C'est bien que tu sois venu aujourd'hui. Un jour je te raconterai tout.
D'une certaine façon, ça me soulageait de savoir qu'il y avait des gangsters juifs. (129)
À la fin, nous n'entendons plus que les soupirs des mourants sous nos pieds.
Il n'y avait plus de Dieu.
(47)
Y a rien de plus dangereux qu'un boxeur heureux de boxer.
[dialogue entre le boxeur et un soldat SS qui l'a pris sous sa protection]
- Dites-moi, si vous savez que vous devrez payer pour tout ça, ici, pourquoi vous le faites ?
- Si tu avais eu le choix, comme moi, de quel côté tu te serais battu ? Celui des loups ou celui des moutons ? [...]
Tu n'es pas bête, petit. Et tu es un costaud. Pas comme les autres. Ça
pourra te servir.
Mais si tu veux survivre, ici, apprends un peu d'allemand. Adapte-toi. Tu veux hurle avec les loups, parle leur langue.
- Je prie Dieu que mère, Rifka et Brandel aillent bien.
- Dieu ? Regarde autour de toi. Est-ce qu'il permettrait ça, s'il existait ?
Je regrettais d'être en vie.
[réaction du boxeur, alors adolescent de 16ans lorsqu'il réalise, à son arrivée à Auschwitz qu'il est affecté au kommando chargé de mettre les corps gazés dans les fours crématoires]
J'avais à peine le temps de maudire mon sort.
Le soir, je tombais d'épuisement et les hurlements du kapo me réveillaient le matin. Qu'est-ce que je foutais ici ?
Je ne leur avais rien fait, aux Allemands !
La plupart des volontaires étaient des criminels et des voyous qui espéraient obtenir un avantage en jouant les larbins.
roman graphique, sport de combat, camp de concentration