants. Elle sait s'inscrire dans la tradition de ce type de romans mais aussi s'en détacher ; aussi, on retrouve les personnages du genre avec la pompon girl, le sportif, le ténébreux, le gay… Mais aucun d'eux ne correspondent à leur rôle habituel : le sportif est intelligent, la pompon girl vraiment bienveillante, le gay s'intègre partout… Nous sommes loin du schéma de Mean Girls et c'est tant mieux ! Un peu de renouveau ne fait pas de mal. Pour autant, on va quand même retrouver les disputes entre 2 caractères opposés, un huis-clos un peu trop réducteur et une héroïne qui se pose beaucoup trop de questions. Mais, June n'en est pas pour autant irritante, comme on a parfois l'habitude, alors on supporte son incertitude de bon coeur. Sans compter qu'elle a beaucoup d'humour et un franc-parler que l'on apprécie. Quant à Oliver, il est parfaitement réussi dans son côté sportif au grand coeur mais qui sait s'affirmer et qui sait avoir de l'autodérision. Leurs échanges sont donc mûrs et spirituels et nous font poser des questions. Car oui, vous avez plusieurs niveaux de lecture pour chaque âge du lectorat et c'est ça qui est bon ! A lire pour fêter le printemps J
EXTRAIT : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2017/03/tout-pour-se-deplaire.html
Lien : http://lecturesdunenuit.blog..
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: Les ados adorent l'idée d'une âme soeur, c'est certain. Qui se ressemble, s'assemble et enfin se trouve. C'est l'idée de destin.

Mais la perspective d'une bonne surprise de la vie est aussi un scénario excitant, une alternative amoureuse tout aussi romantique et surprenante, cela ouvre un plus large panel des possibles.

Avec " Tout pour se déplaire", l'auteure Jen Klein optera pour cette seconde perspective, profitant également, avec un futur choc des personnalités, pour déconstruire les idées reçues.

Les mamans de nos jeunes héros sont amies d'enfance et quelque part, en forcant un peu les amitiés avec leurs rejetons ados, espèrent créer un lien symbolique encore plus fort.

Nous le savons, les ados sont des êtres autonomes qui n'aiment pas les ingérences parentales quand il s'agit des amitiés et bien plus.

Notre héroïne, June, va donc rechigner à partager le chemin du lycée en co-voiturage avec Oliver Flagg, son opposé, mâle très viril, sportif, potache et donc positionné très bas sur son classement de l'humain doué d'un minimum d'intelligence.

C'est une intellectuelle et tandis que l'on aurait pu s'attendre à ce que ce soit Oliver qui décide de la snober, lui se montrera détendu et très ouvert, très décomplexé, parfois philosophe, sur certains sujet d'égalité des sexes.

Et si il n'était pas celui qu'il donnait l'impression d'être?

Et si c'était Jjne la caricature?



C'est leur dernière année, c'est la rentrée, nous nous attendons à une belle histoire pour passer au début de leur "âge adulte".

Oliver a une petite copine, June a un petit copain.

Oliver dit que ça va être une année excitante, que cela va marquer leur vie d'adulte de souvenirs mémorables, June dit que ça sera une année comme les autres, que les jeunes n'ont qu'une hâte, laisser derrière eux le lycée et l'enfance.

Comme on dit, deux salles, deux ambiances.

Il va y avoir de la joute verbale et écrite amusante, et cela ne fera pas un pli, tout au long ils auront tout pour se (dé)plaire.



Les lecteurs ados devraient adhérer et ils auront l'occasion de s'identifier car il y a une bonne galeries de personnages tout autour et de copains très divers.
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Il y a des livres dont on sait par avance qu'ils vont nous faire passer un bon moment de lecture, nous faire rire, et ajouter une ligne de plus à la déjà très, trop, longue liste des books boyfriends. Tout pour se déplaire, avec sa couverture rose et verte, fait partie de ces livres-là.

June n'a pas le permis, Oliver si. Et parce que leurs mères sont amies depuis la fac, elles décident, sans en parler à leurs enfants, que durant leur année de terminale, ils feront les trajets ensemble. Un arrangement qui ne convient pas particulièrement à June, qui ne voit en Oliver que le parfait stéréotype du sportif populaire. Pour elle, le lycée n'est pas une fin en soi, mais une ultime étape avant la vraie vie. Une théorie qu'Oliver réfute, et qui donne lieu à un pari avec un enjeu de taille : la prise en charge de la playlist du trajet. Car, en plus de n'être d'accord sur rien, June et Oliver ont des goûts musicaux diamétralement opposés.

Et je suis évidemment tombée amoureuse ! D'abord d'Oliver, qui n'est pas un sportif idiot du tout, juste un jeune homme de dix-sept ans qui rencontre des soucis chez lui, et profite de son statut au lycée pour passer du bon temps avant d'entrer dans la « vrai vie ». Et comme June, je suis rapidement tombée sous le charme de cet irrésistible optimiste amateur de country.

Quant à June, comment Oliver ne pourrait-il pas se laisser séduire par cette jeune femme au tempérament bien trempé, aux goûts musicaux « indés » mais affirmés, et qu'il est si facile de faire enrager. J'ai aimé aussi chez June sa capacité à reconnaître ses torts et à présenter ses excuses à ceux qu'elle a blessés, même lorsque c'est involontaire.




Et puis j'ai ri, parce que les disputes dans la voiture et les chamailleries au lycée entre nos deux héros et leurs amis respectifs sont tout simplement hilarantes. Et parce que le pari donne lieu à des débats absurdes, chacun défendant ses arguments avec un sérieux à toute épreuve, et une bonne dose de mauvaise foi.

J'ai également apprécié les personnages secondaires de cette histoire, les amis de June et ceux d'Oliver qui acceptent de faire tomber les barrières sociales qui existent au lycée pour rentrer dans le jeu à leur tour. Et puis les mamans de nos deux héros, qui sont amies depuis la fac, et redeviennent des adolescentes quand elles sont ensemble.

Enfin, il y a dans ce roman ce que je préfère trouver, outre une jolie histoire d'amour parsemée de dialogues qui fusent et de moments adorables : une playlist. Celle que June et Oliver composent au fur et à mesure de leur année, et les points que chacun obtient, et qui est donc à la fois totalement disparate mais aussi étonnamment harmonieuse.

Tout pour se déplaire est donc une version papier des comédies romantiques que j'adore, une histoire qui nous rappelle que parfois, si l'on s'obstine dans ses préjugés et ses idéaux, on peut passer à côté des meilleurs moments de sa vie. Un livre pour rire, et découvrir de nouvelles chansons par la même occasion.
Lien : https://mabibliothequerose.b..
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
« - On ne va pas lui faire de mal !

- Ah vraiment ? Vous allez lui filer des médicaments destinés aux humains rien que pour vous amuser, toi et ta bande de potes bodybuildés, et ça ne va pas lui faire de mal ?

Oliver lève la main droite du volant, et lentement, trèèèèèès lentement, il fléchit l’avant-bras pour montrer son biceps.

- Ce que je retiens de tout ça, c’est que tu me crois bodybuildé.

Je n’essaye pas le moins du monde de jeter un coup d’œil sur son biceps, mais enfin, il est là, sous mon nez, et il tend drôlement la manche du tee-shirt.

- Pas drôle.

- Si c’est drôle, un petit peu.

Je lève les yeux au ciel mais Oliver regarde la route et ne me voit pas ? Alors je suis obligée de me pencher vers lui pour être au moins à la périphérie de son champ de vision, et je recommence. Avec un maximum d’effets. "
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Je ne suis pas du genre à tomber dans les pommes à la vue d'un beau biceps, mais quand ledit biceps joue en tendant une manche de chemise à la faire craquer , je ne peux pas m'empêcher de le remarquer.
Je suis une intellectuelle . Pas une morte .
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Il t'adore, June, je le sais, et ta mère aussi en est persuadée. Mais tu vois... il fait de son mieux . C 'est juste que son mieux n'est pas suffisant. Celui de ta mère est beaucoup plus au point.
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Il dit qu'il veut de l'anarchie en amour. Mais qu'est-ce que ça veut dire, d'abord ?
Ça veut dire que c'est un con.
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- Evidemment , ta mère veut prendre les décisions à ta place . C'est un parent. C'est son job de contrôler tout ce que tu fais .
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