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Critique de eternel
Quand je regarde une photographie de William Klein, je suis dans l'image, je suis en osmose avec son regard et c'est moi le photographe, pas son client.
Le talent de William Klein réside en partie dans cette faculté, non pas à nous imposer ses prises, mais à les faire nôtres, immédiatement.
Noyé dans la foule humaine, on ne voit rien de particulier, et dans tout ce fatras il y a pourtant mille détails qui nous interpellent, à notre insu.
En noir et blanc, ses photos sont plus brutales et violentes, notamment celles en mouvement. Il ne fait pas de concessions, sa vision de notre humanité est noire et dans les rares photos où un sourire est esquissé, une certaine joie exprimée, on remarque que ce bonheur est éphémère car toujours, quelque part dans l'image, un détail sombre ou grave vient le contrebalancer.
Le talent de William Klein réside en partie dans cette faculté, non pas à nous imposer ses prises, mais à les faire nôtres, immédiatement.
Noyé dans la foule humaine, on ne voit rien de particulier, et dans tout ce fatras il y a pourtant mille détails qui nous interpellent, à notre insu.
En noir et blanc, ses photos sont plus brutales et violentes, notamment celles en mouvement. Il ne fait pas de concessions, sa vision de notre humanité est noire et dans les rares photos où un sourire est esquissé, une certaine joie exprimée, on remarque que ce bonheur est éphémère car toujours, quelque part dans l'image, un détail sombre ou grave vient le contrebalancer.
