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Cécile Tasson (Traducteur)
EAN : 9782378761103
473 pages
De Saxus (17/06/2021)
4.51/5   963 notes
Résumé :
Une île magique. Une mission dangereuse. Un secret brûlant.

Linus Baker mène une vie tranquille et solitaire. À quarante ans, il vit dans une petite maison avec un chat caractériel et ses vieux disques. En tant qu'agent du Ministère de la Jeunesse Magique, il doit s'assurer du bien-être des enfants dans les orphelinats supervisés par le gouvernement.
Mais lorsqu'il est convoqué de manière inattendue par les Cadres Extrêmement Supérieurs, il se ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (259) Voir plus Ajouter une critique
4,51

sur 963 notes
Dès sa sortie en version originale, La maison au milieu de la mer céruléenne m'a fait de l'oeil. La couverture, déjà, vous vous en doutez, a tout de suite su me charmer. le titre original également et ce résumé qui annonçait une histoire douce-amère mais avec, je l'espérais, une touche d'espoir. Beaucoup de choses pour me plaire donc, et quand les éditions De Saxus ont annoncé qu'elles allaient publier le roman, autant vous dire que je n'ai pas attendu longtemps pour le précommander.

La maison au milieu de la mer céruléenne a été un coup de coeur. Je n'étais pas certaine en le commençant que Linus Baker et son monde rigide allait me convaincre, mais il avait tellement de potentiel en lui, car on partait de pratiquement zéro, que lorsqu'il arrive sur l'île de Marsyas, je me suis dit que c'était ce qu'il fallait à notre héros pour sortir de son cocon. Et j'adore ce genre de roman où le personnage principal se dévoile enfin à lui-même. Une renaissance en quelque sorte ainsi que des histoires d'amour qui ne vous laissent pas indifférents.

Marsyas est ce genre de lieu qui vous charme au premier coup d'oeil. L'île est sauvage et paradisiaque en même temps. Loin de tout, un havre de paix où l'on aimerait vivre. Même cette maison étrange que l'on découvre est charmante. Et puis vient le tour des personnages, ces six enfants extraordinaires qui m'ont fait sourire dès leurs premiers mots, ainsi que leurs deux chaperons. Je crois que comme Linus, j'ai adopté Talia, Phee, Lucy, Sal, Chauncey et Théodore. Des petits amours qui ont été malmenés par la vie mais dont la résilience est inspirante. Des personnalités bien différentes mais avec ce même franc-parler, cette façon de dire les choses sans filtre, de voir le monde avec des yeux encore émerveillés et de pouvoir partir à l'aventure grâce à une imagination débordante. Et à côté de cela, la souffrance autant physique que psychologique. La peur d'être battu, abandonné, jugé, mis dans une case étroite et pleine de préjugés. J'ai beaucoup ri notamment grâce à Lucy et Talia dont les menaces sont très colorées. J'ai souri parce que le roman est tendre, doux, fait de petits moments simples mais tellement beaux. Ces enfants ont été mon rayon de soleil pendant plusieurs jours, même dans les moments plus noirs de la maison au milieu de la mer céruléenne.

Linus n'est pas pour autant éclipsé. On découvre un homme dont la vie est millimétrée et qui trouve du réconfort dans les habitudes du quotidien ainsi que sa petite maison. Sortir de sa zone de confort lui permet de réaliser combien sa vie l'étouffait sans qu'il s'en rende compte. Il apprend beaucoup. Sur lui surtout car c'est un homme très ouvert d'esprit notre Linus et qui est juste. Mais les barrières qu'il s'impose sont devenues sa prison. J'aime beaucoup la métaphore de la ville grise et pluvieuse, là où il vit et travaille, et Marsyas ensoleillée et pleine de vie, là où il se découvre. Entrer dans la lumière et voir ce qu'il adviendra. En soi, Linus n'a pas vraiment changé, il est resté le même. Mais il s'est laissé aller, il a ouvert son coeur, et a décidé d'enfin faire ce qui lui tenait à coeur.

La maison au milieu de la mer céruléenne est pour moi un très joli message, et un récit plein d'espoir. le roman parle de seconde chance, d'acceptation, tout en nous montrant la face obscure de notre monde. Rejet et préjugés. J'ai trouvé le ton juste avec l'envie de dire aux lecteurs que le monde est parfois cruel, mais que ce sont les petits pas qui font les grandes traversées. de la douceur et de l'humour qui éclipsent la noirceur sans pour autant minimiser cette dernière.

Une lecture prenante et drôle. Un petit moment de bonheur et une pincée au coeur, car comme j'aimerai aller sur cette île pour rencontrer ces petits êtres espiègles et les trois adultes qui leur donnent tant d'amour ainsi que cette magnifique île. Je ne connaissais pas T. J. Klune mais clairement, c'est un auteur que je vais suivre avec grand plaisir.
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Quel tourbillon d'émotions soulevées par ce récit. Je comprends l'engouement.

Aussi beau en broché qu'en relié, je me suis invitée cet été dans cette maison au sommet de la falaise que nous suggère la couverture. Un cocon magique où il fait bon vivre.

Notre personnage principal est un employé d'un ministère. Pas n'importe lequel : le MJM, ou Ministère de la Jeunesse Magique. Sa mission? S'assurer que les enfants dotés d'aptitudes magiques sont bien traités dans leur foyer. Direct, on a de la compassion pour Linus. Employé modèle, il mène une vie bien terne dans sa petite maison avec, heureusement, ses tournesols, son pyjama brodé, sa musique et son chat. Il est dans la quarantaine, a quelques kilos en trop selon son médecin et est résigné à vivre une vie seul. Il suit, en tant qu'employé parfait, le Règle et règlements à la lettre, soucieux des enfants mais refusant de s' attacher. Linus est seul. Seul chez lui. Seul au travail où l'ambiance est très Orwellienne. Ses excellents états de service le contraignent à une promotion forcée ( oui, il n'en veut pas) : il part derechef pour une maison, sur une île, isolée, classifiée 4 où il doit enquêter sur des enfants aux aptitudes magiques très complexes et dangereuses.

Autant, on s'attache à Linus, autant on fond pour les enfants. Chacun doté de sa personnalité propre, complexe. Pour autant, on les aime et on a envie de les protéger. Ils sont dans l'ensemble spontanés et débordants d'affection. Même Lucy malgré sa personnalité complexe, très ambivalent et pourtant diablement sympathique. L'histoire qui m'a le plus secouée reste celle de Sal qui, je pense, est un récit de vie bien trop proche à ce que vivent beaucoup d'enfants placés en foyers de nos jours... On évolue ainsi dans l'île et comme Linus, on apprend à découvrir l'île et ses habitants, dans ce cocon protégé d'où ils ne sortent jamais pour éviter les préjugés et la haine du village voisin.
Ce livre traite avec brio la lutte contre les préjugés, l'acceptation de tous. Un message beau, qui transparait dans la plupart des pages. La lutte y est menée de manière pacifique, sans être utopiste, la rendant très réaliste, nous indignant au passage : après tout ce ne sont que des enfants! Leur tuteur, Arthur Parnassus, un brin excentrique mais d'une éthique irréprochable, les éduque de manière admirable. Plusieurs fois, j'ai eu les larmes aux yeux, touchée par ce récit et notamment par les liens que Linus tisse, s'ouvrant aux autres et s'autorisant à vivre, une bonne fois pour toutes!

Je termine par ceci : N'aimeriez vous pas être ici? Oh que si!
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C'est d'abord la couverture, qui encore une fois m'a tapé dans l'oeil grâce au challenge Mauvais Genres. Ma version est d'ailleurs encore plus jolie que la première, je trouve.

Pour ce qui est de l'histoire. Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais.
Linus Baker travaille pour le MJM, Ministère de la Jeunesse Magique. Il a une vie bien rodée, métro, boulot, dodo. Pas le droit d'amener des affaires personnelles sur son lieu de travail mais le droit d'apprendre par coeur les règles du ministère contenues dans un énorme livre que Linus emmène partout.
Un jour, il est convoqué par les Cadres Extrêmement Supérieurs et se voit confier une mission. Passer un mois sur l'île de Marsyas dans un orphelinat où résident six étranges pensionnaires. Il doit évaluer ces derniers ainsi que son Directeur Arthur Parnassus.
Il y part donc avec son chat et pas mal de trouille au ventre.

Je ne vais pas vous raconter ce qu'il s'y passe. A mon goût, pas assez d'actions.
Je me suis ennuyée car il faut attendre un quart du livre avant de croiser le premier pensionnaire.
Je m'attendais à beaucoup plus de magie et de révélations.
C'est surtout beaucoup de bienveillance, d'amour et d'amitié que l'on y trouve.
Il faut se respecter les uns les autres et surtout accepter les différences de chacun. Ne pas juger sur l'apparence ou sur les on-dit…
Lorsque l'auteur décrit les pensionnaires, j'ai pensé à la saga Miss Pérégrine croisée avec hôtel Transylvanie !

Bref, une déception pour moi, comme quoi la couverture ça ne fait pas tout, mais il semble que je sois à peu près la seule à le penser donc laissez-lui une chance d'intégrer votre PAL et peut-être saura-t-il vous séduire !
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🏡 Intriguée par la popularité de ce livre sur Babelio, j'ai voulu découvrir ce roman. Il en ressort une très bonne appréciation. C'est une belle histoire fantastique accompagnée de très beaux messages de tolérances, d'acceptation, de positivité et de remise en question.

🏡 L'histoire comporte de nombreux mystères qui donne envie au lecteur d'en savoir toujours un peu plus. La lecture s'accompagne également de belles citations diverses qui fait réfléchir sur la vie en général : « Arthur dit qu'il faut toujours prendre le temps de faire les choses qu'on aime, indiqua Talia. Si on ne le fait pas, on risque d'oublier comment être heureux ».

🏡 Nous commençons doucement l'histoire par la rencontre avec Linus Baker. C'est un homme fort à cheval sur les principes. Pour lui le travail est toute sa vie. Son livre de chevet n'est autre que « règles et règlements », il s'agît du manuel destiné aux employés du Ministère de la Jeunesse Magique où il travaille. Il est également dans le déni total quant à sa situation personnelle. En effet, il pense être heureux et se persuade qu'il l'est mais est en fait un homme éperdument seul. Son seul ami est son chat nommé Calliope.
Il est perçu par ses supérieurs appelés « les Cadres Extrêmement Supérieurs » comme un employé modèle avec une très grande rigueur, pragmatique et possédant un recul professionnel étonnant.
Son travail consiste à se rendre dans les orphelinats et vérifier que les enfants vivent correctement, dans un environnement sain.

🏡 La société dans laquelle Linus Baker évolue à un petit air du roman de George Orwell « 1984 ». En effet, le gouvernement surveille non-stop les enfants et futurs adultes possédant des pouvoirs magiques. Ceux-ci sont mis à part de la société car dit « trop dangereux ». Ils souffrent de différences et subissent les préjugés et intolérances des nombreux citoyens. Dans tous les orphelinats financés par le Ministère de la Jeunesse Magique (MJM), on y trouve des posters punaisés aux murs représentant des enfants souriants en dessous desquels figurent des légendes telles que : « Nous sommes encore plus heureux lorsque nous obéissons » ou « un enfant discret est un enfant en bonne santé » ou encore « pas besoin de magie quand on a de l'imagination! »
Aussi, au MJM, on y trouve des pancartes au slogan : « vous faites du bon travail et rendez compte de chaque minute de votre journée car une minute perdue est une minute gâchée » ou « N'aimeriez-vous pas être ici ? »

🏡 Mais un jour, tout va basculer pour Linus. Il est appelé auprès de ses supérieurs pour une promotion. Une promotion obligatoire bien sûr ! Linus Baker a été choisi parmi tous les candidats par les Cadres Extrêmement Supérieur pour une affaire des plus sensibles. C'est un profit idéal pour ce genre de mission discrète. En plus de son professionnalisme, Linus possède une confiance absolue au gouvernement. En effet, lors de l'entretien Linus explique qu'il ne se pose pas de questions à savoir ce qu'il advient des enfants lorsque l'orphelinat ferme ses portes. Il se dit que ce sont ses supérieurs qui s'occupent de ce genre de choses, que la supervision prend en charge la suite pour le bien-être des enfants.

🏡 Après 17 ans de travail, Linus ne s'attendait pas à se rendre dans un orphelinat spécial situé sur une île! Il s'agit d'un orphelinat de classification de niveau quatre, le plus haut niveau qu'il existe. Il doit bien sûr y rendre des rapports hebdomadaires et le moindre élément alarmant devra être rapporté immédiatement. le compte rendu sur la situation de cet orphelinat et de l'île de Marsyas est très important.

🏡 Ainsi, nous entrons dans le vif de l'histoire, la découverte de cet endroit. Une île paradisiaque, un havre de paix où Linus va se sentir enfin chez lui. Aussi, beaucoup de choses vont changer pour Linus… Cet homme seul, froid va découvrir une famille aimante. Il va faire la connaissance des enfants dit dangereux et du directeur de l'orphelinat, un homme très énigmatique.

🏡 C'est une très belle histoire que je conseille à tous. Je n'ai trouvé aucun passage ennuyeux. Tout est narré d'une manière subtile. Ce roman est frais et se laisse lire très vite.

Mély
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Cette couverture colorée, j'avoue qu'elle attire l'oeil ! Et elle n'est pas trompeuse car le contenu est aussi frais et sympa qu'on peut le penser ! On est dans un monde où la magie est présente, les jeunes êtres magiques sont surveillés dans des foyers et orphelinats. C'est dans un orphelinat bien particulier, secret, que se rend justement notre héros bien soumis à ce ministère, j'ai nommé Linus Baker.
J'ai vraiment apprécié découvrir cet univers au côté de Linus, qui semble souvent un peu paumé. J'aurai par contre aimé en apprendre un peu plus car au final l'intrigue se déroule seulement dans une ville pluvieuse et une île. La force de ce roman ce sont les personnages très attachants et tout le positif qu'ils dégagent. Pas moralisateur pour autant, on a l'impression d'être dans un autre traité sur la tolérance. Et oui ça fait du bien et il faut se rappeler que c'est un livre jeunesse avec quelques clichés et facilités mais on se fait très vite embarquer dans ce bain d'amour.
Challenge Mauvais genres 2021
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critiques presse (1)
Elbakin.net
24 août 2021
Un style d’écriture efficace, quelques passages marquants, une envie de bien faire et de bonheur tout simplement. Certains lecteurs pourront cependant se montrer allergique aux tons pastel et aux bonheur.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (201) Voir plus Ajouter une citation
Ce n'est pas parce que les choses sont abîmées ou cassées qu'elles n'ont plus de valeur.
- Ça ajoute du caractère, je trouve, acquiesça Linus. Et cela donne des souvenirs à raconter.
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- C'est drôle, la vie, non ? Sans chercher, on trouve parfoi des choses magnifiques. >»
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«Ce n'est pas juste, poursuivit Linus, le regard perdu dans le vide. la façon dont certaines personnes se comportent. Mais du moment que toi, tu te comportes bien et avec gentillesse, comme tu le fais déjà, ce que les gens pensent importera peu. La haine fait beaucoup de bruit, mais tu apprendras que ceux qui crient veulent juste se faire remarquer. Tu n'arriveras peut-ètre jamais à leur faire changer d'avis, mais tant que tu te rappelleras que tu n'es pas seul, tout ira bien. »
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« Je suis du papier. Fin et fragile. Si l’on me brandit vers le soleil, il brille à travers moi. Si l’on écrit sur moi, je deviens inutilisable. Ces marques ont une histoire. Elles forment une histoire, racontent des choses que les autres lisent, mais ils ne voient que les mots et pas ce sur quoi ils sont écrits. Je suis du papier et même si j’ai de nombreux semblables, aucun n’est exactement comme moi. Je suis un parchemin parcheminé. J’ai des lignes. Des trous. Si tu me mouilles, je fonds. Si tu m’enflammes, je brûle. Si tu me tiens dans des mains trop dures, je tombe en morceaux. Je me déchire. Je suis du papier. Fin et fragile. »
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On se laisse enfermer dans sa propre petite bulle. Le monde est vaste et rempli de choses mystérieuses, mais on reste dans cette bulle parce qu'on y est en sécurité. À nos dépens. On agit ainsi par facilité, puisque la routine a quelque chose de réconfortant. Jour après jour, jamais aucune surprise. Alors quand on nous force à changer, quand notre bulle éclate, il est parfois difficile de comprendre à côté de quoi l'on est passé. On peut en avoir peur. Certains se battent même pour rester dans cette sécurité.
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Vidéo de T. J. Klune
Interview en anglais au moment de la parution de Under the whispering door.
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