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EAN : 9791033904380
352 pages
Harper Collins (06/11/2019)
3.75/5   71 notes
Résumé :
1987. Des débris de la station spatiale Skylab tombés dans le désert australien ont libéré les spores d’un champignon génétiquement modifié hautement létal. Bilan : vingt-six morts, le corps atrocement mutilé. Les deux agents gouvernementaux et la microbiologiste dépêchés sur place arrivent trop tard pour sauver quiconque, mais ils parviennent à prélever un échantillon du fongus et à le confiner dans un complexe de stockage militaire au Kansas, dans un environnement... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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De temps en temps, j'aime bien lire un roman où l'action prime clairement sur le reste, que ce soit un scénario un peu bancal ou une absence de psychologie des personnages.
Je pensais que ce roman ferait partie de cette catégorie de lectures faciles et haletantes, il n'en est rien.
Ici, la psychologie des personnages est très détaillée, un peu trop d'ailleurs, car on se fiche complètement de connaître la vie entière d'un personnage qu'on ne va suivre que durant une nuit !
On a deux histoires qui nous sont racontées, d'une part celle d'un morceau de station spatiale tombée sur terre et contenant un champignon mortel et d'autre part celle d'un mystérieux entrepôt dans lequel il va se passer des choses hallucinantes et atroces durant une nuit.
J'ai bien aimé tout ce qui touchait au champignon contaminé mais je me suis un peu ennuyée durant les nombreux passages racontant la vie de personnages qu'on ne va côtoyer que durant une unique nuit.
A quoi bon connaître leurs souvenirs d'enfance, leurs liaisons amoureuses, leurs rapports avec leurs parents ou leurs enfants, cela n'explique en aucune façon les choix qu'il vont devoir faire durant cette nuit qui sera décisive pour le reste de l'humanité.
Un roman d'action et d'anticipation plutôt de bonne facture, si ce n'est quelques longueurs concernant la vie des personnages.
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1987- Trini Romano et Rooberto Diaz, deux agents de la Defense Nuclear Agency sont chargés d'accompagner une microbiologiste en mission en Australie. Un fragment de navette spatiale s'est effrondrée, et il se pourrait bien que la contamination soit avérée.

Une fois arrivés sur place ils s'aperçoivent de la catastrophe: toute la population autochtone a été décimée. Revenus aux USA ils récupèrent un échantillon qu'ils stockent dans une entreprise de stockage... Plusieurs années après, cette strcture abandonnée de tous pose un gros problème: et si le champignon nocif attaquait les USA?

Premier roman du scénariste très populaire David Koepp, celui de "super-man", Jurassic Park, mission impossible, La guerre des Mondes Chambre froide

Ce thriller à base de catastrophe écologique et de menace apocalyptique prouve la capacité de David Koepp d'aller sur les terres du Maître incontesté du techno-thriller, Michael Crichton qui collabore souvent aussi avec le cinéma américain.

Avec son polar plein d'actions et d'horreur, il peut briller dans tous les domaines et nous ne serions pas étonnés de voir bientot une adaptation de ce Chambre foide sur les grands écrans.

Et comme on est très proche de l'univers des blockbusters américains la bande annonce ci dessous ne surprendra pas grand monde...

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Vu la période sombre que nous vivons, j'alterne mes lectures de manière spectaculaire. Soit je suis dans le sombre absolu, soit dans le feel-good quasi. Ici, avec « Chambre froide », c'est un peu un thriller d'anticipation de circonstances. Comme nous à l'heure actuelle, on fait face dans ce livre à une maladie mortelle mais sous la forme d'un champignon, hautement léthal.

En 1987, ce fongus fait une première apparition au fin fond de l'Australie après être revenu de l'espace dans la station spatiale Skylab. Alors que ce champignon raye de la carte un village australien, il est mis à l'isolation dans un abri militaire aux Etats-Unis. Alors que ce poison aurait pu y rester des siècles, voilà que ce complexe militaire est vendu à une société privée. Près de 33 ans plus tard, le champignon est loin d'être éteint et des employés de la société privée se rendent compte qu'il se passe quelque chose d'étrange au sein des bâtiments.

Grande amatrice du genre, je dois avouer que je ne m'attendais pas tout à fait à cette lecture. Je pensais vraiment me plonger dans une histoire très sombre, très post-apocalyptique où les gouvernements doivent mettre en place toutes les procédures militaires en vue de sauver le monde. Oui, l'histoire commence bien avec des militaires (personnages indispensables à ce genre) mais une fois la première partie déroulée, on se retrouve quasi plus dans un film d'un Quentin Tarantino qu'à un héritier de Word War Z.

Les situations sont parfois cocasses, voire même burlesques. Cela a été vraiment une surprise pour ma part. Ensuite, il ne faut pas se mentir : vu le pedigree de l'auteur David Koepp, scénariste de « Jurassic Park » et de « La guerre des mondes », le récit est très imagé, digne d'une production hollywo-odienne. L'adaptation entre le livre et le film ne devrait pas nécessiter beaucoup de travail. Moi qui suis très visuelle, c'est un élément qui m'a beaucoup plu.

David Koepp s'est intéressé à la matière décrite dans son livre et s'est bien documenté. On y retrouve des éléments scientifiques, sans que cela devienne soporifique pour autant. Vu son passé de scénariste avant l'écriture, il sait clairement où doser des flashbacks utiles ainsi qu'une bonne dose de suspens. Mettre en avant des personnages qui sont aux antipodes des héros habituels est une originalité plaisante, tout comme le fait de personnifier en quelque sorte ce champignon qui n'a qu'un seul but, contaminer le plus d'êtres vivants possible.

Véritablement, je ne me suis pas ennuyée dans ma lecture mais le fait de me retrouver à un genre assez éloigné de ce que à quoi je m'attendais a eu un effet quelque peu déstabilisant pour moi. C'est le genre de livre qui permet de passer un bon moment (comme un film au cinéma) mais qui ne restera pas forcément dans les annales de l'inoubliable.

Merci aux éditions Harper Collins Noir pour leur confiance.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Chambre froide de David Koepp
1987, le commandant Roberto Diaz et la lieutenante colonelle Trini Romain travaillent pour la DNA une organisation qui oeuvre dans La Défense nucléaire, ils sont chargés d'empêcher les autres d'avoir les mêmes armes que les États Unis. Ce jour là ils sont envoyés en Australie avec la Docteure Héro Martins pour une surprenante affaire. Il y a quelques années des débris de Skylab sont retombés autour de Kiwirrkurra en Australie et un dénommé Enos Namatjira en a récupéré un réservoir d'oxygène il y a 5/6 ans sans problème jusqu'il y a quelques semaines quand il a voulu le nettoyer avec un morceau de pomme de terre et du liquide vaisselle. Depuis le réservoir est de nouveau brillant mais Enos est malade et a des comportements étranges, or enquête faite, le réservoir contenait un organisme fongique que les scientifiques voulaient tester dans des conditions extrêmes. En arrivant sur place ils enfilent une combinaison protectrice, la ville semble morte, reste le réservoir d'oxygène, envahi par le champignon Cordyceps Novus. Ils trouvent 26 corps explosés, aucun survivant. Ils veulent rapporter un échantillon malgré la dangerosité de l'organisme dont la létalité semble être de 100%. Ils repartent vers leur véhicule avec un échantillon dans un tube à essai mais Héro ne s'est pas rendue compte qu'elle avait marché dans l'organisme, elle succombe en quelques secondes, méconnaissable dans un magma vert. On brûla l'es village avec des bombes incendiaires. L'échantillon fut stocké au quatrième sous sol d'une mine à Atchison et on oublia l'affaire jusqu'en 2003 quand la mine fut vendue…Mais en mars 2019, deux employés de la société qui avait repris le site, Griffin et Teacake furent témoins sur leurs écrans de contrôle d'une curieuse activité. Et quand Naomi rencontra Teacake en allant vider sa poubelle, ils entendirent un Bip intrigant qu'ils suivirent pour découvrir qu'il existait un niveau moins quatre, ils croyaient qu'il n'y avait qu'un seul sous sol. Ils voulurent descendre et regarder car il avaient découvert un plan. Dans un autre endroit un certain Mooney eut la surprise de voir son chat qu'il avait tué et mis dans son coffre de voiture revenir à la vie, quadrupler de volume, grimper au sommet d'un arbre puis exploser en l'éclaboussant fortement. le même jour on appelle Roberto Diaz pour lui signaler qu'une alarme s'était déclenchée dans les mines d'Atchison au Kansas et on lui demanda s'il y avait lieu de s'inquiéter et de qualifier la situation de Menace Accrue, il répondit que c'était plutôt Menace Exceptionnelle la bonne formule, la Chose venait de se réveiller. Et pendant qu'il se prépare à l'action, Teacake et Naomi se rapprochent de la source du Bip, tandis que Mooney s'interroge sur ce qui s'est passé avec son chat en descendant une bouteille de vin soda en attendant de revoir Naomi…
Un très bon suspense sur un risque bactériologique négligé au fil du temps qui passe, on s'y croirait. Koepp est un célèbre scénariste hollywoodien auquel on doit notamment Jurassik Park.
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Un roman blockbuster, à lire en mangeant des pop-corn.

Deux agents fédéraux en charge des menaces chimiques sont envoyés sur le terrain et découvrent un champignon. Mortel. Quelques années plus tard....
Le chapitre deux a failli me faire poser le livre, avec sa dragouille entre l'agent et une scientifique sous l'oeil de sa collègue jalouse. Et puis on se dit que ce scénariste de renom doit avoir quelques cartes cachées dans sa manche. (David Koepp est un scénariste reconnu de blockbusters : Jurassik Park, Spider-Man, Indiana Jones, La Guerre des mondes et Mission impossible... Chambre froide est son premier roman.)
Des personnages assez caricaturaux, ceux droits dans leur bottes, bien intégrés dans la société, et les autres à la lisière de la marginalité. Mais au fur et à mesure de lecture, ils prennent de l'épaisseur et se révêlent plus nuancés. Les délires de certains persos m'ont amené à quelques éclats de rire, les explications scientifiques hasardeuses participent au ton décalé de l'ensemble.
La force du roman est de passer du coq à l'âne ou plutôt dans le cas présent du chat à la biche et de nous donner les clés de compréhension après coup, de quoi maintenir notre intérêt

Le champignon virulent permet de craindre pour la peau des protagonistes et fait monter la tension. Auteur arrive à nous mettre dans la peau de cette mycose pensante. Tout cela reste tout de même bien gros, avec des ficelles qui ressemblent à des cordes mais excepté les raccourcis et la vitesse de propagation, la plausibilité scientifique reste légèrement de mise.
En outre, la critique sociale de l'ensemble, gabegie gouvernementale, exclusion d'une partie de la population donne un peu de profondeur au récit.

La fin est cependant trop précipitée, mais reste dans l'ensemble un thriller horrifique qui se lit dans mal, de quoi passer quelques heures de divertissement, si vous acceptez les romans calibrés pour plaire au plus grand nombre.
Si la trilogie arachnide d'Ezekiel Boone vous a plu, cette chambre froide devrait en faire autant.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
La blatte américaine possède plusieurs caractéristiques évolutives remarquables, en plus de sa capacité à survivre à un hiver nucléaire. L'une d'elles est de pouvoir subsister jusqu'à une semaine sans sa tête. Elle respire alors par de petits orifices se trouvant sur chacun de ses segments....
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Atchison avait eu son heure de gloire, mais elle se résumait aujourd'hui à un centre vile déserté et à un taux de chômage dépassant les trente pour cent. La plupart des gens voyaient dans l'ébriété un mécanisme de survie valable. Ils n'avaient pas tort. Ça marche. À court terme, en tout cas.
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[...] Il n’existait qu’une poignée de labos en Occident équipés pour stocker des agents pathogènes de niveau 4. Atlanta et Galveston le rejetteraient immédiatement, le classant à tort comme extraterrestre en raison de son séjour à l’extérieur de l’atmosphère.
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[...] — C’est comme ces saloperies de zombies. Naomi se sentait plus encline à la raison.
— OK, pour commencer, les zombies n’existent pas.
— Les zombies existent. Ils existent à cent pour cent.
— Non, Travis. Ils n’existent qu’à la télé, dans les films.
— Oui, et certains sont excellents, soit dit en passant.
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[...] Seize ans plus tard, en 2003, la DTRA décida que le complexe de la mine était une relique de la guerre froide dont on pouvait se passer. L’endroit fut vidé, nettoyé, repeint et vendu à une entreprise de stockage privée.
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Videos de David Koepp (3) Voir plusAjouter une vidéo
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Avis sur Chambre froide à 3:24
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