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4,51

sur 1018 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne me souviens plus exactement du pourquoi du comment j'ai eu envie de lire ce roman.
Je crois que je l'avais vu passer sur les réseaux et qu'il m'avait donné envie (comme d'hab), mais j'avais cru qu'il était poétique, beau, et touchant. Je pensais vraiment qu'il faisait parti de ces romans magnifiques, qui te parlent, avec des belles citations toutes les cinq pages.
Comme quoi, c'est jamais bien de partir avec des aprioris sur les livres et ça ne peut que décevoir parce que, même si j'ai trouvé des phrases très belles, ce livre n'a pas été plus émouvant que ça, et ne m'a pas paru si beau.
Après c'est une question d'opinion j'imagine.
Et puis, même si j'ai été un peu déçue au départ, il y a quand même eu de très bonnes surprises !

Déjà, j'ai adoré l'ambiance.
Sur l'île, les descriptions du paysage, la mer céruléenne de toute part, le vent bruissant dans les arbres et les rires des enfants au loin… Oui, toute l'atmosphère qui se créée petit à petit est magique, elle va t'envelopper comme un cocon rassurant et te faire te sentir bien.

Parce que vraiment, à chaque fois que je rouvrais ce roman, j'avais l'impression de rentrer dans une pièce chaleureuse, avec un feu de cheminée et une pile d'oreillers.
Ça fait du bien de le lire. Il ne fait pas parti de la catégorie des romans qui te font mal, qui te prennent aux triples ou te font passer par une centaine d'émotions différentes, non, il est calme, doux et accueillant.

Et ce n'est pas seulement l'ambiance qui contribue à cette sensation, c'est un tout.
C'est Linus qui est sympathique. Ce sont les enfants auxquels tu t'attaches petit à petit et que tu ne peux faire qu'aimer à la fin (particulièrement Lucy qui est mon petit chouchou). Ce sont les personnages secondaires que tu découvres et finis par apprécier. C'est Arthur, son sourire mystérieux et ses yeux pétillants de gentillesse. C'est l'humour glissé ça et là qui te faire sourire. Ce sont les messages passés par le récit.

Alors, même si ça m'a fait bizarre que le personnage principal ait 40 ans et que je ne me sois pas du tout identifiée à lui, même s'il y a eu des longueurs parfois et même si l'histoire n'est pas palpitante ou passionnante, ce livre est un roman chaleureux, qui se savoure doucement en vacances, dont la lecture repose et est simple donc soulageante.
Et, en bonus, le récit m'a fait pensé par quelques aspects à Harry Potter, avec le Ministère des Jeunesses Magiques, les créatures fantastiques, et cette atmosphère très jeunesse, magique, mignonne et simple.

Donc, je n'ai pas adoré ce livre, il n'est pas aussi touchant que je l'ai espéré mais cette lecture m'a fait du bien et m'a emporté dans une bulle chaleureuse le temps de quelques centaines de pages.
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Un peu de mal à rentrer dans l'histoire, il faut dire que je l'ai commencé dans un état de fatigue extrême.
Une fois que j'ai lâché prise, difficile de sortir la tête du livre.
J'ai rarement rencontré des personnages qui servent autant un livre et dont l'interaction entre eux est remarquable.
Un univers fantastique riche, un condensé de tolérance, d'estime de soi et d'ouverture d'esprit, sans être moralisateur.
Roman touchant et étonnant.
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Linus travaille au ministère de la jeunesse magique. Il contrôle les orphelinats accueillant les enfants différents. Linus est rigoureux et aime suivre les règles en vigueur. Jusqu'à ce qu'il soit envoyé dans un orphelinat un peu spécial...

J'ai beaucoup entendu parler de ce roman jeunesse, voir roman ado. En bien. Pourtant, au début, j'ai eu quelques difficultés à rentrer dans l'histoire et a m'attacher aux personnages malgré une écriture travaillée et un contexte fantastique que j'apprécie beaucoup habituellement. Il me manquait quelque chose, de l'émotion.
Et puis, a partir de la deuxième moitié du roman, j'ai été happée par l'histoire et par les relations entre les différents protagonistes. Je me suis pris une vague d'émotions, au point d'avoir les larmes aux yeux sur la fin. J'ai adoré l'évolution de Linus, j'ai adoré le ton de l'histoire et l'humanité qui s'en dégage. Sans le début un peu fastidieux, ça aurait été un coup de coeur.
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La maison au milieu de la mer céruléenne est un petit roman de fantasy très plaisant baigné dans la tolérance et l'ouverture d'esprit, un one-shot militant qui rappellera des oeuvres comme Edward aux mains d'argents ou la fameuse série de romans Miss Peregrine et les enfants particuliers de Ramson Riggs de par son ode à la différence...

Ecrivain à coeur de défendre la cause LGBTQ, TJ Klune dresse ici une fantasy colorée, militante , un peu trop sucré sur les bords mais qui s'avère bien divertissante avec son lot de bons sentiments et son petit groupe de personnages aussi singuliers qu'attachants.

Nous suivons le quotidien de Linus Baker, un employé solitaire du Ministère de la Jeunesse Magique dont le travail se résume à surveiller les bonnes conditions des orphelinats magiques et à rédiger des rapports détailles et en toute objectivité. L'empathie naturelle de Linus lui permet de se voir confier (un peu contre son gré) une mission de la plus haute importance par les Cadres Extrêmement supérieurs : dresser un rapport sur un foyer dans lequel réside six jeunes êtres magiques mises au ban de la société en raison de leur supposé dangerosité. Ces six jeunes sont sous la tutelle de l'énigmatique Parnassius.
Linus Baker n'est pas au bout de ses surprises avec cette mission qui le métamorphosera complètement.


Pour plaisant qu'il soit, j'ai trouvé que La Maison au milieu de la mer céruléenne démarre sur des bases un peu fragiles. Nous retrouvons un schéma typiquement burtonien entre opposition d'une "normalité ", univers grisâtre de la bureaucratie et cette maison pleine de couleurs, si gay, pleine de vie dans laquelle Linus Baker va trouver l'amour et aussi son épanouissement malgré un groupe de villageois bien véner qui ne supporte pas la présence de ces orphelins magiques. Un schéma de déjà-vu qui m'a fait un peu grincer les dents par cette opposition presque caricaturale de deux mondes. de plus, cet univers de fantasy n'est pas des plus étoffé. Les environnements bureaucrates sont forcément atones excepté cette belle île de Marsyas pleine de couleur, planté au milieu d'une belle mer bleue... Derrière ces descriptions, on devine aisément l'engagement de l'écrivain. Ce qui n'est pas un mal en soi, bien au contraire ! L'auteur n'hésite pas à utiliser l'allégorie de la fantasy pour mettre en valeur ses idées et construire des personnages jugés marginaux , bien sûr , il y un écho à l'intolérance de notre temps. Et cela donne un ton assez savoureux à ce roman qui utilise directement l'allégorie de la fantasy, de l'imaginaire en général. C'est un bon roman de fantasy car l'auteur en s'approprie l'imaginaire pour en délivrer un conte social qui fait du bien à lire même si il a parfois un peu trop le goût d'un bonbon sucré, acidulé, sirupeux...

Ce qui me dérange un peu plus, c'est que cet engagement est quelquefois un peu trop flagrant ou mal mis en scène ce qui ramollit le pur enchantement de la fantasy.
Ainsi, nous avons droit à de grands discours sur la tolérance et le bien-être des enfants à tel point que j'ai cru entendre une petite douce musique au piano , nous avons droit à un portrait figé et guère nuancé de la bureaucratié déjà vu et revue mille fois. Et enfin, dans l'ensemble, La maison au milieu de la mer céruléenne ne propose pas de réelles magies. Ce sont uniquement ses personnages qui sont magiques comme si TJ Klune avait surtout voulu recentrer sa magie "militante" sur ses personnages Ce sont cependant des êtres vite attachants et adorables mais leur différence est tournée de telle manière qu'elle fait un peu grossièrement écho à l'actualité et de manière un peu sirupeuse avec les beaux discours, l'harmonie de la famille et la figure habituelle des "normaux intolérants". J'ai préféré aux beaux discours quelques moments de poésie comme la traversée de la mer sur une route de sel ou des moments de joies comme les simples aventures de nos orphelins.
Je me répète mais les personnages sont encore une fois très sympathiques avec une bonne synergie entre eux et menés par des dialogues qui font mouche. L'humour noir de Lucy est très sympathique. Cela dit, on sent que l'auteur ne cherche jamais à les égratigner ce qui fait que la fantasy tombe un petit peu dans trop d'innocence sans présenter de grandes menaces.


En somme, La Maison au milieu de la mer céruléenne est un roman de fantasy young adult tout à fait plaisant colorée et tendre malgré une magie qui est un peu étouffée et des beaux discours de tolérance au parfum sirupeux de déjà-vu.







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J'ai été très tentée quand ce nouveau titre est sorti et que j'ai vu toute la hype qu'il souvenait et qui m'a surprise (tout comme ça a du surprendre l'auteur d'avoir soudainement autant de réussite alors qu'une bonne trentaine de ses livres ont déjà été traduits en français).

Mais revenons plutôt à ce livre qui prend place dans un univers un tout petit peu différent du notre puisque les créatures surnaturelles existent. Elles sont surveillées et encadrées, notamment pour les plus jeunes d'entre elles qui sont regroupées dans des orphelinats, gérés par le Ministère de la Jeunesse magique.
Linus Baker est quant à lui un employé de bureau tout à fait standard, qui aime le travail bien fait, suivre les règles, ses tournesols, sa chatte et qui effectue des contrôles dans les orphelinats, jusqu'à ce qu'il soit envoyé dans l'un d'entre eux, situé au bout du monde, sur une île. Dirigé par Arthur Parnassus, il accueille des enfants très spéciaux qui vont charmer un Linus qui n'attendait que ça pour que sa vie bouge enfin.

TJ Klune fait le choix de camper des personnages très forts, très caractérisés. Comme à son habitude, il les fait parler, énormément, mais j'ai quand même trouvé que c'était assez équilibré parce qu'on suit Linus qui intériorise beaucoup. J'ai adoré ce personnage qui sort des sentiers battus de ceux qu'on croise souvent. En surpoids et dans la quarantaine, il a un amour immodéré du règlement mais surtout des enfants qu'il protège à tout prix et c'est rassurant de voir qu'on peut changer à tout âge.
Le directeur et son assistante sont eux aussi bien campés. Et il y a évidemment les enfants, dont je ne vous parle pas plus pour garder la surprise mais qui sont juste la représentation de l'amour.

Le respect et l'amour. de chacun, sous toutes ses formes.
C'est ce qui transparait dans ce roman un brin magique qui emporte facilement le lecteur sur cette île.
Je ne sais pas trop pourquoi ce livre a eu plus de succès que les précédents (même si c'est possible que ce soit dû au changement de maison d'édition), mais j'espère qu'il donnera envie à d'autres lecteurs de découvrir les autres ouvrages écrits par TJ Klune.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Si Miss Peregrine et les enfants particuliers et Harry Potter avait un enfant littéraire ce serait ce livre.
Ode à la différence ou plutôt aux différences, ce roman écrit comme un scénario de Tim Burton est un bonbon.
Un peu trop sucrée parfois, un peu mou sous la dent mais qui laisse un goût de plaisir sur la langue.
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Nous sommes ici sur un roman rempli d'Amour et de tendresse.
Pourtant au début, j'ai un mal fou à m'imprégner à l'histoire.
J'ai trouvé ça long, sans réel intérêt.
Mais quel bonheur d'avoir persisté.
Il aurait été" dommage de passer à côté de ce récit.
Les personnages sont attachants avec une description qui nous fait les connaitre et les aimer.
Un très beau message que T.J Klune nous fait passer.
Une lecture prenante et drôle.
A découvrir.

"N'aimeriez vous pas être ici?"
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Ce livre a pas mal circulé sur les réseaux sociaux et j'ai adoré le titre et la couverture.

Je ne connaissais pas du tout TJ Klune donc c'était une découverte pour moi.

J'ai apprécié cette histoire même si je ne la relirai jamais.

Au début du livre le personnage principal est si couard et conformiste que j'avais envie de le secouer mais il prend de plus en plus confiance en lui au fil de l'histoire.

J'ai adoré les enfants, ils ont tous leur caractère unique qui les rend tous adorable mais j'ai une petite préférence pour Talia.

Certaines scènes sont difficiles car pleines de peur et de haine contre les personnes différentes, ce que dénonce l'autre. C'est encore plus pénible quand les victimes sont des enfants.

Certaines scènes sont vraiment adorables et me laisse une bonne impression de ce livre qui était une lecture facile et divertissante.
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Quel roman réconfortant ! J'ai tout de suite aimé les premières pages de l'auteur et me suis attaché au personnage principal : Linus. Quel personnage complexe, original et attendrissant. J'ai adoré découvrir la palette des autres personnages tout aussi improbables, attachants, mystérieux et souvent hilarants. J'ai beaucoup aimé les messages véhiculés par l'auteur, son humour noir et l'univers dépeint. La fin est convenue et j'aurai aimé qu'il y ait plus d'actions ou de révélations mais l'ensemble du roman est à conseiller. Pour ma part, un auteur à retenter dès que possible !
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J'ai aimé le mix entre Big Brother, le département de la magie et le clin d'oeil à l'Ile du Crâne. On rencontre des personnages singuliers comme une gnome, des esprits de la nature ou encore le diable en personne dans un orphelinat hors du commun. Des personnages magiques qui sont marginalisés et pour qui on a envie de se battre.
Une belle histoire faite de valeurs sur la différence, l'acceptation de l'autre, l'homosexualité, la solitude ou encore le conformisme.
C'est clairement une réussite dans le sens où j'ai lu les presque 500 pages en 4 jours à peine, que la plume est très fluide et accessible et l'univers tout simplement attractif. Ce n'est pas un coup de coeur comme je l'espérais mais une belle morale à garder dans un coin de sa tête et de son coeur.
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