AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,28

sur 38 notes
5
9 avis
4
7 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Chiisako Garden est un manga composé de cinq histoires, dont certaines sont indépendantes les unes des autres et d'autres intimement imbriquées. Toutefois, elles conservent le point commun de mettre en scène des Chiisakos, qui sont de minuscules êtres que seuls les coeurs purs, c'est-à-dire les enfants mais aussi les personnes qui ne sont jamais tombées amoureuses, peuvent voir.

J'ai tellement aimé ces courts récits de vie, qui abordent avec délicatesse et sensibilité des thématiques universelles telles que les relations familiales, amicales et amoureuses, mais aussi des sujets plus spécifiques comme le processus créatif, l'écriture mais aussi le cas des hikikomoris, que j'ai pour ma part complètement découvert.

Même s'il s'agit d'un one-shot composé de plusieurs historiettes, je me suis facilement attachée aux personnages. de plus, on retrouve Ten, le Chiisako que vous voyez en gros plan sur la couverture, dans plusieurs d'entre elles, ce qui renforce notre attachement. Certains récits sont plus percutants, notamment le quatrième et le cinquième qui sont encore ancrés dans ma tête.

Loin d'être enfantin, je pense que ce manga s'adresse aussi et surtout aux adultes qui ont su conserver leur part d'imagination. J'ai besoin de ce genre de lecture, où la nature est mise à l'honneur, et où le merveilleux côtoie notre monde. Ça fait tellement de bien, je ne peux que vous recommander Chiisako Garden si comme moi vous êtes sensibles à la poésie des simples instants de vie.
Lien : https://unparfumdelivre.word..
Commenter  J’apprécie          110
Les Chiisako sont des petites créatures vivant parmi les humains depuis des siècles. Seuls les enfants, ceux qui n'ont jamais connu l'amour ou les mourants peuvent les voir. Ce recueil de 5 nouvelles, nous fait découvrir quelques personnages de ce petit peuple et leur interaction avec des humains. Ce manga se mit un peu comme un conte où règne une extrême douceur et où la violence de notre monde est inexistante. On passe un agréable moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          100
Déjà enfant, j'étais fan des Minipouss et des Voyages de Gulliver qui passaient à la télévision, alors forcément quand je sais que ces créatures font partie des histoires d'un manga qui doit sortir, je ne peux que m'y intéresser. Ajoutez à ceci que l'autrice n'est autre que celle de Kids on the slope, ce josei sur le jazz que j'ai adoré il y a quelques années, j'étais obligée de l'acheter !

Chiisako Garden se présente un peu comme un titre pour enfants, du moins en apparence, mais quand on commence à lire les 5 histoires qui le compose, on se rend compte que Yuki Kodama s'adresse en fait aux adultes et tente de leur rappeler combien l'imagination est importante et qu'il ne faut jamais se moquer de ceux qui en ont. C'est ainsi une très belle ode au travail que font les auteurs en mettant les mondes qu'ils ont imaginés à notre disposition.

Pour ma part, j'ai aimé de bout en bout, d'abord parce qu'on y retrouve le trait simple mais évocateur de l'autrice, mais également ses ambiances un peu hors du temps et empreintes de mélancolie, qui m'avaient tant charmée autrefois et dans lesquelles je me retrouve. Chaque histoire est l'occasion d'aller au devant d'un personnage qui rencontre un Chiisako, ces créatures qui ressemblent à des Lilliputiens. Mais chaque héros est également quelqu'un qui détonne un peu dans le paysage, soit par son imagination fertile, soit par son inadaptation aux normes de ceux qui l'entourent. Et les aventures qu'il ou elle va vivre sera un moyen de découvrir que ce n'est pas grave d'être différent et qu'il faut au contraire le cultiver. J'ai beaucoup aimé ce message.

Dans la première histoire, nous faisons la connaissance d'une charmante petite fille, qui comme dans Arrietty va emménager dans une nouvelle maison et y faire la connaissance d'un Chiisako répondant au nom de Ten, mais elle est la seule à le voir et personne ne la croit. Sa mère a beau être autrice (oui AUTRICE et non "auteure" qui ne respecte pas la règle de construction des noms au féminin... et qui m'a agacé tout au long de ma lecture...), elle ne parvient pas à faire preuve d'imagination face à ce que lui raconte sa fille et la rabroue inutilement. La mangaka fait ici une belle critique du fossé entre enfants et adultes et des incompréhensions et frustrations qui peuvent en naitre. C'est une belle histoire émouvante où une mère qui va apprendre à écouter sa fille, lui faire confiance.

Dans la deuxième histoire, on retrouve ce monde de l'écriture, puisque ceux qui vont rencontrer un nouveau Chiisako sont autrice et éditeur. En effet, au détour d'une sortie à la montagne pour un repérage afin d'écrire un roman, le binôme va tomber sur une de ces créatures. On va découvrir avec eux de façon assez amusante qu'il y a des règles pour pouvoir voir les Chiisako : seuls les enfants et gens qui n'ont jamais été amoureux le peuvent. C'est l'occasion de faire une incursion dans le processus créatif d'une autrice ainsi que dans le genre de relation qu'elle peut entretenir avec son éditeur, j'ai trouvé ça fort intéressant. Il y a aussi un joli discours sur son travail et la place qu'y tient l'imagination une fois de plus. Et pour finir, j'ai beaucoup aimé le choix par la mangaka d'une héroïne enrobée. Elle en fait un très beau portrait avec cette femme enjouée, pleine d'énergie, à l'aise dans son corps et dans sa tête. C'est une histoire adorable lors de laquelle on voit en direct un personnage tomber amoureux de façon fort cocasse.

Dans la troisième histoire, Yuki Kodama ose parler avec beaucoup de douceur et de bienveillance d'un phénomène terrible : les hikkikomori, grâce à son héros qui est un jeune garçon qui vit enfermé chez lui, n'ose plus sortir et ne va donc plus en classe. Sa rencontre avec une Chiisako va l'aider à s'en sortir, à s'ouvrir de nouveau et à oser affronter le monde. Même si elle m'a plu, c'est l'histoire que j'ai trouvée la plus faible. La relation entre les deux personnages, la belle amitié et plus, qui se noue entre eux va trop vite et aurait mérité qu'on prenne plus le temps. Mais j'ai trouvé la fin très belle, pleine de douceur, de sensibilité et de subtilité. On y découvre également encore de nouveaux petits détails sur les créatures au centre de ce recueil.

J'ai été surprise de retrouver Ten, le Chiisako des débuts, dans la quatrième histoire. On découvre son passé, quand il cohabitait avec d'autres humains dans la maison où on le rencontre. Ces derniers sont un mari et une femme un peu particuliers, ce que nous allons découvrir au fil des pages. La jeune femme est la seule à voir Ten et à entretenir une relation directe avec lui, mais son mari et au courant et la croit, faisant preuve d'une belle ouverture d'esprit. Toute l'histoire repose sur la relation de ce couple et ne voulant pas vous gâcher le plaisir, je dirai juste que j'ai été très émue par la fin. C'était une belle histoire en costumes.

Enfin, la dernière histoire prête à sourire puisqu'on y fait la connaissance, sur son lit de mort, de l'autrice des livres pour enfants racontant les aventures des Chiisako. Elle nous explique d'où lui sont venues toutes ces idées et c'est l'occasion de revivre un moment charnière de son passé. C'est une charmante histoire, qui met des étoiles dans les yeux du lecteur et en même temps où la mangaka fait preuve de beaucoup d'humour et de second degré. Elle livre à nouveau un beau message sur le processus de création des auteurs et ce à quoi ils peuvent aspirer dans leur travail. J'ai trouvé la fin parfaite !

Pour conclure, au cours des 5 histoires de ce recueil, j'ai adoré trouver une légère ambiance fantastique à la japonaise avec de nombreuses incursion dans leur folklore et leurs traditions. La nature y tient une grande place tout comme le travail des auteurs, pourvoyeurs d'imagination et d'évasion pour les lecteurs. C'est un très beau titre où l'on sent bien la patte de l'autrice et cela va au-delà de ces dessins typiquement josei que j'adore de part leur simplicité si expressive. Ce titre est un coup de coeur comme le fut Kids on the slope, on aimerait voir d'autres titres de cette autrice en France !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          80
Un manga fantastique plein de poésie, idéal pour se détendre, un régal !
Commenter  J’apprécie          50
J’attendais énormément ce manga que j’ai adoré. Certes nous capturons des instants de vie mais nous n’oublions pas d’avoir des surprises, de relier les choses. Ainsi nous ne sommes en aucun cas frustré.
Magnifique livre, magnifiques histoires. C’est beau, c’est touchant. Le graphisme est sublime. Et un voir un humain sympathisait avec un chiisako ça n’a pas de prix.
Une merveille
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
Commenter  J’apprécie          50
J'ai eu ce livre dans un swap que j'ai organisé avec ma soeur. En effet une à deux fois par an, on s'organise un swap sur un thème donner. Là c'était les mangas. Je l'avais vu dans un cultura et avait dit que la couverture me plaisait beaucoup. Donc je l'ai un peu choisi pour la couverture sans même savoir si les dessins ou l'histoire serait susceptible de me plaire. Et j'ai appris récemment que l'auteur allait en sortir un second tome et je suis très heureuse de le savoir…
Nous sommes sur un manga seinen de type josei qui aborde des thèmes tranche de vie et fantastique.
A l'intérieur on y découvre plusieurs petites histoires sur les chiisakos sans rapport les unes aux autres sauf pour la première et l'avant-dernière. Car le chiisako présent dans la première histoire et le même que dans l'avant-dernière. Même si les histoires n'ont aucun rapport entre elles, je les ai trouvés très bien menée. Elles ont belles et tournent toutes autour du thème de l'amour. Que ce soit l'amour d'une mère pour son enfant ou un premier amour. On apprend d'ailleurs dans le livre que les humains ne voient plus les chiisakos une fois qu'ils ont connus l'amour.
Ce manga m'a permis d'en apprendre un peu plus sur le folklore japonais. Car il est vrai que je ne connaissais pas du tout les chiisakos avant d'ouvrir ce livre. Je connaissais les yokais et certaines créatures fantastique du folklore japonais mais je n'avais jamais vu les chiisakos. Sans doute parce qu'ils ont été inventé par l'autrice elle-même mais je n'en suis pas totalement sûr.
Je me suis beaucoup attachée aux personnages. Ils avaient tous le petit truc qui les rendaient attachant. Mais si je ne devais choisir que deux personnages je dirais que je choisirais Ten que j'ai trouvé aussi mimi que téméraire. Mon coeur a adoré Araï, je l'ai trouvé touchant et quand il s'est rendu compte qu'il éprouvait de l'amour pour sa romancière mon coeur à chavirer. Il était tellement gêné que j'ai trouvé cela adorable.
Côté dessins… Je dois dire que je ne suis pas très fan de ce style. J'ai trouvé les chiisakos plein de détails et les humains négligeaient. Je pense que les deux auraient pu être mieux exploités. La couverture était tellement belle que je m'attendais à une qualité de dessin énorme qui aller me faire voyage et pas du tout en fait. Même les arrières plans ne sont pas trop travailler alors que cela aurait peut-être donner une plus-value au manga et à l'histoire autour de chiisako. Si les histoires n'avaient pas été aussi belles, je ne sais pas si j'aurais apprécié ma lecture.
Dans l'ensemble j'ai adoré le manga. C'était une lecture très légère qui ma permis de découvrir un nouvel mangaka et de finir l'année sur de bonne base. Je pense m'intéresser à l'auteur et ne pas rater sa prochaine parution. Je croise les doigts pour que les dessins soient juste un peu plus travailler pour me faire voyager un peu plus encore.
Lien : https://alien1610.wordpress...
Commenter  J’apprécie          20
Comme l'explique le résumé, ce one shot est en fait un recueil de cinq histoires courtes, partageant les mêmes thématiques et mettant les chiisakos au coeur des interactions. Car ces créatures, vues seulement par les enfants, les gens ne connaissant pas l'amour ou ceux proches de la mort, semblent être des révélateurs de ce que les gens ont en eux et de leurs sentiments.

Ainsi, le dénominateur commun de toutes ces histoires est qu'au contact des chiisakos, les différents personnages vont s'ouvrir aux autres et parfois prendre conscience de sentiments qu'ils éprouvent. Que ce soit une mère qui finit par comprendre sa fille, un éditeur qui se rend compte que sa relation à son autrice n'est pas seulement professionnelle, ou autre… les chiisakos apparaissent comme de petits esprits assez espiègles qui sont connectés aux sentiments humains aussi bien qu'à la nature.

Et justement, la nature ne me semble finalement pas au coeur du récit, contrairement à ce que je croyais. Ce n'est pas un problème en soi, car la thématique principale réelle, qui est la complexité des rapports humains, est également passionnante et traitée avec intelligence. de plus, une autre couche thématique vient s'y ajouter du fait que dans plusieurs histoires, le rapport à l'imaginaire et à la fiction est central. En effet, plusieurs personnages sont auteurs ou travaillent au contact de ces derniers.

Et sur ce point, c'est clairement la dernière histoire qui va le plus loin selon moi. Sans en dévoiler trop, elle est centrée sur une autrice à succès, sur le point de mourir de vieillesse, qui a été marquée par sa rencontre avec un prince chiisako durant sa jeunesse. Elle traite ainsi les deux thématiques conjointement pour mon plus grand plaisir, et trouve une conclusion très touchante. Et c'est finalement ce qui m'a manqué dans les autres histoires, ce qui fait que, bien que la lecture ait été agréable, ce n'est pas un coup de coeur pour moi.

En résumé, je recherchais de belles émotions dans ces récits, et je dois avouer que seul le dernier m'a vraiment offert cela. Les autres sont très réussis au demeurant, mais me concernant, je n'ai pas été touché plus que ça. Est-ce que pour autant je dirai que ce recueil n'est pas à la hauteur ? D'un côté, j'en attendais plus, mais de l'autre, je dois admettre que c'est quand même une bonne lecture, très bien écrite et intéressante. Mais comme toujours, tout cela reste très personnel.
Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
Commenter  J’apprécie          20
Dans la croyance japonaise existent des êtres miniatures, les chiisakos. Seuls les enfants, ou ceux qui ne sont encore jamais tombés amoureux peuvent les apercevoir. Petits lutins doués de pouvoirs magiques, bienveillants et proches de la nature, ils réservent de belles surprises. Ce manga est en fait un recueil de plusieurs histoires courtes mettant en scène ces chiisakos et les humains qu'ils rencontrent. Magnifique.
Commenter  J’apprécie          10
Même si le format est court, il y a de l'émotion, de l'intensité, de jolies histoires, et certains récits sont vraiment humains et touchants. Un ouvrage sympathique, dont les protagonistes ne sont pas sans rappeler Arrietty, le petit monde des chapardeurs, d'Hayao Miyazaki.

Review complète sur...
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Un manga très appréciable, en particulier par son format d'histoires courtes, toutes plus ou moins liées les unes aux autres. À travers différents personnages, différentes histoires et trajectoires, nous découvrons un univers insoupçonné peuplé de petites créatures (à la façon des Minimoys) visibles seulement par quelques personnes. Chacune des histoires nous permettra de ressentir des émotions différentes : attachement, tendresse, bonheur ou encore de la tristesse. Les dessins, en noir et blanc, sont plutôt fins et permettent une immersion totale dans ce monde fantastique. En refermant ce manga, on croirait presque apercevoir un Chiisako qui nous salue... Mais si juste sur votre épaule !
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (59) Voir plus



Quiz Voir plus

Blood Lad tome 2

Sur la couverture, que tient Staz dans sa main ?

Le crane de Fuyumi
Un manga
Un chapeau
Rien
Il n'est pas dessus

10 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : Blood Lad, tome 2 de Yuki Kodama (II)Créer un quiz sur ce livre

{* *}