Soyons franc, ami-lecteur, j'aime la romance froufroutante. Ouais. Mais pas toutes. Or
Lisa Kleypas reste, pour le moment, une de mes autrices préférées du genre. Bien plus, par exemple, que
Julia Quinn. Puis comme je suis une plieuse de culotte, j'aime bien faire les choses dans l'ordre. J'ai donc d'abord lu La Ronde des Saisons puis Les Hathaway. Ainsi, il me restait encore à découvrir Les Ravenel. Ouais.
En effet, je conseille d'enchaîner les Kleypas dans cet ordre, car le premier opus de la Ronde des Saisons se place en 1843, celui des Hathaway en 1848 et Coeur de Canaille s'ouvre en 1875, soit un peu plus de trente ans après Secret d'une nuit d'été.
Ça commence un peu comme l'histoire des Hathaway, avec un héritage inattendu, celui de Devon qui se retrouve avec sur les bras, un domaine criblé de dettes et encore occupé par les soeurs et la veuve du défunt, notre héroïne. Bien entendu, Devon va se révéler un chouette type alors que le mariage — très bref — de Kathleen ne lui aura apporté que du malheur. du coup elle va s'en remettre super vite. Suffisamment pour succomber au charme du jeune premier... Sincèrement ? Leur romance est le genre d'histoire vite lue vite oubliée. C'est mignon, c'est bien fait, c'est sucré. Tu sens ma déception, ami-lecteur ? Parce que, sincèrement,
Lisa Kleypas m'a habituée à mieux. En général, ses personnages justifient, à eux seuls, la lecture de ses romans alors que Kathleen et Devon m'ont laissée assez indifférente.
Si je ne regrette pas d'avoir lu Coeur de Canaille, on reste loin des romances précédentes de Kleypas, super addictives. J'imagine bien qu'à ce stade, ami-lecteur, tu vas supposer que je ne vais pas poursuivre cette saga. Sauf que je compte bien continuer. Pourquoi ? Car l'autrice a teaser le deuxième opus, et avec talent. Dans Coeur de Canaille, on voit Helen, la soeur la plus âgée de Theo, le défunt mari de Kathleen — ça va, tu suis ? —, se fiancer avec un mec fort charismatique dans le genre méchant glamour. Puis hop, les fiançailles sont rompues. Toutefois, on sait déjà que leur histoire ne pourra pas en rester là. Or si Kleypas est forte, c'est bien dans sa capacité à nous offrir du héros pas sympa qui sent bon le whisky. Et Rhys émet tous les bons signaux : il est froid, impitoyable, abîmé, mais assez sexy pour qu'on veuille guérir ses blessures. Il va sans dire que je lirai la suite des Ravenel, juste pour lui. Ouais, je suis faible.
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