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EAN : 9798629865858
154 pages
Auto édition (21/03/2020)
3.38/5   4 notes
Résumé :
Un Road moovie décalé qui réunit une femme délaissée, un chauffeur de taxi grincheux, un enfant oublié, une vieille dame fugueuse, Josiane Balasko, des cadavres qui tombent du ciel, un centre de bronzage abandonné, une médecin légiste résiliante, son sous fifre, un brancardier ingénieux mais pas d’assassin. Où partent-ils, que cherchent-t-ils? Ils n’en savent pas grand chose eux-mêmes . Mais c’est peut-être le bonheur qu’ils vont trouver?
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Que se cache-t-il derrière ce titre original ? le résumé, présentant brièvement un panel de personnages cocasses, éveillait ma curiosité, tout en annonçant déjà la couleur : cette lecture serait explosive ! Hélas, si le début du roman avait réussi à éveiller ma curiosité, j'ai malheureusement peu à peu déchanté. J'ai eu l'impression de lire un conte intergénérationnel loufoque, avec des situations abracadabrantes, des héros atypiques et des rebondissements improbables. Certes, je me doutais que j'aurais des surprises toutefois, je ne pensais pas que le scénario prendrait une telle direction. J'ai eu l'impression d'assister à du théâtre absurde… Ce qui n'est, hélas, pas forcément ma tasse de thé.

L'ouvrage met en scène Luce, alias « Lulu », une femme sensible, humaine, protectrice, riche et un peu dans la lune, qui va venir en aide à Alma/Poupette Marceau, une nonagénaire en fuite, dont la petite fille s'appelle Sophie (mais non, ce n'est pas la vraie Sophie Marceau, sauf si vous souhaitez un autographe ?!). le tandem est rapidement touchant, complice et taquin. Connaissant la solitude, les deux femmes se comprennent instantanément, puis décident de prendre les voiles. Au fil de leur escapade, elles vont faire la connaissance de plusieurs individus originaux : le petit Félix/Félisque (un enfant de 4 ans abandonné par sa mère), le chauffeur de taxi Albert/Bébert (un amoureux transi rêveur, atteint du syndrome d'Asperger) ainsi que Sidonie (une aide-soignante de l'EHPAD d'Alma). Bien qu'il soit hétéroclite, le petit groupe n'a malheureusement pas su m'émouvoir : de coutume, pour m'attacher à un personnage, j'ai besoin qu'on développe davantage sa personnalité et son caractère. Peut-être que si les protagonistes avaient été un peu plus creusés, mon ressenti aurait été différent et mon impression générale n'en aurait pas pâti.

Outre la petite équipe voyageant vers d'autres horizons (ou plutôt vers l'EXCELSIOR), une autre intrigue avançait en parallèle : celle du Docteur Lotte Zygband, une médecin-légiste. Suite à un problème technique, Lotte a eu la curieuse idée de jeter la quarantaine de corps de la morgue dans l'eau de la Seine. Inconscience ? Acte non-professionnel et peu orthodoxe pouvant engendrer un risque sanitaire ? Elle et ses collègues n'en ont eu que faire et ont décidé d'agir… J'avoue que j'ai eu du mal avec ce concept saugrenu. Comment des médecins pouvaient-ils accepter cet acte et s'en réjouir autour d'une bonne buvette ? Ajoutons le fait que tous ces personnages ont des noms originaux qui se prêtent volontiers à des jeux de mots (ex : Dugland, Paul Pote, …). Si certaines réflexions m'ont fait sourire, le soufflet est hélas vite retombé. Pourtant, le style de Laurence Kleinberger est assez sympathique, léger, plein d'humour et parfois familier et cette auteure propose de jolies leçons de vie. J'aurais pu embarquer dans ce road trip insolite cependant, c'est le souci des OVNI littéraires : l'originalité passe ou casse. Néanmoins, il est à noter que les avis sur Amazon sont favorables. C'est pourquoi la meilleure solution est probablement de vérifier par vous mêmes si vous êtes sensibles aux « bienfaits du curcuma ».
Lien : https://lespagesquitournent...
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La dolce vita version Kleinberger. Un road-movie qui va du ciel gris de Paris où il pleut des cadavres jusqu'au bleu de l'Italie.
Des personnages loufoques et attachants, des destins croisés, une cure de jouvence, du Marcel Proust, des billets à dépenser, de la cavale.
Ce livre est une petite leçon de philosophie drôle et émouvante.
Excellent pour passer une soirée au calme avec soi-même !
Et puis, on je l'aime l'écriture de la Laurence.
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Je mets un petit trois car je me suis vite perdu dans cette histoire loufoque avec des personnages farfelus . Jeux de mots et calembour à foison et situations cocasses , mais trop c'est trop.
Une petite déception quand même , car j'avais apprécié l'émission de radio sur ce roman déjanté .
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Petit moment d'émotion, comme c'est toujours le cas lorsque je referme un livre écrit par un ou une ami.e. Quelqu'un que je connaissais pour de vrai dans la vraie vie, avant les réseaux sociaux, avant de les savoir auteur.e., avant de les découvrir par leurs mots.
Ce n'est pas le premier livre de Laurence que je lis, puisque j'avais déjà été enthousiasmée par « j'ai pas tué Gerard, enfin je crois », mais j'ai la même sensation, terriblement positive, d'avoir des relents de Boris Vian dans l'univers farfelu et l'humour décalé qui transpire à chacune des pages.
Conclusion, difficile de résumer ce roman, disons que c'est un Road trip entre Paris et L'Italie, que le métro parisien, le taxi, l'institut médico légal, les hôtels, la mer et 42 cadavres plantent le décor d'une comédie burlesque dont on redemande. Aller Laurence, encore un !
Lien : https://instagram.com/emilie..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Lotte est sûre d'une chose : elle préfère les morts aux vivants. On espère trop des vivants ! On espère déjà qu'ils restent en vie, surtout lorsqu'on est médecin ou qu'ils sont nos patients.
Tandis que les morts présentent cet avantage qu'ils n'offrent plus rien à espérer. On ne peut pas faire d'erreur de diagnostic avec mort et même si c'était le cas, il ne pourra jamais être plus mort que mort. C'est pour ça qu'elle a bifurqué vers la médecine légale lorsqu'il a fallu se spécialiser.
Elle pense qu'elle n'aime que les morts la Zygband. En réalité, elle aime bien trop les vivants pour risquer de les perdre, mais pour accepter ça il lui faudrait au moins dix ans d'analyse trois fois par semaine et elle n'est pas prête, mais pas prête du tout à s'allonger sur le divan...
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- Tu l'as vu ? Tu as vu comme il était beau ? Ce regard triste et sombre, ces poils de torse à peine grisonnants... Oh mon dieu comme je regrette d'être aussi vieille !
- Mais il faut arrêter avec ces idées préconçues Alma ! L'amour n'a jamais été une question d'âge... Et si vous voulez tout savoir, Dugland est dingue de vous. Il cherche un moyen de prendre vingt ans dans la tronche pour vous séduire.
- Roooh, le grand fou, murmure Poupette en s'éloignant toute guillerette.
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- Tu veux manger de la barbe-à-papa ? lui demandait gentiment sa mère.
[...] La petite observait les énormes flocons perchés au bout d'une baguette. Elle avait toujours cru qu'il s'agissait de ballots de coton rose, comme ceux que sa mère plaçait dans un flacon de verre sur la tablette de la salle de bains. Des cotons pour géants qu'on rangerait dans un réservoir de cristal colossal posé sur un énorme lavabo. Cette explication suffisait à l'enfant. Mais brusquement, le coton devenait la barbe de son père...
Ainsi donc, c'est là qu'il l'accrochait après l'avoir rasée ?
Luce avait toujours connu son père glabre et dans le fond, elle n'avait aucune idée de la couleur de son système pileux.
La petite se représenta brièvement les poils de son père lui caresser les dents de lait et glisser dans son gosier et elle en fut malade, mais sincèrement malade : de brusques giclées de vomi arrosèrent sa robe à smocks bleue ainsi que le chemisier en dentelle de maman. Elle hurlait d'horreur. L'horreur des poils, l'horreur de son dégueulis et même l'horreur de son horreur.
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On n'a jamais appelé Luce que par son prénom. C'est un prénom qui va vite et il est difficile de le raccourcir. Sauf à l'appeler Lu, comme les petits beurres... Lulu c'est gentil, ça coule tout seul et ça ne mange pas de pain.
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Sur un air de Zorro
"- Un spermato qui surgit hors du phallus
Court vers la gonade au galop
Son nom il le signe à la pointe du flagelle
D'un S qui veut dire Spermo."
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