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Gaspard Koenig (Autre)
EAN : 9791032917008
144 pages
Éditions de l'Observatoire (06/01/2021)
3.26/5   53 notes
Résumé :
Quatrième de couverture:
« C’est là que je réalisai toute mon erreur : je n’étais pas au Paradis, mais en Enfer. La torture éternelle, ce n’était pas la chaux et les pinces, mais un salon d’attente avec sièges inclinables. »

Un conte philosophique pour notre époque.
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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À l'occasion d'une nouvelle Masse critique Babelio, j'ai pu lire le roman L'Enfer, de Gaspard Koenig, paru chez les éditions de l'Observatoire.

Terminal de l'au-delà
Après sa mort, un homme non nommé, professeur d'économie, universitaire à la retraite, débarque dans un terminal d'aéroport et découvre qu'il y a une vie après la mort. Et en plus, c'est une vie illimitée ! L'argent est infini, les voyages sont constants et le temps ne vous interdit rien ! Il commence par enchaîner les voyages dans des destinations exotiques, mais les visites semblent se limiter aux terminaux d'aéroports et aux files d'attente. Il recherche alors un nouveau sens à son existence (difficile de parler de « vie » vu le contexte). Ainsi, le narrateur rencontre des employés numérotés, des personnages historiques et finalement des personnes qui éveillent sa conscience individuelle du temps qui passe. Il finit par désespérer de trouver un intérêt à rester dans cet endroit clos au point d'avoir l'impression d'être en enfer ; il recherche les angles morts de cet Enfer : est-il possible de stopper ce flux constant afin de trouver enfin un lieu de repos éternel ?

Conte politique sur la mort annoncée du néolibéralisme
La quatrième de couverture évoque un « conte philosophique pour notre époque », le lecteur s'attend donc à des enseignements sur notre société. En s'inspirant fortement (exergues à l'appui) de L'Enfer de Dante, Gaspard Koenig met en scène ce professeur d'économie dans un univers d'au-delà très ordonnancé ; sous couvert de cette mise en scène, Gaspard Koenig aborde la société du début du XXIe siècle sous le prisme de l'homo oeconomicus. le personnage principal se questionne énormément sur le système qu'il rencontre, qu'il trouve à la fois très contraignant et pourtant tout à fait en accord avec un certain nombre des principes libéraux qu'il a défendus toute sa vie. Péripéties après attentes, le narrateur évoque notre rapport à la mort, évidemment, mais aussi celui à la consommation, à l'économie en général. Il dépeint un au-delà qui contrôle les humains dans tous les aspects de leur mort, qui continue à les réglementer constamment, les fait valdinguer d'un terminal à l'autre (terminal d'aéroport ou terminal de paiement d'ailleurs) et les guide vers un flux sans fin. On peut lire facilement une critique du néolibéralisme, qui met en place un système qui va dans le mur car ne permet pas l'épanouissement individuel, une critique de cette société du flux constant.

Pour aller plus loin
L'auteur semble ainsi défendre le libéralisme, c'est-à-dire un système politique qui laisse l'économie s'organiser par une concurrence la plus totale et libre possible (toute la question est de savoir si une concurrence avec des acteurs si inégaux entre eux peut être libre), en insistant sur la non-ingérence de l'État en matière économique (laisser faire la « libre entreprise »). Depuis la deuxième moitié du XXe siècle, le libéralisme (relatif selon les pays) s'est souvent mu en néolibéralisme quand il a été soutenu par un fort étatisme ; cela peut être contradictoire au premier abord, mais c'est cohérent quand on constate que des États optent à leurs dépens pour des politiques outrageusement en faveur des acteurs économiques déjà les plus puissants (en ce moment les multinationales). À travers le personnage principal, l'auteur fait le procès de ce système néolibéral. Mais ce serait alors pour le remplacer par quoi ? Peut-être par un libertarianisme tout aussi jusqu'au-boutiste ; ce n'est pas neuf, cela cherche à mettre en place un système sans État (sauf éventuellement pour les fonctions dites « régaliennes ») où la liberté fondamentale est fondée sur le droit absolu de propriété, les droits d'un individu l'emportant toujours sur l'intérêt collectif. Toutefois au bout du compte, un système n'est jamais questionné dans ce roman, le capitalisme, puisque même les personnes devraient être des propriétés, cela ne semble pas lui poser de problème. Car oui, Gaspard Koenig est loin d'être un inconnu qui tente une réflexion parmi d'autres, c'est le président de GénérationLibre, un cercle de réflexion très autocentré et surtout très libéral au sens le plus pur, qu'il définit lui-même comme « une sorte de start-up intellectuelle dotée de la structure professionnelle d'un think tank ». Dans ce roman, on sent bien qu'il essaie d'organiser sa pensée, de la faire avancer, de la polir mais il est plus compliqué de saisir où part son personnage, lui-même étant perdu ; au bout du bout, seule sa propre liberté semble être importante dans ce cheminement.

En somme, L'Enfer n'est pas mauvais (mais rien que de le dire ainsi, ce n'est pas positif non plus). Il est difficile de tirer un enseignement de cette fable, au demeurant pas inintéressante (ok, la formulation n'est pas meilleure). Disons que L'Enfer est pavé d'intentions (voilà, là c'est neutre).

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J'aime les philosophes qui écrivent des romans (ex : Jérôme Ferrari, Tristan Garcia), parce qu'ils donnent à penser. Gaspard Koenig ne déçoit pas.
L'enfer de Koenig n'est pas un chaudron bouillant que les pauvres âmes tentent de fuir en échappant aux coups de fourche de diablotins à la Jérôme Bosch. Non, il ressemble plutôt à ce que certains vivants appelleraient le paradis : un terrain de jeux permanent, un espace de consommation illimité, des ressources financières inépuisables, des désirs qui deviennent des ordres (« C'était la fin des malentendus, des lenteurs, des frictions, de tous ces résidus d'humanité que les économistes appellent coûts de transaction »).
Dans ce village global, la langue est universelle et les algorithmes régissent le quotidien, veillant à ce qu'un immortel ne rencontre jamais deux fois son prochain. Dès lors, la socialisation est abolie au profit de l'anonymat des foules. On boit sans se saouler, on copule sans orgasme… On vous administre la félicité en supposant que la fin de la quête suffit à sa complétude (« je prenais le rythme du Marché, entraîné dans une course sans fatigue, sans manque, sans douleur »).
Le héros damné s'interroge à mesure que la routine s'installe. À quoi bon lui dit-on ? « La conscience, c'est un truc de vivant pour se pourrir la vie ». Il en vient à envier l'innocence animale : « Ce que j'apprécie particulièrement chez le mouton, c'est son absence de curiosité. On pourrait le mettre au milieu d'un stade de foot, il continuerait à brouter comme si de rien n'était ».
Ce livre est une puissante critique de la société de consommation et du bonheur artificiel qu'elle nous vend. Gaspard Koenignous prévient : pas de beauté sans cicatrice, pas de jouissance sans résistance, pas de plaisir sans frustration, pas de liberté sans contrainte, pas de surprise sans ennui.
Bilan : 🌹🌹
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La quatrième de couverture est assez laconique .... Paradis, Enfer ? Et pourtant le titre parle bien d'Enfer mais si l'Enfer était à l'image de ce que l'on pourrait imaginer être le Paradis ?

Un homme, professeur d'économie à la retraite, après son décès, franchit les portes d'un lieu qu'il imagine être le Paradis car pour lui rien dans son existence n'aurait pu l'aiguiller ailleurs. Mais le Paradis est loin de ressembler à ce qu'il imaginait c'est en fait une vaste plate-forme où tout est à portée de mains : carte bancaire illimitée, destinations à volonté et plaisirs en tous genres.  Tout ce que vous avez rêvé avoir vous l'avez mais dans une urgence de consommation et d'achats car il ne faut aucun temps mort .... le Paradis croyez-vous, croit-il ? Que nenni car il y a un revers à la médaille et c'est que notre homme dont nous ne connaîtrons jamais le nom va découvrir même si dans un premier temps il va goûter aux plaisirs offerts par des serviteurs zélés, formatés (les Rouges) portant des noms ressemblant à des mots de passe informatiques avec majuscules, minuscules et chiffres. Mais les plaisirs à outrance ne sont-ils pas un piège ?

Roman feelgood ? Non plutôt conte philosophique, Gaspard Koenig fait de son personnage un témoin d'un idéal possible poussé à l'extrême. Les Rouges guident, orientent, dirigent les habitants de ce lieu de tous les plaisirs où il ne faut pas chercher à comprendre, à se poser des questions, à perdre son temps car il y a affluence, il faut consommer car le repos et l'inactivité sont bannis pour faire du lieu et de ses occupants des moutons de panurge de la consommation et de la satisfaction aux plaisirs.

Le Paradis se transforme très vite en Enfer et Gaspard Koenig introduit son hypothétique lieu de "réjouissances" en s'inspirant de stances de l'Enfer de Dante pour transposer dans notre monde libéraliste un Enfer à sa juste mesure.

Je dois avouer que c'est une lecture originale, déroutante mais qui porte à la réflexion si l'on a pas déjà réfléchi à la surconsommation à outrance, aux désirs qu'il est urgent d'assouvir sans réfléchir par simple besoin d'avoir ou de posséder et à ce que certains pourraient imaginer être une vie de rêves. L'auteur se fait l'avocat de Dieu (ou du Diable...) en imaginant un lieu des délices poussé à l'extrême.

Je n'entrerais pas dans tout le cheminement du personnage ni à la conclusion, comme une sorte de morale, mais que j'ai trouvé assez facile et prévisible parce qu'annoncée par des indices ici ou là, mais je dois avouer que j'avais un peu de réticences à frapper à la porte de cet Enfer et j'ai finalement pris du plaisir à me frotter aux flammes des offres alléchantes qui s'offraient à moi, même si elles allaient à l'encontre de mes convictions depuis plusieurs années. 

Je n'ai que de peu de connaissances en économie et n'ai pas les références du narrateur dans ce domaine dans lequel il a longtemps professé puis tenu des conférences et me borne donc à un ressenti général, en lectrice lambda, mais cela ne m'a pas gênée car le sens de cette fable est très accessible à tout néophyte en la matière. J'ai aimé les pointes d'ironie dans l'évocation de certains personnages du passé croisés dans les files d'attente découvrant ce monde de richesses qu'ils n'ont pas connus.. 

C'est un récit critique, humoristique et philosophique des sociétés actuelles et à venir si nous continuons sur la même lancée. Il a le mérite d'être assez court pour ne pas tourner en rond et nous perdre dans les correspondances des terminaux de départ ou d'arrivées et réflexions sur le vrai bonheur.

J'ai aimé.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Un livre bien écrit, une idée pas si originale (voir L'Ordinateur du Paradis, de Benoît Duteurtre), quelques formules foudroyantes, mais un livre que je trouve aussi raté que ce que l'auteur décrit de la vie du héros. Pourquoi loupe-t-il son coup ? Cela tient à pas grand chose. La longueur du récit, un peu long pour une fable philosophique contemporaine. N'est pas Voltaire qui veut, aujourd'hui.Le nombrilisme insupportable du personnage. le côté américain de ces lamentables récits à la première personne où s'illustrent la tristesse de la chair et l'impasse de la jouissance ad libitum. L'hyperréalisme glaçant du décor mondialisé provoque une angoisse dont je salue cependant la survenue en moi, comme une authentique réussite de l'auteur à me communiquer la sienne propre. Et là je m'interroge. L'ennui qui me gagne à suivre le narrateur dans les méandres de son infernal circuit est-il signe de qualité de l'ouvrage, ou de malfaçon ? À cette question je ne saurais répondre, cheminant moi-même sur une bande de Moebius où je pense tout et son contraire, jusqu'à me retrouver au point de départ sans être plus avancée. Là dessus je suis d'accord avec une remarque si profonde d'un personnage: l'éternité, c'est insupportable partout, et pas seulement en Enfer. Pour conclure, je rassemble mes idées. Dans cette mise en abyme de l'auteur, du personnage et du lecteur, où est le point de vérité, sachant qu'on soupçonne ce roman d'être un autoportrait Polaroïd de l'auteur, chantre de la liberté à la sauce libérale, et produit de la chaîne de production universitaire à la française parti défendre la de régulation, la libre entreprise et la main invisible qui garantit l'équilibre du système que c'en est épatant. Une note positive: après l'écoeurement de la consommation et du crédit revolving, on peut par intervalles goûter au plaisir d'une scène loufoque (Milton Friedman sautant sur un trampoline, les yeux écarquillés de bonheur dans cet enfer climatisé) et à la possibilité d'un rêve au milieu des moutons dont l'absence de curiosité est en effet bien connue.
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L'enfer, stade suprême du libéralisme.

Pas de pleurs, de grincements de dents ou de feu éternel dans l'Enfer de Gaspard Koenig. Et pourtant on se trouve réellement en enfer, mais dans un enfer moderne, remis au goût du jour ! L'Enfer, c'est d'abord une sorte d'aventure post-mortem ; les morts se retrouvent actifs et passent leur temps à voyager d'aéroports en aéroports. C'est ensuite un conte philosophique sur la vie terrestre des hommes en société et une tentative de redéfinition des valeurs essentielles. C'est enfin une réflexion sur soi-même et une condamnation de l'individualisme forcené et du système libéral occidental.
En enfer, l'aventure est déroutante. On vit dans un monde qui présente de nombreux points communs avec le nôtre : les aéroports, la consommation, les objets et les choses, … Il s'avère très vite qu'on a affaire à une dystopie où les contraintes, bien que subtiles et parfois agréables, structurent une communauté infernale avec ses anges rouges.
Il s'agit bien sûr d'un conte philosophique où l'imagination le dispute au réel et nous en révèle davantage sur notre monde, nos modes de vie que sur un éventuel séjour des damnés. Comme chez Voltaire, mais avec beaucoup moins de lourdeur, Koenig se livre à une critique en bonne et due forme de notre fonctionnement social. Que ce soit le milieu universitaire ou les économistes libéraux, la réalité virtuelle ou le nomadisme planétaire, la technologie inhumaine ou l'hyperconsommation, l'auteur ne nous épargne aucune pique avec cette dose d'humour qui permet de faire passer le message en douceur.
Plus profondément, l'auteur en profite pour analyser les conséquences de l'individualisme de nos sociétés occidentales. L'enfer, ce n'est plus les autres, mais soi-même, se retrouver en face de soi-même face à l'indifférence des autres qui cherchent davantage à satisfaire leurs désirs immédiats et matériels qu'à créer une société plus solidaire et plus fraternel en se contentant du nécessaire
L'Enfer de Gaspard Koenig se lit facilement. Il se caractérise par sa fluidité, sa légèreté, son dynamisme, ses dialogues qui s'inscrivent bien dans l'action et le regard décalé du narrateur. Cependant, cet ouvrage me laisse sur ma faim. Malgré toutes ces qualités intrinsèques, l'impression de superficialité domine. le traitement trop extérieur et trop étriqué du sujet renforce l'insatisfaction du lecteur. On a du mal à dépasser la simple critique de « l'utilitarisme froid » et de l'anonymat croissant des sociétés libérales. On s'attend à un dénouement presque cosmique … qui ne vient jamais. On n'entend jamais parler du Diable, de Dieu ou du Purgatoire (pourtant essentiel dans le cadre de ce livre). On se situe bien loin de l'enfer de la Divine comédie de Dante, auquel il est fait référence à chaque début de chapitre! Pour moi, ce livre manque d'envergure et peut-être d'ambition.
NB: Lu dans le cadre de Masse Critique, un grand merci aux Éditions de l'Observatoire!
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
C'est là que je réalisai toute mon erreur : je n'étais pas au Paradis, mais en Enfer. La torture éternelle, ce n'était pas la chaux et les pinces, mais un salon d'attente avec sièges inclinables.
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Ma situation m'apparut alors de manière parfaitement claire. J'avais gaspillé les quelques décennies qu'il m'avait été accordé de vivre. J'avais éteint la vie autour de moi, dans mon ménage comme chez mes étudiants. J'avais fait régner un ordre maniaque, calculant mes dépenses, ma carrière, mes amitiés en éradiquant systématiquement toute trace de spontanéité humaine. J'avais exporté cet utilitarisme froid chez mes étudiants, dans mes travaux de recherches, et in fine dans la tête de ceux qui décident de la vie des autres. J'aimais les ruisseaux qui coulent dans les prairies et pourtant, par je ne sais quel délire, quelle ferveur intellectuelle, j'avais semé sur mon passage les centres commerciaux.
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Les vivants trouvent toujours de bonnes raisons pour se priver, comme si leurs sacrifices donnaient droit à des bons points pour l'avenir. (p.24)
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Je fonçais avec une belle détermination dans le néant qu'était devenue mon existence.
La connexion entre les électrodes et la puce me permettait de régler tous mes achats de manière automatique. Par exemple, si je désirais un pain au chocolat, je n'avais qu'à entrer dans une boulangerie pour être servi et débité, sans avoir besoin d'échanger un seul mot. Le même fonctionnement s'appliquait aux salons de massage; à la moindre érection, je me rendais, ou plutôt j'étais conduis, ou plutôt je me retrouvais dans les bras d'une Rouge qui me donnait tous les plaisirs qui me traversaient l'esprit. C'était la fin des malentendus, des lenteurs, des frictions, de tous ces résidus d'humanité que nous autres économistes appelons « coûts de transaction ». Je ne pouvais m'empêcher de penser que j'évoluais désormais dans un marché pur et parfait.
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J'étais convaincu depuis longtemps que ces bons soldats des grandes entreprises menaient une existence bien enviable, sans que leur activité requière d'efforts intellectuels trop intenses:une élocution fluide et un sens aigu de la hiérarchie suffisait à leur assurer une carrière honorable.(p 25)
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Videos de Gaspard Koenig (56) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gaspard Koenig
Deux étudiants en agronomie, angoissés comme toute leur génération par la crise écologique, refusent le défaitisme et se mettent en tête de changer le monde. A la fois cynique et grinçant, drôle et angoissant, miroir fidèle de notre époque et de ses contradictions, le roman de Gaspard Koenig est aussi une histoire d'amitié, de fidélité et de solidarité. Prix Interallié 2023 Coup de Coeur Web TV Culture !
L'émission intégrale sur https://www.web-tv-culture.com
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