Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je n'ai pas du tout apprécié la lecture de cet album. Malgré leurs formes arrondies et leurs couleurs vives, je n'ai pas été sensible aux illustrations, trop classiques à mon goût. Mais surtout, je n'ai tout simplement pas aimé le conte qui nous est raconté. J'ai trouvé les personnages trop fades, passifs, et l'histoire peu convaincante.
Lorsque Aiko disparaît, pas un instant sa famille n'envisage la possibilité que cette disparition puisse être le fait du royaume voisin, alors qu'il est leur ennemi de toujours. Cela ne me semble pas très logique.
La question même de l'enlèvement n'est pas très claire à mes yeux. On se demande bien pourquoi l'empereur Aiko a commandité cet enlèvement, étant donné qu'ensuite, il n'entreprend aucune action pour conquérir le royaume adverse, pourtant très affaibli. Pour quel motif a-t-il donc fait enlever Aiko, si ce n'est pour affaiblir son ennemi et conquérir son royaume ? Par simple esprit de vengeance ? Cette hypothèse ne me convint pas vraiment.
J'ai eu le sentiment que l'histoire se déroulait également trop rapidement. En quelques lignes, voilà déjà Aiko devenue une adulte. Les ficelles de l'intrigue sont grossières, prévisibles, peu originales. Comment faire pour qu'Aiko ne se souvienne plus d'où elle vient ? Hop, une petite gorgée d'élixir magique et on en parle plus. Même quand sa fille découvre la vérité sur leurs origines, Aiko reste dans l'ignorance la plus totale de la vérité sur sa propre famille. J'ai trouvé cela à la fois cruel et peu crédible.
Pas convaincant, pas convaincue, je passe mon tour.
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Il était une fois, car les contes commencent ainsi, n'est-ce pas ?; une petite princesse, Jin, est enlevée par le seigneur d'un pays voisin. Elle oublie tout jusqu'à son prénom. Mais sa fille, Miyuki, par ses rêves, le secret de ses origines va être révélé. D'un drame familial peut naître l'espoir et le pardon, car un secret ne peut le rester très longtemps.
Je suis émue de la mélancolie se qui dégage du texte autant que par les images.
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On dit, que dans certaines régions du monde, que le prénom n'est jamais donné par hasard.
Comme une graine, il recèle le destin de la personne qui le porte.
Alors, un autre voyage commença.
C'était un jour émaillé de jolies fleurs printanières, et,
à chaque pas de Miyuki, une couleur réapparaissait derrière elle
dans le royaume que la tristesse d'antan avait habillé de blanc.
Cette semaine, la librairie Point Virgule vous propose une sélection de romans destinés à la jeunesse.
- Monstres, Stéphane Servant & Nicolas Zouliamis, éditions Thierry Magnier, 15,80€
- Bonaventure et compagnie, Alex Cousseau & Charles Dutertre, éditions du Rouergue, 13€
- La maison des mots perdus, Kochka, Flammarion jeunesse, 13€