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Critique de christinebeausson


Il était une fois, c'est bien comme ça que commence toutes les histoires ... il était une fois un homme, Karl Ove Knausgaard, qui a choisi de nous raconter sa vie ou comme il choisit de la nommer son combat.
Tout commença pour nous français,
En 2012 avec "La mort d'un père" Livre I
En 2014 avec "Un homme amoureux" Livre II
En 2016 avec "Jeune homme" livre III
En 2017 avec "Aux confins du monde" livre IV
Et nous voici en 2019 avec le livre V.
Cette partie concerne Bergen, la ville de Bergen toujours noyée sous la pluie, Bergen, Vivre à Bergen .... "ville entonnoir"
Passer plus de 800 pages à déambuler dans Bergen, quitter la ville, pour y revenir à chaque fois .... Et côtoyer des auteurs connus et reconnus.
Avoir comme professeurs :
Ragnar Hovland, écrivain, traducteur, musicien, linguiste, auteur de littérature pour la jeunesse et même poète,
Jon Fosse, écrivain, romancier, essayiste, dramaturge, il écrit également des poèmes et des livres de littérature d'enfance et de jeunesse,
Jan Kjærstad, écrivain, diplômé en théologie, cet auteur à succès est connu pour avoir écrit la trilogie de romans centrés sur le personnage star de la TV norvégienne, Jonas Wergeland. Il est aussi journaliste et critique littéraire.

Le respect de la chronologie n'est pas ce qu'a choisi Karl Ove ... même si chaque livre nous éclaire sur un passage de son existence, les dates parfois se croisent et se superposent ... nous sommes plutôt dans une introspection dans ses pensées, dans ses préoccupations du moment, ce qu'il a envie d'écouter comme musique, ce qu'il a envie de lire à un instant t , comment il apprivoise ses sentiments amoureux, les réactions de son corps à sa vie et aux événements extérieurs ou aux tentations d'une vie libre.
C'est une lecture à la fois complexe et futile quand il nous livre son analyse de tel texte ou de telle musique, quand il énumère les tâches domestiques que les circonstances lui imposent, quand il se morfond dans une mélancolie stérile et dans un apitoiement sordide sur ce qu'il a l'impression d'être ou de ne pas être, quand il nous fait partager ses errances amoureuses, ses hésitations et son sempiternel dégoût de lui même, ses chagrins devant la disparition d'être cher ou sa satisfaction de ne plus être obliger de se confronter à ses démons ...
Il y a de tout dans les romans de Karl Ove ... du très bon qui nous laisse émerveiller et du plutôt mauvais qui nous laisse sidèrer devant tant de banalités.
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