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Récemment ma grand-mère Dora m'a rendu visite pour me parler d'une de ses nouvelles amies. Dora est décédée, il y a une trentaine d'années et réside maintenant dans le Paradis-hors-terre où elle a fait la connaissance d'Adele I. Vranstock. Cette dernière, morte depuis un siècle hante encore la maison victorienne qu'elle avait fait construire en 1874, dans l'Illinois.
Elle y veille aussi, aujourd'hui sur un garçon de 11 ans : Les Perrance, qui a (quelque part) des parents bien plus évanescents qu'Adèle elle-même. "Un certain été, a raconté Adèle, la maison avait été loué à un auteur-de-livres-pour-enfants ronchonneur qui n'aimait pas "ces espèces de petits monstres" pour lesquels il était sensé écrire un Xe tome d'une série sur les fantômes"
"Ah, mais Dora, si tu savais de quel fort farceuse façon, je suis intervenue dans la vie de ce vieux garçon grognon ! J'ai même rédigé un bouquin sur ce grincheux coquin"... fait livresque que ma grand-mère s'est dépêchée de me rapporter...

C'est ainsi qu'un dimanche après-midi, j'ai lu, ravie,
ce roman épistolaire pour une jeunesse sans âge défini.
J'y ai trouvé humour, jeux de mots et ironie...
dans un va-et-vient entre émotions (!) et esprit.
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La relève de Roald Dahl est là !

Voici un nouveau titre pour la collection jeunesse d'Albin Michel, Witty, destinée aux 9-12 ans. Cette fois-ci, ce sont deux soeurs qui s'y collent, Kate et M. Sarah Klise, chargées respectivement du texte et des illustrations. 43, rue du vieux cimetière : Trépassez votre chemin est en fait le premier tome d'une série de romans, dont quatre sont déjà parus aux États-Unis, et vu la drôlerie de ce premier opus, on espère avoir vite la suite en France !

Un roman épistolaire parodique !

Ignace Bronchon est un écrivain pour la jeunesse en manque d'inspiration. Il s'installe pour l'été dans une vieille maison victorienne qu'il pense abandonnée, pour enfin rédiger tranquillement le treizième tome de sa série. Très vite, il s'aperçoit qu'il va devoir partager la demeure avec Lester, le fils des propriétaires, et une certaine Adèle L. Vranstock, l'ancienne propriétaire des lieux. Or, s'il y a une chose que Bronchon déteste, ce sont bien les enfants ! Surtout ceux qui lui racontent des sornettes sur les fantômes !

43, rue du vieux cimetière utilise plusieurs codes des histoires de fantômes. En effet, le récit se déroule dans une demeure victorienne hantée par son ancienne propriétaire, une véritable poltergeist qui manifeste ses humeurs en déplaçant des meubles et en faisant disparaître des objets. le roman est constitué de coupures de journaux et de lettres que s'échangent les personnages. Pour nous donner la chair de poule, un avertissement en début d'ouvrage nous assure que toute la correspondance présentée est ... authentique !

Mais pas le temps d'avoir des frissons, nous avons là affaire à une parodie. le roman est bourré d'humour du début à la fin et on ne peut s'empêcher de glousser grâce à de succulents jeux de mots : un détective qui s'appelle « Teddy Skray », un rédacteur en chef de journal qui signe « Eddy Torial »... le ton est donné !

Le plus drôle reste évidemment le traitement que le jeune Lester et la vieille dame fantôme réservent à notre ronchon de Bronchon !

De l'humour certes, mais pas que ça

Attention cependant, 43, rue du vieux cimetière n'est pas qu'un roman léger qui fait rire ! Au fil du texte, l'humour se transforme en émotion, les personnages évoluent et nous apprennent des choses. Les illustrations sont en parfait accord avec le texte, tantôt drôles, tantôt attendrissantes. C'est en cela que ce roman, ainsi que d'autres textes de la collection Witty, font penser aux productions de Roald Dahl : des livres de jeunesse parfaitement aboutis, avec un texte et des dessins de qualité, beaucoup de moments drôles et d'autres qui nous marquent et nous font réfléchir. Gros coup de coeur pour la galerie de portraits des personnages qui tient lieu d'épilogue et la double page qui suit avec des illustrations et des courts textes pour nous renseigner sur l'architecture victorienne...

Voilà un début de série généreux dont on attend les suites avec impatience ! Pour vous aider à patienter, n'hésitez pas à visiter le site Internet des soeurs Klise : www.kateandsarahklise.com/index.html
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Ignace Bronchon est un écrivain jeunesse ruiné, en panne d'inspiration. Au pied du mur, il s'installe dans un vieux manoir victorien en espérant enfin pouvoir écrire un nouveau livre. Ce qu'il ne sait pas c'est que cette demeure est habitée par le jeune Les Perrance, fils des propriétaires actuels, mais aussi que le fantôme d'Adèle, l'ancienne propriétaire, hante les lieux....
Ce roman épistolaire est une vraie réussite : il est très drôle, bourré de jeux de mots et facile à lire car les lettres échangées sont très courtes.
Je me suis beaucoup amusée à suivre les déboires de cet écrivain ronchon qui voit sa vie bouleverser par un enfant très indépendant et un fantôme facétieux.
C'est une belle histoire d'amitié qui remet en cause l'attitude d'Ignace : tout d'abord égoïste et déplaisant, on le voit petit à petit changer sous nos yeux pour s'ouvrir au monde et devenir plus humain.
43, rue du vieux-cimetière : trépassez votre chemin est le premier tome d'une série à conseiller à partir de 8 ans.
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Réussi, vraiment très réussi !
Les pages se tournent toutes seules, j'avais vraiment envie de savoir comment cette histoire, drôle, cocasse. Il joue avec tous les codes du réalisme pour écrire une histoire totalement déjantée, alors qu'il aurait pu être complètement sinistre.
Ce roman est avant tout un roman épistolaire, et à de rares exceptions près, je ne connais pas plus ennuyeux, de plus artificiel qu'un roman épistolaire. Ce n'est pas le cas ici, le texte est enlevé, rempli de péripétie. Tout le monde, ou presque, écrit à tout le monde dans ce roman, sauf Les et Adèle (le fantôme) ce qui est un comble ! Même les parents de Les lui écrivent, puisqu'en bons parents qu'ils sont, ils n'ont pas le courage de lui dire en face qu'ils n'assument plus leurs rôles – et ce n'est pas si incroyable que cette situation en a l'air, malheureusement. Quant à Ignace Bronchon, sa capacité à communiquer par lettres n'a d'égal que son incapacité à écrire et à verbaliser ce qu'il ressent.
Je vous recommande chaudement ce livre et n'ai qu'une hâte : que la bibliothèque acquière les deux tomes suivants.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Ce livre est très drôle. J'aurais aimé avoir un petit peu plus de dialogues et moins d'échanges en lettre mais Kate Klise réussissait quand même à mettre du piquant et de la rigolade dans son livre.
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Avoir un auteur sans succès sous son toit,
passons,
avoir deux auteurs sans succès sous son toit,
c'est toute une histoire!
Une histoire de revenants à ne pas y revenir! Si si!
Le jeune Lester a été laissé en cadeau par ses parents avec la location de leur propre maison.
Personne ne veut acheter cette maison car selon les légendes, elle se trouve hantée, alors la location, cela reste bien, pour arrondir les fins de mois et les recherches scientifiques autour de la non-existence des fantômes.
Quoi que.
Lester s'y trouvait très bien, dans sa maison, avec son fantôme, Adèle, jusqu'à ce que Ignace Bronchon, un romancier raté pour la jeunesse, viennent y séjourner pour trouver l'inspiration.
Ecrire des romans pour la jeunesse et ne pas l'apprécier, quelle ironie!
Ah oui, vraiment, Ignace est une anomalie.
Quoi que. Peut-être que tout peut s'expliquer ?
Pour Ignace et Lester, c'est chacun chez soi et les moutons seront bien gardés et le livre d'Ignace rapidement terminé.
Quoi que. Sa maison d'édition en doute, son notaire pas payé depuis longtemps aussi.
Lester ne souhaite pas que ce vieux casse-pied d'Ignace s'installe trop longtemps,
Adèle, au contraire, à bien envie de s'amuser un peu.
L'éternité, ça peut être long et ennuyeux parfois et sous le ronchon, il y a peut-être un doux coeur qui bat.
: Ce premier tome donne le ton de la série, follement absurde et drôle évidement.
On ne badine pas avec la mort assurément sauf que le fantôme d'Adèle ne souhaite pas s'en aller comme cela.
Généreuse et « bon vivante »-Adèle continue de se faire plaisir à coups de bonnes recettes et de bons repas, si si elle peut!- et accésoirement joue les parents de substitution pour le jeune Lester considérer comme un peu encombrant pour ses parents (vous comprendrez en lisant, tout simplement!).
La forme épistolaire du récit est originale, il n'y a pas qu'une mais plusieurs voies puisque l'ensemble des personnages s'adressent les uns aux autres par courrier ou petits mots interposés.
Ce fameux ton très apprécié dès les premières pages est maintenu tout du long, ironique, malicieux parfois incisif, un humour pince sans rire très anglais dans l'âme.
Lester et Ignace, un adulte grincheux et un enfant un peu solitaire, se disputent comme chien et chat sans jamais s'adresser l'un à l'autre directement, Adèle semant la zizanie.
Entretenant la même passion pour l'écriture, Adèle dérobe tous les livres d'Ignace et deviendra un peu sa muse, chacun profitant de l'expérience de l'autre et trouvant enfin le succès ensemble.
Ensemble ? du moins le croit-elle.
Ignace s'en mordra les doigts et se brisera de nouveau le coeur, ou presque.
Le début d'une love story un peu spéciale, la formation d'une vraie famille pour Lester.
Une très bonne série pour les jeunes ados, légère, agréable et fantaisiste !
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Après la belle mélancolie de "L'hiver du commissaire Ricciardi" de Maurizio de Giovanni et le poignant "Petits combattants" de Raquel Robles, j'avais besoin de me changer les idées. J'ai donc lu le premier tome de la série "43 rue du vieux cimetière", avec un sourire du début à la fin!
"Chroniques littéraires" dit dans sa chronique sur Babelio que "C'est un des rares romans épistolaires de la littérature jeunesse". J'avoue ne pas en savoir assez sur la littérature jeunesse pour confirmer mais une chose est sure, c'est très original. Pas de dialogues ou presque, sinon par ordinateur interposé, quand l'écrivain ronchon voit apparaître sur son écran des phrases qu'il n'a pas tapées. Esprit, es-tu là? Oui, c'est le fantôme qui vit tout en haut de la belle maison victorienne que l'écrivain a louée pour l'été. Toute l'histoire sera donc racontée dans des lettres et des extraits de la gazette locale.
Mais le charme de cette histoire réside aussi dans ce qui peut paraître à l'opposé de l'originalité, à savoir son côté traditionnel, qui fait de nous des complices. Oui, nous sommes d'accord pour lire une histoire qui se passe dans une vieille maison qui craque et où un fantôme mal luné claque des portes, joue du piano à des heures indues, et pris de colère, décroche un lustre pour l'abattre...juste à côté du pauvre écrivain. le fantôme est mal luné mais pas assassin, et on n'est jamais secoué de peur pendant la lecture, mais de rire.
Une dernière chose. Merci à Witty de ne pas se moquer du monde en ayant chargé un vrai traducteur et non Google de traduire ce livre. Il y a en effet un être humain, Mickey Gaboriaud, donc, qui s'est un peu "cassé la nénette" (pardonnez mon langage) pour traduire notamment les noms de certains personnages de manière spirituelle (le détective Teddy Skray, ou le journaliste Eddy Torial) La vivacité de l'ensemble lui doit sans doute beaucoup, et je lirai la suite.
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Conquise par le fabuleux Madame Pamplemousse publié chez Witty et curieuse de découvrir davantage cette collection colorée, je me suis laissée tenter par ce roman épistolaire. Quelle belle découverte ! Un écrivain revêche en panne d'inspiration, un garçon indépendant et un fantôme plus que facétieux. À travers les lettres échangées, on assiste aux aléas ô combien réjouissants de leur contrainte cohabitation.
Un premier tome riche en humour et tendresse, ponctué de belles illustrations et servi par une plume souriante. À conseiller absolument !
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Un vieil auteur grognon loue une maison hantée afin d'écrire... une histoire de fantôme. C'est à travers un échange de lettres que nous découvrons peu à peu les personnages de l'histoire. C'est la dernière chance pour Ignace Bronchon de renouer avec le succès mais il est déconcentré par les bruits étranges de la demeure et par la présence d'un jeune garçon qui habite les lieux. La cohabitation est difficile !

Les illustrations sont belles, le récit plein d'humour. le découpage du livre en courtes lettres facilite la lecture. Une lecture originale et plaisante.

Lien : http://0z.fr/v7UBB
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Au départ, la couverture ne m'a pas attirée. Et je me suis dit : encore une histoire de fantôme. En rangeant ce roman, j'ai ouvert la première page qui me disait de faire attention et de ne pas tourner la page. Esprit de contradiction : J'ai tourné la page !
Je ne l'ai plus lâché. L'histoire : une maison hantée par son ancienne propriétaire. Un écrivain qui promet à son éditeur d'écrire le énième tome de son roman. Il promet depuis plus de 5 ans. (Argent qu'il a déjà reçu en avance !) Pour pouvoir écrire (et ne pas devoir rembourser l'éditeur), il loue une maison au calme. Enfin croyait-il. Il se retrouve nez-à-nez avec un garçon de 11 ans qui claque les portes, joue du piano et puis surtout voit des fantômes.
Je me suis laissée prendre par l'histoire , d'abord, le style épistolaire rend la lecture agréable, rapide et facile. Ensuite, il y a beaucoup d'humour. Et pour finir, il y a beaucoup de tendresse que ce soit pour cet enfant non compris et abandonné que ce vieux monsieur qui au final est bien seul.
Ce qui m'a déplu, c'est que ce vieux monsieur ronchon vire vite en monsieur gentil et empathique.

Pour finir, je conseille cette lecture aux enfants qui n'aiment pas lire, qui ont des difficultés ou au personnes qui aiment le style épistolaire.
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