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Cycle Mon Combat tome 5 sur 6
EAN : 9782207136034
848 pages
Denoël (03/01/2019)
4.17/5   67 notes
Résumé :
À vingt ans, Karl Ove s'installe à Bergen. Il est le plus jeune élève jamais accepté à la prestigieuse Académie d'écriture et arrive débordant d'enthousiasme et d'ambition littéraire. Mais rapidement ses illusions de jeunesse volent en éclats. Son écriture se révèle puérile et pleine de clichés, et ses efforts de socialisation se soldent par des échecs cuisants. Un cas désespéré avec les femmes et très timide en société, il noie son humiliation dans l'alcool et le r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Je suis devenu rapidement un grand fan du norvégien Karl Ove Knausgaard, dès le premier tome de sa série autobiographique Mon combat. Les trois tomes suivants m'ont emballé, chacun pour une raison différente. C'est que je peux facilement m'identifier au protagoniste (l'auteur lui-même) ou du moins à quelques unes des difficultés qu'il rencontre sur son chemin. Hélas, le cinquième opus n'a pas réussi à me rejoindre comme les quatre premiers avaient su le faire. Remarquez, je n'ai pas détesté, loin de là, et ça ne me détournera pas de lire le prochain et dernier tome.

Pourtant, le début de Comme il pleut sur la ville m'a replongé avec joie dans cette série, j'y retrouvais la même ambiance, le même protagoniste qui découvre le monde, qui cherche un sens à sa vie. Karl Ove est maintenant un jeune adulte, il voyage en Europe mais, rapidement sans le sou, il doit rentrer sur le pouce. de retour en Norvège, il s'installe chez son frère, commence des cours en littérature à l'université… Puis… eh bien… c'est là qu'il m'a perdu. Des rencontres d'un soir, des beuveries, dont j'avais eu des aperçus dans les tomes précédents mais en plus petites doses.

Mon attention s'est ravivé quand Karl Ove participe à des séminaires, parle littérature avec d'autres jeunes étudiants. Même si la majorité des auteurs norvégiens ou scandinaves dont ils discutent me sont inconnus (j'ai vérifié, la plupart ne sont pas traduits en français, guère plus en anglais), j'ai aimé baigner dans cette atmosphère.

Puis, un travail d'été comme gardien dans un hôpital psychiatriques, d'autres cours, d'autres rencontres entre amis ou des conquêtes féminines qui ne semblaient mener nulle part. Je me suis un peu ennuyé. Je comprends que ce cinquième tome relatait un pan de la vie de l'auteur où, jeune adulte, il commence à écrire, cherche son style et, surtout, devient véritablement un homme. Il fait des erreurs, apprend d'elles, un peu comme tout le monde. Seulement, à trop faire d'erreurs, le Knausgaard perd un peu ma sympathie. Et puis, cette lecture me semblait un peu trop longue à mon goût. Néanmoins, j'ai hâte au sixième et dernier tome, voir comment tout ça va se terminer.
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Karl Ove Knausgaard m'a mis K.O. debout. Il raconte en 836 pages 14 ans de sa vie, de l'âge de 19 ans, quand il intègre l'académie d'écriture, jusqu'à ses 33 ans. Mais son livre est à la littérature, ce que l'ascenseur est à la musique...

A 19 ans, Knausgaard boit et se conduit comme un immonde connard. Il vomit, baise, joue de la musique comme un manche, et est infidèle. Il estime qu'il n'est pas reconnu par le monde à sa juste valeur et que tout ce qui lui arrive ne prend pas en compte son immense talent.

A 25 ans, Knausgaard boit et se conduit comme un immonde connard. Il vomit, baise, joue de la musique comme un manche, et est infidèle. Il estime qu'il n'est pas reconnu par le monde à sa juste valeur et que tout ce qui lui arrive ne prend pas en compte son immense talent.

A 33 ans, Knausgaard boit et se conduit comme un immonde connard. Il vomit, baise, joue de la musique comme un manche, et est infidèle. Il estime qu'il n'est pas reconnu par le monde à sa juste valeur et que tout ce qui lui arrive ne prend pas en compte son immense talent.

Accessoirement, il avoue que les femmes qui partagent sa vie épisodiquement sont merveilleuses et dignes d'éloges. Normal, elles sont amoureuses de lui. Mais lui s'en cogne. Il se contemple le nombril et se masse la couenne de contentement. Il perd ses grands-parents maternels et son père qu'il craint et dont il a hérité l'alcoolisme.

En fait tous les événements sont accessoires dans la vie de Karl Ove Knausgaard. Tout est anecdotique. Tout est fatuité et vacuité. Inutile et pusillanime. Il est mesquin et immature, à 19, 25 ou 33 ans. Eternel ado qui sait qu'il a une belle gueule et trouve sa vie tellement chouette qu'il lui consacre 6 tomes gigantesques, se prenant pour un Joyce proustien, ou un Proust joycien... Il n'aime que lui.

Le début est assez déroutant, rythmé et plutôt accrocheur. On n'atteint pas des sommets, mais c'est sympa. Style simple, mais efficace. Vocabulaire assez basique, quotidien, avec des descriptions convenues et des figures de style très cliché. En fait, c'est exactement ce qui lui est reproché à l'académie d'écriture. Mais cela n'évolue pas au cours du livre, qui commence rapidement à tourner en rond. Les répétitions abondent.

J'ai longtemps cru que Knausgaard allait donner une dimension universelle à son roman. Peinture de la jeunesse désoeuvrée. Quête de sens. Jeunesse alcoolisée. Délitement des valeurs. Perte des repères et manque d'un père. Etc. Cela aurait pu le faire. J'aurais même pu me reconnaître dans certains tableaux. Mais rien de tout cela n'est mené à terme. Superficiel à l'extrême. Nombriliste jusqu'à plus soif, Knausgaard ne parle que de lui, de ses petites misères qu'il sanctifie, de ses petits problèmes banals et minables dont il fait grand cas.

Cela aurait pu être plus court, clairement. 50% au bas mot. Mais cela n'aurait pas sauvé le livre du naufrage à mes yeux. Car il est creux, vide, dépourvu d'enseignement et sans la moindre tension, reflet de l'ego démesuré d'une personne immature, manquant d'empathie et incapable de se remettre en cause et de se pencher réellement sur ses problèmes, ce que laisserait supposer le titre générique de la série: Min Kamp, Mon combat... titre qui rappelle un célèbre Mein Kampf. Quel combat? Contre quoi? On ne sait pas, car il ne se bat jamais, mais se laisse porter par ses dérives. On n'a jamais l'impression qu'il se batte.

Je m'arrêterai à un seul des 6 tomes (même s'il semble qu'il y en a de meilleurs dans le tas), non sans remercier Masse Critique de janvier 2019 et les éditions Denoël.
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Karl Ove Knausgaard, pour ceux qui ne le connaîtraient pas, a entrepris de raconter sa vie, toute sa vie et rien que sa vie, en six volumes. J'avais lu, sidérée et captive, les deux premiers livres, abandonné les troisièmes et quatrièmes parce qu'à leur lecture ne se reproduisait pas l'envoûtement éprouvé précédemment. Ils étaient consacrés à sa petite enfance puis son adolescence et ça ne m'intéressait pas suffisamment. Pour ce cinquième livre, nous le retrouvons très jeune adulte alors qu'il s'établit à Bergen (la ville où, à le lire, il pleut effectivement littéralement tout le temps – on comprend le titre) alors qu'il va commencer son année à la prestigieuse Académie d'écriture. Il est immensément fier d'avoir été sélectionné, désire ardemment être écrivain, et s'y casse bien méchamment les dents. Il se frotte à la vie d'adulte, vivre seul, gérer un budget, travailler pour gagner un peu d'argent, échouer dans ses tentatives, il établit un bien vilain lien avec l'alcool – qui ne lui réussit pas du tout, fait des conneries, les regrette mais les recommence. Accessoirement il obtient une certaine reconnaissance pour son écriture, mais rien n'est jamais comme il le voudrait et il teste régulièrement la patience de son lecteur en exploitant son goût certain pour l'auto-apitoiement. Néanmoins, cependant et nonobstant (j'insiste) il parvient cette fois encore à agripper son lecteur et c'est avec beaucoup d'envie qu'on reprend à chaque fois ce petit pavé pour laisser se diffuser en nous son subtil malaise. Malgré son rythme anarchique (il s'étend jusqu'aux détails infimes – et souvent triviaux- sur un certain point a priori pas très intéressant pour ensuite résumer allègrement plusieurs mois (voire années)), malgré son égocentrisme avéré et sa totale absence d'empathie, Karl Ove Knausgaard nous apparaît comme un frère de souffrance et sait mettre des mots justes sur des sensations diffuses, les éclairant alors. Ce qui domine tout de même pour moi cet opus qui traite majoritairement de la honte, c'est l'antipathie qu'il suscite par excès de sincérité. Vivement le sixième et hélas dernier livre.
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Il était une fois, c'est bien comme ça que commence toutes les histoires ... il était une fois un homme, Karl Ove Knausgaard, qui a choisi de nous raconter sa vie ou comme il choisit de la nommer son combat.
Tout commença pour nous français,
En 2012 avec "La mort d'un père" Livre I
En 2014 avec "Un homme amoureux" Livre II
En 2016 avec "Jeune homme" livre III
En 2017 avec "Aux confins du monde" livre IV
Et nous voici en 2019 avec le livre V.
Cette partie concerne Bergen, la ville de Bergen toujours noyée sous la pluie, Bergen, Vivre à Bergen .... "ville entonnoir"
Passer plus de 800 pages à déambuler dans Bergen, quitter la ville, pour y revenir à chaque fois .... Et côtoyer des auteurs connus et reconnus.
Avoir comme professeurs :
Ragnar Hovland, écrivain, traducteur, musicien, linguiste, auteur de littérature pour la jeunesse et même poète,
Jon Fosse, écrivain, romancier, essayiste, dramaturge, il écrit également des poèmes et des livres de littérature d'enfance et de jeunesse,
Jan Kjærstad, écrivain, diplômé en théologie, cet auteur à succès est connu pour avoir écrit la trilogie de romans centrés sur le personnage star de la TV norvégienne, Jonas Wergeland. Il est aussi journaliste et critique littéraire.

Le respect de la chronologie n'est pas ce qu'a choisi Karl Ove ... même si chaque livre nous éclaire sur un passage de son existence, les dates parfois se croisent et se superposent ... nous sommes plutôt dans une introspection dans ses pensées, dans ses préoccupations du moment, ce qu'il a envie d'écouter comme musique, ce qu'il a envie de lire à un instant t , comment il apprivoise ses sentiments amoureux, les réactions de son corps à sa vie et aux événements extérieurs ou aux tentations d'une vie libre.
C'est une lecture à la fois complexe et futile quand il nous livre son analyse de tel texte ou de telle musique, quand il énumère les tâches domestiques que les circonstances lui imposent, quand il se morfond dans une mélancolie stérile et dans un apitoiement sordide sur ce qu'il a l'impression d'être ou de ne pas être, quand il nous fait partager ses errances amoureuses, ses hésitations et son sempiternel dégoût de lui même, ses chagrins devant la disparition d'être cher ou sa satisfaction de ne plus être obliger de se confronter à ses démons ...
Il y a de tout dans les romans de Karl Ove ... du très bon qui nous laisse émerveiller et du plutôt mauvais qui nous laisse sidèrer devant tant de banalités.
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Karl Ove Knausgaard, né en 1968 à Oslo, est un romancier norvégien. Après des études d'art et de littérature à l'université de Bergen il publie un premier roman en 1998 et reçoit pour son livre le prix de la Critique. Karl Ove Knausgaard vit en Suède avec sa femme, elle aussi écrivain, et leurs enfants. Connu pour son cycle de six romans autobiographiques intitulé Mon combat, Comme il pleut sur la ville, le cinquième volume de la série, vient d'être édité en poche.
Tous les précédents épisodes sont chroniqués sur ce blog et ne vous étonnez pas si je reprends les mêmes termes pour évoquer celui-ci, c'est tout à fait logique puisqu'il s'agit en fait d'un seul livre découpé en six tomes !
Cet épisode s'étale entre la fin des années 80 et les débuts du nouveau siècle. Karl Ove a vingt ans, rêve toujours d'être écrivain, glande un peu/beaucoup, se grise de littérature et de rock, picole sec et trop, cherche des filles pour vous savez quoi, accumule les bêtises et s'en repend au matin quand il a dessoulé. Ainsi débute le bouquin. Au fil du récit le narrateur connaitra l'amour, synonyme de souffrances, les affres des refus des éditeurs pour ses textes, des décès familiaux, mais aussi le mariage (si ! si !) et enfin la parution d'un premier roman bien accueilli. On se dit alors que tout va pour le mieux mais ce serait mal connaitre notre KOK... et ce volet s'achève sur une note sombre.
Techniquement parlant, au fur et à mesure que nous avançons dans cette autobiographie qui n'en finit pas, le texte est de plus en plus facile à lire (le seul « obstacle » - naturel – reste les noms propres norvégiens difficiles à mémoriser, comme par exemple ceux des écrivains locaux inconnus aux noms imprononçables), moins chaotique, plus linéaire. Texte introspectif, l'écrivain se livre sans pudeur et il ne manque pas de mérite car il sait être particulièrement pénible : son problème avec l'alcool, hérité de son père avec lequel il est en conflit depuis l'enfance, qui lui fait commettre âneries sur âneries, jurant au matin qu'il ne recommencera pas… jusqu'à ce que le soir vienne. Encore à geindre quand après avoir trompé sa copine du moment, il regrette etc. Mais il y a évidemment de très belles choses, tout ce qui touche à la difficulté d'écrire, la page blanche, la mièvrerie des premiers écrits, la jalousie quand d'autres débutants percent mais pas lui…
Il y a aussi tout ce qui a trait à la psychologie de ses rapports avec les autres, sa timidité, son manque d'assurance que seul l'alcool soulage, ses pulsions auxquelles il ne sait résister, ses rapports avec sa famille, son frère, ses grands-parents et à la fin de ce volet, ce père qui lui aura pourri la vie mais dont il pleurera à chaudes larmes le décès et nous vaudra de belles pages. L'écriture est très détaillée, minutieuse, c'est pour cela que c'est si long, pourtant il n'y a pas de digressions dans le sens péjoratif du mot.
J'ai déjà dit cent fois ici que je détestais les gros romans, Karl Ove Knausgaard me fait mentir à chaque fois, et à chaque fois je ne sais pas vraiment pourquoi, donc il m'est impossible de vous conseiller réellement cette oeuvre. Tout ce que je peux dire c'est que j'adore et que j'ai hâte – l'an prochain pour l'édition poche – d'en voir le bout !
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critiques presse (2)
LaCroix
08 février 2019
Dans le cinquième et avant-dernier tome d’une entreprise autobiographique inédite, l’écrivain norvégien Karl-Ove Knausgaard revient sur ses années d’apprentissage à Bergen et sa vocation longtemps contrariée d’écrivain.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeDevoir
30 janvier 2019
Le livre de Karl Ove Knausgaard apparaît comme la clé de voûte de son projet autobiographique.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Ecrire n’avait rien de honteux, au contraire, c’était le nec plus ultra à la faculté de littérature, mais il ne fallait pas s’en vanter car presque tout le monde écrivait, et tant que ça n’avait pas été publié dans une revue ou, ô bonheur, une maison d’édition, ce n’était fondamentalement rien, ça n’existait pas, et à le montrer mal à propos on perdait la face, on indiquait qu’au fond on souhaitait être ailleurs, qu’on avait un rêve qui, et c’était là le point essentiel, ne se réaliserait probablement jamais. Ce que les étudiants en littérature écrivaient était destiné à rester dans les tiroirs, jusqu’à preuve du contraire. Pour moi, la situation était un peu différente car mon passage par l’Académie d’écriture me donnait le « droit » d’écrire, mais si je montrais mes textes et qu’ils étaient mauvais, je perdrais aussitôt toute crédibilité.
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Pour un écrivain, l’essentiel n’était peut-être pas d’écrire mais de lire. Lisez autant que vous pouvez car il ne faut pas croire que vous vous perdrez vous-même ou deviendrez impersonnel, bien au contraire, c’est à travers la lecture que vous vous trouverez. Plus vous lirez, mieux ce sera.
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Je voulais être une bonne personne, pleine d'empathie pour les défavorisés, mais quand ils approchaient trop, je n'éprouvais que du mépris et de la colère, comme si leur déficience touchait quelque chose de profond en moi.
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C'était une vieille coutume. Je sortis sous la pluie, déposai les branches sur le gravier, levai les yeux vers la maison aux fenêtres illuminées dans la grisaille du matin. Je pleurai. Non pas sur la mort et sa froideur mais sur la vie et sa chaleur. Je pleurai sur la bonté existante. Je pleurai sur la lumière dans le brouillard, je pleurai sur les vivants dans la maison du mort, et je pensai : je ne peux pas gâcher ma vie.
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Je restai avec elle toute la nuit. Nous nous cherchions , tout ouverts l'un à l'autre, et tout n'était que clarté. J'avais mal de bonheur car je l'avais. Elle était là, tout le temps. Tout le temps elle était avec moi, et j'avais mal de bonheur et tout n'était que clarté.
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Videos de Karl Ove Knausgård (12) Voir plusAjouter une vidéo
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